Daniel,

-pour Montrose 82:

J'ai aimé les dernières bouteilles bues, celles aux mentions légales les plus sommaires qui provenaient d'un premier achat, moins les précédentes achetées plus tardivement et en grande distribution...

Alors?
Problème de dégustateur ou problème de mise ou problème de conservation pour expliquer nos avis différents?

-pour Sociando-Mallet 82:

Je veux bien admettre que je me suis planté sur la qualité des tannins.
Je n'ai pas bu le même nombre de bouteilles(bbb): au bout de six, j'ai revendu le 1/2 carton restant et je n'ai pas bu ce vin en même temps que Montrose...

amitiés,
Thierry

Thierry,

Il n'y a aucune critique dans mes remarques sur ta perception de Sociando-Mallet ,mais plus je déguste , plus je trouve de différences entre les bouteilles ( pour toutes les raisons que tu as d'ailleurs signalées).

Amitiés

Daniel

Daniel,

Je n'avais pas perçu ton message comme contenant la moindre critique.

Je reconnais simplement que j'ai peut-être été trop sévère en dégustant Sociando-Malet.
Je t'avoue que face aux 82 et 90, je m'attendais à  quelque chose de fabuleux.
- le 82 avait été décrit comme un monument par la critique.
- nous avons en mémoire le compte-rendu de cette dégustation où le 90 est sorti devant Latour et autres remarquables bouteilles...
Et... Je me suis trouvé face à  des vins "seulement" excellents...

cordialement,
Thierry

Bu hier soir

Montrose 88

J'étais resté sur un souvenir d'une bouteille pas franchement terrible, avis partagé par plusieurs LPViens (Anthony entre autres). Autant dire que je n'avais pas de bons a priori... Pour tout dire, j'avais prévu une autre bouteille au cas où....

A l'ouverture, rien de très enthousiasmant... mais après un carafage d'une vingtaine de minutes, le vin a commencé à  montrer des qualités insoupçonnées. Je l'ai remis derechef en bouteilles afin de limiter l'aération de celui-ci. Deux heures plus tard, le moment de la dégustation arrive...

La robe est rubis sombre avec qqs reflets d'évolution, mais on lui donne difficilement ses 16/17 ans. Le nez est puissant, concentré sur des notes de santal, de cuir, de graphite et d'épices. En bouche, les tannins parfaitement fondus, presque soyeux, apportent une belle corpulence à  ce vin. Les arômes sont puissants, presques violents et l'on se dit que ce vin est beaucoup trop jeune pour être bu aujourd'hui. La (longue) fin de bouche est vigoureuse sur des notes de cassis et de santal.

En conclusion, un vrai miracle: ce vin à  peine buvable il y a un an s'est totalement métarphosé. Il rentre appremment dans sa phase de maturité. Tout n'est pas encore en place, mais il ne peut que s'améliorer dans les 5/10 ans qui viennent. Il gagnera certainement beaucoup en complexité.

Avis aux détenteurs de ce produit: ne le vendez pas sur e-bay (ou alors prévenez-moi à  l'avance(aaa)), mais gardez le précieusement en cave jusqu'en 2010, et vous nous ferez alors un joli CR. Moi, je n'ai qu'un regret: je n'en ai plus(jjj).

Eric

Très intéressant CR, Eric.
Ici-même ainsi que sur certains forums anglophones, je lis de plus en plus de commentaires sur les vins de 88 et 89 (sans parler de mon expérience récente avec Lynch-Bages 89..) qui font état d'évolutions rapides par rapport à  il y a quelques mois. Est-ce qu'ils seraient maintenant sortis de leur phase austère? auraient-ils atteint leur plateau de maturité? En tout cas, il devient temps de commencer à  les déterrer du fond de sa cave !!

Alain

Honnêtement, ce serait une hérésie de le boire maintenant. Je pense vraiment qu'il sera meilleur dans 5 ans. Un peu comme Talbot 89 bu à  Noà«l d'une jeunesse insolente et qui a besoin amha de s'assagir un peu...

Eric

Message edité (14-02-2005 09:12)

Eric,

je garde volontiers ma derniere bouteille jusqu'en 2010, mais je garde un certain scepticisme. Surtout au vu des notes et commentaires du domaine lui-meme.

Ceci dit, je suis partant pour un miracle ! On signe ou ?

(aaa)

Auteur: kalimist
Date: 09-03-2005 22:33

"mon" chateau ...
l'histoire commence ds les annes 70. Mon grand pere achete en primeurs une barrique bordelaise du miilesime 75 .. depuis c'est une histoire d'amour...
75 : derniere bouteille bue en 2000 **, tres bon, souvent bues avec du gibier
1982 : j'ai un faible pour celui ci ... **
1985 : tres grand **
1988 : "decevant", n'a pas fait le poids avec les 2precedents bus le mm soir
1995 : doit encore attendre, bue en 2003, trop tot ...
non degustés : 93, 97, 98, 99, 00, 01
2001 (hormis 2003 deja trop cher) me parait etre le millesime à  acheter ...

Auteur: critique
Date: 09-03-2005 22:39

qulqu'un a-t-il gûté 2001 et 2002,merci de les décrire côte à  côte

Auteur: kalimist Date: 09-03-2005 22:58

2002 gouté en primeur
pas si fermé que d'autres millesimes en primeur, charmeur, rond, pas "sec" du tout, longueur en bouche étonnante.
note perso : 90

Auteur: Thierry Debaisieux

Montrose a déjà  ses rubriques riches de nombreux posts.

Il existe un moteur de recherche.

La multiplication des rubriques déjà  ouvertes rend le forum illisible

Merci de compléter celles qui existent déjà  plutôt que de partir dans des doublons

Cordialement,
Thierry

(aaa)

un de mes bt préférées: Montrose 1989

sur un ton un peu plus modeste: le 1998

j'ai encavé le 2002

(hhh)(aaa)

Claudius as tu déjà  goûté Montrose 2002 ou 2001 et si oui qu'en penses tu?merci

Critique,

je ne connais pas Montrose 2001 mais j'ai dégusté Montrose 2002 (cr ci-dessus) pour savoir si j'allais en encaver ou pas...résultat j'en ai acheté 18 bt.

J'attends encore qqs années avant d'ouvrir les 1995 & 1996

c'est ce qui s'appelle ne pas faire les choses à  moitié (aaa)

Alex

ps : j'ai 95 et 96, tu conseilles de commencer à  goûter qd ? 2010 ?

Saint-Estèphe – Château Montrose 1990 : sept 2004
VM17,5 - PP18 – LG17,5
- Le nez convoque des notes de cacao, de menthol, de réglisse, de fruits à  l'eau de vie, de pruneau, de cassis, de truffe. Difficile de ne pas penser à  un pomerol archétypal (de haut niveau).
- Bouche soyeuse, et même onctueuse, exotique par sa maturité extrême, permanente et racée. On sent une trame tannique dont on nous confirme qu'elle fût redoutable en début de vie du vin (versatile dans le temps d'après nos hôtes, étrange alliance de la férocité tannique et de cette douceur presque crémeuse). Il est probable que cette identité faste fût à  l'origine de l'engouement anglo-saxon pour cette cuvée spéculative, (délibérément ?) paroxystique.

mon avis sur montrose 95 : attendre 2010 au bas mot, 2015 me paraitrait mieux . tous les grands millesimes de montrose demandent à  mon avis 15 à  20 ans, et ce mm depuis que le vin s'est "ouvert" à  partir des annees 70-80

d'accord avec Kalimist, mais le 89 par ex. était déjà  fabuleux -je pèse mes mots- en 1997-1998.

Pour 95 & 96 rendez-vous en 2010...plus que 5 ans.

C'est quand même le bon côté de ces vins, on se réjouit que les années passent(aaa)

(bbb)
parole d'amateur ....(hhh)

Montrose 1989

xième bt d'un de mes vin préféré. Après 4 jours sans vin, travail oblige, la rencontre m'impressionne. Je le reconnais, ce mélange de fruit doux et de minéralité, cette bouche somptueuse et tellement gouteuse, qui part en crescendo pour aboutir sur une finale très longue. Un monstre, mais un monstre civilisé! absolument superbe et irrésistible, voilà  un vin pour lequel il vaut la peine de casser sa tire-lire. On se trouve un bon cran au-dessus de Calon Ségur que j'affectionne pourtant particulièrment et je dirais que ce vin a aussi un qqchse de plus en relation à  Cos (je me souviens de la comparaison du millésime 1998). Je n'ai malheureusement jamais eu l'occasion de le comparer en direct à  Cos 1989.

miam slurp

(aaa)

ps merci Alex, excellente bt

Montrose 2002

La robe est presque noire, rubis-pourpre très soutenu.

Nez minéral de graphite, sur un fruit discret. A l’agitation, le vin se déploie sur les épices douces. L’ensemble garde une certaine austérité et demeure encore fermé, mais on sent bien que la matière, qui regorge de cabernet-sauvignon à point, ne demande qu’à mûrir en cave. Ce vin est construit pour la durée avec sa tension minérale, son noble fruit pur, son équilibre, ses tannins juteux et sa finale flamboyante. Très belle bouteille.

Yves Zermatten

Montrose 89

excellente bt! quelle puissance en bouche! grand potentiel de garde!

j'aime ce vin

Bonjour,

Je viens d'acheter un Montrose 76.
Malheureusement, je n'arrive pas à ouvrir le lien contenant les CR de dégustation (Montrose vol.1).
Quelqu'un a-t-il des infos sur ce vin ?

Merci

cdlt

François St-T

Le premier volume est ici : www.lapassionduvin.c...

Luc

Merci

Montrose 1989...

deja 16 ans, vin goutté une prière fois il y a 8 ans et oublié depuis en cave.
La robe est très sombre avec une très legere trace d'evolution sur les bords.
Le nez sur les fruits noires tres murs rapidement se devoile avec des notes torrefiés de fumé et de café.
la bouche c'est plein lisse c'est halucinant de rondeur. tout est lissé les tanins sont là mais sans aucune aggrésivité. on retouve les notes torréfiées et cacaotés. la finale est longue avec du pruneau puis cette amertume qui donne du nerf au vin. Ce n'est bien sur pas assechant et le bois a totalement fondu.

c'est tres bon avec je pense encore plein d'avenir.

Miam.. on en salive à lire ton CR!
Montrose 89 et 90 sont d'énormes réussites pour le domaine! La dernière fois (et seule fois) que j'avais goûté au 89, je lui avait trouvé un potentiel d'évolution phénoménal. J'ai l'impression qu'il fait partie de la race des vins qui tiendront 30-50 ans! (davantage que le 90 qui devrait être prêt plus rapidement).

Alain

Bonsoir,

Je suis d'accord avec ton jugement qualitatif sur les 89 et 90 Alain.
Au regard de ma seule dégustation des 2 millésimes côte à côte, je le suis un peu moins sur ce que tu penses d'un plateau plus rapide à venir du 90.

Ce dernier m'a paru exceptionnel en mai dernier, mais très loin de s'être "adouci", alors que le 89 comme confirmé encore une fois par Cyannebeans tout en promettant encore des merveilles semble tout à fait accessible aujourd'hui.

Cordialement,
dfried

Le 90 ressemble encore à un animal un peu sauvage. Lorsque je l'avais bu la dernière fois chez des amis il y a environ 3 ans, il était merveilleux, suave et velouté avec une profondeur et une intensité exemplaire. Cependant, à te lire, ainsi qu'en vérifiant certains CR sur des forums anglo-saxons, les impressions sont plus variables..

Certains CR récents paraissent un peu mitigées..
"..this was bretty on the nose and palate and showed HUGE notes of horse.." (fév. 2005)

"..Brutally tannic, large bodied yet contained in an iron fist of a structure.." Nov. 2004

Alors que des CR précédents sont totalement enthousiastes..
"How does one describe perfection? The nose is to kill for – enormously deep and complex with notes of black currants, cherrys, chocolate, earth and fresh stables. Layers upon layers of fruit. Intense and captivating. It can´t get any better than this! The taste is as intense, concentrated, complex and wonderful as the nose. Lovely notes of black currants, blueberrys, leather and new wood. The finish is over a minute long! Elegant, cool and complex. Lovely tanninstructure. This is just perfect!" (Mai 2002)

Très probablement qu'après avoir passé par une phase ouverte il y a 3 ans, Montrose 90 est aujourd'hui retourné en hibernation.

Alain

Peut-être en effet, et cette capacité d'évolution fougueuse en fait aussi sa magie.

En tout cas il y a quelques mois, il n'était pas totalement fermé délivrant des saveurs et une profondeur extrêmement prometteuses.
Mais sa puissance et son caractère encore très massif ne le rendait effectivement pas aussi suave et "facile" (dans le bon sens du terme) que le 89 goûté à côté. C'est aussi ici la limite de l'exercice car peut-être que le Montrose 1990 seul, suffisamment carafé et accompagnant tout le repas laisserait une impression plus accessible (mais sûrement pas autant que le Montrose 1989 à mon sens).

Cordialement,
dfried

personnellement, après avoir goûté Montrose 89 et 90 en parallèle, je suis plutôt de l'avis de DFried. J'ajouterais simplement que mon impression s'est plus basée sur la qualité des tannins, plus structurés, fermes et encore en relief sur le 90, alors qu'ils sont plus enrobés et doux sur le 1989. Et en matière de tannins, je ne pense pas qu'il existe des phases de fermeture ou d'ouverture aussi patentes que sur le plan aromatique.

cordialement

Yves Zermatten

j' ai gouté le Montrose 2001 hier soir ..

La bouteille n' a pas été aérée ni carafée ..

Le nez etait plutot en retrait , pas d' explosion de fruits , relativement fermé .
En bouche , le vin passe à un autre niveau ; Tout y est !! Quelle trame tannique imposante et onctueuse .. Montrose 2001 est aussi riche et oppulent qu' il est fin et tendre , quel equilibre !
Moi ce qui m' a frappé ? Le vin prend un volume monstrueux en milieu de bouche comme si la matiere etait aerienne , infinie !! C 'est magique ! La longueur semble interminable ..

Seul regret : Le vin ne se livre pas beaucoup à ce stade mais on sent un futur prometteur ..
Il m' en reste 5 bouteilles , je vais les garder et peut etre meme me renforcer à Carrefour qui le propose ..

Cordialement ,
Raphael .