Château Olivier blanc 2003

C'est avec un certaine appréhension que j'ai ouvert la caisse de 12 achetée en primeur. La peur de n'avoir plus qu'un fantôme de blanc n'était pas du tout fondée.
bouchon: beau liège de facture classique, peut encore assurer l'étancheîté pour de nombreuses années.
couleur: or paille avec des légers reflets verts, classique de l'appelation.
nez: présent mais pas exubérent, lèger parfums citronnées, la vanille du bois l'harmonise.
bouche: on a du mal au départ à sentir la structure, car elle est fine. Mais elle apparait au fil de la dégustation et bien solide. Très agréable.

A mon avis j'ai 5-6 ans devant moi pour déguster les 11 compagnes de cette bouteille. Pour m'être régalé en octobre 3 fois sur l'Esprit de Chevalier 2011, je dirais que l'on est pas dans le même style, la sentation de pleinitude et de structure en acier n'est pas aussi forte mais c'est réellement très bon et s'accorde parfaitement avec des huitres. Alors que le Domaine de Chevalier est plus pour la langouste assuremment et pour moi a du mal à ne pas dominer les huitres. Dans les bouteilles des années 80 du Château Olivier que j'avais appréciées, il y avait une certaine verdeur qui a complétement disparue sur ce 2003. C'est mûr.

J'ai dégusté dernièrement plusieurs millésimes de Château Olivier en blanc comme en rouge , ce château est en très grand progrès non seulement il offre un rapport Q/P remarquable mais il évite toute surextraction et si le boisé est présent il sait être très discret ce que j'apprécie; A suivre donc.
Cordialement.

Bonsoir,
il y a quelques années, ils n'élevaient pas le vin blanc en barriques, la vanille douce est peut-être apportée par les levures indigènes.

Quelques années mais encore ?
Le 2007 blanc était particulièrement raté à mon goût

Mes informations sont très anciennes, elles sont dans l'Encyclopédie des Crus Classées du Bordelais de Michel Dovaz éditée chez Juillard au début des années 80; à cette époque, le vin blanc ne passait pas en barriques mais aujourd'hui j'ai l'impression que si. Je n'ai pas trouvé l'informations sur le site du château.

Daniel

Pas de passage en fûts pour les blancs a Olivier, selon le Feret !

Chateau Olivier 2005

Robe bordeaux présentant de légères notes d'évolution.
Nez très discret.
En bouche l'équilibre est bon et la matière est de densité moyenne. Mais au niveau de a puissance aromatique, c'est très discret, voire austère: quelques notes de fruits noirs avec un côté fumé, et puis c'est tout.
La longueur est moyenne.

Ce vin m'a paru fade et m'a donné peu de plaisir. J'attendais beaucoup mieux d'un 2005 patiemment élevé. J'espère que ce n'est qu'une phase de fermeture du vin, ou juste un problème de bouteille, sinon je vais m'ennuyer ferme avec le reste du stock!

Cordialement
Bibi

bibi64 écrivait:

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> Chateau Olivier
> 2005
>
> Robe bordeaux présentant de légères notes
> d'évolution.
> Nez très discret.
> En bouche l'équilibre est bon et la matière est de
> densité moyenne. Mais au niveau de a puissance
> aromatique, c'est très discret, voire austère:
> quelques notes de fruits noirs avec un côté fumé,
> et puis c'est tout.
> La longueur est moyenne.
>
> Ce vin m'a paru fade et m'a donné peu de plaisir.
> J'attendais beaucoup mieux d'un 2005 patiemment
> élevé. J'espère que ce n'est qu'une phase de
> fermeture du vin, ou juste un problème de
> bouteille, sinon je vais m'ennuyer ferme avec le
> reste du stock!
>
> Cordialement
> Bibi

Bonsoir,

J'ai bu la même bouteille il y a une dizaine de jours.
J'avais trouvé ce vin bon mais peu complexe. Il m'avait néanmoins plu par son côté fumé, torréfié et équilibré.
Je le trouve très jeune et je crois que ce vin sera plus à son avantage dans quelques années.

Malochet, merci pour ta réponse, ca laisse de l'espoir. RDV dans 2 ou 3ans pour la suite de l'histoire.
Bibi

gouté un 2004 ( en rouge) il y a peu et je l ai trouvé sans grand defaut mais assez quelconque, peu de longueur en bouche en particuliers.
A nouveau il ne s'agit que de mon avis de débutant en dégustation, mais je ne vais pas insister sur ce Chateau.

Bonjour,

Pensez-vous que la bouteille puisse se conserver encore un peu ou faut-il la boire rapidement?

Merci,

Simon

Château Olivier blanc, 2009
J'ai bu cette bouteille ce midi sur un risotto aux pleurottes avec un saumon au pesto cuit en papillotte.
Il a un très beau nez sur la pêche de vigne. On retrouve cela en bouche avec une belle acidité et des saveurs d'agrumes qui étirent le vin et lui donnent du "pep's".
Agréable surprise avec ce vin sans lourdeur, ni boisé perceptible. Prêt à boire, selon moi.
TRES BIEN.

Eh bien moi, je ne dois pas être fou de vins de Pessac en blanc.

J'avais déja eu l'occasion de goûter le second vin de Carbonnieux, et j'avais trouvé ça bon, certes, mais pas de quoi en faire tout un classement.

Ce midi, bu un Olivier Blanc 2010, très agréable avec une salade de mâche pignon de pins grillés et saucisses cuites au citron vert. Le nez a encore cette odeur de pourri (oh jargon défectueux...), et seule la bouche vient nous sauver, mai les arômes d'agrumes sont défaillants, comme si on les goûtait de travers.

Guère plus d'explications, sinon peut-être une précision de mes goûts. Nous finirons la bouteille ce soir pour plus de détails.

Simon

Château Olivier blanc 2006

Servi avec huîtres et crevettes rose.
Robe or brillante, le nez évoque les grands Pessac, mirabelles et bois précieux.
En bouche, l'attaque est franche, le milieux est ample et gras, beau volume.
La finale est longiligne, racé.
Une très belle bouteille. Je pense qu'il peut se conserver encore du fait d'une belle acidité.
(20€) 17/20

David A.

Château Olivier, 2010 - Rouge

Bouteille aérée 3 heures pour accompagner des magrets de canard, sauce aux fruits noirs, carottes, endives et navets caramélisés.
La robe est rouge cerise opaque et lumineuse. Au nez, ca sent très bon Ca sent les petits fruits noirs et rouges, la prune mais aussi un trait fumé et épicé. En bouche, ca se goute très bien aussi Les tanins sont bien intégrés et permettent au vin faire durer le plaisir en bouche. L'élevage lui aussi semble avoir été bien maitrisé. Ca goute la mure, le cassis, la prune, la cerise. On a toujours ce coté boisé et fumé avec des notes épicés, et une pointe de cuir. Belle longueur.
Les autres bouteilles patienteront un peu car rien ne presse selon moi.
Très bon

Dégusté à cette occasion
Château Olivier 2014 - Pessac-Léognan
Robe or pâle.
Nez sur les fruits de la passion, le citron et le buis.
Bouche grasse et tendue structurée autour d'une franche acidité où le citron domine, avec cependant un léger manque de matière.

Château Olivier 2000 - Pessac-Léognan blanc

Dernière bouteille de ce vin que j'avais acheté pour un ami qui l'adorait .
Le vin est d'un doré léger.
Le nez n'est pas exubérant mais il affiche une belle complexité ; j'y trouve un peu de citron, de la noisette et du grillé.
La bouche est longue et élégante; elle associe une belle acidité à un gras léger.
Ce vin ne fait pas son âge et reste très agréable.
Je n'ai plus l'habitude de boire des bordeaux et encore moins des blancs secs de cette appellation mais c'est une belle bouteille qui est passée sur les huitres, le poisson ( lotte) et le comté avec brio.

Un beau vin.

Gilles

dauphin olivier rouge 2015

Bu sur un BBQ terre et mer

Vin sans défaut typique des Bordeaux consensuels sans grande personnalité mais qui sait bien se tenir.
Joli nez expressif qui ne trompe pas sur l origine
Une bouche équilibrée et vivante sans lourdeur
Finale élégante mais sans réelle profondeur.
Les tannins sont déjà bien polis par les 5 années .
A boire sans trop réfléchir pour ce qu'il est un Pessac-Léognan qui joue dans l amabilité.

Château Olivier, Pessac-Léognan, 2009

Fraîchement détenteur de ma toute première cave à vin de vieillissement récupérée chez un particulier au beau milieu des Graves, je me dis que je ne peux pas repartir de là sans fêter ça avec un vin du coin. 
Je file au Leclerc de Léognan et j'y déniche cette bouteille, attiré par la réputation du millésime, mais avec quand même une légère appréhension : est-il encore trop jeune ? 

Dès l'ouverture, mes craintes sont dissipées. Très beau nez, très ouvert et intense sur un mélange assez complexe de fruits noirs et d'épices, et un début d'arômes tertiaires sur le cuir. 
En bouche les tannins ont commencé à se fondre mais il y a encore de la marge, au moins 4-5 ans d'après moi. 

Petits bémols sur une certaine austérité en bouche, ça ne m'a pas semblé aussi gourmand qu'au nez, et une finale assez chaleureuse. 

Ça reste très bon à mon goût, en cours d'évolution mais rien ne presse. 

Bu à cette occasion www.lapassionduvin.c...

Château Olivier Pessac-Leognan 2005

Robe pourpre, plus claire que la précédente, cassis, plus frais mais notes végétales, bouche présentant moins de maturité, tanins plus agressifs, un peu de verdeur et acidité plus pointue, pour 2005 il manquerait quelques choses.

Stéphane

Bordeaux
Château Olivier, la revanche d’un discret.

www.terredevins.com/...

Château Olivier blanc 1993

La bouteille a été débouchée six heures avant la dégustation, selon la méthode de François Audouze, et aucun parfum (mais alors absolument aucun !) ne se dégageait du goulot ; une mini-larme de vin, au fond d'un verre, ne laissait apparaître elle non plus aucune odeur ni aucun goût.

Le vin a été servi, six heures plus tard et avec d'infinies précautions, vous l'imaginez bien, dans de grands verres : merveille d'une jolie couleur légèrement ambrée mais toujours aucun parfum... et en bouche rigoureusement aucun goût. Enfin si, le goût un peu vague d'une eau froide légèrement citronnée et un peu alcoolisée : ce vin était mort et c'était notre première fois. Pas piqué ou malade, pas transformé en vinaigre ou en vinasse, ça on connaissait déjà, mais juste totalement mort et pire encore : son cadavre ne bougeait vraiment pas. Avec les coquilles Saint-Jacques de l'entrée on n'a rien bu, et avec le fromage de la fin de repas on a bu du vin rouge.

La bouteille a été remise au réfrigérateur, après tout on ne sait jamais et qui nous dit qu'une oxygénation plus prolongée ne lui fera pas du bien, mais le soir c'était pareil. Et le lendemain matin, fâcheuse résurrection, un vague goût d'oxydation a commencé à germer, un très léger parfum aussi, on parle parfois de « vieux rancio » et ça doit ressembler à ça mais c'était tout de même assez évanescent — cela dit ça n'était pas vraiment bon et même, c'était assez mauvais.

À midi, cet évanescent goût d'oxydation s'était encore accentué et le soir hélas ! encore plus, au point d'être bien présent mais cette fois tirant vers un léger mais net arrière-goût de vomissure.

Ça arrive qu'un vin trépasse, la faute n'est à rejeter sur personne et le caviste nous avait loyalement prévenus : je n'ai pas goûté cette bouteille, c'est à vos risques et périls. Mais nous, au soir du second jour, on en a eu marre de faire des expériences et on a jeté le reste du vin dans l'évier.

7 ans après la dernière bouteille bue dans une phase de fermeture, je décide d'ouvrir un nouvel exemplaire de 

Pessac-Léognan, Château Olivier 2005
Robe nette, pourpre-brun, intense.
Le nez est joli, assez complexe, mélangeant fruits cuits, épices, graphite, fumé, cuir, cerise un peu kirschée.
En bouche, c'est moyennement puissant, bien, équilibré, avec des tanins encore un peu accrocheurs en dégustation pure mais parfaits pour mettre à table.
La retro tourne autour des mêmes composantes que le nez, avec une trame graphite/fumé qui me semble être un marqueur de Pessac (facile, je ne suis pas à l'aveugle  ) et du fruit noir plus ou moins évolué. Des notes réglissées arrivent en finale, en même temps qu'une sensation poudrée/farineuse.
C'est agréable; pas le vin du siècle mais dans son style un peu austère il me semble arrivé sur son plateau. (3,5/5).
A boire ou a garder tranquillement.

Bibi
 

Graves versus Saint-Emilion par Gilt


Château Olivier 2005 - Pessac-Léognan

Belle robe rouge sombre.
Le nez est assez discret sur les fruits noirs.
La bouche est fraiche et fine.
C'est très bon.

Château Olivier, Pessac-Léognan 2012
Bon, autant l'avouer d'emblée, j'ai trouvé cette bouteille en fouillant dans ma cave sans me souvenir de la raison de sa présence. Alors on ouvre l'intruse!
Bue sur deux jours, en en sautant un, donc trois jours.
Le premier jour, rien d'autre à dire que c'est bien fait, mais chiant, un Bordeaux, quoi...
Le troisième jour, c'est une explosion de...pas grand chose! Des fruits murs ( mure ) au nez et en bouche, un peu de cacao, et puis...bof. Un Bordeaux, quoi...
Attention, ça se boit, sur une pièce de boeuf personne ne porte plainte, c'est plutôt bien fait. Mais l'ennui vient vite.

Léon,

Ton commentaire laisse penser qu'il est urgent que tu goûtes un Chasse Spleen.
Et si le salut ne vient pas, hâte de lire tes CR sur des vins mal faits mais divertissants!

C'est vrai que je bois peu de Bordeaux car j'ai tendance à m'ennuyer un tantinet...mais je dois bien être le seul
J'ai effectivement pris un grand plaisir avec un Chasse Spleen 1998, il y a quelques années, et plus récemment avec un Lynch Bages 2007, mon cas n'est donc pas totalement désespéré, si?
Pour les CRs, je fais de mon mieux, promis!