Bonjour Belyrus,
Merci pour cette mise en perspective de certains critiques pro.
Mais cela n'enlève pas le droit à tout LPVien, d'apprécier ce vin, ni même d'avoir une expérience gustative à part grâce à lui.
Ce qui importe pour le lecteur c'est que la conclusion du médiocre au très bon, en passant par moyen soit en relation avec la description que l'on en fait.
Bonjour Metallica47,
Merci également pour cette note de dégustation relative au Cheval Blanc 1975 qui montre que certains ont eu de belles expériences.
Mais encore une fois personne n'a prétendu que ce vin n'était pas tel que décrit par François Audouze. Ni qu'il n'avait pas le droit de l'apprécier ou de le mettre à l'évier.
Au contraire, c'est en se basant sur sa description que beaucoup ont été interloqués du hiatus entre les défauts ressentis par 2 fois dans ses dégustations et sa qualification de "grand vin".
C'est comme si tu buvais un Latour que tu trouvais dans ton verre
"rêche" /
"incomplet" (termes utilisés par François), mais que parce que soit du fait de ton appréciation du domaine, soit parce que d'autres CR étaient plus élogieux, ou quelle qu'en soit la raison, tu ne concluais pas ta note par une appréciation mitigée, mais par "grand vin".
En d'autres termes, c'est comme si tu décrivais un vin plaisant en indiquant certains défauts trop marquants et que tu lui attribuais tout de même 19
(dire que je n'aime pas les notes ...).
Si tu as dans ton verre quelque chose de moyen tu en conclus que c'est moyen. Le jour ou tu as le plaisir de boire la même chose avec une toute autre qualité, ce jour là ton nouveau CR sera à juste titre dithyrambique.
Cela ne t'empêche pas d'écrire en plus, que tu fondes des espoirs au vue de certaines qualités trouvées. Mais au temps T. c'est ce que tu as dans le verre qui compte.
C'est la rigueur de ces CR, mis bout à bout au cours du temps par divers amateurs qui fondent leur pertinence.
Si au lieu de t'en tenir à la cohérence entre ton ressenti et ta conclusion, tu attribuais une appréciation qui s'en détacherait nettement, tu aurais sans doute des remarques de tes lecteurs.
Autant que si évoquant des impressions sublimes tu finissais ton propos en disant que le vin est simplement bon.
* Lorsque de ton côté tu as décrit le privilège d'une dégustation des 1er GCC + Petrus du millésime 2000, tu es resté cohérent dans tes descriptions, et les commentaires que tu as reçus ont été plutôt avenants. Tes lecteurs ont admis tes impressions à un moment T. sans problème. Elle s'additionnent avec d'autres CR des mêmes vins à d'autres moments.
* De même, lorsque en lisant l'alléchant CR de la dernière rencontre de "LPV - Paris 2" qui "remontait le temps", j'ai soulevé une certaine incongruité de voir des descriptions dithyrambiques sur certains vins, notés de façon équivalente à des vins qui étaient moins élogieusement remémorés, cela n'a pas créé de scandale.
Les auteurs de ces CR ont au contraire expliqué en toute quiétude et permis ainsi une mise en perspective :
lapassionduvin.com/p...
Or, plutôt que de s'en tenir à cela, d'expliquer qu'on l'avait mal lu, ou qu'effectivement le qualificatif de "grand vin" était éventuellement mal formulé, ou qu'il s'appliquait autrement, etc.,
que comme il l'a dit plus tard il voulait plutôt dire que ce vin pourrait se montrer grands dans d'autres conditions, François tourne les choses.
Il estime à tort qu'on lui refuserait le droit d'aimer ou pas un vin quel qu'il soit, ou pire parce que ce serait lui que l'on n'aime pas
(alors qu'il oublie trop facilement lorsqu'il a été et est défendu par ses soi-disant fidèles ennemis), ou parce que ce serait une bouteille prestigieuse dont on détesterait l'idée même de l'existence
(alors qu'il s'adresse à des personnes n'ayant jamais caché en avoir bu, en posséder, s'en délecter lorsqu'ils sont bons, l'écrire sans détour lorsqu'ils sont déçus).
Ce qui est problématique, c'est qu'alors que les choses s'adoucissaient d'elles-mêmes, et avant de commettre une autre entorse à l'interprétation juste des propos de l'un ses interlocuteurs, François Audouze a écrit >
" (...) Et dfried pourra remarquer que pour éviter la nième bagarre j'ai très vite dit : Cheval Blanc 1975 est nul, puisque c'est ce qu'on voulait que je dise. Et c'est Luc qui a relancé (...) "
J'ai trop d'estime pour sa capacité à manier talentueusement la langue et l'argumentation pour ne pas croire qu'il a en toute conscience déformé les propos reçus.
Ni Jerome, ni Luc, ni quiconque, ne lui ont demandé d'admettre que Cheval Blanc 1975 serait nul.
Ils ont juste souligné qu'il indiquait avec précision que ses rencontres avec ce vin s'étaient révélées moyennes, et que dès lors il n'apparaissait pas au moment M. de sa dégustation comme un grand vin. D'ailleurs, il l'a admis lui-même en estimant qu'il aurait dû utiliser un conditionnel reflétant son espoir pour une dégustation future.
François Audouze écrivait: " (...) Il n'y aurait eu aucune bagarre si j'avais dit : "pourrait". Car ce que je voulais dire c'est que ce vin ne peut pas être condamné sur les deux que j'ai bus.
ça m'arrive tous les jours sur les vins anciens d'essayer de percevoir ce que le vin "pourrait" donner dans les conditions idéales, conditions qu'heureusement je rencontre souvent. (...) "
Prétendre que quelqu'un dans ce fil souhaitait qu'il assassine ce vin en le qualifiant de
"nul", alors que personne n'a remis en cause son CR
(qui d'ailleurs ne décrivait pas un vin mauvais), ni sa crédibilité
(uniquement sa conclusion), c'est de la mauvaise foi.
L'écrire à nouveau en toutes lettres en prétendant le faire pour mettre tout le monde d'accord, c'est prendre plaisir à semer des petites graines de discorde plutôt que de privilégier l'intérêt du lecteur d'un fil important.
C'est envoyer encore un petit caillou dans le jardin de Luc pour le plaisir de trouver une cible dans un combat inexistant
(a propos c'est quoi cette histoire de "clan" ?). C'est espérer que quelqu'un rebondisse à nouveau sur cette écharde "oubliée" pour s'y piquer et lui permettre d'en rajouter, d'en rajouter...
Revenir à la charge tous les 2, 3 messages pour prétendre à nouveau que Luc lui interdirait sa liberté d'aimer le Cheval Blanc 1975
(et pourquoi pas le Nutella, c'est pas interdit par le "clan" de Luc ça ? ), c'est continuer artificiellement un duel contre des propos qui n'ont jamais été tenus, et où il est le seul à s'exciter. C'est calomnier et non argumenter.
LPV n'est pas une secte, ni promoteur d'un dogme. Il n'y a pas de droit d'entrée, ni de droit de sortie. Il n'y a pas de "goût LPV". Il n'y a même pas de goût totalement commun entre les admin portés chacun vers certains vins et se retrouvant sur d'autres.
La plupart des intervenants lisent d'autres choses, écrivent ailleurs, sans que cela ne trouble en rien leur pratique de ce forum, ni leur liberté de ton tant que l'on ne tombe pas dans l'excès que je ne laisse pas s'épanouir.
Je n'ai pas a prouver le temps passé à me faire un devoir de corriger les excès des uns et des autres. Je n'admets pas plus ceux de François que ceux de LPViens qui s'oublieraient sous eux, que ce soit à son encontre ou dans d'autres sujets envers d'autres
(car tout ne tourne pas autour de ce fil).
Or, il n'est pas acceptable de voir créer des polémiques interminables bâties sur la transparente manipulation des propos de ses interlocuteurs, comme François le pratique depuis quelques pages.
Et tu as bien raison Metallica47, cela tourne en rond.
La seule victime de ces indécentes manières c'est le lecteur.
Cordialement,
dfried