Merci pour vos réponses. Je n'ai malheureusement accès qu'aux 4 millésimes indiqués dans mon précédent message. Je vais avoir l'occasion de les déguster bientôt et vos remarques m'aideront à compenser un peu ma faible expérience en matière de dégustation.

Malartic-Lagravière 2004
Nez classique sur les fruits noirs, la suie

Bouche soyeuse, pas du tout accrocheuse, avec les mêmes notes que celles ressenties au nez, le bois reste encore un peu présent offrant des légères notes de café. Finale sur des notes de graphite. Très bon vin qui est à cheval entre le modernisme (côté sexy) et le classicisme (une certaine austérité des Pessac).

Dans 2 ans le bois devrait être encore plus fondu.

16,5/20

Concernant les crus non-classés, auxquels pensez-vous ?

Je préfère de loin Haut-Bergey et Séguin au 3 gcc's nommés.

Autres non-classés intéressants: Haut-Bacalan, Gazin-Rocquencourt, La Louvière (moins rustique qu'avant), Luchey-Halde, Mancedre, Clos Marsalette, Le Pape, Le Sartre et de Rouillac (nouveau proprietaire).

wvd

Château Malartic Lagravière 2004
Dégusté récemment à la table du lavoir, aux caudalies (smith haut lafitte). Beau nez, fruits rouges, puis secondairement fruits noirs. En bouche, se conjuguent suavité, puissance avec des tanins encore présents mais sans dureté ; j'attendrai un peu pour ouvrir mes bouteilles mais c'est déjà très bon ; belle longueur en bouche, très bon vin. Un smith haut lafitte 06 suivait mais lui n'était pas prêt du tout. Bernard

Salut,
Malartic rouge 2006 caisse bois a 28 euros la bt je fonce?

Foncez!

Mais gardez le encore quelques années. Juste après la mise, c'était le plus austère des Malartics récents, mais le bouquet était là et beau milieu de bouche.
Maintenant que le 2010 vient de sortir à 45€, je pense que c'est le moment!

wvd

Malartic-Lagravière blanc 1974

Dégusté ce WE, un vin qui a conservé une jeunesse improbable, avec de beaux agrumes et une acidité bien intégrée en bouche, mais un nez plus évolué, avec des notes pétrolées, qui ont dirigé les dégustateurs vers l'Alsace.

Bonjour,
Lesquels car cela m'intéresse ?, c'est vrai que pour ma part les Pessac sont de très grande qualité pour des prix abordables contrairement à d'autres GCC .
Ce sont vraiment mes vins de prédilections avec les St Julien (mais qui sont bcp plus cher hélas !) donc si vous pouviez me donner quelques autres noms de châteaux fiables.
Merci, cordialement

La Garde, bonne qualité, prix attractif.

Didier

Chateau Brown à partir des millésismes 2005 tres bon prix et bénéficie d'une garde importante

Bu hier,entre autres magnifiques choses,un très beau Malartic-Lagravière 2003.
La robe est assez foncée,ne marquant que très peu d'évolution.
Le nez est très élégant,sur les fruits rouges puis sureau et cassis;c'est un vrai plaisir...
En bouche,on retrouve cette explosion de fruits,avec des tanins très souples et une fraîcheur superbe,étonnante pour le millésime.
Un peu de chocolat en fin de bouche et une belle longueur.
Une très belle surprise et à une époque pourtant pas si lointaine où on pouvait encore acheter des Bordeaux à prix raisonnable...

jlj

Malartic reste l’un de mes chouchou en Bordeaux pour plusieurs raisons. Premièrement parce qu’il me semble que l’élevage est mieux maîtrisé . Moins de chauffe ? moins de temps ? . Deuxièmement, parce que les prix sont restés “raisonnables” à un peu moins de 40 € . Troisièmement que les rougesg goutés m’ont toujours laissé une impression de classe. Du coup , j’avais acheté quelques 2004 et surtout des 2005 .


Malartic-Lagravière rouge 2004
Cette sensation de classe , c’était encore le cas sur ce 2004 , dégusté sans carafage . Les notes d’élevages se sont un peu estompés par rapport à la dernière fois (décembre 2010), laissant la place à des notes de suie , de truffes blanches, de jambon de pays, et de douces notes de fruits cerise noire et framboise . En bouche, wouah, c’est précis, très pur , tannins soyeux , de grande classe , un vin ample et qui est crescendo …J’ai hate d’ouvrir les 2005 , mais je sais qu’il est encore un peu tôt . Je commencerai sans doute l’année prochaine , car c’était ma dernière 2004, sniff

Prix : 36 € – Excellent

Malartic-Lagravière rouge 2008
A l'ouverture, nez bien développé sur le cassis, principalement, en bouche, c'est puissant, tannique (très), finale très longue. Le boisé est imperceptible, exception faite peut-être de la part de tannins qu'il apporte. Pas très agréable en l'état, mais comme on dit on sent la bête qui sommeille. On est loin de l'idée d'un millésime souple et gouleyant en tout cas. J'ai un meilleur souvenir du 2006 bu plus ou moins au même stade, qui était quand même plus subtil (de mémoire) avec des notes de graphites, de fumée et de cèdre que je ne trouve pas dans ce 2008.
Après carafage de quelques heures, le vin s'est assoupli et la bouche si elle est toujours puissante (très), est beaucoup plus profonde et agréable malgré un caractère un peu monolithique pour l'instant. La finale est interminable.
A mon avis, vin taillé pour la garde qui devrait donner de bien belles bouteilles d'ci 10-15 ans.

Ouvert ce week-end une bouteille de Sillage Malartic 2006. ( en rouge )

Dégagé aux épaules 1h30 avant le diner.
Au nez un très bon équilibre entre le fruit et le boisé que l'on retrouve en bouche avec une jolie couleur rubis.
J'ai beaucoup aimé ce 2è vin de Malartic, et il me tarde d'ouvrir le grand frère que j'ai également en 2006.
Le seul reproche est peût-être le manque de longueur...mais pour le prix ce vin est très bon.

Sébastien

Bu se soir , un Malartic-Lagravière 2008. Un vin qui m'a laissée une grosse impression.
Le nez est déja bien complexe , sur les fruits rouges , la fumée , le caramel et le cèdre, puis s'ouvre sur le spéculos et le tabac blond.
En bouche on retrouve un vin puissant et certes tannique mais qui est bien velouté et dont les éléments principaux sont déja bien en place. Les fruits rouges , la cannelle , le tabac , la fmée et le caramel salé forment un beau bouquet.
On sent une très grosse matière !
La longueur est belle avec une finale sur le cèdre.
Un vin déja très bon mais qui dans quelques années sera à mon avis magnifique.

amicalement
Charles

Bonjoue Charles,

J'avais retrouvé pratiquement les même impressions sur ce millésime l'année passée lors de la dégustations des grands Crus de Bordeaux à Bruxelles(tu) Mais je lui laisserai 2 à 3 ans de plus avant d'ouvrir mes bouteilles ! Je trouve également que 2007 est pas mal fait du tout...
Saluttions vineuses,

Christophe

Malartic-Lagravière 1962 rouge

La bouteille a un très bon niveau. Le bouchon s'enfonce un peu sous l'action du tire bouchon et un petit bout du bouchon tombe dans la bouteille.
Au nez je trouve avant aération une petite odeur de bois mouillé. L'aération fait du bien au vin.
On a des fruits rouges, une belle fraicheur et une belle suavité, ce vin n'est pas parfait mais il apporte pas mal d'émotion. C'est tendu et long, plutôt sur la finesse mais en gardant une certaine ampleur.
Bonne bouteille qui s'accorde super bien avec l'agneau.

Bonjour,
avez vous eu l'occasion de gouter le Malartic en 2009 ?
Je l'ai gouté en FAV et j'ai été très déçu, cela devait être une bouteille défectueuse car elle n'exprimait rien.

Philippe

Malartic-Lagravière, Pessac Leognan 2007 :

Robe sombre grenat opaque, nez très discret, presque muet, un peu de fruits noirs compotés.

En bouche, c'est très très bon, soyeux, velouté, une pointe d'épice, des arômes de fruits noirs légerement sucrés, des tanins fondus, longueur correcte. C'est très gourmant, extremement plaisant.

Au final, je n'ai pas peur de le dire, c'est complétement prêt à boire : Pas d'arômes tertiaires, mais c'est un vin ouvert, presque exubérant, un vrai vin de plaisir, ce qui n'est pas commun pour un bordeaux.

Franchement une excellente surprise ! (enfin pas tant que ça)

phil59 écrivait:

---

> Bonjour,
> avez vous eu l'occasion de gouter le Malartic en
> 2009 ?
> Je l'ai gouté en FAV et j'ai été très déçu, cela
> devait être une bouteille défectueuse car elle
> n'exprimait rien.
>
> Philippe

Philippe,

je crois qu'il y avait un problème de bouteille car pour avoir goûté hier le 2009,je l'ai trouvé très bien,de grande fraîcheur,souple,équilibré et plein de fruits.(Maintenant,vus les prix respectifs,j'ai plutôt pris Fieuzal qui était très bien et 35% -30 vs 45€-moins cher)

jlj

Premier arrêt de ces journées portes ouvertes en Pessac-Léognan, édition 2011, à Malartic-Lagravière

Le château tenant son nom du comte Hippolyte de Maurès de Lagravière l’ayant acheté à la fin du XVIIIème siècle. Le château passe aux mains de Madame Ricard en 1850 avant de devenir la propriété du champenois Laurent Perrier. Après avoir remarquablement développé en une dizaine d’années la marque Eau Ecarlate, Alfred Alexandre et Michèle Bonnie achètent Malartic et associent leurs enfants à cette affaire.
La propriété est près du cœur du village de Léognan. L’accès à la visite se fait par l’arrière d’un bel édifice qu’il est difficile d’observer ; dommage, le site web donnait envie de pouvoir contempler cette magnifique demeure.
Pour la visite, il nous faut d’abord attendre dans une salle. Un groupe, apparemment conduit par une connaissance de la maison, nous grille la politesse. Le temps d’attente est rallongé par notre guide souhaitant que ce groupe prenne un peu d’avance. C’est agaçant.
Enfin, nous avançons dans un couloir dont un mur représente une coupe des différents sols où sont plantés les différents cépages utilisés par les crus locaux (Merlot, Cabernet-Sauvignon, Cabernet-Franc et petit Verdot pour les rouges, Sauvignon et Sémillon pour les blancs). Plus loin, dans ce couloir, nous passons à côté des chais et de reproductions agrandies de quelques étiquettes depuis 1937.

Les lieux sont pensés pour un travail précis mais les explications sont amputées par un guide confessant sans scrupule son incompétence technique dans ce domaine. Pourquoi diable cet homme (par ailleurs très sympathique, rien à dire sur ce point) est-il réquisitionné pour une telle opération ? Bref, je suis déçu par la visite, moins par la dégustation.

Je goute les seconds en blanc et en rouge (le Sillage de Malartic ou la Réserve de Malartic selon les millésimes puisque ce second a changé de nom), le premier vin en 2006. Les doses en verre ne sont pas millimétrées et me voici un peu mieux disposé ... Tous les vins sont bien travaillés et c’est bon. Pas de grande émotions toutefois, même avec le premier vin qui ne s’offre pas totalement, malgré une finale prometteuse. Il me semble que le vin nécessite encore quelques années de cave, ou peut-être un carafage. Je l’espère, j’en possède quelques-unes. Mais cette dégustation rassure sur le potentiel (forcément en partie seulement, il faudra voir cela dans 4 ou 5 ans). J’ai ouvert quelques millésimes 2006 de différents crus ces derniers temps, de différentes appellations, c’est souvent encore fermé (paradoxe…).
Le 2006 est proposé à 33 euros. En FAV, en septembre, le 2009 a atteint 45 euros (le 2008 était à 28 euros un an plus tôt ; certes il y a, pour d’autres crus, des excès bien plus marqués).

Freewind écrivait:

---

"Le 2006 est proposé à 33 euros. En FAV, en septembre, le 2009 a atteint 45 euros (le 2008 était à 28 euros un an plus tôt ; certes il y a, pour d’autres crus, des excès bien plus marqués)".

J'aurais bien aimé que mon salaire augmente de 62 % entre 2008 et 2009...
Ainsi va la vie, malheureusement.

Et pourtant, ils font partie des plus raisonnables ...et encore "abordables "

Malartic-Lagravière 2007 Pessac Léognan:

Robe assez sombre nez sur un ensemble de fruits noirs,murs,cassis,un léger boisé ,agréable en bouche,assez souple,avec des tannins relativement fondus,finale correct sur le grillé,fruits noirs,très agréable à boire dès aujourd'hui ou plus tard.B++

Vdsr

Ouvert une bouteille de Malartic-Lagravière 2006 rouge et carafée 2h avant le repas.

Lors de l'ouverture de la bouteille j'ai été un peu déçu par le nez car je l'ai trouvé très discret, contrairement au Domaine de Chevalier bu la veille. Puis lors de son service le nez a évolué et le vin s'est ouvert sur un très beau mélange entre le boisé et les fruits rouge. En bouche s'est très élégant et fin mais pas trop et la longueur est très belle, sans atteindre toute fois le Domaine de Chevalier. C'est un très beau vin ouvert lui aussi trop jeune mais déjà très agréable.
A attendre tout de même.

Sébastien.

Je voilais me faire une idée sur les 2007 tant décriés, et qui finalement ont l'air d'être plutôt agréable à boire maintenant malgré les défaits du millésime.

Château Malartic-Lagravière 2007, Pessac Léognan rouge

Dégagée aux épaule 1h avant le service.

Robe rouge sombre aux reflets de cannelle indiquant une trace d'évolution (à côté du Cos Labory 2005 ouvert en parallèle on avait l'impression que 15 ans séparaient les deux vins).
Le nez est serré sur les fruits noirs, un soupçon de boisé se dégage. Un peu beurré, gras, avec des notes de fumé et de tabac.
En bouche c'est pas mal, fruits noirs sans distinction nette, l'équilibre est là. Finale correcte mais marquée par une note acide désagréable à mon goût, il me semble un peu symptomatique du millésime plus que du domaine.

C'était bon, bien à boire, mais je n'ai pas été enthousiasmé. A prix égal j'ai préféré le Cos Labory 2005. J'ai aussi été le seul convive a préférer le Cos...la buvabilité d'un vin semblant l'emporter sur d'autres critères avec ces personnes. Intéressant.
Néanmoins si 2007 se boit bien (et je compare avec d'autres bordeaux plus tranquilles bu sur ce millésime), j'ai du mal à me dire que je pourrai acheter un petit stock à écouler dans les 2 ans. Peut-être n'ai-je pas trouvé le domaine qui me va sur cette année ;-))

Alex.

Malartic-Lagravière blanc 2003
Ouverte 1h30 avant sa consommation, un verre enlevé et goûté. La bouteille a été carafée juste avant son service.

A l’ouverture, le nez est discret si ce ne sont quelques notes d’agrumes (les 80% de Sauvignon ?)

Au service, des arômes de fruits mûrs ainsi qu’un côté mielleux sont apparus (les 20% de Sémillon ?), renforçant la partie aromatique. C’est plaisant, prometteur sans toutefois céder dans l’écœurement (vu le millésime).

En bouche, c’est frais (agrumes, fruité, miel mais pas de lourdeur ni de look trop sucré). Le vin désaltère, accompagne avec bonheur des filets de turbot vapeur aux herbes aromatiques. Bien équilibré, alternant avec réussite sa fraîcheur, sa structure, sa longueur et son aromatique.

Bref, la bouteille a été appréciée. A boire ou à attendre encore un peu mais pas des décades.

10Djé et/ou Didier

Malartic-Lagravière, Pessac Leognan 2004 :

Robe foncé, opaque, quelques reflets d'évolution. Au nez, de jolis arômes de fruits noirs et rouges, mais aussi un coté champignons, truffe, sous-bois assez prononcé et des arômes de fumé qui s'expriment.

En bouche, il y a une belle matière, soyeuse, tannins fondus, sur des arômes élégants de cerise, myrtille et framboise, quelques épices mais pas une grosse puissance, le vin se présente plus sur la finesse, très équilibré, structuré avec une acidité discrete.

Grosse longueur en finale. Un vin excellent et d'une grande classe.

Malartic-Lagravière 2009 et 2010 rouge goûtés en dégustation lors d'une foire aux vins.

Je retrouve les aromes typiques du cru dans les deux vins, qui frôlent tous deux la perfection en terme de plénitude, équilibre, longueur, finesse des tanins et race. Superbes.

Sans surprise le 2009 est plus ouvert et le 2010 plus frais et tannique. Alors que le 2009 explose en milieu de bouche, un léger + de longueur en finale sur le 2010, qui à mon avis dépassera 2009 et 2005.

Je place tous deux au dessus de 2005 qui de mémoire est un peu plus dur que 2010 et moins charmeur que 2009 (quoique aussi extraordinaire). Mais j'avais bu le 2005 probablement en phase un peu plus tannique donc difficile de tirer de vraies conclusions sur le long terme.

Pour moi, le cru est arrivé au niveau de Pape Clément voire mieux. Certainement du niveau de Domaine de Chevalier bu en même temps (le 2009) qui m'a moins plu qu'il y a un an.

Le seul bémol, le tarif en forte hausse (49€ pour le 2010 ) mais bon, on a quelque chose de fantastique dans la bouteille.

Malartic-Lagravière rouge 2010

dégusté hier, nez d'une grande expression sur des notes de fruits noirs bien mûrs, d'olives noires, de truffe et d'épices légères...
La bouche est riche, complexe, les tannins sont présents mais déjà bien intégrés, la finale est d'une longueur plus que raisonnable, j'adore(tu)
Ce domaine ne cesse de progresser et comme le dit Sergio ci-dessus, il se rapproche du magnifique Pape Clément...
Salutations vineuses,

Christophe