J'ai la possibilité d'acheter du De Fieuzal 1999 en rouge pour 20 euros la bouteille: je suis plutôt à la découverte d'un bon bordeaux rapport qualité prix sans rechercher forcément la grandeur : ce vin rentre t-il dans ce critère ???
merci

Fieuzal rouge 2000

Bu jeudi soir.

Nez classique sur le cassis, la mûre, le chêne. Le chocolat se manifeste peu à peu.
Bouche élégante, fraîche plus que volumineuse, avec de beaux tannins fins et marquée par le bois. la finale est longue et savoureuse.

Un vin qui mise plus sur la finesse que sur la puissance.
Mais le pari est réussi: il est bon...

Cordialement,
Thierry

Fieuzal 1995 Rouge :

Bu hier soir, vin non décanté.

Robe sombre sans trace d'évolution.

Nez discret tirant plutôt les baies noires.

Bouche suave et très ronde. Une très jolie profondeur, mais pas forcément une grande complexité.

Très fin et très bon avec une jolie finale douce et persistante.

Tout à fait prêt à boire, mais sans urgence.

Cordialement,
dfried

PS : bu avant un Lynch Bages 1996, qui respirait tranquillement avant le service... Heureusement car la force du Pauillac l'aurait étouffé.

Je vais ouvrir ce week end un Chateau de Fieuzal rouge 1999

J'aimerai savoir vos impressions sur ce vin ?

aussi que la durée idéale de décantation ?

Merci

Ti Beurre, voir plus haut en ce qui me concerne... je suis inquiet pour toi!

En effet,

Je pense que tu auras plus de plaisir avec 2000 ou 1995.
La production est plutôt irrégulière à mon goût sinon.

Cordialement,
dfried

Le 2001 bu ce week-end était à la hauteur de ce qu'on peut en attendre...

Tant mieux.

J'aime bien ce vin lorsqu'il est réussi.
Avoir un millésime de plus à déguster c'est donc plutôt sympa .

Donc 1995, 2000, 2001.
Qui dit mieux ?

Cordialement,
dfried

Pourtant 1855.com nous dit ceci :

" 1ère vinification pour l'ancien directeur technique du château l'Evangile. Le vin est Net, pur, complexe, soyeux et équilibré. Vraiment dans l'esprit du millésime. A (re)découvrir! "
Parker : 87/100

mensonge ou vérité ??

Disons qu'il faut retenir le plus important, c'est à dire "dans l'esprit du millésime".
Et puis par principe, entre l'avis de ceux qui achètent le vin et celui de ceux qui le vendent, je sais de quel côté penche l'objectivité.

Luc

Château de Fieuzal, Pessac-Léognan, 2003
a l'ouverture ,nez trés caramel,aprés aération le nez evolu sur la groseille ,1 peu de fraise
dégusté 2 h plus tard,le caramel s'est effacé et laisse place place a des notes de terre et 1 peu épicé ,la finale est plus décevante et plutot courte a mon avis
je ne pense pas qu'il puisse ce maintenir des décénies,mais soldé chez auchan demain a laxou a - de 15 euros ,on n'est pas volé
cordialement

Château De Fieuzal 1997, rouge

Préambule :
Lors du classement impérial de 1855, Haut-Brion fut le seul château non médocain à être classé (premier cru).
Puis, en 1959, seize crus de graves furent classés.

Un Grand Cru Classé (Il n’y a pas d’hiérarchie entre les 16 crus) à 10.05 €, ça s’arrose !
C’est ce que je viens de faire en dégustant ce De Fieuzal 1997, soldé à 50%.

Bouteille achetée et dégustée en parallèle avec Lascombes 1997.

De Fieuzal 1997 est plus en phase avec son rang et son terroir. Vin sombre, impression de densité se perdant au bout de 2 heures, nez expressif, mais avec les défauts du millésime. Légèrement creux, peut être pas dilué, trouble, manquant de saveur et de longueur (si ce n’est cette désagréable sensation (très longue, elle par contre !), où le goût salé, aigre (très) et râpeux ne vous lâche pas les papilles.
Un vin de 9 ans, qu en faisait 82……… qui m’a fait regretter mes jeunes bordeaux encore à leur printemps !!!!

En conclusion, car je pense que je vais arrêter là, la dégustation des bordeaux 1997, je ferais 2 remarques :

1- Ce fut exceptionnel, voire solennelle, cette sensation qui accompagnait l’achat et la dégustation d’un millésime sur le point de départ……(sur la pointe des pieds !).
Ce fut pour moi un moment privilégié, de pouvoir visiter, pour presque la dernière fois, un millésime bordelais !, en le conduisant, en toute simplicité, à sa dernière demeure !
(Bordeaux, vignoble réputé pourtant, pour son aptitude à la garde et où l’on ne s’amuse pas tous les jours à jalonner d’une pierre la fin d’un millésime ) . ………….on ramasse les bannières avant de s’engouffrer, au chaud, dans le café d’en face. …………C’est tout pour aujourd’hui messieurs, Dames. Circulez, il n’y a plus rien à voir.
2- Parmi les bouteilles goûtées, Poujeaux 97, décroche la médaille d’Or, suivi, trois marches plus bas de Rauzan-Gassies 97, ensuite, loin derrière….De Fieuzal et …..Lascombes.

Nidal

Château de Fieuzal, Pessac-Léognan, 1998

La Classe des Pessac

Très belle bouteille ouverte hier soir. Si vous ne cherchez pas la concentration vous serez récompensez par cette touche de grâce et de dentelle que ce beau vin vous offre tout au long de la dégustation. (Un vin, je suppose !, à l’opposé des préceptes Parkeriens !)
Le vin, ayant assimilé son boisé (qui ne devait pas être très prononcé, à l'origine) joue sur un registre très délicat en déclinant son charme d'une manière globale. Il évolue très favorablement tout au long de l'aération et finit par proposer une belle synthèse entre le nez, la bouche, et l'accord avec le met : un confit de légumes de Provence....magistral. Il ne manquait que les crickets !

Nidal

Euuuh .... les cigales, non ?

M@nuel.

nidal a écrit:

---

> Il ne manquait
> que les crickets !
>
> Nidal
>

hum,

criquets non?

Exact M@nuel,

Quoi que les crickets font, également, du bruit en frottant leurs ailes !!! non ?
Ici en Bretagne, à part les Crabes, les araignées, les Homards, les tourteaux, les dormeurs, les langoustines et les crevettes….les petites bêtes de Provence et d’ailleurs ne me sont pas trop familières…

Cela me donne l’occasion de parler des Abeilles, « Les Abeilles de Fieuzal », citées plus haut par Frédéric, et que j’ai connues dans le millésime 1998 également. Une bouteille envoûtante de charmes et de classe….et pourtant, ce n’était qu’un vulgaire second vin de « De Fieuzal » !!!

Nidal

Exact Fabien,

Criquets et non cricket (un sport pratiqué en Provence...pardon, en Grande Bretagne)

Je me reprends:

"...avec De Fieuzal 1998 et le confit de légumes de Provence, Il ne manquait Rien. C'était parfait !

Nidal

Fieuzal 1995
très belle suprise avec ce 1995 qui commence à dévoiler ses charmes. Après aération de qqs heures il présente une race "Pessac-Léognesque" certaine, la bouche est bien équilibrée et termine sur des tanins encore vivaces mais mûrs.

Je n'attendais pas autant de cette bt

Extrait d'un CR laissé dans la rubrique "Dégustations éclectiques" :

(...)

* Château de Fieuzal (rouge) 1995 :
Très belle surprise .
En effet, une bouteille dégustée lors de la toute 1ère rencontre du Cercle LPV-Paris s’était montrée décevante, bien plus évoluée que son âge ne le laissait présager avec un milieu de bouche sur la confiture de figue.
Ici,

Robe : Elle est certes moins jeune que le fringuant Latour 1996 dégusté juste avant, mais elle arbore un rubis profond du plus bel aloi.

Le nez : Il présente un léger côté crayeux vite disparu au profit d'une figue discrète et de fruits noirs.

En bouche : Aucune confiture (alors que la virilité du vin précédent aurait pu donner cette impression sur tous les vins dégustés après lui). Les baies noires légèrement fumées sont mûres, mais juste ce qu’il faut. C’est frais avec une trame profonde. La finale n’est pas historique, mais l’impression en bouche est très soyeuse. Un vin de plaisir.
Je n’ai pas eu la même impression que Claudius, qui dans un récent CR semble trouver la carafe utile. Pour moi le vin s’est montré à point (mystère des lots ou de la garde ?).
Quoi qu’il en soit très très très plaisant, surtout avec le repas .

Cordialement,
dfried

Fieuzal 1982

relative déception avec Fieuzal 1982 que j'ai trouvé un peu trop muet au nez pour un vin de cet âge et avec des tanins trop dominateurs en bouche ... très peu de charme

Ce millésime 82 est bien décevant pour cette appellation ..

relative déception avec Fieuzal 1982 que j'ai trouvé un peu trop muet au nez pour un vin de cet âge et avec des tanins trop dominateurs en bouche ... très peu de charme

C'est habituel avec Fieuzal, austère en rouge (tout le contraire du blanc), néanmoins, jeune, le 82 se goûtait bien ... à la différence du 2005!

Bonsoir,

J'ai ouvert un Fieuzal Blanc 1993 acheté en liquidation a la cave de reve (reverolles /VD / Suisse).

Je suis très déçu...
Belle Couleur jaune doré clair, il est lourd en bouche, avec un gout de rance et une pointe d'acidité, on retrouve comme une madérisation en blanc ou plutot le vin a vraiment le gout qui se rapproche d'un champagne trop vieux...
Il a fait fuir mon amie amatrice de blanc

Que penser ? conservation défaillante ? millésime qui ne tient pas ses 13 ans ???

J'ai une deuxième bouteille de la même provenance... mais je ne me fait pas d'illusions.

Alec

Encore un 1993 pas fameux !
J'ai bu quelques bonnes bts de 1991 et 1992 , jamais de 1993 !

Mais ce n'est que l'impression tirée de ma toute petite expérience !

Château de Fieuzal, Pessac-Léognan, 1989

Couleur rouge ambrée.

Le nez se développe rapidement, d'une bonne intensité, sur des nuances d'humus, de boite à cigares et de vanille.

En bouche, c'est moins complexe et surtout ça m'a semblé manquer de matière, avec une entrée de bouche certes suave, mais suivie rapidement d'une acidité terrible qui colle presque les deux pommettes !

Finale identique au milieu de bouche ou l'acidité prime.

A mon avis un vin qu'il faut boire rapidement avant que l'acidité prenne définitivement le pas sur le reste de fruits.

J'avais préféré ce vin dans sa jeunesse, sur son fruité et son éclat. Depuis quelques années, c'est vraiment l'acidité qui prédomine et de plus en plus !

Une relative déception pour cette dernière bouteille de Fieuzal 1989.

Alec a écrit:

---

> Bonsoir,
>
> J'ai ouvert un Fieuzal Blanc 1993 acheté en
> liquidation a la cave de reve (reverolles /VD /
> Suisse).
>
> Je suis très déçu...
>
Je te conseille de rendre tes bouteilles à Cave S A ...J'ai acheté ce vin à sa sortie, il s'est toujours montré de belle facture , et je pense que ce vin a encore de la réserve ...j'ai conservé quelques bouteilles en cave .
Tu peux également retrouver un des premiers commentaires sur ce même vin ,sur la page 1 message no 2 en 2003 MichelD .

Extrait d’une dégustation que j’ai déjà mentionnée dans la rubrique - ‘’Dégustations Eclectiques’’/‘’Du Prestige dans l’assiette’’.

(...)

* Château de Fieuzal 1995 - rouge (Pessac-Léognan) :
Magnum ouvert 5 heures avant son service… Je pense.

Robe : Sombre avec une toute petite trace d’évolution, mais franchement je chipote.

Nez : Effluves fumées, bourgeon de cassis, mûre, vieille rose, graphite. Il est vraiment complexe.

Bouche : Le vin est rond, très très suave, mais absolument pas confituré comme certaines bouteilles déjà bues (certes un peu trop chaudes et aérées à l’époque, tandis que d’autres mieux préparées montraient elles le même visage irrésistible).
Le vin prend ses aises dans le palais, il est chez lui dans tous les recoins de la bouche, mais avec grâce sans rien renverser.
Riche et épanoui, moins tendu que les Saint-Julien, Les Pauillac, L’Ermita ou le Barolo servis le même jour, mais absolument pas en déclin tant il est présent, déclinant ses fruits mûrs longtemps après que le vin soit définitivement avalé.
Un simple mot me vient : l’élégance.

Cordialement,
dfried

Château De Fieuzal 1995 (Rouge)

un pessac-léognan qui rejoint doucement mais sûrement son plateau de maturité. Belle complexité au nez et en bouche avec ce charme si particulier des graves.

Belle bt, un des 1ers 1995 qui commence à s'ouvrir

attention, carafer longuement avant le service

()

Château de Fieuzal 1996 (rouge): robe rouge/acajou. Nez sur la terre, la ronce, le pruneau, les épices et une pointe de suie. Bouche ronde, assez ample avec des tannins un poil cartonneux. Palette aromatique assez monochrome. Finale assez courte. Une déception. Le lendemain, les tannins se sont fondus et des notes de cassis et de menthol sont apparues. Un peu mieux, mais pas top, tout de même...

Eric

Eric,
Je me retrouve dans tes commentaires sur ce vin qui m'a déçu par son manque de personnalité.
On retrouvait, très fréquemment, ce de Fieuzal 1996 'bradé' dans les promotions des grandes surfaces.
Mes quatre bouteilles bues, il y a plus de 3 ans, m'ont fait comprendre que certains chefs de rayons sont très habiles. Ils suivent leur stock, organisent des dégustations périodiques entre collègues et finissent par repérer les bouteilles fatiguées ou en bout de course que l'on retrouve ensuite sur les rayons à des prix bas.

Parfois il y de vraies occasions:
Vu avant-hier chez Leclerc:
- Pontet-Canet 2000 à 39.00 €
- Léoville Barton 2003 à 33.00 €

N.B.: Les Léoville Barton 2003, ne sont désormais visibles que chez moi...