Bu ce réveillon de la saint sylvestre avant un Citran 1997 qui m'a laissé un souvenir équivalent.

POUJEAUX 1990

Robe pourpre foncé (après un saint émilion gc 1982 très limpide) nez classique de fruits rouge. En bouche le vin est très agréable, bien fait et plutôt féminin tout en dentelle. C'est mon premier Poujeau et j'en attendais plus de typicité Moulis et de puissance. Bu à  l'aveugle : beaucoup on pensé à  un saint-émilion. Il faut reconnaître que c'est un vin très bien vinifié avec encore beaucoup de tanins bien intégrés qui gagnera à  être gardé encore 5 ans.87 /100

« Festivement »

Franck

(P.S:J'espère que mes 95,96 et 97 auront plus de caractère!)

La robe est rubis pourpre évoluée.
Le nez délivre un arôme d'alcool assez marqué, du minéral, du cassis, de la cerise, du bois et du genièvre.
En bouche, le vin est rond et moyennement charnu. On y perçoit le minéral, le même fruité ainsi que des fruits à  l'alcool en finale. Cette dernière est marquée et écourtée par la combinaison de tanins fermes et asséchant et de la chaleur de l'alcool alors que l'étiquette n'indique que 12,5° !
C'est une déception, du moins actuellement. A redéguster dans quelques mois.

Suite aux messages de Michel, j'avais envie de regoûter Poujeaux 1999.

Je ne l'ai pas en cave...
J'ai été heureux de le voir sur la carte des vins d'un restaurant de la côte belge ce midi:

-1ère bouteille:
goût de bouchon.
Ayant déjà  eu des divergences d'opinion avec des restaurateurs à  ce sujet, je demande à  ma femme de confirmer que c'est manifeste et je demande une autre bouteille...
Arrive le patron, mécontent, qui dit qu'il va changer la bouteille, mais qu'il a goûté le vin et que celui-ci n'a aucun défaut: "c'est un moulis-en-médoc et un moulis-en-médoc, c'est toujours comme ça!".
Devant tant d'aplomb et de mauvaise humeur, il faut de "l'audace" pour demander d'ouvrir quand même une autre bouteille.
J'ai insisté pour que ce "professionnel" goûte les deux vins et m'indique s'il constatait ou non une différence.
Comme j'étais d'aussi mauvaise humeur que lui, il a reconnu son erreur...

-2ème bouteille:
Nez assez complexe sur la cerise noire et la confiture de cassis, pour les fruits, sur les feuilles de cerisier sèches avec des touches de bourgeon de cassis, pour le végétal, avec un fond de chêne neuf et des touches épicées et grillées.
La bouche est amusante à  analyser: si on ne fait pas attention, elle semble charmeuse et l'impression est positive.
Quand on se concentre, on constate que l'alcool domine dès l'attaque et qu'il s'impose en finale. c'est lui qui contribue à  donner au vin une impression de rondeur facile.
La matière est bien présente, mais les tannins du fruit sont dominés par le boisé qui s'affirme du milieu de bouche à  la finale.
L'impression d'ensemble est une bouche ronde avec une impression rêche liée au boisé.

C'est plaisant, à  défaut d'être grand, et à  boire...
(Je n'ai pas, volontairement, relu mes précédents posts sur ce vin, pour être le plus objectif possible)

cordialement,
Thierry

David,

... dans quelques mois ?

Je ne pense pas vraiment que Poujeaux puisse évoluer en quelques mois au point d'être vraiment différent.
Remarque (et je suis sérieux) il parait que certaines époques de l'année soient plus favorables que d'autres à  la dégustation d'un vin. Moi, je ne me prononce pas ....

Amitiés,
M@nuel.

Manuel,

Il faut peut-être relire les posts sur le 99 (aaa)

Plus sérieusement, pour les Poujeaux 99, je penche plus vers un problème de conservation pour expliquer les différences en quelques mois.

Amitiés,
Thierry

M@nuel,

Je n'espère pas naà¯vement que le 1995 de Poujeaux devienne différent en quelques mois. Je souhaite simplement que ses tanins se fondent avec le temps et que la finale soit de ce fait moins sèche.

Amicalement,

David

Désolé, j'ai appuyé sur la mauvaise touche de mon clavier (oups).

Donc voila, dans la catégorie crus bourgeois, j'aimerais savoir si quelqu'un a déjà  essayé Dutruch grand poujeaux ou Gressier grand poujeaux.

Ces chateaux se négocient à  un prix proche de chasse spleen, c'est à  dire moins cher que le chateau Poujeaux, situé à  proximité.

Mais quand est il de la garde et de la qualité ?

Merci.

François

concernant Gressier grand poujeaux, celui ci a été racheté par Chasse Spleen tout récement en 2003, il me semble....

Cependant je ne suis pas d'accord avec toi lorsque tu dis que gressier et dutruch se negocie au même prix qu'un chasse spleen, ou alors il faut je crois changer de caviste (aaa) !
Un poujeaux ou Chasse Spleen se negociera aux allentours des 15-17 € en FAV notament.

On trouve du gressier grand poujeaux 96 dans les centres Leclerc notament aux allentours de 12 € ... Ce vin un peu moins complexe que Poujeaux ou Chasse Spleen, est néanmoins un très bon rapport quailté prix qui exprime au mieux le terroir de Moulis.

Cela ne coûte rien d'essayer !

Merci pour le renseignement.

Pour le tarif, il est vrai que je compare le Chasse Spleen en FAV avec les autres chez un caviste parisien...

Francois

Poujeaux 1997

La robe est assez classique, sans signe de vieillissement a ce point.

A l'ouverture, le nez est fortement ancre sur le champignon, l'humidite, limite pourriture pas tres noble. Ca se dissipe un peu par la suite mais l'on reste dans les sous-bois, le bois et les epices. Pas affolant mais un nez classique pour un petit millesime.

La bouche decoit par contre. Le fruit n'existe plus et laisse la gestion des operations a une acidite contreblancee par un boise assechant d'ou proviennent en grande partie les tannins. La finale est desequilibree vec une touche verte peu desirable.

Que dire: trop tard ou encore attendre. dans un registre different, cela me rappelle Montrose 88. Il m'en reste une bouteille et je crois que je vais la laisser reposer quelques annees pour ne pas juger ce vin apres 7 ans seulement.
De memoire, nettement en-dessous de Poujeaux 85 et 89 bus en 2002 et aussi en-dessous de Faugeres 97 pour un prix similaire.

Ca fait un moment que je ne l'ai regoûté, ce Poujeaux 97.
Lors de sa jeunesse, c'était une des belles réussites - à  prix relativement raisonnable - du millésime. Je suis étonné qu'il ait évolué de la sorte car rien ne le laissait présager à  l'époque, alors qu'on sentait le vin plutôt bien fait.
Peut-être un problème de bouteille?
Il vaudrait la peine de tenter une nouvelle expérience.. mais je n'ai malheureusement pas de Poujeaux 97 en cave..

Expérimentalement vôtre,
Alain

Alain,

même chose pour moi....j'ai aussi terminé les miens il y a qqs temps déjà  et comme tu le dis si bien, rien ne laissait présager un développement pareil.
De façon générale, j'ai décidé de terminer les médocs de petits millésimes, à  l'exception de 2004, plus rapidement et d'attendre plus longtemps les grands.

Bonne journée

Claudius,

Comment sais-tu déjà  que 2004 sera un petit millésime?

Là , franchement, tu m'épates!

(aaa)

Olif

Je crois que Claudius pensait a 1994 ....

En ce qui concerne ce Poujeaux 97, je ne tire aucune conculsion definitive. Mauvaise passe, probleme de bouteille, mise dif... non, mais il est vrai que le plaisir n'etait pas au RDV.
Je vais ouvrir une bouteille de Faugeres 97 pour voir comment il se comporte.

Bon, apres 24 heures et surtout au rechauffement, le fond de bouteille presente trop de notes de champignons pour considerer ce vin comme representatif. Je crois plus a un probleme de bouteille, un enzyme glouton qui denaturerait le vin de sa substance (aaa).

On verra avec la bouteille soeur mais si qqn avait l'occasion de boire ce vin prochainement, je suis interesse par vos opinions.

Pas d'accord avec les descriptifs d'Anthony (bien que la description de ce dernier laisse présager un problème de bouteilles), mais surtout de Claudius (bien que connaissant l'appréciation de ce dernier pour des "bombes fruitées, Poujeaux 97 ne répondant plus à  ce critère).

Robe en effet sans aucun signe de fléchissement ou vieillissement, nez marqué par le cèdre, le cassis mûr, les épices. La bouche conforte le nez, le cassis très mûr, presque confituré en fin de bouche, est très marqué; le boisé est présent, créant une présence tannique dont je n'ai pas le souvenir et une légère amertume en finale.

Je pense que le fruité s'est amenuisé, comme pour bon nombre de 1997, et donc que tous les autres éléments, déjà  présents auparavant, n'en ressortent que plus actuellement. En finale, le vin me semble plus monolithique que par le passé, mais reste très agréable et plaisant à  boire; les 3 bouteilles qui me restent dans les 2 ans sans doute.

Peu de 1997 atteindront sans doute leur 10ème anniversaire.

Amicalement,
Michel.

Dans mon souvenir Poujeaux 97 était un chef d'oeuvre d'équilibre, un classique extrêmement élégant à  la force civilisée sans aucun excès dionysiaque...

un charme irrésistible difficile à  "mettre en mots" se dégageait de ce vin

Il faut finir les Poujeaux 1994 ( cf. supra )

J'en ai donc ouvert une bouteille ce midi.
Mes impressions rejoignent celles de septembre dernier.
Le nez évolue du sous-bois, à  l'ouverture, à  un ensemble cerise-cassis-tabac-boisé exotique, après aération.
La bouche est aromatique, élégante, mais elle manque de puissance, de concentration. La finale est trop courte.

J'ai bu cette semaine un autre 94: Latour à  Pomerol.
Face au prix très bas de Poujeaux, je ne suis donc pas déçu ce midi.

cordialement,
Thierry

Je ne possède pas Poujeaux en millésime 96, je n'ai que le deuxième vin "Charme de Poujeaux".

C'est un vin intéressant, mais de là  à  en faire tout le charme, il y a de la marge.

Robe rubis pourpre classique pour un Bordeaux, profondeur et brillance moyennes; nez marqué par le poivron mûr, le foin séché, fruits plus rouges que noirs, des notes de bois.
La bouche est souple, relativement ronde, ne présente pas de creux en milieu de bouche, tous les arômes perçus au nez s'y retrouvent, la finale moyenne finit sur une petite note tanique.

Michel.

Bonjour,
Veuillez excuser mon français, je suis suisse allemand qui ne pratique pas tous les jours cette langue...

En ce qui concerne le Poujeaux 1995, j'ai fait deux très belles expériences avec ce vin dans les mois passés. Comme je n'avais pas noté sur papier mes impressions, je ne peux les citer ici que de façon générale:
Une bouteille ouverte en décembre 2003 (acheté deux mois avant chez un caviste fiable) était excellente, avec un bouquet profond de fruit sombre avec des notes de cèdre. En bouche il était en pleine maturité, avec beaucoup de fruit noir, mais au fond aussi les premières notes de terroir. Les tannins étaient très souples, mais assez présent pour un avenir prometteur (bbb)

On a bu une petite bouteille au restaurant il y a deux jours. Celle-ci était plus évolué, surtout en bouche, avec moins de fruit et assez de notes de sous-bois. Mais le fruit s'est montré nettement plus vers la fin de la bouteille (snif...).

Je suis amateur du vin, bien sûr, mais je n'oserais pas dire que je serais grand connaisseur - n'ayant commencé à  boire du vin "en sérieux" qu' il y a trois ans env. Ceci dit, cette première bouteille de Poujeaux 1995 était une de mes plus belles experiences de vin que j'ai jamais eu. J'ai *beaucoup* aimé... (bbb) - classification: "excellente".
La deuxième je la classerais comme bonne, vers très bonne.
Salutations de Zurich
Oliver
ps
le 1997 me paraît plus "doux", moins élegant, et il paraît s'évoluer assez rapidement.

Olivier,

Bienvenue sur LPV et merci pour votre avis très intéressant sur Poujeaux.
Pour la qualité de votre français, je suppose que c'était une blague ? (bbb)
Il est bien meilleur que celui de beaucoup de participants à  ce forum dont le français est pourtant la langue maternelle.

Au plaisir de vous lire à  nouveau,

Luc

Que c'est beau la fraternité helvète...sniff(bbb)!!!

oups, je m'ai trompé (en bon français que j'suis!(aaa)), je voulais dire "fraternité suisso-belge"!!!!!!!!!!

Bonjour, Olivier, et bienvenue parmi nous!

Comme pourront te le confirmer quelques "dinosaures" de ce site (aaa), point n'est besoin d'être un puits de science en oenologie pour partager ses impressions sur le vin.

Regarde, moi qui bois du vin depuis plus de 15 ans, je suis bien incapable d'en faire la moindre description en allemand (aaa), et je n'ai encore jamais eu la chance de tremper mes lèvres dans un verre de Poujeaux 1995 (aaa). Certains te diront sûrement que tu l'as ouvert beaucoup trop tôt, mais l'important n'est-il pas que tu as apprécié les 2 bouteilles?!

Pour ton français, ne te fais pas trop de soucis, je ne peux rien ajouter à  ce que Luc t'en a dit (hhh)........................................... si, quand-même: ne compte pas trop sur ce site pour l'améliorer (aaa)(aaa).

Cordialement,
Phil.

Merci pour les bienvenus et les compliments en ce qui concerne mon français... c'est un vraiment un acceuil très agréable!(bbb)
Re les Poujeaux: Est-ce que vous commencez vraiment à  boire le 1999 déjà ? Je crains qu'il soit toujours en pleine réduction - les commentaires ci-dessus mentionnent la manque de fruit, la dominance du boisé... je suis assez confiant que ça va beaucoup s'arrondir et s'améliorer dans 3,4,5 ans...!

Olivier,

La plupart des 1999 que j'ai dégusté de goûtaient très bien jeunes. Ils passent actuellement par une phase un peu austère, mais devraient rapidement retrouver un second souffle. Je ne les garderais cependant pas trop longtemps.

Cordialement,

Luc

Et le Poujeaux 2000? Quelqu'un a-t-il déjà  testé?

J'en ai commandé la semaine passée (oui, je sais, j'ai du retard dans les millésimes...(jjj)), mais quand je lis que Poujeaux réussirait mieux les petits millésimes que les grands, et manquerait de profondeur depuis quelques années, je m'inquiète un peu...

Dès réception, je vous tiendrai au courant, mais si quelqu'un pouvait déjà  éclairer ma lanterne d'ici là ... (eee)

Merci à  tous!

Poujeaux, 99

Après avoir été déçu par les 94 et 95, je goûte pour la deuxième fois un 99. Robe peu profonde pour un bordeaux , disque transparent très très légèrement évolué. Le nez est assez intense, très parfumé, boisé encore dominant. En bouche c'est très agréable, il me semble plus étoffé que celui dégusté l'année passée. Les tannins sont poudreux à  souhait, arômes réglissés et plus fruités en bouche. Pas encore le coup de cÅ“ur, je le trouve un peu trop lisse, sans surprise, mais bien agréable. à  boire dans les 5 ans à  mon avis.

Le 99 le plus récent dégusté était le lafont-rochet, robe plus dense, plus jeune, nettement moins boisé, arôme de viande fraîche bien sanguine et bouche bien construite, je préfère.

A+

Laurent

Château Poujeaux 2000 - Carafé 2 heures

Pas encore de début d'évolution de la robe, nez médocain très classique, la bouche est encore entièrement sur le fruit, mais la finale reste légèrement diffuse, et manque de profondeur (8/10).

Laurent

Poujeaux 1994, hier soir était comparable aux bouteilles bues en septembre 03 et mai 04, avec quelques rides en plus.

Le nez, à  l'ouverture, laisse perplexe: sous-bois, bois mouillé ou bouchon...
L'aération améloire les choses: l'impression de vieux bois se confirme, le doute sur le bouchon s'efface.
Par contre le fruit a disparu: quelques impressions de queue et de noyau de cerise sur le fond boisé, un peu de tabac et d'épices, je ne trouve rien d'autre...
La bouche confirme l'absence de goût de bouchon, mais le vin est peu ample. Elle donne une impression de vieux bois dominant, elle semble sécher. La finale s'appuie ce même boisé....

A boire d'urgence!

cordialement,
Thierry