Même bouteille que Fred, ci-dessus

Château Latour à Pomerol, Pomerol, 1993



Oliv
Jolie robe grenat, dense et assez jeune.
Nez sur les fruits noirs, le tabac, le poivre blanc et, le lendemain, une expression nettement plus végétale.
Bouche d'un bon volume et qui parait confortable après le Las Cases, sur un déroulé agréable et un équilibre réussi entre une matière honnête et une belle acidité.
La finale est pourtant marquée d'une charge tannique assez présente mais sans véritable dureté.
Bien.

Vetshow
Sur les Latour à Pomerol et Lafleur 1993, petite différence d'appréciation avec Oliv, je n'ai pas touvé le Lafleur fatigué. En revanche, cette paire m'a fait penser à ce fil lancé par Jérôme, vous savez le "quand Bordeaux n'et pas grand....". Ce sont deux vins honnête, le premier sur une aromatique plutôt tertiaire, le second sur une aromatique plutôt fruitée, les deux sans vice mais pas franchement de vertus non plus, si ce n'est d'être plutôt agréables à boire (par rapport au précédent, c'est une qualité), un peu "anodin" tout de même pour les pedigrees respectifs. Rien pour laisser une trace quoi.

Si c'est la même bouteille, j'imagine qu'il y a une photo prise avant le début du repas et l'autre après
En même temps puisque le repas a eu lieu dans 2 mois, j'imagine que c'est le passage dans la Delorean qui a un peu secoué l'étiquette

Latour à Pomerol 1982

Vin bu lors d'une soirée thématique pomerol, il a été décanté une heure environ.

Ce vin a été le plus apprécier de quasi tous les convives.

J'ai été vraiment époustoufler du nez de ce vin, très complexe, c'était difficile de retrouver des arômes précis car mon cerveau était complètement off dès que j'ai mis le nez dans le verre, j'avais juste envie de le sentir durant des heures... Je dirais surtout des odeurs de fruits noirs, de cacao. En bouche, c'est toujours génial, très long, le vin est opulent, intense, riche et tapisse littéralement le palais. J'avais déjà bu ce vin en 2008 et j'étais déjà totalement sublimer et bien ça n'a pas changer ! Ce domaine a vraiment donné des vins superbes, j'apprécie beaucoup aussi les 1970, 1995, 1998 et 2000.

Pour moi, il est à son apogée, pour combien de temps difficile de le dire mais pourquoi attendre plus longtemps de tels nectars

Château Latour à Pomerol 2005



Bu pour mes 45 petit printemps:
Le nez classique sur le fruit est un peu décevant, je ne trouve pas de belles notes de truffes.
La bouche très classique aussi sur les notes de cerises et d'épices très structurée, avec des tanins déjà bien fondus.
Les tanins ne sont pas aussi soyeux que les pomerol peuvent parfois proposé, c'est même déjà bien fondu pour un 2005.
Le vin a tout d'un pessac pour moi mais je ne retrouve pas le côté pomerol.
Finalement un peu déçu même si cela est bien fait: pas de soyeux classieux ni de belles notes de truffes.
C'est pas le même prix qu'un vieux château certan mais je préfère celui ci sur 2004.
A noter que le bouchon s'est désintégré ..
Faut il encore beaucoup les attendre ?

A mon vis il ne faut pas trop s'emballer sur les enchères sur celui ci
Bien ++

Château Latour à Pomerol, 1998

Un nez très mûr (mais élégant avec un peu d'aération) annonce le millésime solaires : avec les fruits noirs et les notes cacaotés on pourrait presque se croire à Châteauneuf.

En bouche, le vin est joliment fruité (prune) et toujours un peu cacaoté (mais sans que cela me gêne). Les tannins sont très fins et l'acidité est suffisante pour donner du tonus à ce vin assez ample. Bonne longueur sans plus. TB/EXC

Ce n'est pas le Pomerol le plus intense ou le plus dense que j'ai bu mais c'est un vin très parfumé et élégant.

Pas de truffe - ce vin encore en pleine forme n'a que 19 ans.

Ralf

Dégusté une nouvelle bouteille de ce Pomerol que j’affectionne beaucoup, surtout dans ce millésime : Latour à Pomerol, millésime 1995. Bouteille mise à la verticale le matin même, puis épaulée environs trois heures avant le service, toujours laissée à température de la cave puis remontée au moment d'accompagner le plat, à savoir des brochettes maison de boeuf.

La robe est rouge vive en son centre avec de léger reflet orangées sur les bords .

Le nez est typique pomerol (tout du moins d'après l'idée que je m'en fais) c'est-à-dire que j'y retrouvais des arômes de truffes, un début d'arômes tertiaires (sous-bois et boite à cigare), un peu d'herbes mouillée et des fruits rouges et noirs (notamment de manière prépondérantes du cassis).

En bouche et au moment du repas le vin n'as pas totalement enthousiasmé les invités (assez connaisseurs) qui lui ont préféré son challengeur du moment (plus ouvert) le Bahans Haut Brion 1990. Ceci dit le vin goûté le soir (au moment où j'écris ces lignes) se ivre bien plus que le midi. C'est de nouveau du velours en bouche avec une jolie complexité où nous retrouvons les arômes de truffes de bois et une très belle longueur.

Très Bien +
Nicolas

Château Latour à Pomerol 2002

Les bords de la robe sont évolués, déjà de couleur brique. La robe n'est d'ailleurs pas très sombre.

Le nez est profond, envoûtant, avec des arômes tertiaires (sous-bois, cuir) qui se dégagent harmonieusement.

La bouche est ronde, juteuse, soyeuse, douce mais pas sans caractère grâce à une belle structure. Longueur et complexité moyennes mais tout de même, j'éprouve beaucoup de plaisir à la dégustation de ce vin.

Bien ++

Antoine.

Château Latour à Pomerol 2000

Petit CR vite fait
j'ai adoré cette bouteille, sur une aromatique m’entraînant d'abord plutôt du côté de Pessac (sur le côté austère, fumé, cendre froide...) puis s'équilibrant sur le fruit, même si ça reste globalement mentholé et froid.
L'épaulage de 7h lui va bien, à l'ouverture je craignais la finale métallique et une légère astringence.
Mais le soir c'est superbe, soyeux, profond, complexe même si l'on n'est pas encore sur la phase tertiaire (seul le nez révèle pour l'instant un peu de terre, de champignons, etc) et puis la fraîcheur s'est ennoblie, elle a gommé cette déviance trop métallique pour ne conserver qu'une touche minérale pleine de peps qui ouvre magnifiquement sur une finale de belle longueur.
Bref un beau vin de réveillon, très classe, que j'ai encore bien en bouche, ce qui est toujours un signe.

Dégusté hier soir une bouteille du Château Latour à Pomerol, millésime 1995.

Un vin que je commence à bien connaitre et dont le plaisir est variable d’une bouteille à une autre – celle-ci fut grande à tout point de vue.

Bouteille ramenée pour faire plaisir a un des convive dont c’était aussi l’année de naissance.

Le bouchon s’effrite ; je sus obligé de l’extraire tant bien que mal et à pousser ce qui reste de liège dans la bouteille. Obligé de carafé dans l’urgence le breuvage à l’aide d’une passoire puis de le remettre dans la bouteille après en avoir extirpé la partie du bouchon qui était tombé dedans.

Hormis cette introduction un peu calamiteuse, le vin a fut l’unanimité parmi les convives. Il a très ben accompagné des sarmalés (plat typique Roumain à base de choux, champignons, viande hachée de porc, tomates,…).

Le nez est divin et très complexe avec un début d’arômes tertiaire.

La bouche est onctueuse et là encore très complexe. La truffe est bel et bien là complétée par une palette aromatique diverse (chocolat, réglisse, fruits noirs et rouges.

Un superbe vin rouge et pour ma part peut-être LE plus beau vin rouge de l’année.

Excellent
Nicolas

Château Latour à Pomerol, Pomerol, 1998

Très beau nez avec des notes sanguines, de fruits noirs et de cacao.
Bouche veloutée avec une belle présence. La richesse est bien équilibrée par la droiture de la bouche.
La finale est bien même si on voudrait un peu plus d'intensité et de longueur.

Très bon compagnon de table !

Marc

Bonjour Marc

Merci pour le CR ! J'ai un exemplaire que je voulais ouvrir pour les 20 ans du fiston mais finalement, j'ai ouvert d'autres choses… Crois-tu que je la garde pour les 30 ans ou il vaut lieux en profiter bientôt ? (Dans le sens ou elle est très bonne actuellement et qu'il ya plus de risque à la conserver, genre pente descendante…)

Amicalement, Matthieu

Salut Matthieu,

Je n'ai pas beaucoup de recul sur le vieillissement des pomerols mais le 1/4 de bouteille fini ce soir était encore en pleine forme malgré une aromatique qui tirait plus sur le cuir. Je suppose qu'on peut en déduire que 10 ans de plus sont envisageables. Ceci dit le vin était quasiment à son mieux peu de temps après l'ouverture donc pourquoi se priver !?

Marc

Merci ! Si l'occasion se présente, on lui fera un sort
Amicalement, Matthieu

Château Latour à Pomerol - Pomerol - 2004

Bouteille ouverte au débotté.
Belle aromatique, complexe et puissante offrant de beaux parfums de fruits noirs, d'épices douces et de truffe.
Tanins fondus, du volume, mais un gros poil d'amertume en finale.
C'est plutôt pas mal, même plutôt bon, mais qu'est-ce qu'on s'emmerde...

Château Latour à Pomerol - Pomerol - 2010

Tous ces primeurs 2019 ça me travaille. Craignant de sombrer plus encore dans mon TAVCO, me suis dit qu’en prévision d’un arrivage massif au premier semestre 2022 je devais commencer à vider les casiers rive gauche et droite (et diantre, y’a du boulot !).

La bouteille est ouverte au débotté, en mode : « surprise chérie j’ai acheté 8 kilos d’entrecôte à congeler ».

J’ouvre et épaule une bonne demi heure le temps de lancer le feu, OKLM comme diraient Kevin et Stacy sur leur futur (re) banc d’école.

La robe est grenat profonde, pas de signe d’évolution, belle brillance, limpide, les larmes bien visqueuses, en même temps à 14’5 degrés d’alcool hein, m’attendais pas à une patinoire.

Le nez est complexe, aromatique, très rapidement ouvert sur une belle odeur de cèdre, un cuir frais, des fruits noirs croquants et la cerise juteuse.

C’est gourmand, bien vanillé, chocolaté, et légèrement épicé (réglisse majoritairement et poivre) avec une pointe de violette.

En bouche, la structure est droite et franche, c’est noble, aucune bavure, tout est en place.

L’attaque offre du peps, le milieu de bouche est onctueux, belle mâche, la matière concentrée sans être pataude, l’acidité bien présente coupe ma crainte d’un vin capiteux, c’est charnu mais délicat, loyal, profond, très belle persistance aromatique sur la gourmandise (vanille, chocolat), bref, on a pas Lancelot mais typiquement un des chevaliers de la table ronde à la tête bien faite et au dévouement total.

Une très belle bouteille, certes classique mais à laquelle je donne un 93/100 (esprit primeur quand tu nous tiens), à attendre comme à déguster des à présent.

Superbe fond de verre sur le boisé noble.

#a_bientot_dans_l_metro_kevin

Château Latour à Pomerol 2001

Une robe à peine évoluée.
Un nez très merlot rive droite, cassis, cacao, réglisse avec un léger trait mentholé qui me semble être souvent présent sur les 2001.

La bouche est onctueuse et dense.
C'est sapide avec une persistance en fin de bouche très agréable.
La structure tannique se fait légèrement sentir mais avec un morceau de Hampe de ma dernière génisse Angus, l'accord est savoureux.

Déjà beaucoup de plaisir avec ce vin qui semble taillé pour pouvoir encore bien vieillir tranquillement surtout pour ceux qui espèrent y trouver de la truffe 
Pour répondre à une question sur un autre sujet, c'est quand même bien d'attendre que les Bordeaux aient plus de 20 ans 

Bu ici: www.lapassionduvin.c...

Château Latour à Pomerol 1982

Michel
Cette bouteille a été acquise aux enchères dans un lot de trois partagé avec deux LPViens que je ne citerai pas au cas où ils souhaiteraient servir ce vin à l'aveugle.
J'avais bu ce vin il y a presque vingt ans et mes impressions d'alors furent confirmées dimanche, c'est un vin immense, un monstre de fraîcheur, d'une extrême finesse, absolument délicieux.
Mes compagnons ont cité quasiment tous les cépages et à la fin il ne restait plus que le merlot !

Marc
Robe légèrement brunie.
Nez sur le fruit (à peine cuit), épices, poivre. Pas une once de tertiaire, ce que la robe ne laissait pas présager. Sacrée profondeur. Ça va envoyer du lourd.
En bouche, c'est la fraîcheur qui impressionne. On croirait la bouteille sortie du réfrigérateur. De la puissance maîtrisée, du fruit plutôt noir sur le cassis et la mûre, des épices encore, un gros volume, pas le moindre ressenti boisé, quelques tanins parfaitement polis. C'est excellent et se conclut par une interminable finale, joliment acidulée.
On ne donnerait pas ses 41 ans à ce vin impressionnant.
 

Bu à cette occasion en foire aux vins

Château Latour à Pomerol 2020
Nez puissant sur les fruits rouges et la mine à crayon.
En bouche un vin sauvage du fait d'une fraicheur énorme et d'une grande puissance qui ne demande qu'à être dompté par les années
Coup de coeur!

Luc