PS : bon, depuis, j'ai bu d'autres vins qui doivent le reléguer dans le top 10. 

 

Donc, ça devrait être bon ?

herve2 écrit:

 
PS : bon, depuis, j'ai bu d'autres vins qui doivent le reléguer dans le top 10. 

 

Donc, ça devrait être bon ?

83 peut-être

Margaux 1983, bu en 2007 : "Le vin suivant a une robe moins opaque et plus évoluée. Un joli nez sur le cerise, les fruits compotés, le moka et les épices. La bouche joue dans le registre de la finesse, avec une belle acidité sous-jacente. Les tannins en finale sont un peu asséchants. Néanmoins, ce vin a du charme. Beaucoup le situe en châteauneuf. Tout faux: c'est tout simplement  Château Margaux 1983  ! C'est marrant: une fois qu'on le sait, on renifle deux fois plus son verre en cherchant tous les symptômes du mythe "

Par contre, Palmer 1983 est magnifique. 

Sinon, depuis, j'ai bu Latour 1961, Haut-Brion 1945, Goutte d'or 1990 et quelques autres qui étaient extraordinaires. 

Oui Palmer 83

Cher Hervé, 

Normalement sur le papier ton Margaux 82 est en pleine forme, tu le débouches qq heures histoire de voir ou il en est,  s'il est un peu renfrogné tu le passes en carafe 2-3 heures. Et l'affaire est conclue !

Il me reste quelques 82 en Bordeaux, mais pas de ce niveau. Je crois me souvenir que Margaux 82 domine l'appellation de très haut sur ce millésime, contrairement à 1983 oui il a qq concurrents dangereux en effet. 

un bon 1982 en Médoc ne va pas s’écrouler avec un petit carafage de rien du tout, surtout Château Margaux période Metzempoulos ou l'on a des vins très puissants, taillés pour une très grande garde.

YR . 

 

Autant d'avis que de participants... 

Bon courage Hervé

Et dire que je croyais que cela allait être plus simple que pour Rayas !!!

Ça va peut être faire revenir F.A…

Herve, ne te prends pas le chou : tu débouches deux heures avant, si ça sent bon tu refermes, sinon tu laisses ouvert et Inch'Allah !

Une chose que je te recommande de faire et que je tiens de mon grand père c'est d'ouvrir aussi un autre vin de l'appellation au pedigree moins prestigieux (un Siran d'une vingtaine d'année devrait faire l'affaire) pour vraiment expérimenter la légende.
Il y a évidemment toujours le risque rare que ta bouteille ne soit pas une grande bouteille et que le challenger soit d'un niveau incroyable…

Pour le plat, je ferais une viande braisée accompagnée de légumes d'hiver.

Eric B écrit:

Sinon, depuis, j'ai bu Latour 1961, Haut-Brion 1945, Goutte d'or 1990 et quelques autres qui étaient extraordinaires. 

J'espère que Rudy n'était pas de ce diner 

Château Margaux 1988
Bouquet  ouvert mais assez réservé sur les fruits rouges et noirs, des notes végétales évoquant tant le poivron que le tabac et un soupçon d’humus. Par dessus, un reste de boisé froid et des nuances plus sanguines. Si l’attaque en bouche est nette et souple, la suite se contracte méchamment avec des tanins un peu âpres et une sévérité inattendue. Mais il y a de la fraîcheur et une matière plutôt concentrée. La finale est bien persistante mais avec des amers marqués qui empêchent toute gourmandise. Difficile de le situer au niveau auquel il prétend.

Pierre

Très 1988,  ce Margaux !

Jean-Loup 

Dégustation "à la bonne franquette" par Jl75


Château Margaux 1999 - 1er Grand Cru Classé du Médoc (1855)

Le vin a été aéré 4-5h. Le nez est monumental sur la truffe noire, le champignon, le fruit noir, le cuir et un léger côté animal. C’est très fin, avec ce caractère très bordelais. En bouche, les tanins sont raffinés, soyeux et souples. Grande fraîcheur et aucune austérité malgré le millésime ! Une aromatique de tabac, de cigare, de bois noble, de truffe noir nous envoûte ! Superbe bouteille !
 

​​​​​​​

Margaux
Corinne Mentzelopoulos, gérante depuis 43 ans, prend sa retraite et passe le flambeau à la génération suivante - la troisième de sa famille. Son fils Alexis Leven-Mentzelopoulos lui succède. Sa fille Alexandra Petit-Mentzelopoulos devient Présidente du Conseil de Surveillance.

www.terredevins.com/...

Retraite à 43 ans? Pourquoi pas…

Benoit Hardy écrit:

Retraite à 43 ans? Pourquoi pas…

Pas à 43 ans mais après donc à 70 ans

' Grande fraîcheur et aucune austérité malgré le millésime ! '

Il me semble que pour l'appellation Margaux, 1999 a été à minima un très beau millésime.

 

Château Margaux 1982 

Niveau bt entre base goulot et très haute épaule.
Ouverte trois heures avant. Dégustation d'un fond de verre qui annonce un vin prêt à boire. On rebouche donc. 
Robe noire translucide légèrement brune sur le disque. J'aurais pensé trouver davantage de signe d'évolution.
Premier nez exubérant de truffe, de tabac, de céleri. fruits noirs, chocolat, graphite (plus exactement mine de crayon).
La bouche est magnifique, suave, mais gagne en pointu avec l'aération. Très belle longueur sans être monumentale.
La dégustation de la bouteille, sur deux heures, n'apportera pas spécialement d'évolution à la perception que l'on se fait du vin.Tout juste pourra-t-on constater un certain aplanissement du nez qui n'aura été exubérant qu'a l'ouverture.Mais c'est franchement très bon, même très très bon... mais bon..
Avais je le droit d'en attendre davantage ? Je rêvais vraiment de trouver enfin une bouteille qui me ferait dire que la magie que je trouve dans certains des grands bourgogne pouvait également m'éblouir à Bordeaux.Pour le coup, c'est raté. Dommage. 

Cordialement, 

Hervé
 

J'ai croisé cette bouteille il y a longtemps pour les 80 ans de mon grand père, cadeau de son fils.
Et j'en garde exactement le même souvenir que ce que décrit Hervé: quelque chose de mitigé.

Un bon à très bon vin, bien sûr.
Mais si j'ai gardé la bouteille, c'est bien plus en souvenir du moment passé avec ceux qui ne sont maintenant plus qu'en celui d'un vin qui n'était pas exceptionnel.
Moments de vie, moments de vin.
De la difficulté de synchroniser les deux.

Margaux
L'emblématique Premier Grand Cru Classé 1855 annonce le lancement d'un Second vin pour son célèbre Pavillon Blanc.

www.larvf.com/chatea...