Luc,

J'ai dit et je le répète qu'une mauvaise mise en scène sur une étiquette peut jouer en sa défaveur ...

Château Margaux 1947

bu au chateau Margaux
mise Vandermeulen (Ostende)
niveau parfait (top shoulder)
nez de sous-bois, un peu de cuir
bouche ronde, souple, tabac blond, boite à cigares, encore du fruit . Le vin a perdu un peu de puissance, mais était parfaitement bon (et même tres bon). Moment de dégustation inoubliable, restant éternellement gravé dans mon souvenir et qui m'ont fait comprendre la passion pour des vins anciens.

Avant: Margaux 2001, vin excellent, déjà prêt à boire et on peut lui prévoir de tres belles années.
Je voudrais souligner la gentillesse extraordinaire de Monsieur Pontallier qui contraste agréablement avec une certaine froideur sentie dans d'autres chateaux.

Wow..!

Superbe témoignage sur un vin rare, Leo17.
Le problème c'est que ton CR n'a aucune valeur car tu as forcément été influencé par l'étiquette!!
X(

Blague à part, j'imagine ton plaisir..

Alain

PS: Monsieur Pontallier n'est pas jurassien

merci

Château Margaux 1993

Goûté cet après-midi sans autre accompagnement que les barcarolles de Fauré, rien avant, aération ménagée de trois heures:

La robe reste jeune, moyennement soutenue, se renforcant en intensité au fur et à mesure de l'aération. Le premier contact avec le vin aussi bien en bouche qu'au nez se fait sur le mode éthéré, le nez plutôt floral, la bouche faussement gracile marquée par l'acidité. Restant sur la bouteille (à deux l'espace de deux heures) le vin gagne en ampleur et en charme, trouve son fruit et ses marques en délicatesse sur des tannins subtils, le tout en équilibre dans un format moyen en accord avec le millésime. Pas de gain en complexification aromatique depuis mon dernier contact avec cette cuvée en septembre 98 et certainement à boire en cherchant un accord à table sur la légèreté. 16/20

Bien à vous,
Lionel.

Château Margaux 2002
bouteille carafée 2 heures le nez à l'ouverture est très peu expressif, vineux on est loin de penser à un 1 er GCC,2 heures après les choses ont bien changé,la couleur est pourpre sombre,le premier nez est encore sur des notes d'élevage;le cèdre,le grillé,des arômes confiturés de mûre et de myrtille,la bouche est dominée par le cèdre et la mûre confiturée,le nez dévoile ensuite des notes de café et surtout d'arabica,en bouche domine la finesse,le 2002 est plus accessible que le 2003 qui est beaucoup plus sur l'élevage(dégusté avec mon club)mais le 99 est plus ouvert,l"élevage a été digéré et le fruité beaucoup plus présent
cordialement

Château Margaux 1953
Pas de passage en carafe
Eternelle jeunesse , encore enormeent de plaisir et de fruits
encore meilleure apres 15 mn de service !
la prochaine fois si j ai la chance d en retrouver une , je la carafe !!!

Bonjour,

Extrait d'une, comme toujours, mémorable rencontre du ZWTG en ce début 2008 dont vous trouverez le fil (rubrique Dégustations éclectiques) ici : www.lapassionduvin.c...

* Margaux 1986 (flacon parfait, ouvert 7 heures auparavant. Vin transavasé puis remis dans sa bouteille d'origine me semble-t-il - Bu étiquette découverte):

Extrêmement tannique à l'ouverture, il est plus aimable quand arrive enfin son tour. Robe d'encre, parfums puissant et bouche du même accabit. On semble plus du côté de Pauillac. Le fruit est ample, expressif, la trame solide et le vin se paye même une jolie longueur. Mais c'est bien trop tôt pour le boire. Un retour de tannins en fin de bouche et un manque de velouté le demontre. Pourtant a aucun moment je ne sentirais la moindre acreté et encore moins de la sécheresse. Le tout est mûr, mais le temps n'a pas fait son oeuvre.

24h plus tard le vin bien plus gourmand et indéniablement plus complexe confirme cet optimisme. Pourtant on est encore loin de son futur et certain optimum. Il est étonnant pour moi, qui m'aventure rarement à prédire les futurs mérites d'un vin dans ses langes, d'éprouver comme une évidence la sensation d'être certain d'avoir en main un diamant brut à la pureté exemplaire se taillant petit à petit devant nos yeux pour devenir la légende qui lui est promise.

Mais même en cette époque de communications soi-disant instantanées, le temps a ses raisons dont les prérogatives rendent l'impatience inutile.
Les 2 à 3 très grands Bordeaux 1975 bus ce soir en sont la démonstration éclatante.

Un géant à revoir dans 10 ans. Heureux ceux qui le possèdent en cave.
Béas et privilégiés ceux qui ont un copain comme Anthony pour nous ouvrir un tel monument !
Est-ce que le 1996 suivra la même voie ?

Cordialement,
dfried

Demande de conseil...
Nous allons ouvrir un Pavillon rouge 2000 demain...
Auriez vous quelques conseils à me transmettre pour que ce vin ait le service optimum?

Nico

Tu peux l'ouvrir dès aujourd'hui, le gouter(du bon jus de bois en principe) (et dégager ta bouteille jusqu'aux épaules) (tu le rebouches ce soir après deux ou trois heures d'aération - il va tranquillement s'oxigéner pendant la nuit dans la bouteille rebouchée et dégagée jusqu'aux épaules).
Et demain, tu la redébouches une heure avant le service...le bois devrait avoir laissé la place au fruit.

Sinon, il y a le carafage 2 ou 3 heures avant le service sans débouchage la veille mais le vin risque d'être encore boisé une fois servi....

Château Margaux 86 : le nez est complexe, bien qu'encore juvénile. Jamais ne n'aurais pensé que cette bouteille avait 20 ans. Le bois est encore présent, le fruit éclatant, les tannins vigoureux. En bouche, c'est puissant, tannique et enveloppé, plus dans le style d'un Mouton que d'un Margaux. Longue finale tonique et épicée. Très beau vin, mais je l'attendrais encore une petite vingtaine d'années.

Yves Zermatten

Pavillon Rouge 2000 : Merci Bob pour les conseils, je ne les ai lus malheureusement que le lendemain en fin d'après-midi... Bouteille ouverte 2h avant, à haute-épaule, nez très concentré...Je l'oublie un peu le temps de déguster un vif Viré Clessé de Thevenet 2003 et un Montus Blanc 2001 très floral pour lesquels, honte sur moi, je n'ai pas pris de note...
Le Pavillon est servi sur un filet de boeuf cuit aux navets, rutabagas, et vitelottes. Le nez s'est un peu ouvert, il nous semble énorme de densité et il faut bien le dire, de bois. Le vin s'ouvre doucement dans le verre, des arômes ensoleillés de cassis viennent se conjuguer avec le nez d'humus (positif pour moi). En bouche, énorme structure, équilibre magnifique, des tannins d'une classe folle, une finale très savoureuse, même si pas si longue que ça... Mais je regrette de ne pas avoir pu suivre les conseils de Bob, le dernier verre étant celui qui avait le plus de choses à nous dire...

Nico

Nico,

"le dernier verre étant celui qui avait le plus de choses à nous dire..."

C'est ce qui est saisissant à chaque fois. (bus Récemment, Haut Bailly 2004, Meyney 2003 , Clos des fées 2001 .... : Tous transformés après 24h).

Tu essaie la prochaine fois (avec un bordeaux "jeune" ou un vin élevé en barrique "à la bordelaise" = pas mal de fut neuf) de l'ouvrir la veille (en l'aérant 2 , 3 heures et en le rebouchant jusqu'au lendemain) et en principe tu en profiteras beaucoup plus.

A+

Château Margaux 1978
Ce château Margaux est d'une robe rouge sombre, dense et coloré. Légèrement évolué sur le bord. Le nez est sur le fruit mûr, le tabac, la boite à cigare. Le vin est riche, encore très expressif et me semble au début plutôt fin et elegant avec peut etre un petit manque de densité dans le milieu et une finale pas très longue. Il est alors carafé une heure. On le compare carafé et non carafé (ayant gardé la moitié de la bouteille) Durant la soirée, le vin présente un potentiel de développement dans les verre et la carafe lui fait du bien. C'est bon, très très bon, assez puissant et complexe, fin et élégant. Finalement, le milieu de bouche prends plus de dimension et c'est un vin complet, complexe et élégant. Cela me rappele le palmer 78 bu en Juillet 2005. Très bon.

Bonjour à tous !!

Petit nouveau dans ce forum, je ne pense pas pouvoir vous apprendre grand chose mais bien au contraire apprendre de tous !

Juste un petit commentaire, le seul grand vin que j'ai eu l'occasion de boire était un château margaux 84 et même si c'était il y a déjà 6 ans, j'en garde un excellent souvenir. C'est par ce vin que mon père m'a transmis sa passion pour les caves et les... alcools de raisin (il faut bien trouver un mot pour ne pas dire "vin" à toutes les phrases).

voilà

Château Margaux 1979
Le bouchon etait imbibé sur toute la longueur, j’ai vraiment eu peur que le vin soit passé.
Il fut carafé et laissé au repos pendant 5h.
Pour l’accompagner, il y avait des perdreaux aux airelles et aux marrons. Les perdreaux étaient confits dans l’huile d’olive. Excellent !
La robe est tuilée, mais néanmoins dense. Au nez, je ne suis pas sous le charme, non pas que ce soit commun, mais ce n’est pas autre chose qu’un vieux margaux. Lui demande-t-on d’être autre chose ? Oui et non, je veux que Margaux ait goût de margaux mais je veux aussi qu’il justifie sa suprématie…
A table, deux amis ne savaient pas ce qu’ils avaient dans le verre. A la fin de la première gorgée, la question fut posée. Non ce Margaux n’emplit pas la bouche, non ce Margaux n’a pas une très grande longueur en bouche, certes il est très peu démonstratif…..mais quelle classe. C’est un vin droit, parfaitement vinifié, équilibré. Sa suprématie se ressent dans le verre et n’est ce pas là l’essentiel…
Le fruit est encore très présent pour ses 28 ans, je pense que c’est une des caractéristiques du château. Il est a boire maintenant, et pour les chanceux disposant encore de quelques bouteilles, je n’attendrais pas très longtemps. Ne laissez pas un bon moment se transformer en amertume….

Bu vendredi soir en joyeuse compagnie

Margaux 1983: Le vin suivant a une robe moins opaque et plus évoluée. Un joli nez sur le cerise, les fruits compotés, le moka et les épices. La bouche joue dans le registre de la finesse, avec une belle acidité sous-jacente. Les tannins en finale sont un peu asséchants. Néanmoins, ce vin a beaucoup de charme.

Ceux qui en possèdent ne gagnent certainement plus à les garder: ouvrez-les et faites vous plaisir!

Merci Loup pour cette découverte

salut éric
dis moi tu as l'air de ne pas t'être ennuyé
que de belles bouteilles(tu)
-D

Et le lendemain, j'ai passé une soirée chez Jean Michel Comme, de Pontet Canet. Une très belle soirée aussi, quoique fort différente

Je ne connais pas les conditions de service, mais je me demande si ce Margaux 83 n'aurait pas mérité plus d'aération. Jérôme et moi avions eu la même impression le midi...avant de se régaler le soir.

donc : ouvrez-les et faites-vous plaisir, mais laissez à ce vin le temps de s'exprimer et de s'arrondir.

Yves Zermatten

Pour ma part ce 83 m'a séduit par son allure, sa longueur et sa fraicheur. Je me souviens du croquant de ses fruits et surtout cette cerise si élégante que je retrouve toujours à Margaux (ce fut aussi le cas sur le 2007 en cours d'élevage d'ailleurs).C'est vrai que c'est de la dentelle ce vin.

Yves,

Je n’ai pas du tout le souvenir d’un vin sur la retenue, bien au contraire. Le nez s’est avéré d’une belle intensité et d’une expression riche et fine.
En bouche, la dentelle caractérisant ce cru est indéniable sur ce millésime et le terroir est signé, offrant parfois un côté non pas fuyant, mais fluide, au vin.
Les conditions de service sont pour moi parfaite puisqu’elles ont offert un vin précis, complexe et concentré.

Une belle expression notée 18/20

Cordialement,
JU

Château Margaux 1984
Proposé à l'aveugle (et en dernier après le film) lors de notre petite soirée prestige "Mondovino" (brillamment remportée par Valandraud 1995) avec notre petit club de dégustation. Niveau bas goulot. Connaissant l'ancien propriétaire les conditions de garde étaient bonnes. Ouvert 4 heures à l'avance (pour le débarrasser des relents bizarres qui émergeaient du premier verre après ouverture). Effectivement après ces 4 heures le nez est redevenu normal : celui d'un vin plutôt (voire très) âgé. Et en fait d'origine difficilement reconnaissable. En bouche, on sent un manque certain de matière et un léger déséquilibre entre les différents composants. Le vin semble en phase de déclin mais pas mort pour autant. Finale plutôt courte qui se termine par une astringence un peu trop poussée.
Certains l'ont mieux apprécié que moi (14 avec des notes de 17 à 12) parmi les 10 participants.
Au vu des qq commentaires de dégustation glanés à gauche et à droite, suis un peu déçu.
Jean-Philippe

Château Margaux 1999
La robe est rubis profond et non évoluée. Dès le premier nez, je crains que ce ne soit pas une rencontre inoubliable. Mis à part quelques notes de mûres ou myrtilles, même après 8 heures d’aération, le vin est fermé sur ses notes d’élevage (d’excellente facture, surtout café). La bouche est douce en entrée, de demi-corps mais le milieu de bouche est chaud, acide et même légèrement amer. Longue finale sur la torréfaction. Où est le vin terriblement sensuel et fin que j’ai bu à deux occasions en 2005 ? Si à l’évidence ce vin est fermé, j’espère que cette bouteille avait un défaut. Je dis « j’espère »… pour les autres bouteilles que j’ai en cave ! **(*)/***

Bonjour,
Quelqu'un a-t-il un avis sur Margaux 97? J'en ai une seule en cave et je pense l'ouvrir sans tarder donc conseils bienvenus (carafage, etc) avec aussi un Pavillon Rouge 97 pour comparer les deux vins.
Merci

Décembre 2001 - Horizontale Bordeaux 1ers crus 1997 (cr par Pierre Citerne)
Château Margaux 97 :
DS16 vers 15,5 – PC15. Note moyenne : 15,5
• Robe brillante, assez dense et profonde.
• Le nez ne semble pas encore en place, il offre un fruit relativement intense de cabernet, sur la feuille de cassis et la floralité, juxtaposé à un boisé très présent, grillé.
• La matière est charnue, séveuse, harmonieuse mais moyennement concentrée, les notes grillées et lactiques de l’élevage dominent l’expression aromatique. Le vin est certes bien fait et plaisant, mais comme dans le cas de Cheval Blanc, on reste frustré que de tels noms, de tels terroirs, se contentent de proposer ce genre de vin, sans véritable panache, ni ampleur, ni discours, retranché dans la commodité et le confort d’un élevage rondement mené qui contentera la majorité.

Margaux : château Margaux 1er cru classé 1997 : oct 2005 - horizontale Bordeaux 1997 (cr par Pierre Citerne)
DS14 - PC13 – MS14,5 - JP13 - CD14. Note moyenne : 13,7
- Robe moyennement intense, avec une large bordure vieux rose.
- Nez assez flatteur, floral, un fruit de cerise, épicé, des notes "sucrées" qui évoque la confiserie…
- Bouche aussi doucereuse (et insignifiante) que le nez. Matière peu structurée, peu rémanente, qui ne laisse en fin de bouche qu'une impression languide de sucre et d'alcool…

Je vois que Alain Winemega a noté Pavillon rouge 1997 13/20 en juillet 2004 (pas sûr non plus que ce soit en archives LPV).
Peut-être aurez-vous la chance de tomber sur une bouteille rescapée ...

Merci Laurent pour ces 2 CRs.
Bon a priori ca ne va pas être un grand moment ce Margaux 97...Je vais sans doute le laisser dans la cave et attendre qu'un buveur d'étiquette passe:
Je vous transmettrai mes impressions dès qu'il sera bu, on ne sait jamais, ce sera peut être une bonne surprise....

Raphaël ...

Prendre ces analyses avec prudence ...
Le vin est un produit vivant, fluctuant ...

Infos site domaine :

Château Margaux 1771
Premier millésime bordelais à apparaître dans un catalogue de Christie’s en mars 1776. « Excellent bordeaux avec une belle saveur, de l’année 1771 ».

Château Margaux 1997
Les conditions globalement défavorables du mois d’août n’ont pas permis aux raisins d’atteindre la concentration des grands millésimes. Mais le temps exceptionnel du mois de septembre et des vendanges les a conduits à un excellent niveau de maturité. Le Château Margaux 1997 se distingue par sa grande élégance et sa finesse aromatique, dignes des grands millésimes; également par son harmonie et son équilibre en bouche, où les tanins sont bien fondus et presque déjà suaves. Il ne lui manque finalement qu’un peu plus de densité et de profondeur pour être un vrai grand millésime. On pourrait le boire dès aujourd’hui, tellement il donne déjà de plaisir, mais nous savons qu’un tel vin va acquérir dans huit ou dix ans un niveau bien supérieur de finesse et de charme qui mérite bien un peu de patience. (Septembre 2002)
Le temps
Après un début d'année particulièrement sec et chaud et une floraison précoce mais très étalée, juillet a été sec et chaud, août pluvieux et très chaud, donc difficile sur le plan phytosanitaire. Heureusement, à partir du début du mois de septembre, s'est installé un temps très sec et chaud qui a duré jusqu'à la fin des vendanges. (Vendanges le 15 septembre)

Merci Laurent pour ces infos. Je goute ce vin prochainement...

J'ai l'opportunité d'en acquérir mais ne sachant pas ce qu'il vaut dans ce millésime, pourriez-vous me donner vos avis. Merci d'avance.