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Château Lafite-Rothschild, Pauillac

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Réponse de SISA sur le sujet Lafite - Rothschild 1999

Bonjour, dans la série "dégusté pour la première fois", voici le chapitre : Château Lafite Rotschild.

Il s'agissait du millésime 1999. Je m'attendais à un monstre de puissance et non ce vin est tout en finesse, le nez n'est pas très expressif, en bouche c'est l'équilibre qui s'impose (pour moi tout du moins) avec une finale que j'aurais aimé plus longue.

Personnellement, d'autres vins m'ont procuré plus de plaisirs mais bon le contexte m'influence beaucoup. Je me suis rendu seul à cette dégustation, avec un ou deux amis cela aurait pu être différent.

Pour information, 3C (dans le 93) propose une dégustation du château Mouton Rotschild 2001 (13/09 et 16/09) et du château Cheval Blanc 1996 (20/09 et 23/09).

SISA ou tout simplement Ahmed
11 Sep 2006 14:25 #91

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Réponse de Winemega - Alain sur le sujet Re: Lafite - Rothschild 1975

aidan a écrit:
> Lafite Rothschild 1975
>
> Un vin (en tout cas cette bouteille) qu'il aurait
> fallu boire plus tôt à mon sens. Ou à revoir dans
> un plus gros contenant.
>
Le moins qu'on puisse dire c'est que les bouteilles n'ont pas l'occasion d'accumuler la poussière chez toi, Sébastien!! ;)

Intéressant témoignage sur un millésime décidément bien compliqué..

Amitiés
Alain

Alain Bringolf
"Lorsque le vin est tiré, il faut le boire. Et lorsque le vin est bu, il faut se tirer.." - Le Chat
11 Sep 2006 18:07 #92

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Réponse de aidan sur le sujet Re: Lafite - Rothschild 1975

Winemega - Alain a écrit:
.
> >
> Le moins qu'on puisse dire c'est que les
> bouteilles n'ont pas l'occasion d'accumuler la
> poussière chez toi, Sébastien!!
>
> Intéressant témoignage sur un millésime décidément
> bien compliqué..

Il faut dire que je l'ai laissé reposer plus de 4 mois après l'achat!! Si je me suis renseigné, c'est justement parce que l'envie de la boire me titillait depuis un moment ;)

C'est le problème que rencontre toute personne ayant commencé sa cave depuis 2-3 ans, très peu de bouteilles à maturité et j'achète parfois un vieux millésime pour connaitre la sensation que procure un vin à parfaite maturité.

Cordialement

"Les préjugés sont fréquents chez les amateurs de vin. Mais prenez garde, un préjugé n'est rien
d'autre qu'une erreur qui a pris racine" (Anonyme)
Sébastien
11 Sep 2006 18:47 #93

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Réponse de chouffe sur le sujet Re: Lafite - Rothschild 1975

aidan a écrit:
> C'est le problème que rencontre toute personne
> ayant commencé sa cave depuis 2-3 ans, très peu de
> bouteilles à maturité et j'achète parfois un vieux
> millésime pour connaitre la sensation que procure
> un vin à parfaite maturité.

Je me reconnais que trop bien dans cette phrase... ;)

Stéphane
11 Sep 2006 19:51 #94

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Réponse de François St-T sur le sujet Lafite - Rothschild 1976

Bu ce soir après un Bon Pasteur 99,

Bouteille ouverte 3 heures avant, décantée 1 h.

Robe : d'un rouge sombre tuilé.
nez : des arômes de cuirs et de fruits confit
En bouche : trois mots : prune, mûre et cuir, l'explosion de ces arômes est bien présente mais plutôt discrete. Une belle longueur fait durer le plaisir et accentue les notes confites. Certains lui ont trouvé des notes de miel.

Une bouteille sur le déclin qui était bien meilleure il y a 4 ans, lors de ma dernière rencontre avec ce vin. 16,5/20

A+

François
21 Oct 2006 00:27 #95

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Réponse de Loup sur le sujet LAFITE 1988

Bonjour.

Dégusté ce week-end Lafite-Rothschild 1988 en accompagnement d’un tournedos Rossigny.
Belle bouteille a priori, vantée ici et là par d’éminents amateurs. Plaisir en vue.

Contrariété à l’ouverture du flacon : plus souvent que le goût de bouchon qui m’est heureusement exceptionnel, c’est la cassure du liège que je connais une nouvelle fois. Serais-je indélicat ? Bon, j’arrive quand même à bout de l’adversaire, sans qu’il laisse de trace de lutte.

Je laisse respirer le grand vin dans sa bouteille puis bascule une vingtaine de minutes plus tard quelques centilitres dans le Riedel. L’observation de lafite 1988 montre un vin de couleur claire contrairement à ce que j’en attendais. Etonnant bien sûr, mais cet examen des pigments ne saurait suffire à condamner le grand cru.

Le nez est d’abord discret et laisse percer de fines senteurs de cèdre, de fruits rouges classiques. Autant le dire sans détour, il n’y a pas exubérance. En bouche, à la première goulée, le vin est austère et présente une légère amertume. Celle-ci n’est pas forcément désagréable mais prouve le besoin de laisser s’épanouir le prestigieux cru. Allez, zou le sursis s’impose.

Une demi-heure plus tard, je me saisis à nouveau de l’or rouge, j’attends du vin qu’il se présente enfin avec toutes ses qualités. Et là ça va beaucoup mieux, encore qu’à l’aveugle j’aurais certainement attribué ce vin au terroir de …Margaux, dans le meilleur des cas.
La robe ne s’est pas approfondie mais est restée stable. Le nez a enfin daigné s’exprimer spontanément et n’a pas démenti ses accents médocains. Du tabac fin, cèdre, justement épicé, un petit côté métallique (pauillacais?) non déplaisant, et des senteurs de sous bois qui me font penser que ce vin est d’ores et déjà bon à déguster. Très bien.
En bouche, l’attaque est assez franche mais le vin ne m’apparaît pas des plus longs. Peu tannique et manquant de rondeur, ça fait beaucoup. En tous cas plus du tout d’amertume, mais des goûts somme toute typiques de la région …et d’ailleurs. (confiturés, fruits rouges cassisants). Bref rien de transcendant, et une noblesse trop discrète. Face au tournedos, le vin n’en montre pas.

J’ai trouvé que ce vin là, cette bouteille, manquait par trop d’individualité, d’un caractère affirmé alors que ce sont ces caractéristiques que j’attends des supposés grands crus. Il est possible que je n’aie pas bien compris ce vin auquel il convient d’accorder une nouvelle chance. Après un 1982 mystérieux, ce 1988 est étrange aussi. C’est dommage.

Loup.

PR
30 Nov 2006 09:28 #96

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Réponse de Guest sur le sujet Re: LAFITE 1988

J'ai bu 2 fois un grand Lafite 1988 (cf archives).
30 Nov 2006 09:59 #97

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Réponse de claudius sur le sujet Re: LAFITE 1988

tournedos Rossigny

caramba unpeu de respect pour les grands compositeurs ... et gourmets ;)

Rossini
30 Nov 2006 18:24 #98

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Réponse de pittrez sur le sujet Re: LAFITE 1988

Tournedos Rossini, avec lamelles de truffes fraiches (que certains oublient trop souvent et qui permet de monter directement vers le paradis), accompagné de Léoville Poyferre 1990. MIAM !!! L'un de mes plus beaux moments à table !
Je n'ai pas goûté Lafite 1988 mais je crois que ce vin joue trop sur la finesse pour accompagner le tournedos rossini...

Pierre

PS : désolé pour le hors sujet
30 Nov 2006 22:57 #99

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Réponse de RaymondM sur le sujet Re: LAFITE 1988

claudius écrivait:

> tournedos Rossigny
>
> caramba unpeu de respect pour les grands
> compositeurs ... et gourmets ;)
>

Tout le monde peut se tromper dit le hérisson en descendant d'une brosse:D

Loup,

Je ne voudrais pas remplacer votre thuriféraire attitré:) mais joli récit qui me rappelle de trop lointains tournedos Rossini et qui a la sincérité d'avouer une déception et l' élégante indulgence de l'attribuer au mystère d'une grande dame pas très en forme .:)
30 Nov 2006 23:26 #100

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Réponse de Yves Zermatten sur le sujet Re: LAFITE 1988

en descendant d'une brosse à cirer les pompes ?

Yves Zermatten
30 Nov 2006 23:44 #101

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Réponse de Loup sur le sujet Re: Lafite - Rothschild

Non mais qu'est-ce qu'il me prend? ( C'est façon de parler ).
J'ai la faiblesse de penser que Gioachhino a dû, plus de fois qu'il ne le souhaitait se retourner dans sa tombe. Mes excuses vont à lui en premier lieu, ensuite à vous, toujours aussi pertinents.

Chapeau à tous. Qu'est-ce que ça fait du bien de lire quelques traits d'humour.

A bientôt

PR
01 Déc 2006 07:58 #102

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Réponse de Nidal H sur le sujet Re: Lafite - Rothschild

Petite parenthèse:

Tournedos Rossini

Par Lucie Renaud

Plus que tout autre, le compositeur Gioacchino Rossini -- né un 29 février et mort un vendredi 13 ! -- représente la symbiose parfaite entre musique et plaisirs de la table. Si ses talents musicaux n’avaient pas été si grands, Rossini aurait probablement consacré sa vie à la haute gastronomie. Toutes les biographies du compositeur italien, qui tiennent parfois plus de la légende que de l’histoire vraie, mentionnent une quantité gargantuesque d’anecdotes gastronomiques. On rapporte que, enfant de chœur, le jeune Rossini serait tombé sous le charme du vin de messe. D’autres sources racontent comment, le soir de la première du Barbier de Séville, le compositeur avait coupé court aux félicitations d’après concert pour se plonger dans une description enflammée d’une salade qui, bien sûr, devint la salade alla Rossini. Stendhal explique, dans sa Vie de Rossini, que l’air de l’opéra Tancrède, « Di tanti palpti », réputé partout en Europe, avait été surnommé « l’aria du riz », parce que Rossini l’aurait composé en attendant sa portion de risotto dans un restaurant de Venise. L’aria « Nacqui all’affanno e al pianto », de l’opéra Cendrillon, aurait été composée dans des circonstances similaires, à Rome cette fois. À la fin de sa vie, il a également composé des pièces pour piano très peu connues : Radis, Anchois, Cornichons, Beurre, Figues sèches, Amandes, Raisins et Noisettes. Respighi orchestrera, plus tard, certaines de ces pièces dans son ballet La Boutique fantasque.

Pendant les années que Rossini passa à Paris, il devint non seulement le musicien le plus célèbre de son époque, mais également l’ami d’Antonin Carême, la grande toque du premier tiers du xixe siècle, qui soulignait que Rossini était le seul être qui le comprenait vraiment. Carême avait l’habitude d’envoyer à Bologne un pâté pour Rossini qui, en retour, lui écrivait une aria. Le plat préféré du compositeur semble avoir été une dinde farcie aux truffes, un plat très en vogue à l’époque. La légende soutient que Rossini aurait versé des larmes seulement trois fois pendant toute son existence : la première après le fiasco de son premier opéra ; la deuxième, quand il entendit Niccolo Paganini au violon et la troisième, quand un panier à pique-nique contenant une dinde farcie aux truffes avait malencontreusement été propulsé par-dessus bord lors d’une promenade en bateau.

Grand amateur de gastronomie fine et de vins rares -- sa cave à vin était légendaire --, il avait sa table attitrée à la Tour d’Argent, chez Bonfinger, au Café des Anglais, chez Lucas et Marguerite et à la Maison Dorée, dont le chef, Casimir Moisson, aurait dédié une création, ce tournedos maintenant légendaire, au compositeur. Rossini avait l’habitude, en entrant dans ces endroits chic, de serrer la main du maître d’hôtel, du sommelier, puis des serveurs. Il se dirigeait ensuite vers la cuisine afin de serrer la main du chef et, seulement après, s’asseyait à table. En plus de cette recette de tournedos, Rossini prête son nom à plusieurs créations culinaires : des œufs pochés, du poulet, un filet de sole et des cannellonis sont ainsi assaisonnés à la sauce Rossini (un mélange de foie gras, de truffes et de sauce demi-glace). Les pasticcini, Res petits gâteaux, furent inspirés par le célèbre Figaro. Lors de la création de Guillaume Tell, en 1829, une tarte aux pommes fut servie, évidemment surmontée d’une pomme transpercée d’une flèche en sucre. Pourquoi ne pas compléter votre prochain repas de roi avec un tel dessert ?
01 Déc 2006 08:20 #103

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Réponse de claudius sur le sujet Re: Lafite - Rothschild

bravo Nidal!

méfiez-vous des musiciens insensibles aux plaisirs de la table ... ;)
01 Déc 2006 09:16 #104

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Réponse de RaymondM sur le sujet Re: Lafite - Rothschild

Pourquoi les musiciens seulement ?

Mefiez vous aussi des femmes qui ont toujours mal au foie:):)
01 Déc 2006 09:21 #105

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Réponse de François Audouze sur le sujet Re: Lafite - Rothschild

Avec mon tournedos Rossigny, j'ai bu un Musini sur le compte de Vogue (la revue).


Cordialement,
François Audouze
01 Déc 2006 12:37 #106

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Lafite - Rothschild

François,

Le tournedos Rossigny s'accorde bien aussi avec un Pichon-Comptesse !
01 Déc 2006 14:48 #107

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Réponse de claudius sur le sujet Re: Lafite - Rothschild

bof!

je trouve celle de François + réussie
01 Déc 2006 14:51 #108

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Lafite - Rothschild

claudius écrivait:
> bof!
>
> je trouve celle de François + réussie

***************
Moi aussi ! :)

Plus sérieux, pensé à ceci : Clos Vougeot – Domaine Gros Frère et Sœur - Musigni 2003 (18/20)
01 Déc 2006 15:03 #109

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Réponse de Dubonvin sur le sujet Re: Lafite - Rothschild

Le 31 au soir, j ai succombé a la tentation de partager une bouteille de Lafite Rothschild 2002.
D’une robe très foncée, carafé 2h30 avant de le servir , il a exhalé des arômes peut être trop complexe pour moi mais ou le cassis était vraiment très présent et persistant.

Il a été servi avec une cote de bœuf grillée accompagnée de ceps et d’écrasée de pommes de terre aux truffes.

En bouche, c’est un vin ample d’une belle longueur que j ai trouvé vraiment magnifique. A mon sens, il est construit pour durer si j’en juge des tanins qui quoique très présents restaient souples et étaient loin d’être dérangeants. Il m’a vraiment fait grande impression…Mais même si ça va être dur ,c’est décidé, je vais attendre quelques années avant d’en ouvrir une autre.

Bonne année à tous

Karim
02 Jan 2007 18:35 #110

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Réponse de François St-T sur le sujet Lafite - Rothschild 2001

Bonjour,

Bu hier après un Ausone 2001, un lafite 2001, carafé : 1/2 heure

Comme souvent chez cette ami, on ouvre la bouteille trop tard et ce vin si jeune, n'a pas le temps de bien s'aérer...
La robe est sombre et violacée
au nez de arômes de cêdre et de Cassis dominent largement
en bouche, la présence tannique se ressent mais un velouté sur le palais,vient "adoucir" l'ensemble,une longue finale un peu "verte" et boisée à mon goût.
un grand vin à attendre tranquillement.
Largement plus "digeste" que l'Ausone actuellement.

cdlt

François
19 Jan 2007 18:45 #111

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Réponse de guiom sur le sujet Re: Lafite - Rothschild 2003

Lafite-Rothschild 2003

A L' ouverture le nez est dominé par le chêne grillé. Le millésime ne trompe pas, c' est chaud, c' est mûr, et très puissant. Il y a une belle matière, on sent tout de suite que ce vin a beaucoup de choses à raconter.
Pendant les minutes qui vont suivre, il ne va pas cesser d' évoluer, en passant tout d' abord par la sauce soja, le vinaigre balsamique, puis la mine de crayon et la crème de cassis, devenant de plus en plus profond. Déjà, j' ai du mal à reposer le verre !

En bouche la première gorgée est sur la réserve, mais déjà très belle. C' est dense, racé, avec beaucoup de tannins, très serrés, et qui sont déjà en grande partie parfaitement intégrés. L' expression qu' a employé Alain plus haut, à la fois fuselé et sphérique convient parfaitement! Seule la finale, un peu courte, peut décevoir lors de ce premier contact.

Je le retrouve un peu plus tard, après un petit passage en carafe. Wouah! Quel nez! Le bouquet révèle maintenant des notes de terre d' une grande profondeur, on ne s' en lasse pas ! En bouche, c' est parfait : l' attaque est progressive, le milieu à la fois plein et volumineux, et même la finale a gagné en longueur. Magnifique.

Bref, pour moi c' est un très grand vin. C' est la première fois que je rencontre un bouquet d' une telle profondeur. Bien sûr il est encore jeune, mais déjà si expressif ! Et puis surtout, il n' a aucun défaut. Du grand art.

Guillaume
09 Fév 2007 22:46 #112

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Réponse de Zapata sur le sujet Lafite Rothschild 2002

Après Mouton Rothschild au nouvel an, je continue mes découvertes du millésime 2002. J'ai donc ouvert ma première bouteille de Lafite. J'avais déjà dégusté ce vin lors d'une soirée Pauillacs 2002 où il m'avait paru très bon mais d'une approche quand même difficile. C'est donc avec une légère appréhension que j'ouvre cette bouteille à 09 heures du matin, en me disant que c'est quand même le comble quand on entame un flacon pareil et qu'on est relativement déçu. Cependant, le bouchon est parfait et l'odeur du miroir est fruitée et rassurante.

Le vin sera passé en carafe vers 20 heures 30 à notre retour, la carafe étant progressivement chambrée passant de 14° puis 16 puis 18°. La dégustation commence vers 23 heures, après un Camensac 2000 pour la mise en bouche.
La robe est tellement sombre et opaque que l'on a du mal à voir le fond du verre. Elle est d'une grande pureté et les larmes laissées sur la paroi du verre sont splendides. Le premier nez est sur le bois de cèdre, le graphite de manière très notable, des notes métalliques et des fruits noirs (cassis). En bouche les tannins sont énormes mais ciselées et d'une très belle finesse, tout en fruits noirs, la longueur et la concentration de ce vin sont exceptionnelles. Ce Lafite gagnera naturellement tout au long de la dégustation, il suffit de reprendre une petite lampée pour avoir le goût en bouche pendant plusieurs minutes tant la persistance est importante. Un monstre bâti pour durer probablement une bonne vingtaine d'année, voire davantage. Un modèle d'élégance et de classicisme. Et le reste du Camensac terminé après, semblait un vin fluet et dilué auprès de la matière du premier cru, il y a les torchons et les serviettes. L'écart entre les deux est gigantesque. Bref, vous l'aurez compris, Lafite 2002 est un grand vin. Aïe Caramba !

Amitiés

Zapata

JMN
18 Fév 2007 20:20 #113

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Réponse de François Audouze sur le sujet Re: Lafite - Rothschild

Guillaume,
J'ai bu Lafite 2003 avec Christophe Salin et Charles Chevalier de Lafite lors du Grand Tasting.
Ce vin a un avenir immense.
D'accord avec cette brillante restriction, mais c'est quand même encore bien jeune !

Voilà ce que j'avais écrit :

Le Château Lafite-Rothschild 2003 à côté de lui a un nez explosif. La puissance olfactive est assez incroyable. Il est très réservé en bouche. On sent que c’est immense, et je donne l’image du moteur d’une voiture puissante qui tourne comme une horloge, mais dont on n’a pas encore engagé la première. Ce vin qui a une trame extraordinaire, des accents de cèdre, de graphite, d’une légère astringence et de tannins présents va devenir une référence unique.


Cordialement,
François Audouze
18 Fév 2007 22:30 #114

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Réponse de Winemega - Alain sur le sujet Re: Lafite - Rothschild

Aaah.. j'avais raté le brillant CR de Guillaume sur le Lafite 2003..
Je n'avais donc pas rêvé! J'avais vraiment ressenti une émotion rare en découvrant sa perfection. Pour rappel, c'était à l'aveugle lors d'une horizontale et il dépassait de la tête et des épaules tous les autres acteurs de la soirée.

Content de lire que tu y as pris un certain plaisir.. ;)

Alain

Alain Bringolf
"Lorsque le vin est tiré, il faut le boire. Et lorsque le vin est bu, il faut se tirer.." - Le Chat
18 Fév 2007 22:42 #115

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Réponse de guiom sur le sujet Re: Lafite - Rothschild

François,

C' est sûr qu' il est très jeune, mais quand même déjà très bon. J' aimerais bien savoir ce qu' il donnera à maturité ! ::o

Alain,

C' est ton cr qui m' a donné envie de l' ouvrir, et comme tu t' en doute, je ne le regrette pas ! Ce vin est désormais une nouvelle référence pour moi !:o

Guillaume
19 Fév 2007 13:19 #116

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Réponse de Nidal H sur le sujet Re: Lafite Rothschild 2002

Zapata écrivait:
> Après Mouton Rothschild au nouvel an, je continue
> mes découvertes du millésime 2002. J'ai donc
> ouvert ma première bouteille de Lafite.

Si tu devais donner une petite préférence (ou une grande) à l'une de ces deux bouteilles, ce serait à laquelle ?
19 Fév 2007 18:53 #117

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Réponse de Zapata sur le sujet Re: Lafite - Rothschild

Bonne question. Pour l'exotisme et la complexité à Mouton sans hésiter. Pour ce qui est de la longueur et du potentiel de vieillissement, les deux vins font jeu égal. Deux styles très différents. Mouton est plus charmeur dans l'immédiat, mais qu'en sera-t-il dans 20 ans ?

Amitiés

Zapata

JMN
19 Fév 2007 23:29 #118

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Réponse de Nidal H sur le sujet Re: Lafite - Rothschild

Merci Zapata pour cette réponse.

Je t'ai posé cette question en ayant à l'esprit le très remarquable commentaire que tu as déposé sur Mouton 2002...;) (Cela marque...)

Je me suis porté acquéreur de deux bouteilles de Mouton 2002 pendant les foires aux vins (celles où l'on pouvait, soit disant, passer commande chez Géant...etc.)

Lorsque j'entends les différents échos très favorables à cette bouteille, je me dis que j'aurais pu faire un choix moins heureux !

Amitiés

Nidal
20 Fév 2007 08:22 #119

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Lafite - Rothschild 1997

Pauillac Lafite-Rothschild 1997 : 17,5/18 – 25/3/07
Senteurs extasiantes, racées, typées très grand cru du Médoc : cassis, cèdre, épices, tabac, graphite. L’équilibre en bouche est magnifique, la longueur, la finesse et la gourmandise au rendez-vous. Un vin salivant, au raffinement seigneurial (Lafite a énormément trié en 1997). Il possède encore beaucoup de potentiel.
26 Mar 2007 14:41 #120

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