Doisy Daene 1996, sauternes

Nous avons eu notre période GD, à l'aube des années 2000, et ce vin fut un des plus réguliers disponibles.

La robe est brillante, très peu de précipitation tartrique au fond de la bouteille, et le côté vieil or domine à peine.
Le nez n'est pas aussi flamboyant que le 2009 ouvert le mois dernier, mais reste très orienté poire/miel avec une pointe d'agrume...laissant le côté habituel de l'encaustique en milieu de bouche.

Dégustée sur 10 jours (si, si), aucune trace d'oxydation ou de déviation après 4 jours en vidange à 90%.
C'est donc le dernier verre ce soir, et si la longueur ne fut jamais transcendante, l'équilibre entre le sucre et l'amertume est parfaitement tenu.
Pas "génial" mais très très bon. Gagnera à être encore conservé en cave une bonne décennie.

Dégustée ICI



Château Doisy Daene Barsac 1996
Bouteille débouchée 24h à l’avance.
Robe jaune paille moyen.
Nez très beau, encaustique, botrytis, Orange confite, safran, complexe.
Bouche orangée à l’attaque, c’est gras et enrobant mais toujours bien équilibré, c’est salivant, et opulent, avec une fine amertume en finale.
C’est bien fait mais je trouve que le vin était encore meilleur vers 20h.
Il a été bu vers minuit et avec Henri, on était d’accord pour dire qu’il a perdu un peu de son équilibré.
Très joli quand même, surtout pour le prix payé à l'époque ... En même temps ca ne vaudrait pas grand chose aujoud'hui (35€ IDW)

Bonjour à tous.

Bouteille bue samedi soir :

1° vin :
La couleur est jaune or relativement soutenue. Le nez est très présent et complexe. Orange, abricot, botrytis, safran bref, nez typique d'un Sauternes ou Barsac. En bouche la matière est jolie, équilibrée, justement fruitée avec des sucres bien digérés. C'est gras, enrobant avec un beau botrytis. Belle finale qui garde une jolie fraîcheur. Il s'agit de :
Bordeaux - Château Doisy Daëne - «Doisy Daëne 1996» - Sauvignon + Sémillon.

Nathenri

Château Doisy-Daëne – Sauternes – L’Extravagant – 2001



Bue lors d'une dégustation mémorable relatée ICI

La robe est bien ambrée.
Très intense, le nez exhale des arômes classiques d’abricots secs et de safran, un peu moins classiques de raisins secs.
La liqueur en bouche est … extravagante, l’aromatique énorme, et l’acidité… juste suffisante. C’est un peu « too much » pour moi (je lui attribue environ 200 g/l de SR alors que le 2010, certainement moins riche, en a 137 g/l), même si la persistance est remarquable. Et pourtant je suis un fan de Doisy-Daëne mais c’est mon premier « Extravagant ».
Très Bien + mais mieux pour des becs à sucres, ou peut-être que dans 20 ou 30 ans…

Jean-Loup

Château Doisy-Daëne – Barsac – 2009



Bue lors d'une dégustation de Pinot Gris VT et Sauternes relatée ICI

La robe est d’un or très soutenu.
D’une magnifique intensité, presque puissant, le nez se montre très rôti, exhalant une aromatique d’agrumes, de pralin, de miel et de coing. Très beau !
La matière en bouche est énorme, très dense et mûre. La liqueur est généreuse mais bien contrebalancée par la formidable acidité qui, associée aux saveurs opulentes, la porte très loin, jusqu’à une finale savoureuse sur le zeste d’orange.
Excellent (+)

Jean-Loup

En relisant le fil, je tombe sur le message de thierry debaisieux que je fais mien depuis tant d'années, je ne résiste pas à le copier, merci de l'apprendre par coeur, et c'rst rigolo car depuis un moement, du sauternes, plus personne n'en veut...et les vieux millésimes sont à peine plus cher que les jeunes...

Désolé, je ne peux pas t'aider:
je bois actuellement mes Sauternes des années 1986 et 1988, qui ont encore un bel avenir.

Un Sauternes de moins de 20 ans d'âge ne donne pas, à mon avis, une image de ce qu'est un Sauternes en phase de maturité.
J'ai découvert cela un peu après mes 30 ans en goûtant des vins jeunes et plus vieux.
J'ai donc décidé d'en acheter un bon paquet dans les millésimes entre 1986 et 1990 et de les garder pour mes vieux jours.
Il faut être patient, mais me voici aux portes de mes 61 ans avec des bouteilles sublimes, qui détournent de l'envie de goûter un millésime jeune.

vinozzy écrit:
Un Sauternes de moins de 20 ans d'âge ne donne pas, à mon avis, une image de ce qu'est un Sauternes en phase de maturité.
J'ai découvert cela un peu après mes 30 ans en goûtant des vins jeunes et plus vieux.
J'ai donc décidé d'en acheter un bon paquet dans les millésimes entre 1986 et 1990 et de les garder pour mes vieux jours.
Il faut être patient, mais me voici aux portes de mes 61 ans avec des bouteilles sublimes, qui détournent de l'envie de goûter un millésime jeune.

Tout est dit, je partage complètement cet avis. Mes plus beaux souvenirs sont avec des sauternes plus vieux. Tous mes Sauternes dorment tranquillement en cave...

Je vous invite à boire en parallèle un Climens 1986 et un 2001 puis on en reparle

Forcément 2001

Sylvain,
Vous avez bu des sauternes de plus de 30 ans ?

philippe loiseau écrit: Sylvain,
Vous avez bu des sauternes de plus de 30 ans ?

Oui justement Climens 86 ainsi que le 2001 et provenant de la cave du même amateur qui achète en primeur.
Bien entendu qu'il est préférable de laisser vieillir ce type de vin, je voulais simplement signaler que ce n'est pas une règle absolue.
Doisy- Daene 13 par exemple ne demandera pas 30 ans pour procurer du plaisir.
Je dirais par contre que depuis quelque années, on a surtout intérêt à ne pas les acheter trop tôt car leur prix a tendance à baisser.
C'est particulièrement vrai pour les 2001 qui se trouvent aujourd'hui pour moins chères qu'il y a 3 ou 4 ans.

Bonjour,

J'ai aussi pris du plaisir à boire Doisy Daene sur ses arômes d'ananas (95 si gourmand bu en 2005) mais sauf exception, après une quinzaine d'année, voire vingtaine...quel bonheur décuplé. Ce domaine reste pourtant un de ceux que l'on boit à mon sens le plus vite.

Pour Climens 86 ou 2001, les Climens antérieurs à la reprise en main du domaine (que je situe au delà de 1990) m'ont souvent déçus..les postérieurs rarement !

Sur le prix des sauternes 2001 en général : suite à l'excellence du millésime, il a fallu un peu les payer, dès leur sortie..mais c'était sans compter sur la désaffection progressive pour les sauternes et les liquoreux en général, où la conjonction de stocks au négoce comme les caves d'amateurs se régulant un peu à la baisse...tout fait qu'encore aujourdhui j'en achète à des tarifs comparables à ceux de la sortie...18 ans plus tard...mais leur puissance, leur sève souvent encore si intense me fait dire que c'est pour leur 30 ans qu'on commencera à en profiter "pleinement".

Tiens, c'est promis, j'ouvre un Sauternes cette semaine, tant pis s'il fait chaud ! ce ne sera pas un 2001..peut être un 1985 ou 1990...qu'on trouve encore à prix très corrects (les millésimes de la décennie 90 sont souvent bradés..).

Donc si on comprend qu'après 50/55 ans on ne boira pas les sauternes qu'on achète....alors seule une reprise d'amour des jeunes amateurs pour ces liquoreux sauvera le soldat sauternes...a vos caves les gamins !

Château Doisy-Daëne, l'Extravagant de Doisy-Daëne Sauternes 2007

Demi bouteille, ouverte 5h avant degustation.

La robe est ambrée avec de beaux reflets vifs orangés et une magnifique brillance.

Le nez est extrêmement frais et engageant, safran, écorces d’agrumes, agrumes, abricot, fruits exotiques, cannelle, marmelade, miel / noyau et chêne en fond de verre. C’est complexe, frais, ouvert.

La bouche offre une belle trame acide à l’attaque permettant de ne pas alourdir le vin que je trouve relativement sucré. Belle matière charnue, légère relance fraîcheur sur fond d’agrumes en milieu de bouche qui s’étouffe vite, trop vite à mon goût eu égard du pédigrée de la bête, le sucre prend le dessus et la finale s’estompe sur cette note négative.

Ceci mis à part, j’ai trouvé ce vin d’une grande buvabilité.

Excellent mais pas exceptionnel, trop riche à mon goût en bouche et finale qui manque de longueur.

Une soirée au Petit Verdot

Château Doisy Daëne, Sauternes, 2008



Oliv
Robe sur un doré très léger.
Très beau nez franc et pur, sur de superbes notes exotiques, sur le coulis de mangue, l'ananas, un côté frais et juteux très attirant.
Bouche à la liqueur croquante et aérienne, sur une texture sirupeuse mais sans poids et une trame acide parfaitement intégrée.
Alliée à sa pureté de goûts, l'équilibre offre gourmandise et buvabilité pour un vin immédiat d'expression et d'une grande lisibilité mais qui peut encore gagner en complexité aromatique à l'évolution.
Très bien !

Jean Paul B
Moi qui ne suis pas fan des liquoreux bordelais, j'ai été vraiment séduit par la finesse et l'élégance de cette bouteille.

Galinsky
La robe se pare d'une très jolie couleur vieil or - Le nez est sur un joli rôti délicat avec un coté ananas bien mûr, des fruits exotiques et un miel de fleurs léger - En bouche l'ensemble se veut sucré mais avec une acidité salvatrice apportant buvabilité et fraîcheur, sans lourdeur aucune, c'est un plaisir que de boire ce vin.
Bien+

Le teckel
Nez puissant sur la mangue, l'abricot et le miel. A l'aération, le safran ressortira.
Bouche à l'avenant, puissante sur des goûts de mangue avec des sucres bien intégrés.
Très bon.

Comme ce sont les fêtes, j'ai ouvert ce Doisy Daëne, Sauternes, 2016 qui présente une robe claire qui trahit son tout jeune âge.

Au nez, ce sont des effluves de citron, de pamplemousse et d'agrumes qui viennent titiller les narines. J'aime beaucoup ce profil.

En bouche, les arômes sont toutefois différents puisqu'on retrouve plus sûrement l'orange amère et les fruits confits. Une bouche où le sucre est juste. Mais une bouche qui ne tient pas ses promesses puisqu'elle manque de matière, de puissance et de complexité tout en finissant court, sur des amers végétaux avec une pointe de sécheresse.

C'est un assez bon vin à réserver pour des non-amateurs de liquoreux car je pense que les amateurs de Sauternes s'ennuieront très vite. Et je ne vois pas le vin s'améliorer avec la garde compte-tenu du manque de matière évoquée plus haut. Zut : j'en ai encore 2 bouteilles !

Revoie le problème en 2036, pas avant, et on en rediscutera.

Château Doisy Daëne , Sauternes, 2007

Bouchon et niveau sans problème
Jolie robe or,
Nez assez complexe dominé par l'abricot , un peu d'agrume, un soupçon de safran etc
En bouche le vin s'installe tranquillement avec sa belle liqueur, il est superbement équilibré, d'une pureté parfaite ,tout en subtilité voire en retenue; encore dans son sommeil!
Au final une bonne bouteille.... qui n'aurait pas dû être ouverte si tôt.... mais la curiosité aidant! je pense toutefois que ce vin est issu de raisins à peine "botrytisés" .
A revoir dans 10 ou 20 ans.
Je sais depuis bien longtemps qu'un grand liquoreux peut se boire sur son "exubérance " c'est à dire jusqu'à sa cinquième année puis qu'il se referme inexorablement pendant 10 ou 20 ans et ce n'est qu'après 25 à 30 ans qu'on " peut commencer à les boire" dixit l'ancien propriétaire d'Yquem... Mais cela n'empêche pas de faire de temps en temps une exception....pour confirmer la règle.
Cela a déjà été écrit mais je répète le conseil déjà donné : Faites si vous avez la possibilité d'abondantes réserves de ses vins liquoreux et même des vins doux naturels (qui n'ont jamais été aussi bien fait) pour les 50 années à venir vous ne regretterez le moment venu jamais vos achats...
Cordialement.

alcas écrit: Château Doisy Daëne , Sauternes, 2007

Au final une bonne bouteille.... qui n'aurait pas dû être ouverte si tôt.... mais la curiosité aidant! je pense toutefois que ce vin est issu de raisins à peine "botrytisés" .
A revoir dans 10 ou 20 ans.

Moi qui voulait en ouvrir une prochainement, je vais suivre tes conseils et attendre...

Château Doisy-Daëne sec 1998 - Bordeaux
Robe or cuivré.
Nez mêlant des notes pâtissières à la mirabelle, puis viennent à l'aération des notes oxydatives (noix) et fromagères.
La bouche attaque sur une acidité traçante et canalise un gustatif tourbé et oxydatif.
Le jus -profilé de bout en bout- est dynamique et impactant avec une finale de belle longueur légèrement huileuse.
Cette bouteille est complètement différente de celle bue il y a 5 ans et me fait penser au 1995.

Barsac Château Doisy-Daëne 2010

Dégusté à cette occasion

Robe jaune pâle, brillante. Notes d'agrumes, d'orange, légèrement grillées, rôties. C'est concentré en bouche, le sucre est très présent mais parfaitement équilibré par une acidité mûre et une jolie amertume, type citron vert et peau de pamplemousse. Gourmand, délicieux. A laisser vieillir. 

Barsac
Pierre, Denis & Jean-Jacques: Doisy-Daëne & L’Extravagance 1942-2013.

vinous.com/articles/...

Bu chez Legui

Château Doisy-Daëne, Sauternes, 2008

 

Robe bouton d'or.
Joli nez délicat et encore primaire, sur les fruits blancs, le raisin italien, la poire, avec de fines notes exotiques, sur le fruit de la passion.
Bouche plus linéaire, sur une sucrosité un peu pesante qui englue une trame acide comme étouffée par cette texture liquoreuse.
Les goûts sont purs, en phase avec le nez, très jeune d'expression.
Finale un peu sucrailleuse qui limite l'envie de se resservir.
Bien.

Château Doisy-Daëne, Barsac 2007

Bu ici.

Frisette:  La robe est cuivre, assez marquée et dense. On a un très joli nez de safran, de marmelade d’orange, un peu de colle à pansement.  La bouche est confortable, présente une grosse liqueur, à l’élevage assez discret. On retrouve l’aromatique du nez, assez puissante avec une matière en son cœur paradoxalement un peu plus légère. Ensemble long, faisant encore un peu jeune, contrairement à ce que pouvait laisser penser la robe. Excellent – (16,75/20). Article adopté à l’unanimité.

Nico: un couple richesse / buvabilité assez imparable

JB: remarquable, riche et acide, il sauve la fin du repas. Merci Flo

 

Château Doisy-Daëne – Sauternes – 2002
 

Bouteille ouverte pendant cinq heures puis carafée juste avant service.

La robe est bien ambrée et dense.
Le nez intense et concentré affiche un botrytis d’école très élégant : abricot, miel, écorce d’orange, fruits confits…
La bouche conjugue une belle liqueur avec une grande acidité, les deux se combinant pour offrir un superbe équilibre. La finale très persistante laisse un palais assez net, ce qui permet de réclamer une autre gorgée avec plaisir, même en fin de repas et de dégustation.
Très Bien ++
Même si on n’est pas un bec à sucres, on peut commencer à le boire.

Jean-Loup

Château Doisy Daëne, Sauternes, 1989

Dégusté à l'aveugle.

Robe paille pas très foncée surtout quand on découvre l'âge de ce vénérable breuvage.

Je partais bien sur un chenin mais l'accolyte Tomy ne s'y trompe pas, il y a bien plus d'alcool et moins d'acidité sur ce vin. Et puis c'est vrai, des notes safranées entêtantes au nez  signent sans doute le sémillon. Des notes de figue et des notes exotiques se développent également.

La bouche est élégante, relativement fraîche, avec des sucres bien intégrés.

Un beau liquoreux, mais pas d'effet Waouh pour autant. Il patira de la comparaison avec d'Yquem 97 servi juste après.

TB

Antoine

  château Doisy Daëne 1988 barsac 2nd cru classé  

à noter que le bouchon et moi avons eu une dispute dont j'ai failli terminer l'heureux... perdant !

 en effet j'ai mis 25 bonnes minutes pour extraire non pas le bouchon, mais ses atomes (quelques milliers de morceaux au bas mot) car non seulement il était colé à la paroi du goulot comme une moule à son rocher, mais en plus (c'est lié je sais) il s'est effrité en miettes en son seing, une véritable horreur...

 et bien sûr les fragments de bouchon ont envoyé leurs petits frères sur le vin, m'obligeant à non seulement le filtrer en le remettant dans un autre flacon, mais à utiliser  du sopalin comme filtre à café pour éviter les micros-morceaux de venir polluer le vin dans le verre, résultat parfait je dois dire...

 nez très marqué par l'abricot confit, la résine, la crême brûlée, le safran, enivrant, profond et complexe à la fois, un nez changeant à chaque fois qu'on y replonge l'orifice nasal, un régal !

 la bouche se révèle comme une ode à l'équilibre sucre-acidité, tellement le vin a certes mangé une belle partie de ses sucres (en ressenti toujours) mais surtout parce que ce vin est d'une ampleur qui se suffirait à elle-même, doté d'un toucher de bouche caressant, un véritable vin de liqueur que j'ai fait l'ereur de servir à l'apéro, pensant que les sucres mangés par les années sous verre allaient plutôt convenir à ce type de dégustation...

je dois dire que flacon ouvert depuis 48 heures et bu cette fois en digestif pour "me finir" est nettement plus à  sa place... car certes ses sucres sont pas forcément prégnants mais sa richesse est dantesque, sa largeur proverbiale, et sa longueur soutenue par des grandissimes amers nobles est dantesque

 grand vin sans hésiter ! et quel moment...

  

Bu ici : www.lapassionduvin.c...

Château Doisy Daëne, Barsac Sauternes, 1989

Antoine :
Barsac Doisy Daëne 1989 : certains autour de la table le trouvent trop vieux, pour ma part je le trouve entre deux âges mais penchant sérieusement du côté du vieux Sauternes avec cette aromatique d'agrumes confits et les SR complètement intégrés. Certains lui reprochent son manque de tension et c'est vrai, il est un peu mou mais que ce breuvage est doux et singulier, et finalement de caractère, avec sa marmelade d'orange amère, sa belle patine... TB+

Moi :
Doisy-Daëne - Barsac 1989 : nez assez classique et plutôt joli safan, abricot, encore un peu d'élevage vanille, coco, petite touche caramel. La bouche est plus décevante, pas en forme avec un manque d'acidité évident, un peu étonnant pour le domaine d'ailleurs. La bouteille bue il y a 3-4mois était plus en forme. B.

Bonjour,

Une belle série de compte-rendus sur des Sauternes sur LPV ces derniers jours....où je lis souvent des expériences avec des vins tantôt trop riches (voir jugés lourds), tantôt un poil sur la fraicheur.

Je suis comme vous : je ne sais jamais trop, bien que connaissant ma cave, quel va être l'équilibre de la bouteille ouverte.
Et quand on ouvre une bouteille d'un beau millésime des années 90, on a pas forcément envie d'en ouvrir une autre pour voir si elle nous sied plus...alors je mise sur l'accord en goutant le vin une paire d'heure avant la dégustation.
Une simple grignotade bien adaptée rend un fier service à ces vins complexes, aux saveurs rares (et clairement en désuétude...).

J'oserai même dire que bien que souvent goûté pour lui-même, ce type de vin n'a de sens qu'avec un solide en accompagnement, fût-il un petit cube de fromage ou une terrine un peu riche....on a tous ça dans le placard !

Enfin, ce que j'en dis, c'est pour que vous ne passassiez pas trop à côté de belles bouteilles , la vie est courte !

Oui, et ne pas oublier que le sucre du plat diminue la sensation de sucre du vin.
C'est un vrai casse-tête car la totalité de sucre est forcément supérieure... Donc privilégier un accompagnement sucré si on donne la priorité au vin, surtout s'il est jeune, et non sucré si on veut éviter trop de sucre.

Jean-Loup 

Quedubon s'enjaille chez Romain


Château Doisy Daene, Barsac, 2005 



Legui
(en demi-bouteille) a fait le job sur le dessert ; certains lui ont reproché un léger manque de complexité, un manque d'acidité qui aurait pu servir de colonne vertébrale. Moi, j'ai plutôt siroté.

MConstant
Le nez est joli sur un petit rôti, de l'abricot et des agrumes confits. Tout ce que j'attends de certains sauternes. 
La bouche présente une matière dense, enveloppante sur l'orange confite et une finale sur le rôti. Léger manque d'acidité qui m'oriente vers sauternes et une belle longueur.
Un sauternes tout à fait conforme aux attentes mais un léger manque d'acidité pour ce château.