Au final, le suduiraut 2002 que je voulais prendre est épuisé ... Le mec me propose le millésime 2000 au même prix à savoir 24.95€.

Cela vaut il quand même d'en prendre quelques unes ?

mimile,

Il n'y a pas cinquante solutions, il faut faire les enchères et être patient pour trouver la bonne affaire.
Et éviter les vins spéculatifs, ces derniers sont trop souvent hors de prix, mais quelques fois on peut avoir de la chance. Ex De Fargues 1983 à 50€ dernièrement.
Bonne chasse

jmw

Merci bcp pour tes conseils

Une des six bouteilles ouvertes pour ce soir et goûtées dès l'ouverture dans un verre INAO:
Suduiraut 1988:
-niveau excellent et bouchon en très bon état (2/3 non imbibés, "comme neufs").
-nez sur le miel et l'encaustique au premier contact, puis, rapidement, les agrumes se manifestent: orange amère, clémentine... A l'agitation, quelques nuances de poudre de riz.
-bouche superbe de jeunesse et d'équilibre, savoureuse. Du gras et de la fraîcheur, du volume et de la longueur. Un magnifique équilibre et une grande longueur. La finale, sur les fruits et de délicats amers, est incroyable de longueur !

Un grande, une très grande bouteille !!!

Thierry,
Effectivement Suduiraut 88 est une magnifique bouteille dont il ne me reste malheureusement qu'un exemplaire....
Et concernant tes commentaires sur les 1986 plus haut, j'ai gouté Rayne Vigneau 86 en Janvier et je l'ai trouvé faible. Pas de défaut, un nez sympathique sur les agrumes, en bouche c'est agréable avec une belle longueur mais il n'y a pas d'explosion de saveurs. Meilleur cependant que Tour Blanche 1982 qui m'a décu.

La Tour Blanche 1982 est issue d'un petit millésime... en Sauternes.

Amicalement,
Thierry

Thierry,

Enfin un 88 avec une grande longueur ? Ce qu'il lui manquait pour ma part lors d'une récente dégustation.

Cordialement

Alex

Alex,

J'ai été surpris par la longueur de ce Suduiraut 1988.
Le précédent, bu il y a environ deux ans, m'avait déçu, comparé au Lafaurie-Peyraguey du même millésime.
Je ne m'attendais pas à trouver un si beau vin.
J'espère que mes 7 bouteilles restantes seront de ce niveau.

J'ai organisé une petite horizontale de Sauternes 1988 en proposant Suduiraut, Rabaud Promis et Lafaurie Peyraguey...de l'avis unanime des 3 dégustateurs, l'ordre proposé était bien crescendo dans la ,qualité...( longueur en bouche, finesse et complexité) avec une grosse "marche" entre le premier et deuxième....

Hier, chez des amis, un Suduiraut 1988.
Une excellente surprise! la bouteille faisait plus jeune que les dernières que j'ai bues.
Le nez était superbe, allant de l'orange amère à l'abricot sec.
La bouche savoureuse offrait volume, concentration, fraîcheur et longueur.

Je confirme Thierry, et aurais écrit exactement le même CR (mais c'était des bouteilles de la même caisse)
Du coup je garde celles qui me restent !

Jan,

Dans ma caisse, achetée en primeurs, il y a des différences d'une bouteille de 1988 à l'autre, il me semble.
Et ce n'est pas un cas isolé: j'ai remarqué des variations qualitatives dans mes 24 bouteilles de Lafaurie-Peyragey 1988, achetées le même jour et en primeurs à la maison Cordier.
Toutes mes bouteilles ont toujours été conservées ensemble.

Cela n'est pas limité au Bordelais:
Je bois en urgence une caisse de Meursault Perrières 2006 de Bouchard. D'une bouteille à l'autre, on passe de la fraîcheur et de l'élégance aux notes oxydatives.
J'ai fait le même constat avec les Clos des Perrières 2006 de Grivault.

On dit souvent que dès que le vin est en bouteilles, chacune vit sa vie.

Est-ce que les différences de bouchons auraient une telle influence ?
Sur ces cas de figure il n'y a pas beaucoup d'autres paramètres qui diffèrent.

Personnellement j'ai aussi des sensations différentes, mais moins importantes, d'une bouteille à l'autre et je pense que c'est plus mon manque de palais et les plats différents qui accompagnent le vin.

Est-ce que les différences de bouchons auraient une telle influence ?

Jean-Charles,

Je ne sais pas.
Comme toi, depuis longtemps, je me pose la question de cette cause pour expliquer la différence et j'inspecte les bouchons, sans voir de différences notables...

Ouvert et goûté dès l'ouverture dans un verre INAO, ce midi, pour le repas de ce soir (vin à 13°):
un Suduiraut 1988.

Après avoir bu deux excellents Suduiraut 1988, le 22 février dernier chez moi et le 6 avril chez des amis, j'ai eu envie d'en ouvrir un autre pour accompagner le dessert aux fruits de ce soir (à base d'ananas rôtis).
A nouveau, la bouteille a très bien vieilli.
-Un nez sur le miel, la cire, les agrumes et des nuances de poudre de riz.
-Une bouche équilibrée et savoureuse. Grasse, volumineuse, mais sans lourdeur, fraîche et longue.
Par contre, après les 6 beaux vins goûtés et commentés avant, je trouve la finale moins longue que les fois précédentes.

Magnum de Château Suduiraut 1999

Nez sur les fruits blancs, une belle élégance, une liqueur riche mais pas lourde, une bonne longueur en bouche. Ce sauternes au début de sa vie nous donne déjà un très grand plaisir.

Pour donner suite au magnum de 1999, je sers :

Château Suduiraut 1967

(vraisemblablement rebouchée dans les années 1990)

Les arômes sont denses et d’une infinie complexité. On retrouve la crème brûlée et le sucre candi. L’acidité finale est superbe et la structure impeccable. On peut être surpris par le côté sec des sauternes de plus de 30 ans d’âge, mais la matière est là. Le vin qui a l’avenir le plus long de la soirée ! On peut se demander si il faiblira un jour !

Nouvelle rencontre avec un Suduiraut 1988.

Mes impressions sont différentes de celles décrites dans la page précédente.
-Nez sur l'abricot sec, la mangue, le raisin de Corinthe, la tatin aux poires et la poudre de riz.
-Bouche savoureuse et ample, un peu trop marquée par le sucre. Un petit manque d'acidité perturbe l'équilibre et pénalise la longueur de la finale, sur le fruits et le sucre. L'ensemble est un peu mou.

Château Suduiraut 1990:

Bouteille bue lors de ce repas: lapassionduvin.com/p...

Julien:
Jolie robe acajou, envoutante.
Nez complexe et puissant sur l'abricot confit, le pralin, le safran aussi, l'orange confite et le chocolat au lait. Pas lourd du tout et qui donne envie de boire!
La bouche est d'emblée puissante avec une attaque grasse, ample et une liqueur encore bien présente sans pour autant verser dans l'excès de lourdeur. Le vin est gras, confortable et la le bel équilibre reprend le dessus avec un milieu et une fin de bouche plus frais, moins imposants sur des arômes de pralin que j'adore.
Typiquement le vin qu'on a envie de siroter en prenant son temps, juste pour lui.
Il fait bien son millésime pour moi et pourra encore vieillir quelques décennies de plus sans aucun problèmes.
Excellent!

Jean-Loup:
La robe fait rêver avec son ambre d'une densité incroyable !
Le nez est très intense, d'un botrytis d'anthologie : orange confite, abricot, rôti, miel ....
La puissance et la richesse sont la signature de la bouche ! C'est aussi très onctueux, sur des arômes confits très fins. La finale apporte une fraicheur bienvenue, mais un peu trop tard à mon goût pour en faire LE grand vin.
Sans doute trop jeune, comme l'ont écrit d'autres LPViens, mais quand même d'une riche gourmandise extrême !
Très Bien ++

Florent:
Superbe robe ambrée.
Nez complexe et riche sur l'abricot, le miel, la crème brûlée, l'orange, le rôti.
La bouche est volumineuse, avec une liqueur imposante. C'est très riche, l'acidité est présente et apporte équilibre au vin, mais ne le rend pas aérien et dynamique.
Très belle longueur pour ce superbe Sauternes que j'avais déjà eu la chance de boire il y a un an et demi.
TRES BIEN/ EXCELLENT

En fin de soirée, on servait un Suduiraut 1967.
Le niveau étant un peu bas (épaule), je craignais le pire mais non, le vin était robuste.
Belle couleur de cognac, un nez sublime, sur des fruits secs et de l'abricot,de la'cacia, en bouche c'était très dense, sur des notes de fruits secs, d'abricots, de miel, le tout enrobée d'une acidité très agréable. La finale était extrèùenent longue, le vin tapissait la bouche. A 47 ans, ce vin était jeune, sans la moindre trace de déclin, j'estime qu'il peut encore faire plaisir pendant bien 20 ans. Heureusement, j'en ai encore et je me réjouis déjà de la prochaine bouteille...18/20
Le classement:
1 Ducru Beaucaillou 1966
2.Ex aequo: cheval blanc 1955, Montrose 1970, Suduiraut 1967

Match très serré mais ou le vainqueur faisait l'unanimité.

Jolie couleur or doré sur quelques reflets cuivrés.
Nez fin et complexe, orange confite et fruits jaunes en général, crême brûlé, vanillé, noix de coco et final floral.
Beaucoup de sucre en entrée et en milieu de bouche, heureusement relevé par de beaux amers.

Bien+

Bonjour,

Petite question pour les connaisseurs, j'ai constaté que de nombreuses bouteilles de Suduiraut 1990 ( ayant moi même quelques flacons en cave ) arboraient une teinte plus foncé que des millésimes comme 89 88 ou même 83, comment cela se fait-il? De plus que la qualité est toujours au rendez-vous et ce pour encore un bon bout de temps au vu des commentaires. Si quelqu'un aurait une réponse...

Cordialement

Alex

C'est vrai que la teinte de la robe tire franchement sur le caramel sur les quelques bouteilles que j'ai pu avoir en cave il y a quelques années. Je n'ai pas de réponse non plus mais je n'ai jamais eu de soucis avec cette référence.

Je pense simplement que ce 90, même si il en a encore sous le pied, évolue plus vite que 88 ou 89 par exemple.

Château Suduiraut 1990

Bouteille bue lors d'une belle dégustation de Sauternes relatée ICI.

La robe est d’un or bien ambré, ce qui confirme ce qui est écrit ci-dessus.
Le nez, intense sans être puissant, déroule un festival d’arômes de vieux Sauternes : du champignon, des épices douces, du botrytis, le tout d’une superbe finesse.
En bouche, l’équilibre est parfait entre des sucres fondus à l’attaque qui ne ressortent que sur la finale, un fruité pur et complexe (fruits secs, exotiques et caramélisés) et une acidité structurante. Une longueur XXL accompagne une finale sapide et épicée.
Un superbe Sauternes à point.
Excellent.

Jean-Loup

32 ans ça se fête...

J'ai donc décidé d'ouvrir cette bouteille ce WE qui a parfaitement suivi un Champagne Grand Cru 2002 de chez Raphaël et Vincent Bereche : ICI

Le bouchon, qui était pourtant en parfait état, casse au moment de tirer les derniers 5mm... Il manquait 1/4 de tour de tire bouchon (je ne voulais pas percer le fond du bouchon et voilà...)

Je vois immédiatement qu'il sera impossible de rattraper le coup et je me hâte de servir mes invités.

Heureusement, nous étions 6 et le bouchon ne sera resté en contact avec le vin que quelques secondes.

La robe est ambrée,
La bouche est très équilibrée : Fruits confits, coing avec une belle acidité.
La longueur et la persistance en bouche sont folles (je suis fumeur mais je n'ai pas voulu fumer dans les 2 heures suivantes)

Une bouteille qui me semble encore en avoir sous le pied mais étant donné l'immense plaisir, il serait dommage de prendre le risque d'attendre encore !

Excellent vin

Contrairement aux premières pages de la discussion sur Suduiraut, Je vois que beaucoup encensent le1990, se montrerait-il sous ses meilleurs hospices actuellement.
Il était décrié comme trop riche, lourd et manquant d'équilibre, si il l'a trouvé alors Je pense que ce sera mon prochain Sauternes.

Cdlt

Julien

Bonjour,

Suite aux différentes interrogations concernant ce millésime , j'ai donc décidé d'ouvrir un Suduiraut 1990 ce midi.

La robe arbore bien évidemment une teinte ambrée, le nez est puissant sur les champignons, les épices , peu de fruits.
La bouche est assez plainsante pour ma part sans être un modèle d'équilibre , la longueur est correcte.

Sur cette bouteille , le vin est clairement à maturité et ne gagne pas à être attendu. J'ai encore d'autres bouteilles pour me faire une idée plus précise de l'évolution de ce vin, le 88 m'avait beaucoup plus séduit, plus en finesse, plus frais sur les agrumes.

Cordialement

Alex

Bonjour,

Suite aux différentes interrogations sur la couleur du 1990 , j'ai eu la réponse du chateau :

Effectivement, ce millésime est l’un des plus foncé que nous ayons actuellement . Ce fut un millésime très chaud , précoce avec une grande maturité.
Souvent dans ce cas , au cours du pressurage qui est lent et plus puissant que sur des blancs secs , les pigments de la pellicule migrent beaucoup plus dans le jus de raisin.
On obtient ainsi des moûts , puis des vins d’un jaune doré très intense .
Au vieillissement, l’évolution classique de cette couleur se fait vers les tons ambrés , qui seront dans ce cas beaucoup plus soutenus.
Les millésimes riches solaires comme 1959, 1947 ou 1929 ont produit des vins avec une couleur semblable, voire encore plus sombre que le 1990.
Donc rien d’inquiétant et le 1990 se gouté très bien aujourd’hui.
L’ encépagement était le même qu’aujourd’hui soit 90% Sémillon et 10% Sauvignon.

Rien d'inquiétant donc sur l'évolution de ce 90, juste des bouteilles différentes des autres , comme chez d'autres chateaux, d'autres millésimes...

Cordialement

Alex

Bu ici : lapassionduvin.com/p...

Château Suduiraut 2005

D'une belle couleur jaune.
Nez : Nez sur l'ananas et le pamplemousse principalement, avec des notes vanillées. C'est jeune mais envoutant!
Bouche : Ananas, pamplemousse, touche de miel, grosse sucrosité mais portée par une superbe acidité, floral, épices. La longueur est complexe et ajoute encore de l'amande au bouquet, c'est vraiment superbe!

Excellent (et promet un avenir radieux!)

Bien cordialement,

Thibault