Il est vrai que Grand Puy Lacoste réussi souvent de façon admirable dans les bon millésime.
Mais quand on regarde le prix des bouteilles dans les années que tu viens de citer Claudius je ne sais pas si ont peu toujours parler d'excellent rapport qualité/prix.....?

Actuellement seul 2008 qui est une année encore pas mal réussi vaut le coup payer 2 fois minimum un 2009 ne vaut pas le coup à mon sens...

2006/2008 sont sûrement plus accessible que 2009/2010 , c est dommage mais moi je fais l impasse sur le bordelais sauf dans le libournais sur les deux millésimes trop chers

D'accord avec Claudius,

Découvert un 2010 en primeur de toute beauté. Perso, je préfère acheter une bouteille plus chère dans un grand millésime
que d'acheter deux bouteilles moins chères dans un millésime moins bon.

Slt

Certes mais des bouteille dans des millésimes intermédiaires meilleures que des bouteilles dans de grand millésime ça peu exister aussi. Il faut juste bien chercher.
Le millésime ne fait pas tout. Ça serait trop facile sinon.
Enfin ce n'est que mon avis

Au salon des vignerons sur Paris j avais goutais la Tour Sieujan , un Pauillac sympa j avais discuté un peu avec le gars un sportif très gentil , ses vignes sont un peu jeunes il le reconnaît , la bouteille tournée autour des 30€ sur 2009 -
Je vais passer voir au prochainn salon -

Maintenant lorsque les millésime me ferme la porte d un point de vu financier je me tourne sur l Italie , il y a de véritable bijoux en Toscane ou en Piémont avec des flacons extraordinaires

C est quand même super enrichissant des chercher à se diversifier, on tombe parfois sur des vrais merveilles

C'est vrai qu'il y a de très bon millésimes intermédiaires dans le bordelais notamment 2004 mais pour GPL, je préfère 2010, 2005, aux 2006 et 2008

Slts

chateau Grand Puy Lacoste 1988 pauillac 5e cru classé

il y avait longtemps que je n'avais plus ouvert de bordeaux ambitieux et avec de la bouteille et GPL comme on dit a toujours été un de mes chouchous

niveau bas goulot

nez sur la mûre, le cassis, le sous-bois, le tabac blond, champignon, humus, mais aussi poivron rouge... petite profondeur mais sa puissance et sa finesse déçoivent

la bouche déçoit clairement car même si les composantes de l'année sont bel et bien là (acidité, tanins encore présents) je lui trouve un manque de profondeur et surtout de finesse.

les tanins sont marqués même s'ils ne sont pas âpres ni astringents, donnant un certain volume en bouche mais ils ne me semblent pas (encore ?) mûrs, l'acidité est présente (poivron...) mais pas dominante, elle souligne le vin mais n'empêche pas celui-ci de manquer pour moi de ressor et de puissance (nez légèrement dissocié par rapport à la bouche car la finesse est là en bouche) : elle manque de coffre et de retour, bref d'ambition pour un vin de cette stature

finale moyenne soutenue par l'acidité

une relative déception qui confirme ce que je pense depuis pas mal de temps : GPL a du mal en année pas top et pour 30 euros (prix payé) le rapport QP n'est pas bon et le vin semble pas loin de sa fin de vie

bien-

Bonsoir,

Merci pour ce CR, je compte ouvrir un GPL 1996 ce soir et je suis un peu anxieux à la vue de votre dégustation, même si 1996 est différent de 1988. Si quelqu'un d'entre vous l'a gouté récemment, qu'en a-t-il pensé ?
D'avance merci.

Je n'ai pas gouté le 96 mais je pense qu'il sera très beau ! j'attends avec impatience le compte rendu de dégustation

1996 contrairement à 1988 est un grand millésime dans le coin
contrairement en rive droite ou c'est exactement le contraire

FGsuperfred

GPL 88 n'a jamais été bon ... dominé par son acidité
par contre les 86 et 90

Le 1996 est excellent. Au niveau de Pontet Canet. En dessous de Lynch Bages.

Luc

Bonjour à tous,

Château Grand-Puy-Lacoste 1996

Dégusté hier soir avec de belles côtes de boeuf cuitent sur pierrade avec beurre café de Paris, pommes de terre sautées et fagots d'haricots.

Le niveau de la bouteille est parfait, tout comme le bouchon, à peine imbibé et d'excellente qualité.

Le nez à l'ouverture est très concentré, sur les fruits rouges, le tabac blond, goudron. Après deux bonnes heures juste épaulé, il gagne en complexité et devient un peu plus soyeux, mais toujours très droit, concentré et chaleureux.

La robe est très sombre, violette presque noire, la lumière a du mal à trouver son chemin dans ce vin opaque et concentré. Aucune trace d'évolution et encore de belles larmes tombent le long du verre.

La bouche confirme le nez, beaucoup de matière, les tannins sont bien fondus avec encore une légère acidité, beaucoup de fruits et une très belle longueur. Ce vin est vraiment très bon et se marie à merveille avec le boeuf sanguinolent . Je pense que nous sommes en présence d'un grand vin, bien structuré et très en place, un peu comme un patriarche bien assis sur son trône et je pense qu'il y restera encore pour de nombreuses années. Très bien.

Dégusté en parallèle avec un Pontet-Canet 2000, qui lui joue sur un tout autre style, les deux vins nous ont enchanté par leur classe, avec toutefois une préférence pour le Pontet, plus fougueux et plus complexe.

PS: désolé pour la qualité médiocre de la photo ( iphone)

Château Grand-Puy-Lacoste 2007: Quelle idée de boire un GPL si jeune ? EEEEh bien c'est une erreur idiote, je le reconnais. C'était la leçon du soir sur les Pauillac ! Le nez n'est pas "posé", il est chaud, dégage des effluves alcooliques. La présence cassis est nettement mêlée aux notes de cèdre, pointe vanille et petite sucrosité fruité. Hier en l'ouvrant, après 1 heure d'ouverture, le jaune d'oeuf exhalait un peu. Cela est parti aujourdhui. Bonne tenue en bouche, pleine, vigueur franche. La longueur est agréable. Les tanins très serrés sont denses mais souples. Les arômes d'élevage sont lourdement apparents. Je ne ressens que ça et fini cette bouteille fatigué et avec une sensation d'écoeurement. Soit j'ai un problème personnel avec ce type d'élevage très prononcé et j'ai rien compris aux Bordeaux, soit je dois comprendre qu'avec ces vins là, il faut attendre que l' élevage fonde pour qu'enfin apparaissent fraîcheur et fruité (voire davantage). Bah là, j'ai du chemin à faire...! Demain, retour dare dare à la burgondie !

Château Grand-Puy-Lacoste 1999

Ouvert 4h Avant le repas ,

Un nez frais sur les herbes séchées avec une intensité assez modeste qui n'évoluera pas beaucoup durant la soirée;
La bouche n'est pas d'une profondeur transcendante , sans défaut juste un peu courte avec des tanins presque fondus .

Le bilan est pour moi mitigé sur cette bouteille payée 35e;
Ce vin ne m a pas forcement déplu mais il ne m a pas non plus fait vibrer .

Château Grand-Puy-Lacoste 2002

Un bon Pauillac, les tanins sont assez fondus, ça "n'accroche pas". C'est fin, équilibré, sans excès. Alors évidemment on sent bien le millésime moyen: un poil fluide, pas une très grande longueur en bouche. En tout cas il est prêt à être dégusté. Bien sûr on peut lui reprocher le fait d'être vendu pour une somme qui lui fait perdre toute possibilité de rapporter un jour une médaille dans la catégorie rapport/qualité/prix. C'est un GCC de Bordeaux quoi ...

Château Grand-Puy-Lacoste 2003

La couleur est grenat violine.
Le premier nez est un peu terreux et sur le cassis .
La bouche est un petit peu chocolatée mais elle est fluide et diluée sur ce flacon qui ne tient pas ses promesses.
Cordialement.

j'en avais acheté un flacon après l'avoir très bien gouté en primeurs, je n'en ai jamais racheté hyper-déçu par le peu de choses que ce vin avait à offrir
déja de grosses disparité d'un flacon à l'autre et l'impression d'un vin presque plat
ah... 2003 millésime du siècle !

Il y a eu un paquet d'horreur en Bordeaux sur l'année 2003 ! Le pire c'est que ce millésime était sorti très cher !

Les baisés des primeurs, comptez-vous !

Château Grand-Puy-Lacoste 2003

J ai bu ce vin le week-end dernier lors d'un casse-croute entre potes, dans des conditions assez précaire pour la dégustation.
Et surprise, le vin était sur un fruit très crème de cassis et une bouche costaud, tannique, net, austère, mais bien faite, rien avoir avec ce que j'ai pu goûté auparavant.
Les trois bouteilles qui me reste vont donc attendres un peux au cas où.

jmw

Chateau Grand Puy Lacoste, Pauillac 2006

Robe sombre, grenat, au nez de jolis fruits noirs, mure, épices.

En bouche, les tanins sont souples, la matière velouté, sur des arômes de fruits noirs, de fumé, très jolie longueur. Un vin très classique, tout à fait à l'image de ce que je me fais du bordeaux de classe. Très bon.

Bonjour,

Un des plus beaux vins dégustés cet été :

https://lh3.googleusercontent.com/sp0mmCJpnh_pTWT0K4pBie0nQGTKklDqpahwUXhUlv0=w161-h214-p-no

Château Grand Puy Lacoste 1976 : Un nez sublime de cassis mur, pointe kirch, cerise confite puis des notes de cuir, viandes séchées, de suie, de graphite fond fumé tabac boîte à cigare, Le gd pauillac. La bouche est charpentée, les tanins caressent, amples et structurés, c'est puissant sur la cerise burlât, mur, note de suie, de tabac, boîte à cigare et fond fumé. La finale est ronde, sexy, gourmande, sur le fruit presque confit mais quelle persistance de fumé, de tabac, de boîte a cigare, suie, graphite, très grand 18 (95).

Amicalement, Matthieu

Ouverture hier au débotté et pour lui même Château Grand-Puy-Lacoste 1985
La robe est foncée, dense et brillante, légèrement tuilée
Nez envoûtant, qui donne envie de vite y tremper les lèvres.
Et là c'est très grand: le vin enrobe le palais, y délivre des notes de boite à cigare, tabac blond, cassis, il est frais et caressant en bouche, parfaitement équilibré entre matière et acidité, fraîcheur, les tanins sont fondus. C'est magnifique d'équilibre, l'âge lui confère une finesse que je n'avais que très rarement rencontrée jusqu'à présent.
Probablement ma meilleure bouteille de l'année.
La longueur est bien sans plus, seul (tout petit) reproche que je pourrais lui faire

Après le 1985 avant-hier, la venue d'un ami connaisseur est l'occasion de goûter son grand frère le Château Grand-Puy-Lacoste 1982.
Choisi en cave, on le débouche immédiatement et commence à le goûter à l'apéritif
La robe parait jeune: pas tuilée, elle est brillante et profonde
Le nez est très charmeur tout de suite, et gagne en complexité au file des minutes: figues fraiches, petites baies écrasées, épices
La bouche est à l'unisson: superbement équilibrée, elle tapisse le palais sans l'envahir. La matière ressemble fortement au 1985, mais pas la comparaison s'arrête là: ce 1982 est jeune et (assez) fougueux, sans véritable note de tabac que le 1985 apportait. Il est sur le fruit, harmonieusement fondu, et il conserve pas mal de puissance, avec une finale réglissée qui lui apporte un belle fraicheur. A l'aveugle je lui aurais donné 15-20 ans de moins.
Ce GPL 1982 est très bon avec plus de longueur en finale que le 1985, mais il n'a pas (encore?) sa magie.
Le 1985 peut être bu pour lui même et est à boire; le 1982 demande un plat et peut encore être attendu

Château Grand-Puy-Lacoste 1996

Comme il fallait quelque-chose de sérieux pour faire face à cette pièce de Charolais saignante, j'ai débouché un 1996 et carafé 2h. Et pour du sérieux, j'ai eu du sérieux: couleur très sombre, pas de trace d'évolution. Au nez, c'est encore timide, mais le tabac et les petits fruits rouges accompagnés d'une touche de "vieux meuble" (sorry pour l'image... ) donnent une impression très classe. En bouche c'est encore très compact et strict. La masse impressionnante de tanins commence à peine à se polir et constitue encore un sacré challenge pour mon palais bourguignon. La finale est très longue et finit sur un fruité bien défini mais encore retenu.

En bref, un vin encore dans sa prime jeunesse, d'un bel équilibre et d'une puissance rare...une révélation dans 5 ans lorsqu'il sera sorti de sa forteresse...?

Château Grand-Puy-Lacoste 1995 bu lors d'une soirée Bordeaux

Romain
Arômes fabuleusement riches de fruits rouges écrasés mûres et cassis. Notes de poivrons.
Superbe touché de bouche pour cette 1ère bouteilles. Les tannins sont serrés et fins. Ca donne beaucoup d'allonge à ce vin juteux plein de fruits frais.
La finale est longue. Vin doté d'une solide colonne vertébral , il peut encore attendre !

Paul
nez très classique, bien ouvert, sur les petits fruits noirs, un peu de tabac et de poivron (bien mûr !!!!) ; en bouche, les tanins sont présents, mais d’une très grande finesse, c’est ample, super équilibré et bien long. Certains diront que c’est le prototype du beau Bordeaux classique, parfaitement maîtrisé, mais ennuyeux, mais moi je veux bien m’ennuyer comme cela tous les jours ! Très beau vin, et sans doute pour de très longues années encore.

Florent
Robe sombre sans grande évolution.
Le nez est plus réservé que le Saint Emilion, mais quelle élégance, qu'elle précision dans le nez. Un nez sur les fruits noirs, fruits rouges, le cuir, le cèdre.
La bouche ne s'exprime pas encore totalement. Le vin a encore un potentiel important. Mais tout est bien en place, précis, avec un équilibre parfait, des tanins encore présent mais élégant et une belle longueur.
TRES BIEN+

Pour mon second post, je vais vous raconter une dégustation effectuée milieu d'année dernière.
J'avais organisé avec des amis, choses que nous essayons de reproduire le plus régulièrement possible, un bon repas.
Le thème de cette soirée fut GPL avec pour objectif goûter le 1982, vin que nous attendions avec impatience , tant par les éloges du millésime, que par celles faites à cette IMMENSE bouteille.
Ce soir, nous dégusterons GPL 78-81-82, petite verticale avec deux retraités et un jeune gaillard (je n'ai rien contre les retraité).
Je ne vous cache pas qu'à l'unanimité nous sommes tous tombés amoureux du dernier.
Mais sachez que nous avons trouvé le 1981 avec de joli reste, un vin simple, très peu de bois, pas encore sur l'acidité extrême que d'autre pourraient donner mais un peu vieux quand même.
Le 1978 présentait une meilleure structure, un poil plus équilibré, des tanins plus sec et une acidité moindre néanmoins préféré au précédent.
Alors la, le 82 , ouvert à peine 30 minutes avant( pas encore beaucoup d’expérience avec ce vin) et mon père parfois sceptique quant à une ouverture à l'avance...chose qui à bien changé aujourd'hui.
Le premier nez paraissait un peu fermé, mais en quelques minutes, il s'est révélé avec une jeunesse impressionnante.
A la première gorgée, mon cerveau à littéralement vrillé, whaou !!!! Quel vin, une force-tranquille, charnu, une énorme densité avec beaucoup de finesse, une longueur époustouflante...
Ce soir la je me suis retrouvé face à un monstre. Des trois bouteilles, c'est celle qui présentait le moins bon niveau mais j'en attendais énormément (après lecture sur le forum), mais je n'aurai pas cru qu'elle me mettrai à genoux.
ce jour a été la révélation, le vin procure des plaisirs à la limite du croyable, je me souviens en avoir rêvé !!
Certes j'ai peu d’expérience mais je commence à avoir goûté quelques vins à ce jour, et il fait parti de mes meilleur souvenir. Un juvénile de plus de trente ans qui, aujourd'hui pour l'avoir re-gouté depuis dans d'autre condition,me fait dire qu'il a encore deux décennies, si les bouchons l'acceptent, longue vie au GPL 82.

Ratafia 92

Grand Puy Lacoste 1982

lorsque le bouchon le permet et que la bt a été bien conservée, GPL 82 est pour moi l'un des sommet de bordeaux !

Bonne journée