tout dépend de la qualité, comme il reste certainement du stock dans les autres millésimes, il n'y a pas de raison que les prix s'envolent.

et puis la demande en Sauternes n'est pas si forte.

Merci !!

Guiraud 1979

Bu avec LPV Vaucluse sur un chausson aux pommes caramélisé et sa crème chantilly bleue relevée au cointreau.

La robe est d'apparence très évoluée, acajou. Belle pour certains, elle me fait quand même craindre du caractère évolué du vin.
Le nez est beaucoup rassurant, très intense sur des notes d'écorces d'oranges, caractéristiques de ce domaine.
La bouche n'est pas moins intense, l'acidité portant le vin sur une grande longueur, parfaitement en place. Les sucres sont partiellement digérés et le vin s'accorde très bien avec le dessert.

Parfait à boire en ce moment.

François

Euh François, Mathieu nous corrigera peut-être mais il me semble que le chausson était à la ...mangue (revenue au coteaux-du-layon), et la crème était à l'orange / curaçao bleu...

Guiraud 1979 Ouvert la bouteille tôt le matin. Le bouchon est très mou. Le quart inférieur reste dans le goulot et finit par tomber dans le liquide. Je carafe ; le nez est surtout marqué par la cire et le miel. Je mets la carafe bouchée dans ma cave électrique.

Effectivement robe d'un bel acajou clair, qui me paraît nette.
Beau nez bien présent sur les zestes d'agrumes, peu évolutif cependant - après le Rayas , on devient exigeant !!
Bouche également bien en place, fraîche et sapide ; outre les agrumes je retrouve la cire et le miel perçus le matin. Belle longueur qui appelle la gorgée suivante.
Le vin s'accorde bien sûr très bien avec la mangue en chausson, mais pas du tout avec l'amertume du curaçao (ni avec sa couleur !).

Merci Vincent pour cette trouvaille.

Hello les amis,

Pour le dessert en effet c'était un chausson mangue, fruit de la passion avec un caramel passion et une crème (chantilly) orange curaçao. (la fougue de la jeunesse d'essayer des choses comme ça).

Pour ce qui est du vin, je dirais que nous l'avons dégusté à un plateau de maturité qui me convient. Avec un touché de bouche plus en finesse, une complexité aromatique intérréssante. Allez pour chipoter peut être un peu plus de volume et de longueur l'aurait rendu grandiose.

Château Guiraud 2003

La petite devenue grande a dix ans, il est l’heure d’ouvrir la première bouteille de Guiraud 2003 (déjà !! :). Le nez est superbe, très fin, envoutant. Pêche, ananas, litchi, caramel, vanille, résine, rhum, abricot confit, orange et clémentine, c’est très sensuel, à la fois lourd et désirable. Ce n’est pas un parfum, ça n’en a pas la légèreté, le vin joue plus sur un registre épicé, dans lequel on pourrait distinguer inconsciemment des phéromones évocatrices. Bouche très dense, avec encore une touche caramélisée un peu trop prononcée et une concentration en sucre élevée. Le temps arrondira tout ça (méthode Coué ?). Ça n’a pas le côté aérien d’un Climens, ce vin est plus construit sur la puissance mais sans être vulgaire. Superbe liqueur qui tapisse la bouche, l’acidité perce à travers la trame épaisse en milieu de bouche et le vin fini sur la pêche, la menthe fraiche et un petit côté chlorophylle. Très belle longueur qui prolonge le plaisir, ce vin est un dessert à lui tout seul. C’est déjà bon, d’ailleurs le verre de Madame se vide deux fois, c’est historique, mais ce vin mérite encore clairement d’être attendu. Rendez-vous dans dix ans !

Sylv1

Bonjour,

Hier soir, j'ai ouvert un Guiraud 1986 à l'occasion de notre installation Lyonnaise avec mon épouse.

Bouchon complètement imbibé qui ne laissait rien présager de bon... Bouchon cassé et récupéré en deux fois avec adresse et précision (là je me la pète un peu >< ). Bouteille ensuite épaulée et à laisser reposer 12h avant service pour une aération lente.

Ce vin a une robe dorée sublime, presque orangée. Dans la lumière tamisée qui baignait la pièce lors de la dégustation, on aurait presque pu penser à un rosé! ()
A la dégustation : Nez incroyable, sur l'ananas rôti, les abricots, l'amande et le miel, vraiment exceptionnel!!!
En bouche, c'est un velouté exceptionnel, une sucrosité bien maîtrisée et contrebalancée par une amertume apportée par un côté "écorce d'orange sanguine". On retrouve également le miel, les abricots avec une légère touche d'amande. Le tout forme un ensemble absolument harmonieux! Ce vin aura une très belle longueur en bouche, mais pas non plus immense (une bonne quinzaine de secondes tout de même avant de s'estomper).
Dégusté sur un Stilton et un roquefort, l'accord était merveilleux à en donner des frissons et une grande émotion qui a provoqué un long moment de silence autour de la table, suivi d'un "waow expiré" poussé par mon épouse complètement sous le charme.... Un vin divin par sa précision et son équilibre et démoniaque à la fois, on se ressert facilement.

A noter tout de même si je veux être relativement complet que le vin a été dégusté lors de l'épaulage et n'était pas tout à fait en place avec ce côté amer "écorce d'orange sanguine" trop prononcé et désagréable. Il aura été regoûté à 6h et n'était toujours pas complètement convaincant (petit moment de frayeur à ce moment là d'ailleurs...). Mais à 12h il s'est montré sous son meilleur jour comme dit ci-haut!!

C'était ma seule bouteille de ce vin (snif)... Une expérience inoubliable!!

Me considérant comme un "bébé" dans le monde du vin, donner une note serait relativement ridicule, mais si je devais proposer un barème avec un 20/20 qui correspondrait à "émotion telle que j'ai laissé échapper une petite larme" (ce qui m'est tout de même déjà arrivé une fois sur un Echezeaux Grand Cru 1999), ce vin mériterait un bon 18/20!

Cordialement,

Thibault

Il me restait un fond de bouteille d'hier... 36h après ouverture, le vin n'a pas bougé depuis sa dégustation. Un régal ()

Thibault

Acheté en liquidations d'un caviste, ce Guiraud 1990 présente une robe ambrée foncée tel un cognac.

Le nez est très caractéristique des très vieux sauternes, avec une pâte de coing, huile de noix, et un côté oxydatif très prononcé.

En bouche, le vin semble avoir mangé une grande partie de ses sucres, on a l'impression de boire un vin jaune légèrement sucré.

Je pense que la demie bouteille a fortement accéléré le processus de vieillissement de ce vin.

Expérience intéressante mais si l'on compare au La Tour Blanche 2004 dégusté en même temps, ce vin m'a donné moins de plaisir.

Guiraud 1990

Dégustation de cette même demi bouteille et je suis assez d'accord avec toi Antoine.

A l'ouverture de la bouteille, un nez très fort se dégage, rappelant un vieux muscat ambré de rivesaltes, effectivement assez oxydatif.
La bouche est au départ assez peu expressive, le sucre s'est fondu et on retrouve des touches noisetées. Après aération dans le verre quelques minutes, c'est plus aromatique, mais les aromes sont trop tournés caramel.

C'est la première fois que je goutais un sauternes de cet age, mais je pense que ce n'est pas représentatif à cause du format.

Il m'en reste 2 autres, on verra ce que cela donnera, j'ai vu par ailleurs que certains avaient eu de très bonne expérience sur des bouteilles classiques de 1990.

Valentin

Si tu as l'occasion Valentin, garde l'équivalent d'un demi verre au fond de la bouteille pendant une semaine.

J'ai trouvé que les arômes oxydatifs se fondaient et laissaient place à un vin plus équilibré, au sucre plus perceptible. Slon moi plus intéressant après.

Merci pour ta remarque Antoine, je le ferai à la prochaine occasion et je donnerai des nouvelles :)o

Valentin

Sur mon Guiraud de 1986, j'ai dû attendre 12h que le vin se mette en place après épaulage, donc ça n'est pas étonnant... Beaucoup trop oxydatif à l'ouverture également!

Cordialement,

Thibault

Des arômes oxydatifs sur Guiraud 1986 ce n'est pas normal, jamais eu ce problème sur mes bouteilles.
D'ailleurs la particularité des sauternes 86 sont d'avoir une couleur encore assez claire par rapport aux 89 et 90.

jmw

Bue ce soir à l'occasion du soixante-dixième anniversaire de mon père, une bouteille de Guiraud 1943.
La robe est d'un bel acajou ambré. L'extraction du bouchon s'avère extrêmement difficile, la moitié inférieure se cassant dans le goulot ce qui nécessite un carafage. Les fragrances de fruits confits et d'épices se dégagent immédiatement, embaumant les narines. A l'aération, des senteurs de vieille cire viennent patiner la puissance des épices. Ce nez est absolument fabuleux et l'on ne croirait pas que ce vin a plus de deux tiers de siècle de bouteille.
L'attaque en bouche semble manquer de corps au début mais, à la suite de l'aération progressive, le vin gagne en volume et en caractère, c'est du velours tellement c'est fin tout en étant d'un bel équilibre, le sucre étant encore bien présent mais comme éthéré, affiné par la patine des ans. Ce vin garde également beaucoup de fraîcheur dans une finale très longue sur le pain d'épices et les fruits confits. Malgré son âge auguste, ce vin était encore dans une forme olympienne. Eblouissant et grandiose. Excellent.

Oenophiliquement vôtre,
Damien D-M.

Ca doit faire quelque chose de boire un vin aussi âgé que soi quand on n'est plus tout jeune.

J'ai bu un 42 il y a quelques années, et lui aussi était d'un bon niveau.
Les vieux Guiraud sont à rechercher dans les ventes aux enchères car ils vieillissent très bien et on peut les trouver encore à des prix intéressants même si ces dernières années il y a une certaine envolée sur les prix des vieux sauternes.
Est-ce que ta bouteille de 43 était coloré?
Celle de 42 était verte, il y a aussi des bouteilles bleutées.

jmw

Guiraud 1996

Voila un vin que je trouve parfaitement à point: nez sur l'abricot et le caramel, en bouche puissance moyenne, arômes bien fondus et matière qui glisse comme de l'huile dans un moteur, le tout sans sensation de lourdeur et sur un bel équilibre. Finale assez longue finissant sur le caramel et les épices après un rappel de fruits confits...

Très bien!

Bonsoir, la bouteille de 1943 était ambre foncée avec des reflets vert doré. Le niveau était haute épaule et il y avait du dépôt, signe plutôt positif avant d'ouvrir la bouteille.

Oenophiliquement vôtre,
Damien D-M

Voila un vin que je trouve parfaitement à point: nez sur l'abricot et le caramel, en bouche puissance moyenne, arômes bien fondus et matière qui glisse comme de l'huile dans un moteur, le tout sans sensation de lourdeur et sur un bel équilibre. Finale assez longue finissant sur le caramel et les épices après un rappel de fruits confits...

Je l'avais également beaucoup apprécié il y a deux ans avec une finale acidulée qui permettait de contrer le sucre.

Romain

Bu hier soir un Château Guiraud 1994,

Bouteille ouverte puis dégustée dans la foulée.
Robe sur le vieil or,
Nez légèrement sur le caramel, les fruits confits, pas très expressif,
La bouche reflète le nez ,un manque de pep's et de fraicheur, longueur assez courte.

Peu de plaisir sur cette bouteille là, effet millésime peut être.

Cordialement

Alex

Bu il y a deux jours, Petit Guiraud 2010 s'est révélé décevant.

Ça démarrait pourtant bien avec un joli nez sur le miel et l'abricot sec.
La déception est venue de la bouche où le sucre prenait vite le pas sur les arômes.

Guiraud 2005

Accord ultra classique sur du foie gras qui a très très bien fonctionné.

Nez exotique fruité et floral agréable assez typique du Sauternais.
Le vin est certes très riche en sucres mais je l'ai trouvé équilibré et d'une très belle longueur.

Cela confirme mon sentiment de n'aimer Guiraud que dans sa jeunesse (pour le moment...).

En tout cas ce 2005 est un vin charmeur qui a épaté la tablée et c'est bien là le principal.

Guiraud 2004

Bouteille bu pour le repas de Noël sur un foie gras fait maison à l'armagnac. Débouché puis laissé au frigo durant 3 bonnes heures.

Le vin se présente sur une robe d'un or pale, très clair. Le nez est est typique, sans être extravagant, c'est botrytisé, sur les fruits exotiques. La bouche est pleine, sensation de légèreté avec un bel équilibre acidité/sucre qui donne au vin une grande buvabilité. Ce n'est cependant pas d'une grande complexité aromatique mais le vin a fait le travail. La final est persistante.

Surpris par ce flacon que j'attendais à un niveau en dessous compte tenu du millésime. A boire jeune peut être. L'avenir ne me le dira pas c'était ma seule quille.

Antoine

Le vin se présente sur une robe d'un or pale, très clair.

Voilà qui n'est pas classique pour Guiraud !
Effet millésime sans doute ...

Bonne année à tous !
Jean-Loup

Guiraud 1953

Dans ma quête incessante de vins anciens...

Je viens d'ouvrir ce flacon pour un dîner, dans quelques heures.

Première impression: nez superbe, avec une belle puissance maîtrisée, sur le miel, le caramel, la figue et quelques belles touches boisées.
Petites notes poussiéreuses ressenties mais ne gâchant en rien le plaisir qu'il me donne, d'autant que cela devrait s'estomper d'ici quatre ou cinq heures.
Robe ambrée très foncée aux teintes orangées (apparemment une caractéristique de Guiraud?).

Je me suis servi un petit fond et il me laisse entrevoir un très grand moment de dégustation...
Compte-rendu d'ici peu!

Robe ambrée très foncée aux teintes orangées (apparemment une caractéristique de Guiraud?).

Hadrien,

Je pense que oui.
Tous les Guiraud que j'ai bus, même jeunes, avaient cette caractéristique. Mais ça ne les empêchait pas de bien vieillir.

Je te souhaite beaucoup de plaisir avec cette bouteille dont je partage le millésime de naissance.

Robe ambrée très foncée aux teintes orangées (apparemment une caractéristique de Guiraud?).

J'ai l'impression que les derniers millésimes sont moins foncé qu'avant! Est ce lié à l'agriculture biologique? Proportion différente des cépages?

Romain

Petit retour sur Guiraud 53...

Visuellement le vin est très liquide, presque aqueux.
Le nez semble être aux abonnés absents tant il est léger.

En bouche, l'attaque, crémeuse (les restes de son onctuosité d'autrefois?), et ses touches de caramel et de cannelle (!) le rendent particulièrement agréable.
Avec ce Guiraud nous sommes plutôt sur la simplicité, il est fluet et nous montre une certaine plénitude.
Même si le plaisir est immédiat, je regrette son côté très monocorde, avec notamment une faible longueur, sur le miel, assez poussiéreuse.

Alors qu' il n'excitait pas spécialement le palais servi seul, le vin s'anime beaucoup plus une fois accompagné d'un beau foie gras artisanal.
Le début de la bouteille, sans doute à mauvaise température, l'a rendu pataud, mais plus frais il se révèle être assez gastronomique.

Avec ce Guiraud nous sommes clairement dans le registre des Sauternes ayant mangé leur sucre, tant il fait penser à un bordeaux sec.
Et même si quelques aspérités se font ressentir, nous lui pardonnons aisément, tant il aura excité notre envie de découvrir davantage de liquoreux anciens.

Malgré sa simplicité, un vin facile et plaisant, pour un beau moment entre amis.

BIEN

Sauternes
Le 2011 de Guiraud marque un double tournant : c'est le premier millésime certifié bio de la propriété et le premier issu d'un vignoble entièrement replanté.

www.sudouest.fr/2014...