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J'a dégusté ce vin chez mon "POT" François Ragot ...ce soir là , je l'ai préféré à Lynch Bages 89 et 90 , et Laffite 89 ...mais Pontet Canet 94 n'était pas loin ..que de bons souvenirs de cette belle soirée .

Dégusté en compagnie de Domaine de Chevalier de la même année.

La robe est d'un beau rubis foncé, sans trace d'évolution. Le nez est plus complexe et plus riche que celui de Chevalier. On y trouve des notes de petite prune, de vanille et de fumet.

La bouche surprend par son côté soyeux (par opposition à Chevalier). Une attaque souple et ronde, sur des arômes encore plein de fraicheur, introduit un vin richement texturé.

La finale est d'intensité moyenne, mais savoureuse et fraîche. Les tannins sont fondus et l'acidité beaucoup moins agressive que dans Chevalier.

J'ai préféré cette bouteille à Chevalier. Je dois dire que cet Angelus 1988 m'a toujours plu et impressionné par son côté crémeux.

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Alain,

Je n'ai pas racheté l'angelus depuis 1992 suite aux augmentations un peu trop importantes à mon goût donc je ne peux pas infirmer ou confirmer ton impression !!!!!

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Dans la RVF de septembre 2005, Angélus se paye un cinq étoiles sur cinq possibles avec ce commentaire : "concentration optimale sans lourdeur et magnifique longueur : l'extase."
J'espère qu'ils ont raison car je détiens quelques flacons en cave de ce 2002.

gerardmansoif a écrit:

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> Dans la RVF de septembre 2005, Angélus se paye un
> cinq étoiles sur cinq possibles avec ce
> commentaire : "concentration optimale sans
> lourdeur et magnifique longueur : l'extase."
> J'espère qu'ils ont raison car je détiens quelques
> flacons en cave de ce 2002.

Sébastien, ce n'est certainement pas le meilleur millésime de la propriété ...j'ai acheté le 2003 ( trop cher, même si achat primeurs ) , nous allons pouvoir faire un petite "V" ..

Angélus 94

Le bouchon est parfait.

La robe est bien sombre et dense, encore très jeune.
Au nez, c'est un mélange de fruits noirs bien mûrs mais aussi une note animale un peu trop présente à mon goût.
L'entrée en bouche est grasse, on est assez surpris que 94 ait pu donner un vin avec une matière qui n'a rien à envier à des millésimes comme 89 ou 90 par exemple. Ceci dit le milieu et surtout la finale sont moins plaisants, avec des tanins trop présents qui gâchent un peu l'harmonie de l'ensemble.
Je décide de carafer le vin une bonne heure.
Le nez est du coup débarassé de son côté animal ou du moins la note est bien plus discrète. Les fruits rouges font leur apparition. C'est désormais un joli bouquet bien riche.
En bouche aussi le vin se montre moins "dur", les tanins sont bien mieux intégrés, c'est presque soyeux et ça se boit tout seul. La finale est plutôt aromatique sur une longueur correcte pour ce type de vin.

Bref, un carafage très bénéfique pour un (très) beau vin qui mérite encore quelques années de repos dans une bonne cave.

Apogée probable : 2007-2020 (?)

91+/100

Amitiés,
M@nuel.

J'ai goûté un 1992 il y-a deux jours, et j'ai été bluffé par sa richesse, sa complexité arômatique, son équilibre, ce qui m'a laissé penser qu'il a encore de belles années devant lui. Jusque là les 1992 que j'avais dégustés étaient franchement médiocres, alors que ce vin était d'une insolente jeunesse! I say "Chapeau" ( J'ai bu aussi ce jour là un Egly-Ouriet VV blanc de noirs absolument parfait, que je goûtais pour la première fois ).

J'ai bu mon dernier 92 récemment. J'ai toujours eu beaucoup de plaisir avec ce vin, une superbe réussite pour ce millésime. Je n'attendrais cependant pas des années pour terminer vos bouteilles, ce vin se trouve à mon avis sur son plateau de maturité, plutôt en début de phase descendante (mais une bouteille n'est pas l'autre).

Bien cordialement

Didier

ANGELUS est incontestablement (d' après la moyenne de toutes les notes de dégustation faites avec mon club ou des amis...) l' un de mes 5 SAINT-EMILION préférés...

L' exemple du millésime 1992 est éloquent: il est difficile de se "régaler" encore avec un grand Bordeaux rouge 1992: l' ANGELUS fait effectivement partie des exceptions, même si la période de maturité est atteinte depuis quelques années et il vaut sans doute mieux en "profiter" pleinement déès maintenant; personnellement j' ai "terminé" mes bouteilles l' an dernier...moyenne des notes de dégustation de ce millésime: 15,83...

Le millésime 1993 me semble encore "supérieur" (moyenne: 16,25) et le 93 bu en décembre était encore suoerbe ...il y a moins d' urgence à les boire...

Avec le millésime 1994, on reste au même niveau de qualité et de ...potentiel (16,13 de moyenne, mais 17 lors de notre dernière dégustation en 12/04): élégant, puissant, long, rien à ajouter...

Avec les 1995, on monte d' un cran à mon avis: la concentration, l' élégance, la maturité du fruit et la longueur sont assez impressionnantes (17,50 de moyenne); il ne me reste que 2 bouteilles (c'est l' année de naissance d'une de mes filles) et je crois que je vais attendre quelques années de plus avant de le regouter...

Le millésime 1996 me semble une belle réussite pour la rive droite (16,50), avec un beau fruit et une puissance bien "maîtrisée"...

Le millésime 1997 est peut-être un peu (trop?) dominé par le boisé, mais en bouche, le vin se montre rond, "doux" et élégant (16-)...

Dans les millésimes récents, 2000 sera certainement exceptionnel (17,50 en mai 2005)avec un potentiel et une longueur impressionnants, 2001 est également très réussi (17), 2002 un peu plus "en retrait" pour l' instant (16)...

Dans les millésimes "anciens", peu de réussites avant 1988, sauf le 80 (!)très bien noté en...1991! mais certainement en sérieux déclin depuis (quelqu'un l' a-t-il regouté depuis?), le 86 correct sans plus, le 88 marquant le "renouveau", du moins la reprise en main de l' ANGELUS: 16 pour ce millésime...et surtout de grandioses 89 et 90 (17,42 et 17,50 respectivement...), avec en particulier un 89 sorti largement premier d' une dégustation à l' aveugle du club regroupant tous les premiers crus classés "B" et les meilleurs grands crus classés 89 de ST Emilion...il ne me reste qu' une bouteille de 90 en cave (aucun 89!) et je me demande quand ouvrir ce vin "exceptionnel"...une dernière bouteille, ce n' est jamais facile de s'en "séparer"...

DidierD a écrit:

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> Un espace fumeur dans un restaurant, c'est comme
> un espace pisseur dans une piscine

C'est à dire ?

Amitiés,
M@nuel.

Angélus est incontestablement le plus grand Saint Emilion que j'ai pu déguster au cours de ma jeune expérience (si l'on excepte un Ausone 89 mais il ne m'avait pas transporté pour son prix, loin de là, je me sentais plutôt plomblé ).

J'ai eu l'occasion de boire les 79 et 83 au tout début de ma passion, aucune prise de notes bien évidemment (de toutes façons je n'en prends jamais) mais de beaux souvenirs partagés en compagnie d'autres néophytes.

Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts et j'ai eu le semaine dernière l'occasion de déguster les 96 et 2001 lors d'une soirée dégustation à l'hôtel Carlton à Lille.

Angelus 96 :
Vin à la robe dense, assez sombre mais déjà marquée de jolis reflets pourpres.
Nez : Tabac, fruits noirs, cuir, le boisé ne semble pas dominer l'ensemble.
Bouche : une relative déception. La vin s'offre tout en puissance, il promet de belles perspectives, les tanins sont bien intégrés mais peut être un peu rèches mais j'ai surtout noté un léger "creux" en milieu de bouche aini qu'une acidité et une verdeur relatives que je n'attendais pas à ce niveau.
Il semble déjà prêt à boire, il peut bien sûr se garder encore très longtemps mais il manque un peu de complexité (et de plaisir en bouche).
Longueur correcte sans plus.
En gros, pour 75 euros, c'est pas non plus renversant (15/20).

Angelus 2001 :
Robe noire, majestueuse.
Nez extraordinaire marqué certes par le chêne, la vanille, les arômes torréfiés mais quelle explosion de fruits noirs (cassis, cerise noire), réglisse et fumé.
En bouche, le vin se livre déjà sans complexe mais avec complexité.
La minéralité et la richesse d'ensemble en font un vin d'une très grande pureté, solennel, corsé mais très élégant.
La matière est phénoménale, la longueur invraisemblable.
Ce vin semble éternel...

Ce vin est, pour moi, légendaire. (18.5/20)
Il a fait l'unanimité auprès des dégustateurs présents (de mon entourage).
Son seul rival (un cran au dessous), étant Figeac 2001, remarquable lui aussi.

Infiniment supérieur au 96.

Alex (conquis)

Le 1995 dégusté il y a quelques semaines aux côtés d'un Gazin du même millésime s'est montré plutôt décevant. Certes plus puissant, il était par contre beaucoup moins soyeux et sa finale montrait des tannins encore très présents et un peu secs. Mes convives ont ce jour là préféré Gazin, et moi aussi.

Luc

Le 95 doit sans doute se rapprocher en style du 96.
En revanche, il semble que les millésimes récents marquent un certain regain de forme pour le château.

Alex

Le regain de forme date plutôt de la fin des années 1980. Ce 1995 se goûtait très bien jeûne et il a d'ailleurs été encensé par la critique. Au vu de cette dernière dégustation, je ne suis pas certain qu'on n'a pas voulu aller un peu trop loin dans l'extraction et/ou dans l'utilisation du bois neuf. Un style flamboyant dans la jeunesse, un peu moins au vieillissement, du moins à mon avis. Mais il m'en reste encore, il faudra que je goûte à nouveau pour m'en faire une idée plus précise.

Luc

Auteur: cazz
Date: le 19/06/2006 à 15:09

Bonjour,

Je suis nouveau sur le site LPV. Avant toute chose bravo pour cette mine d'information disponible à tout le monde. C'est un vrai plus pour pouvoir se constituer une cave, comme c'est mon cas.

Je souhaitais demander aux experts de LPV leur avis sur l'Angelus 2003 que j'ai réussi à trouver à 95 Euros chez un caviste.
Est-ce un bon prix pour un millésime qui devient de plus en plus difficile à trouver ? l'Angelus 2003 est-il un flacon à avoir dans sa cave où est-il tout simplement surmédiatisé et surévalué par rapport à sa réelle valeur ?

Merci pour vos éclaircissements.

Bonjour,

Le Château Angélus 2003 est côté à 115 € Ht sur la place de Bordeaux, tarif professionnel.

Chateaunet le vend 135 €
Wineandco 125 €

A 95 €, ça paraît être une affaire pour la propriété. Toute relative néanmoins,parceque dans l'absolu ca reste très élevé...

Griffon

Merci bcp Griffon pour cette information. Mais quant est-il du millésime 2003 ? bon, moyen, médiocre ? Je n'arrive pas à trouver le moindre compte rendu de dégustation. D'avance merci.

Angelus 03 est un tres bon vin (genre 17/20), complexe (au nez presque truffé) et fruité, racé et bien équilibré, on l'a gouté ce soir à côté de calon segur 03 (bout de bois) et pontet canet 03 tres beau vin (malgres le bois encore trop présent) mais en dessous d'Angelus qui est parti pour une belle carriere... maintenant la question du rapport qualité prix dépend de la santé de ton porte feuilles.

Cet Angélus 2003 était bien le plus beau vin de la soirée, où les 2003 du Rhône tant nord que sud n'étaient pas à la fête. Les Loire: Amirault "Petite cave" et Hureau "Les Fèvettes" s'en sortaient mieux ... pour bien moins cher. Dans des mains maladroites, le bois fait vraiment des dégâts ...

Bertrand,j'attends un compte-rendu des vins que vous avez dégusté hier soir,et notamment l'évolution des rhone 2003.C'est possible ?

j'ai dégusté cette bouteille ce midi. 99 n'est pas un millésime topissime et il ne s'agit que du second vin. J'ai toutefois été surpris par sa densité, son velouté et sa présence. Le vin manque certes de complexité, mais c'est très joli.

Cheers

Nicolas

Bertrand,j'attends un compte-rendu des vins que vous avez dégusté hier soir,et notamment l'évolution des rhone 2003.C'est possible ?

Vas voir: www.lapassionduvin.c..., c'est bref ...

Hier soir, un Angélus 1989 en magnum qui est passé après un Hermitage "La Chapelle" 1990 et avant un Petrus 1994. Pour moi le grand gagnant de la soirée.

Une belle matière, des tanins fins et soyeux, une trâme arômatique qui se dévoile peu à peu dans un mélange de nôtes torréfiées, de fruits rouges très mûrs, une finale longue avec des notes qui évoluent sur un registre "réglissé". Superbe vin

Bonjour à tous !

J'ai l'occasion d'acheter une bouteille de Château L'Angélus 1985, cela en vaut-il la peine selon vous ?

il semble que 85 soit le premier millésime vinifié par Hubert de Bouard.

Dans la revue Tast du mois de novembre dernier, le 85 est noté 14/20 et est considéré, en substance, comme un vin avec un "joli velouté", mais un nez et une construction en bouchent "qui n'égalent pas le 86 et les millésimes suivants".

Cheers

Nicolas