Château Trotanoy 1994

Bu ce soir en compagnie de Claudius une 1/2 bouteille de Trotanoy 1994.

Robe tres jeune, sombre avec de jolis reflets rubis.

Le nez apres agitation est expressif, promettant rondeur et complexite.
Claudius a merveilleusement decrit cela : "un vitrail de saveurs".

La bouche tient les promesses du nez. C'est fin, soyeux, finement decoupe, cisele.
La longueur est convenable laissant une impression evanescente en bouche.
Une petite amertume se dessine en finale.

Tout au long de la soiree cette "rugosite" se fera plus presente, marque du millesime peut-etre. Mais c'est vraiment bon, et en accompagnement d'un repas le vin a maturite (mais encore bien jeune) aurait ete surement encore plus a son aise. Plus d'une heure apres le vin se referme un tantinet. Mais il reste present laissant toujours transparaitre un degrade de suaves rondeurs.

A noter que Trotanoy n'a pas defailli face a une demi-bouteille de Figeac 1998, plus fraiche et beurree au nez comme en bouche, mais moins subtile et aerienne. Cela dit, le Figeac jouant dans un autre registre, plus corpulent, nous a joue une gamme de sensations vraiment agreables tres loin du rustique.

Du bon vin et du plaisir.

Merci Claudius
Amicalement,
dfried

Le nez apres agitation est expressif, promettant rondeur et complexite.
Claudius a merveilleusement decrit cela : "un vitrail de saveurs".

Les saveurs ne s'expriment-elles pas par le gout (et non par l'odorat) ?

fort sympathique fin de soirée impromptue hier soir avec Denis, rencontré pour la 2ème fois ... une rencontre LPVienne comme je les aime!

Trotanoy 1994 est bien un Trotanoy, précision en bouche & soyeux/moelleux de texture, malheureusement c'est aussi un vin 1994 et il en a les caractéristiques. La bouche qui commence de façon merveilleuse devient anguleuse vers la fin et la petite piqure de moustique des tanins 94 sur pointe d'amertume est bien là. C'est plus discret que dans d'autres bt de ce millésime, mais signale de façon claire l'année. La jeunesse de ce Pomerol de 11 ans est étonnante et rapelle que, contrairement à bcp de rive droite, ce cru est bati pour le long terme. Cf le 1970 décrit par Thierry. Le temps sublimera-t-il cette finale à la 94? ... Si j'en avais en cave, je tenterais le coup!

Salut Anthony,

Tu as raison .
Alors disons un "vitrail de parfums".
Merveilleuse palette ciselee qui nous a tous les 2 rejouie en bouche egalement, malgre l'amertume que souligne Claudius (a mon sens a tenter sur une viande pour voir si cette piqure transparaît autant en finale).

Quoi qu'il en soit... c'etait bien bon, mon bon Monsieur

Amicalement,
dfried

Château Trotanoy 1998
une superbe robe grenat limpide, qui dessine des jambes fines et persistantes sur le verre. Nez d'emblée plus "Pomerolesque" sur la liqueur de mûre, les fleurs sauvages, la nougatine, le caramel, le sucre candi voire mais pas genre puissant jaillissant du verre cependant, il faut bien aller chercher les effluves. Bouche sphérique, tirée par un beau fruit mûr mais qui manque un peu de pulpe ou de chair pour être dans le top, fluidité plus importante. La persistance est grande sur le fruit noir et des notes métalliques (légère amertume) Le tout noté 91+ .

Amitiés

Zapata

Auteur: ganesh
Date: le 27/01/2006 à 10:20

26/1/06
Trotanoy 1997 : 14,5/15
Nez trahissant un léger manque de maturité (avec ce côté herbacé saillant et un début d’évolution de la robe et des arômes) : cassis, cacao, graphite, encre, minéral, tabac. Bouche fine et équilibrée mais matière légère, souple, glissante et surtout fuyante. Finale réglissée.
Un Trotanoy un peu indigent, au registre limité (service minimum), à boire sans tarder.

Laurent

Un jugement qui confirme un Trotanoy 97 décevant (cr horizontale 97 par IVV).

David ?


Château Trotanoy 90 : Pomerol (cr par Didier Sanchez)
Note : 16 pour la finesse et l'élégance mais seulement 15/14,5 pour la matière - Prix : 600 F
• Robe intense, profonde et évoluée.
• Nez intense et complexe de fraise des bois, mentholé et anisé. Très belle fraîcheur, élégance, finesse. Notes de réglisse et de tabac blond. Long à s'exprimer.
• Bouche élégante, fruitée et fraîche. Finale sur le foin coupé et légèrement amère. Longueur de 10 secondes. Léger manque de corps, de gras et de concentration. Rendement trop élevé ?

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Club toulousain In Vino Veritas
Verticale du pomerol château Trotanoy - 9/11/2000

Quelques commentaires de contexte :
- Les vins n'ont pas été dégustés à l'aveugle.
- Nombre de dégustateurs : une quinzaine.
- Encépagement : merlot majoritaire - environ 10% de cabernet-franc

Ordre de dégustation :

1 – Trotanoy 1995 :
Note moyenne : 16,5 vers 17 - Prix : ** F
• Robe intense, légèrement mate.
• On note un premier nez profond et crémeux, exprimant des notes de fruits confiturés (dominante cassis), de cèdre, de tabac. L'aération révèle un second nez moyennement intense mais fin et très complexe : on décèle alors des notes complémentaires de cuir, de cacao, d'herbes aromatiques, de poivre, de bouquet séché.
• La bouche est équilibrée, offrant une acidité bien intégrée et peu habituelle pour un merlot. Le vin, marqué par des tanins fins et serrés est ample, soyeux et long (15 secondes), naturellement encore relativement simple.
• Finesse, race et élégance signent ce vin très prometteur (mais déjà relativement fondu) pour lequel l'extraction maximale ne semble pas recherchée (on est à l'école Berrouet !). Dans le même ordre d'idée, on note une robe relativement peu intense eu égard à la concentration détectée en bouche. Ce premier vin faisant beaucoup parler, rajoutons que de nombreux dégustateurs lui trouvent une expression très médocaine. Devrait être somptueux dans 10 ans.

2 – Trotanoy 1994 :
Note moyenne : 15,3 - Prix : ** F
• Robe moyennement intense, un soupçon d'évolution.
• Le nez est agréable, fin, élégant, moyennement intense. Il développe une palette aromatique large : fruits à l'eau de vie, tabac, cacao, café, réglisse, épices (poivre fin), herbes séchées, cuir soulignant un début d'évolution tertiaire.
• La bouche n'a pas la complétude de la précédente. Elle s'avère sans grande surprise (effet millésime) plus dure (une pointe végétale) et notablement plus sèche, plus astringente que la précédente. Une finale plus courte est très réglissée ponctue ce vin un peu saillant, également moins frais et moins fruité que le précédent. Commencer à boire.

3 – Trotanoy 1993 :
Note moyenne : 16,2 - Prix : ** F
• Robe moyennement concentrée.
• Un nez fin et relativement fermé (au creux de la vague ?), exhalant des notes de fruits, de poivre, de café, de gibier, de cèdre et de tabac.
• La bouche offre une belle fraîcheur. Marquée par des notes de feuille de cassis, elle paraît moins équilibrée que celle du 95 (un peu moins vive et un peu plus alcooleuse). Attendre encore quelques années.
• Une réussite indéniable pour le millésime.

4 – Trotanoy 1990 :
Note moyenne : 14,8 vers 14,5 - Prix : ** F
• On note une récurrence certaine dans l'intensité de la robe.
• Le nez déjà brun présente des notes d'évolution précoce. Tertiaire, il développe un joli bouquet de fruits très mûrs et de fruits secs, de tabac, d'herbes aromatiques, de nuoc-mam, de réglisse, de fenouil, de confiture de vieux garçon.
• La bouche est particulièrement défaillante en acidité. Un peu lourde, elle semble écrasée par la surmaturité des baies. Bâtie sur un équilibre alcool/tanins précaire, elle est de plus courte et un peu asséchante.
• Une déception pour le millésime, pour un vin manquant de classe et de définition. Boire.

5 – Trotanoy 1989 :
Note moyenne : 16 - Prix : ** F
• Robe évoluée. Centre grenat, bord brun.
• Nez intense, racé, profond, marqué par des belles notes florales (rose) et animales. Des notes d'herbes aromatiques, d'épices, de réglisse, de champignon séché.
• La bouche, qui rappelle un peu celle du 95, est solide et ample. Par sa fraîcheur et sa relative rudesse (la pointe astringente liée à un éventuel blocage de maturité phénolique sur cette année trop chaud ?), elle fait penser à l'expression médocaine du millésime 88.

6 – Trotanoy 1986 :
Note moyenne : 15,3 vers 14 - Prix : ** F
• Nez complexe, déclinant quasiment l'intégralité des notes précédemment citées. En bonus, une magnifique expression de truffe. Le nez est très ouvert et encore particulièrement frais (fruits frais).
• La bouche présente un peu la sévérité du 89. Elle est fraîche, moyennement concentrée et d'une longueur modeste. Un dégustateur, imaginant une absence de chaptalisation, la décrit comme étriquée mais cohérente, à l'image du 94.

7 – Trotanoy 1983 :
Note moyenne : 15,3 - Prix : ** F
• Robe moyennement intense, brun soutenu.
• Nez tertiaire ressemblant au 86, en plus évolué. Des notes complémentaires de fruits cuits.
• La bouche, qui a su rester fraîche, manque de tenue et déçoit avec une amorce de creux en milieu de bouche. Ses arômes restent intéressants mais sa structure semble défaillante. L'astringence finale semble indiquer une absence d'éraflage.

8 – Trotanoy 1979 :
Note moyenne : entre 14,3 et 14,6 - Prix : ** F
• Robe moins évoluée que celle du 83.
• Le nez est encore jeune, semblant même plus jeune que celui du 86. Des notes d'herbes aromatiques, de cèdre, de tabac, de poivre. Un dégustateur souligne une note légère mais peu nette de plastique brûlé.
• La bouche, bâtie sur un équilibre acide/tanins, livre peu. Elle est compacte, manque de longueur, marquée par quelques notes végétales (vin non eraflé ?).

Conclusion :
- Des robes un peu mates, n'affichant pas une volonté d'extraction maximale.
- Des nez toujours racés, fins et élégants, même si tous les vins ne font pas l'unanimité en bouche (on note une expression paradoxalement difficile pour les millésimes chauds).
- Un verticale procurant beaucoup de plaisir, pour des vins cohérents et sereins, sans ostentation, issus d'un véritable terroir.
- Une remise en cause de la lecture classique de la grille des millésimes (avec un superbe 93 et un 90 en retrait).
- Des prix très élevés !

Salut Laurent,

j'ai toujours bcp apprécié Trotanoy 1993 (environ 6 bues) qui me paraît être un des meilleurs Bx du millésime avec Latour ... qualité étonnante pour un 93.

saludos

N'ayant malheureusement pas pu me rendre à la soirée dégustation du cercle LPV Flandre Intérieure, j'en ai profité pour déguster hier soir, bien tardivement dans la soirée, une bouteille de Château Trotanoy 1997 (histoire de ne pas être en reste).

Je me suis d'ailleurs rappellé ()que c'était la fête de mon deuxième prénom et ce prétexte haut de gamme m'a fait succombé pour ce grand pomerol.

Première rencontre avec ce cru : je suis comblé.

En effet, ce vin m'est apparu personnellement comme à sa plus parfaite expression aromatique. Rien ne dépasse, rien ne manque.

La robe est pourpre, avec un bord un peu tuilé qui trahit un léger signe d'évolution mais rien d'inquiétant, au contraire, elle annonce plutôt un vin de classe.

Le nez avant agitation est assez énorme : fumé, réglisse, absence quasi totale de fruit (ou alors très en retrait).
Après agitation et au fur et à mesure de la dégustation, apparaissent des notes assez nettes de cassis, de cerise noire et de thé noir (lapsang souchong ? ).

La bouche est généreuse, ronde, crémeuse avec un gras qui n'est pas interminable loin de là mais qui laisse place à une finale vive et pure qui persiste tout de même une trentaine de secondes !! Les tanins sont parfaitement fondus, intégrés et enveloppent le vin d'une maturité caressante.

Vin que je juge aujourdhui encore structuré et dense, qui est à certes boire en ce moment mais qui devrait quand mêne tenir encore 2-3 ans au top.

Comme le souligne Yves et David, Trotanoy est un vin très équilibré (un modèle de son appellation) et qui laisse, sur ce millésime du moins, le terroir parfaitement s'exprimer.

Une très bonne surprise...

Alex

Je constate que les avis sont assez différents quant à la ualité du TROTANOY 1997: j' ai dégusté ce vin 4 fois, et je dois avouer que mes notes sont régulièrement en baisse...depuis novembre 2000, date de notre première dégustation de ce millésime: le vin était alors apparu superbe, fin, complexe, ample, harmonieux et long en bouche...encore très bon, fruité, profond et long en janvier 2004...bouchonné en novembre 2005, ce qui m' a donné l' occasion, après échange de cette bouteille "bouchonnée" chez "Moueix", de regouter ce vin en janvier 2006, le vin nous paraissant évolué, confituré, décevant par rapport aux précédentes dégustations, certes encore "équilibré", souple, pas très long, ne semble plus avoir le potentiel envisagé en 2000, noté 15-...

Parmi les millésimes précédents, 1995 me semble assez exceptionnel, encore très jeune, fin, puissant, harmonieux et très long, gros potentiel, noté 17,50...
Le 1994 est moins flatteur, à peine évolué, reste rond, élégant et long en bouche (noté 16 en avril 2003)...Très beau vin tout de même...
TROTANOY 1993 semble avoir été très apprécié par de nombreux LPViens, et je trouve également ce vin assez "exceptionnel" pour le millésime, très complexe, fruité, floral, rond, velouté, épicé et charnu, noté 17!!! En 1993, seul le Haut-Brion a été "noté" au-dessus parmi les BORDEAUX rouges dégustés (17,50), mais Trotanoy a été mieux "noté" que de nombreux "ténors" du Bordelais (notés 16,50: Latour, COS d' Estournel, Las Cases, Margaux, Petrus, Lafleur, Clinet et Tertre Roteboeuf...), il ne m' en reste qu' une bouteille en cave, certains en ont plus, tant mieux pour eux...
1992 était également très réussi pour le millésime...1989 TRES BON, savoureux et long (noté 16,50+), 1986 très bien noté...mais fin 1993! (16,50)...semblerait un peu "en déclin" selon le commentaire de Laurent "ganesh"...

Château Trotanoy 1989

Je viens de boire cette bouteille ce week end, et pour une fois je suis resté vraiement sur ma faim.. Peut être un mauvais exemplaire (enchères), quoique dans ce même lot de 89 j'avais eu des Certan de May très bons.

Nez et bouche pas tres nets, avec un gout de futaille qui commencent à dominer nettement.

N'ayant qu'un exemplaire , je ne tire pas de conclusion, mais encore heureux que le prix moyen de la bouteille du lot n'etait pas trop cher, car si j'avais payé le tarif normal (Trotanoy est tres cher), j'aurais fait réellement une drôle de tête !

quelqu'un a t-il bu ce vin, dont les avis (cf commentaires) semblent disparates ?

YR

NB: Lors de la récente soirée Parisienne, j'avais préféré prendre un Certan Giraud 95 que ce vin, sur les conseils d'un ami qui l'avait bu et m'avait prédit une déception. Je ne l'avais qu'à moitié cru à l'époque, eu égard à la bonne réputation du cru.

Trotanoy 1970

Au milieu d'une série de sept vins de rêve chez Daniel Bécu, un Trotanoy 1970.

J'ai déjà commenté ce vin à plusieurs reprises.
C'est un de mes meilleurs souvenirs en Pomerol...

Servi à l'aveugle, j'ai hésité entre l'Eglise-Clinet et lui...
J'étais déjà arrivé à Pomerol, ce qui n'est pas si mal face au nombre de vins de Merlot sur la planète

Ce vin est encore et toujours fabuleux: envoutant au nez, superbe en bouche...
Du Havane à la réglisse, en passant par la confiture,les épices et le cuir.
Il peut justifier le fait de n'avoir eu que du Bordeaux en cave pendant plus de 20 ans... Mais c'était il y a longtemps déjà.

Cordialement,
Thierry

Question d'un néophyte: quel est le potentiel de garde des Trotanoy ? En particulier du 1993 (sur base de vos commentaires, pour lesquels je vous remercie je viens d'en acheter 2 bouteilles).

TROTANOY est en général un vin au grand potentiel de vieillissement...même dans les "petits" millésimes, et 1993 en est un bel exemple: c'est pour moi un des 3 meilleurs BORDEAUX du millésime!!!!...à vrai dire, seul Haut-Brion a une meilleure moyenne de notes dans ce millésime! mais je n'en ai pas en cave...Alors que TROTANOY 1993 est une des seules bouteilles de ce "petit" millésime que j' ai conservée (avec Petrus, Lafleur et Las Cases que je note entre 16,50 et 17-); donc cet achat de Trotanoy 93 me semble judicieux (noté 17!), surtout si le prix était intéressant?...A boire dans les 10 ans tout de même...

Je ne tarderais pas trop à boire ce 93 ...

Merci pour ces réponses rapides. Le prix était de 40 euros, donc au niveau de la cote d'idealwine.

Christophe,

J'ai trouvé Pontet-Canet 1993 plutôt réussi (16/20) : l'as-tu goûté ?

Petrus 93 chichement noté 14,5/15 (à l'aveugle)

Un superbe 1993 :
Napa Valley – Philip Togni – Cabernet Sauvignon 1993 (17,5/18)

Laurent,

Récemment,aussi,j'avais bien aimé la demoiselle de Sociando 93...Les copains en rient encore....me proposant une caisse de douze pour Noel!!!Alors pourquoi pas Pontet Canet?

DEMOISELLE DE SOCIANDO-MALLET 93 : végétal, terne (12/20)

DEMOISELLE DE SOCIANDO-MALLET 95 : maigre (13/20)

Pontet-Canet 1993, quand je l'ai bu il y a qq temps, n'était certes pas très concentré mais riche en fruit et à l'équilibre magistral, doté d'une certaine race typée Pauillac (café, minéral, boîte à cigare, cèdre, réglisse).

Laurent et Laurent,

Pontet Canet 1993 noté 15+, donc bien réussi en effet....La Demoiselle de Sociando 93 notée 14-...bien loin tout de même du TROTANOY 1993, noté 17: un très grand vin je le répète (pour le millésime)...je ne vais pas tarder à ouvrir ma dernière bouteille (mais pas ce soir Laurent, ne la cherche pas à l' aveugle, 3 rouges sont déjà prévus...)

Vous démarrez à quelle heure ?

J'ai en effet noté Trotanoy 93 : 16/20 (cf plus haut)
Note : le vin fût dégusté en présence d'un certain M. Berrouet !

En principe vers 20 heures si la mesure du taux d'hygrométrie de ma chape n'est pas trop longue!

Christophe,je t'amène un blanc de derrière les fagots qui a la particularité d'etre le premier millésime d'un vignoble tout neuf,monocépage à découvrir...

Ne te creuses pas trop la tete,tu n'en as jamais bu!

Laurent,la demoiselle 93 était certes végétale,et tu rejoins sans doute le rang des rieurs...et moi celui des incompris...

d'accord avec Christophe pour Trotanoy 93 ... un des meilleurs vin du millésime et encore avec de la réserve actuellement

il ne m'en reste malheureusement plus qu'une seule bt ... le seul 93 avec Clinet (réservé pour une verticale)

Laurent,

Loin de moi l'idée de rire jaune ...

J'ai juste relayé mon avis sur le vin bu ce jour-là, ni plus ni moins

Château Trotanoy 1996

Pas de carafage.

Le nez évoque le bois et les sous-bois, la truffe et la terre cuite avec quelques notes graphités. La bouche (de mémoire ne parvenant pas à me relire) est aimable mais avec un manque de développement et d'ampleur avec des arômes d'olive , de café et de terre.

CR issu de la dégustation du mardi 10 (voir rubrique Dégustations Eclectiques sour l'intitulé Quelques Vins du mardi.)

Pomerol - Château Trotanoy 2001
Ce vin est dégusté à l'aveugle par Philippe et Alain.

Une robe noire, opaque aux reflets violacés.
Légèrement réduit, le nez livre après aération de la finesse et de l'élégance sur des notes de fruits noirs et d'élevage.
La bouche propose un très bel ensemble mariant à la fois la suavité et la minéralité dans un superbe équilibre aux accents de fruits noirs.
La finale est très longue, corsetée de tanins nobles, ronds mais sans la moindre faiblesse.
A coup sûr, un infanticide mais miam tout de même !

Placé en Rive Gauche (Saint-Julien) et en 2003.

Cordialement,

Olivier

Trotanoy 1999

Ouvert 2 heures, puis carafé pdt 1-2 heures.
La robe rouge cérise, bon concentration,
Le premier nez est typé par des notes Cabernet mur, des fruits mûrs assez expressive. Deuzième nez qui évolue bien dans la verre et se monte vers des notes légèrement vanillé, même une pointe de cire, puis caramel chocolat. Nez complexe avec un fin sur l'eucalyptol, des poivrons cuits.
En bouche déjà agréable à boire, me semble au début de maturité, les tannins ne sont pas secchants et le fruit est bien en equilibre. ****

Château Trotanoy 1982

Gouté au réveillon.
Bouchon bien imprégné.
Robe grenat bien évoluée avec superbes dégradés orangers.
Accrochez vos ceintures car le bouquet est phénoménal:d'une intensité remarquable,capable de rendre vie à des narines encombrées,il entame sa partition sur des notes de fruits rouges(cassis,framboise) et puis c'est la déferlante:on a droit à la réglisse,des notes fumées,du tabac,de la terre,un peu de truffe,du laurier,du chocolat.Une énorme complexité virevoltante !!!
La bouche confirme le diagnostic:vous etes immédiatement séduit par une attaque prometteuse,le milieu de bouche est sans faille et que dire de la finale qui offre de multiples caudalies.L'ensemble est homogène,d'une grande générosité,d'une sensualité exacerbée.Le vin à parfaite maturité se livre sans réserve.Grace soit rendue à ce nectar qui par sa majesté,son opulence,sa virtuosité vous envoie au septième ciel.Nous sommes laudatifs devant un tel seigneur,qui vous donne du reve,beaucoup de reve....
Christian

Château Trotanoy 1997

La bouteille a été ouverte deux heures avant la dégustation.

La robe est d'un beau rubis patiné, histoire de montrer un peu d'évolution, mais pas de traces tirant vers la brique.

le nez est une véritable et douce symphonie de notes de truffes, animales, fumée, sous bois, un peu de café (dans le fond du verre vide). Ca n'est pas complètement crémeux mais on s'en approche. Peu, pour ne pas dire pas de fruit.

En bouche, le vin joue sur des gammes élégantes, avec une belle fraicheur qui le rend très digeste et une longueur très honorable. Loin d'être un monstre de puissance, il a un côté bourguignon qui me plait.

Sur des ris de veau, c'est un délice.

Château Trotanoy 2001

savouré hier soir pour une toute autre occasion que celle qu'on sait, en compagnie d'Hosanna 1999

robe grenat tres sombre, sans note d'évolution...
dans un premier temps, nez peu causant qui libère ses aromes de fruits noirs et de bois à l'aération
en bouche, on a affaire à une matière sans faiblesse, c'est superbe, rond, ça tapisse la palais c'est tres sensuel...une finale interminable avec quelques notes d'élevage et déjà quelques notes de sous bois et d'humus

à n'en pas douter,un tres grand en devenir, mais encore beaucoup trop jeune dans l'état actuel des choses, le petit n'a pas encore digéré son élevage, mais livre déjà un immense plaisr...
A la lumière de ma petite expérience, un des plus beaux vins, sinon le plus beau que j'aie eu l'occasion de déguster...que de plaisir en perspective dans 5 à 10 ans...nous sommes à l'opposé exact des modes actuelles, faites de surmaturité et d'extraction à outrance...à déguster cette superble bouteille, je comprends mieux ce qu'on peut dire sur la philosophie d'élaboration de Mr berrouet, qui ne cède visiblement pas aux sirènes de la mode, et tant mieux pour nous...je ne comprends pas que Parker ne lui donne pas de plus belles notes comparé à d'autres vins putassiers en diable...mais tant mieux pour nous et pour nos bourses