ce serait intéressant de retrouver ce qu'on écrivait sur ce vin à sa sortie.

M. Mauss,

Pas retrouvé de commentaire sur ce vin à sa sortie mais un commentaire de R. Parker en août 1993.

91 points Robert Parker: 'The 1986 possesses fabulous ripeness and richness, as well as a long, opulent, fleshy finish. The wine is immensely seductive and full-bodied, and despite its apparent full maturity, should age well for at least a decade. Anticipated maturity: Now-2002.' (08/93)

J'ai personnellement trouvé que ce vin avait passé par une période assez difficile quelques temps après sa mise en bouteille.

Comme quoi....

Tertre-Roteboeuf 86 GC (1200F) 91/100 Parker 16,5/20

Eglise-Clinet 1986 : 17/20

Vieux-Château-Certan 1986 : 17,5/20

La Fleur-Petrus 1986 : 15,5/16

Déc 2001, des "rive droite" en berne (face aux Médocs) :
1. Pomerol : Château L'Evangile 86
Note : 14 - Prix : 380 F
- Robe brillante, bordure orangée, moyenne intensité.
- Le nez est de belle facture, surtout à l’aération : 1er nez de mure, thé, café, prune, bouquet séché, fraise, pruneau puis sous-bois, cèdre, tabac blond, rose séchée, pour finir sur la mandarine et le pamplemousse.
- Bouche souple, svelte, tendre, assez simple à la finale un peu poussiéreuse. Par contre, belle qualité de tannins fins mais pas secs. Beau nez, mais la bouche manque de chair. Ce vin aurait du être bu.

2. Pomerol : Château La Conseillante 86
Note : 14,5 - Prix : 350 F
- Robe évolué aux franges bien brunes.
- Premier nez de framboise mûre, de prune et de violette. Puis évolution sur le gibier, les feuilles mortes, tabac, orange sanguine, pierre à fusil, clou de girofle. Le fond de verre fait apparaître beaucoup de volatile !
- Matière tout en souplesse, velouté, rondeur, finesse, pas très intense, pas un gros corps, mais un très bel équilibre, voluptueusement sensuel. C'est un vin de classe, dans un petit millésime, qui souffre d’une certaine minceur, qui se décharne au fil des ans. La finale est métallique et poussiéreuse. Ce vin aussi aurait du être bu.

3. Saint-Emilion Premier cru classé B : Château Pavie 86
Note : 15 vers 14,5 - Prix : 300 F
- Grenat brillant, centre foncé, légère évolution sur les bords.
- Le 1er nez est frais sur des fruits à l'alcool, la cerise, la framboise, qui laissent place aux agrumes, bouquet séché, cendre et humus. Une pointe d'acescence en finale.
- Bouche avec une attaque plus serrée que les pomerols, corsée, profonde, un peu de fruit et de fraîcheur mais la finale est un peu alcooleuse.

4. Saint-Emilion Premier cru classé B : Château Beauséjour-Bécot 86
Note : 13,5 - Prix : 280 F
- Robe d'un rouge clair assez peu évoluée.
- Un nez de fumée, sous bois, tabac fin, bouquet séché, cerise à l'alcool, rose et confiture de figues.
- Attaque souple sur un demi-corps, tannins desséchants, finale métallique, assez court.

Château Tertre Roteboeuf 1989

la bouteille est ouverte une heure avant la dégustation, non carafée.

L'examen visuel montre une robe rubis foncée légèrement évoluée. Je passe vite à la phase suivante tant les effluves de ce vin jaillissent du verre et me disent, "magne toi, la robe c'est pas imporatant". Je m'exécute aussitôt.

Le nez me fait l'effet de la fin de la pub pour des bombons à la menthe extra-fort: PAN!!! un gros coup sur le pif!! Non de D---, quel nez, mais quel nez. C'est opulent, voire décadent, plein de fruits murs rouges et noirs, la crème de cassis, la viande, le café, un peu de cuir et un boisé compètement intégré et élégant.

Je finis par me décider à tremper mes lèvres dedans. La bouche est à la hauteur, veloutée mais pas lourde, au contraire tendue par une belle acidité et une belle fraicheur, c'est juteux, c'est wouahhh!!!

Assurément un vin excelletissime :)o qui passait après Troplong de la même année: pas du tout le même registre. Bien qu'ayant apporté la bouteille, j'ai vérifié qu'il s'agissait bien d'un 97. Gosh, qu'est ce que ça doit être dans les grands millésimes.

Saint-Emilion – Château Tertre-Roteboeuf 1990 : juin 2006 (cr par Pascal Perez)
LG14 – JP?? - PP15+ ?
- Millésime oblige, nous retrouvons un peu les symptômes du vin précédent, exacerbés ici.
- Nez d’une grande profondeur, minéral, vanillé, présentant de l’amande, des fruits noirs confiturés et du goudron.
- Bouche excessive et fascinante tout à la fois (attraction/répulsion) : corps massif, d’une densité extrême, chaleureux, aux tannins gras et sensibles. Un heureux trait de menthe poivrée rafraîchit timidement ce géant solaire. Il dérange la majeure partie de l’assemblée mais peut être n’est-il pas encore sorti de sa gangue. Sa force et sa maturité finiront-elles par être domptées et laisser place à une expression racée ?

Repas dégustation chez Didier Sanchez
Horizontale du millésime 1993 à Bordeaux
Mardi 21 novembre 2006
Dégustation préparée par Didier Sanchez et commentée par Laurent Gibet.
Château Tertre Roteboeuf 1993:
DS13,5 - PC16 - LG14 - MS16 - CD16 - BLG14.
- Robe un peu évoluée, brillante, de bonne intensité. Du dépôt.
- Nez à la volatile prononcée, insolite : épices, terre, balsamique pour certains, un peu blet selon moi (fruit très/trop mûr ?).
- Bouche farouche (pour ne pas dire agressive), qui propose un rodéo gustatif qui ne plaît pas à tous. Goûts de havane, de truffe, de poivre … et même de fer pour certains. Acidité soulignée et finale un peu sèche (on peut penser à Bandol). Le vin, alcooleux, peut sembler fatigué.
- Ce vin étrange partage particulièrement les dégustateurs.

Comme je l'avais déjà signalé à Laurent dans un autre post, je pense que la bouteille de TERTRE ROTEBOEUF 1990 dégustée avec Pascal Perez ne pouvait pas être une "bonne" bouteille, tellement les commentaires ne correspondent pas avec le TERTRE ROTEBOEUF 1990 que je connais et qui est un vin extraordinaire,sombre, jeune, fruits très mûrs, rond, puissant, harmonieux, très long, avec une finesse des tanins exceptionnelle, le meilleur millésime de ce cru dégusté à ce jour!...note: 18/20.

Mes millésimes préférés de TERTRE ROTEBOEUF à ce jour: (moyenne des notes entre parenthèses):1990 (18)- 1985 (17,50)- 1989 (17+)- 1999 (17)- 1988, 1991!, 1993!, 1997!, 2001, 2001, et 2004 (16,50)... mon moins bon millésime: 1992 (14,62 de moyenne)...jamais dégusté le 1986...et pas encore 1995 (en cave) et 2000...

jallot christophe écrivait:

---

> jamais dégusté le 1986...et pas encore
> 1995 (en cave) et 2000...

Ni le 98 ?

M@nuel.

et non, ni le 1998 hélas...mais peut-être prochainement...Qu'en as-tu pensé? ...tu as l'air de le connaître !?

Je ne le connais pas mais c'est le seul millésime de ce domaine que j'ai en cave, d'où mon intéret particulier.

M@nuel.

Je trouve TR quelque peu décevant sur les millésimes mythiques 2000 et 1998, les vins ont l'air très fatigué,on leur donne 5 ans de plus à l'aveugle par rapport à des Saint-Emilion de millésimes équivalents.
Quelqu'un peut-il me dire s'il a eu la même sensation ou si je suis tombé sur des bouteilles qui avaient déjà fait trois fois le tour du monde?

Bonjour à tous,

Hier soir nous avons feté l'anniversaire d'une amie qui n'y connais strictement rien en vin. Seulement son père lui avait offert une bouteille de Château Tertre Roteboeuf 1985... Que dire quand j'ai vu la bouteille...
Décanté 2h ce sublime nectar s'est révélé extraordinaire et les compliments ne manquent pas; F Mitjavile en faisait son meilleur souvenir de dégustation dans la RVF du mois de mai 2007 et bien je le comprend.
Nez trés intense de cassis en confiture relevé par un boisé trés harmonieux enfin une légère touche anisée en fin de bouche. Longueur en bouche incroyable.
Bref tout simplement mon meilleur souvenir de dégustation;

je n'ai pas regouté TERTRE ROTEBOEUF 1985 depuis près de 8 ans!...mais j'avais déjà dégusté à cette époque un vin assez extraordinaire, marqué par la truffe, les fruits confiturés, les notes de réglisse; très ample, rond, élégant, avec de superbes tanins...noté 17,50...

Château Tertre Roteboeuf 1989

Bouteille dégustée après ouverture.

Pas grand chose à ajouter par rapport à mon précédent commentaire d'octobre 2006, sauf peut être que la bouteille semblait être marquée par une acidité plus marquée, mais pas gênante.

Ce qui m'impressionne le plus c'est de constater à quel point le fruité est présent (l'impression de fruits rouges et noirs fraichement écrasés est impressionnante) et l'absence de notes d'évolution.

En tout cas, j'adore toujours autant !!!!

Pour des commentaires sur le Tertre Roteboeuf 94, CR d'une dégustation commentée sur LPV il y a qques mois dans une autre rubrique

ICI

Je crois me souvenir que l'émergence de T-R remonte au test du millésime 1982 (encore jeune) par la revue, nouvelle alors, Le Rouge et le Blanc (avec Betane etc) en association avec une des 2 grandes revues de consommateurs.

Et ce château, que je ne connaissais pas, était sorti en tête devant des 1°. Il devait coûter alors 50 F je crois (j'avais payé, de mémoire, ça pour Rieussec ou La Lagune en primeur, toutefois).

Je m'étais méfié, croyant à cette manie de ces revues de consommateurs tendant à trouver que le pas cher est le meilleur. Quel c...!!

Quand mon ami Kurt vient déguster sur la terasse...

Après un Pibarnon rosé 2007 (vive les rosés de Bandol et surtout ce Pibarnon qui était complexe et longue avec beaaaaaucoup de matière), un semillon de Rijks (Sud Afrique) et un Pintia 2005 (Toro de vega sicilia qui était beaucoup trop jeune mais trés prometteuse) Kurt me donne à l' aveugle un vin d' un couleur bien évolué. Le nez me séduit immédiatement, du sous bois, canelle, café, épices doux, terre,cuir,..
Un grand Bordeaux, je lui dis.
La bouche donne ce q' on suspecte du nez, très doux et soyeux, du chocolat, des fruits mur ( d abbord noirs, après rouges dans le nez), très belle longueur, vraiment la quintessence d' un St Emilion de grande classe à son apogée.
Kurt montre l' étiquette...Tertre Roteboeuf:. Ma premiere ( et peut etre dernière) rencontre avec ce vin de E Mitjavile.
L' année? C' était un...1993!!!

Jo

vine.jo écrivait:

---

Tertre Roteboeuf:. Ma
> premiere ( et peut etre dernière) rencontre avec
> ce vin de E Mitjavile.
> L' année? C' était un...1993!!!
>
> Jo

Jolie rencontre, Jo..

Petite précision, François Mitjavile n'a assumé la totale responsabilité de Tertre Roteboeuf qu'à partir de 1997. On remarque aisément que le style de Tertre Roteboeuf en a d'ailleurs été profondément modifié depuis lors..

Merci pour cette précision, Alain.
Pour boire un vin de Mitjavile je dois alors me procurer du Roc de Cambes...

Jo

J'ai le même souvenir que toi sur un Tertre Roteboeuf 1990 bu cette année, quel nectar :)o

Tertre Roteboeuf 1998

Bu pour les fêtes de fin d'année. Souvenirs ....

Robe relativement sombre, très jeune, dense.
Nez assez intense, cassis, moka, boisé (trop ?). Après aération, le côté boisé s'estompe sensiblement.
Bouche riche, soyeuse en entrée, plus austère en milieu et en fin. léger déficit de subtilité. Belle rémanence en finale encore un peu tannique.

Vin qui m'a semblé un peu jeune encore, avec pas mal de potentiel sans pour autant envisager de tutoyer réellement les cimes à maturité.

Apogée probable : 2010-2025 ?

92+/100

Bonjour,
Quelqu'un a t-il goûté le 1996?
Merci,
Cdt

david

Château Tertre Roteboeuf 2003

Pas de note mais un souvenir marquant...celui d'une forte odeur de terre dans le verre! Mais vraiment comme s'il y avait un pavé de terre bien fraiche avec un peu d'herbe et de la rosé du matin qui avait été jeté dans le verre! Nez très étrange donc... En bouche par contre rien à voir! Vin épais, qui prend la bouche avec des fruits noirs (cassis, mûres) et des touches tore fiées et boisées. Un beau vin mais néanmoins je serai curieux de savoir si certains d'entre vous on déjà était confronté à une telle expérience (= un tel nez)?
Note = 11/20 pour le nez, 17/20 pour la bouche....et 18/20 pour l'ensemble parce ce que du coup c'était vraiment une experience du 3eme type et j'aime l'aventure!

Raoul

Bonsoir ,

Personnellement je le trouve déjà excellent et trouve la note attribuée par Parker un peu décevante , si l'on juge certains autres saint -emilion 98 goutés il y a un gouffre ....
Ce vin mérite à être gouté.

bonsoir,

Aprés une modeste dégustation à l'aveugle de quelques vins ( Cote de castillon : Chateau Veyry 2001, Pomerol : Petit village 2003, Cahors : CQFD 2005, Languedoc : Clos des fées 2005, Saint estephe : Lilian ladouys 2000 Saint Emilion : Tertre roteboeuf 1994 ) Tertre Roteboeuf est arrivé en tête.

Pardonnez moi les termes que je vais employer (je suis loin d'être un pro !!!)

Un nez atypique : l'impression d'avoir des champignons frais devant nous, un nez puissant complexe couplé à des senteurs de cacao et de cuir. Bref personnellement je n'avais senti cela...

Une bouche qui se révèle être d'une longueur terrible avec des arômes de cacao de cuir dominant, bref nous avons étés obligés de garder ce verre pour ce seul divin nectar.

J'ai eu l'occasion de gouter le 2005 et ce fut un choc gustatif en deux gorgées...

Je vais avoir prochainement la chance de gouter du 1996, j'ai hâte de vous faire part des impressions des convives qui gouteront ce vin

Cordialement
Benoit

TERTRE ROTEBOEUF 1990: à deux en accompagnement d'une écoute verticale épousant le trajet difficile de Chet Baker, la suavité de son son m'amenant au choix d'un beau vin à grande base de merlot.

Premier contact avec cette bouteille acquise par le biais de La Passion du Vin dans le cadre d'un échange début 2007. Le niveau en haut du goulot plutôt rassurant sachant ce flacon issu d'une cave Toulousaine, le bouchon à peine imprégné au delà du miroir.

La robe soutenue en tout début d'évolution. Après une respiration d'une demi-journée, le nez vous saisit par sa présence quasi tactile puis par la complexité des registres, le maître mot étant celui de la maturité idéale, fraîche et aboutie. Ainsi s'associent le bouquet de fleurs, le fruit à la fois mûr et subtil, mais aussi la menthe , le cuir, les épices douces et le tabac. La bouche est au diapason, pleine et à la fois facettée nettement par les registres aromatiques tantôt se succédant tantôt se chevauchant dans leur variété. Les tannins sont d'une noblesse de grain qui n'appartient qu'aux merlots de grande issue, à la fois caressants et interrogateurs. Le volume est grand, mais jamais débordant, le début de la finale animé par une belle amertume associée au menthol. La bouche est longue dans le registre aromatique intense avec la résurgence du fruit mêlé au tabac et au balsame.
Le vin a quelque chose d'entêtant pour le meilleur sans jamais tomber dans le biais moderniste.
Très grand, à marquer la mémoire pourtant bien encombrée de l'amateur.
Sans polémique aucune, bien plus proche d'un 98 que d'un 78.

Bien à vous tous,

Lionel.

Comme toujours un beau CR Lionel !

Je ne partage pas votre point de vue sur Tertre Roteboeuf 1990 bu dans d'autres circonstances.

J'aime par-dessus tout dans le secteur les vieux Larcis Ducasse.

Je comprends parfaitement votre choix musical.

Dans l'album Chet, j'admire aussi Pepper Adams profond saxophoniste baryton, l'immense Bill Evans et la section rythmique de... Miles Davis !

Coïncidence, j'ai eu la chance de boire, en compagnie de mes camarades du Rouge et le Blanc, une bouteille de ce rare nectar ce week end.
Je superpose donc mon compte-rendu à celui de Lionel, en précisant que la bouteille a été tenue verticale pendant 24 heures au moins après un voyage de 200 kilomètres et que le vin certes ouvert un peu à l'avance, n'a pas été carafé.

La couleur est très sombre. Le nez est clairement marqué par l'aspect rôti du millésime, mais quelle richesse, quelle luxuriance !
On voyage dans un ensemble très mûr de cerises cuites, de figues confiturées, de fruits à noyaux.
La matière est sirupeuse, ce vin possède un galbe phénoménal, presque "oriental", avec des arômes évoquant les cerises noires, voire même une touche de pruneau, se prolongeant dans une fuite opulente, alcooleuse et débridée. La finale est très longue, sertie de figues rôties et de peaux de cerises noires. Plus tard, c'est plus dans le registre de l'hibiscus et des fruits macérés à l'alcool que la bouche s'orientera. Pour ceux qui aiment les comparatifs picturaux, j'ai associé ce vin à Rubens, par l'intensité des couleurs et la splendeur baroque des chairs.
C'est, de mon point de vue, une très grande bouteille, même si je lui ai préférée la grâce aérienne d'un Belair que n'a pas tant marqué au fer rouge le soleil plombant du millésime.

Amitiés

Zapata

Comme toujours un beau CR Zapata !

L'association à Rubens me paraît très pertinente.

J'imagine le contraste avec Belair que j'aime beaucoup.

Notre bouteille fut servie entre Margaux 1996 et Latour 1971 : effet de contraste garanti aussi.

Voici ce que j'en avais pensé : Tertre Roteboeuf 1990 fut une parenthèse rococo entre 2 édifices classiques.

je suis tombé sur le distributeur de Tertre Roteboeuf ( le mari de mlle mitjaville en fait ) lors d un sejour inopiné dans un hotel à Tignes ( à l arbina qui posséde quelques jolies flacons en cave ) .
Comme je lui disait mon plaisir d'avoir gouté un Tertre Roteboeuf 2004 il m'as fait ouvrir pour gouter un 2003, un 2002 ainsi qu un 1999 ........J'ai adoré tous ces vins mais vu l'état ou j ai regagné ma chambre, je ne peut pas trop vous commenter cette " degustation".
Mais je me demande encore aujourd hui si Tertre Roteboeuf correspond à l'idée que l'on peut se faire d'un St Emilion ???
François

Château Tertre Roteboeuf 1992

Il s'agit pour moi de la première rencontre avec ce cru.
La couleur est vermillon au centre du disque donc relativement claire et le bord est clairement tuilé.
Le bouchon est marqué sur 3 à 6 mm au maximum.
Le premier nez se place d'emblée sur des notes tertiaires,il renarde et mêle la feuille mouillée,le sous bois,un peu de fourrure,il est fin et discret toutefois.
La bouche est fluide,monocorde,semblant diluée,sur un fond de verre la couleur est celle d'un vin madérisé.
Un vrai nez tertiaire,sur la fin l'agitation amène un peu de noisette et de praline.
Cordialement.