Château Cornélie 2011 et 2014
Dégustés lors du salon Plappevignes, je pense que 2011 est déjà prêt à boire.
Un vin que je trouve très médocain bien qu'il n'y ait que 15% de cabernet sauvignon
Je m'étais fais la même réflexion en dégustant ma dernière Méduli 2010 pourtant 100% merlot, à croire que le terroir l'emporte sur le cépage car la forte proportion de merlot ne me parait pas évidente au nez. C'était plus évident pour Méduli 2010 plus jeune.
Le fait que le vin soit plus rapidement accessible que ses voisins est peut-être tout de même dû en partie au Merlot.
Un élevage moins castorisé est probablement une autre raison plus valable.
Ce 2011 ne me semble pas maquillé et nous propose une jolie vision d'un vin du médoc

Concernant 2014, j'ai trouvé une très belle structure mais un vin qui m'a semblé un peu fermé.
Très bon potentiel mais à attendre. Ce qui n'est pas un problème puisqu'on peut déjà se faire plaisir avec 11 et 12

Château Cornélie 2011

Je suis sage durant cette semaine séparant les 2 réveillons mais je n'ai tout de même pas envie de ne tourner qu'à l'eau et au coca.
J'ouvre cette bouteille pour la déguster tranquillement et vérifier mes bonnes impressions du dernier salon Plappevignes.
Et bien cette bouteille me plait vraiment.
Un nez de Bordeaux déjà évolué du style d'un bon Pauillac 2002 par exemple
Une bouche soyeuse avec des tannins fins et une jolie finale.
Je suis encore étonné par l'accessibilité de ce Bordeaux qui tranche par rapport à tant d'autres bouteilles imbuvables jeunes.

Il est noté "cru artisan" sur la bouteille, c'est bien ça, un vin d'artisan et non pas un vin d'industriel.
Je ne sais pas comment vieillira cette cuvée parce que les étiquettes n'auront pas le temps de moisir en cave.
Un vin parfaitement adapté aux contraintes de la restauration.
J'aimerais pouvoir le croiser plus souvent sur les cartes des vins parce qu'il faut bien admettre qu'il est souvent bien difficile de trouver quoi choisir pour accompagner sa viande au restaurant

Château Cornélie 2014

Bouteille débouchée pour le dîner d'hier carafée trois heures avant consommation.
Le nez est superbe sur le cassis et la prune.
D'accord avec Sylvain sur l'aromatique qui fait plus cabsav' que merlot.
En bouche, la texture est veloutée, soyeuse avec un fruit profond et expressif. Il est rare de parler de gourmandise pour un bordeaux surtout jeune mais là c'était bien le cas. La bouteille n'a pas survécu à 1,5 personne !

Château Cornélie 2008


Bouteille ouverte dans le week end pour accompagner une entrecôte gargantuesque au BBQ.
Ouverture 1h30 avant le service.
Pas besoin de carafer tout se présentait bien.

Belle couleur violine avec un disque à peine teinté de reflets briques. Visuellement ça fait encore jeune.

Nez bien mûr avec une legere note de poivron. On a aussi du tabac et encore vaguement du petit fruit rouge.
En bouche, les tanins sont fondus il y a une matière soyeuse et les arômes tertiaires apportent de la classe a ce vin.
Léger champignon, boite à tabac, moka et un peu de menthol.
Ce n'est pas un monstre de puissance ni d'exubérance. On est plutôt sur la délicatesse. Un vin à mon avis sur son plateau de maturité mais qu'il ne faut pas tarder à boite cependant.

B+

Olivier

Méduli 2015 - Vin de France
Elevage en barriques de 5 vins puis 24 mois en cuve béton

Des notes fumées/cuir se mêlent délicatement au fruit. Un pet’ de volatile dynamise l’ensemble. C’est beau.
La bouche déroule sans le moindre heurt, élégante. Le grain des tanins est d’une finesse diabolique. La bouteille bascule très vite
Impossible pour moi de deviner qu’il s’agit là d’un 100% Merlot sans soufre ajouté : pas du tout le côté putassier exubérant qu'on rencontre trop souvent.

A 12€ au domaine, un bel exemple de grand « petit vin ».



Médéric

Haut-Medoc ch. Cornélie 2012

Un vin assez riche et charnu mais qui reste fluide et frais, le genre gouleyant qui descend dans le verre et dans la bouteille de plus en plus vite; le 2009 en moins tropical. A noter pour 2 bt sur 3 ouvertes une acidité volatile perceptible à l’ouverture pour moi (mais pas pour mes amis). Avec 30’ de respiration au frais, c’est insensible en bouche et c’est peut-être ce qui contribue à la fraicheur .

J’ai aimé aussi le 2011 moins charnu dans un style plus médocain classique, fluide avec une petite dureté de tannin dans la finale mais suffisamment enrobé pour ne pas faire d’écharde

Château Cornélie 2011
Je suis une nouvelle fois séduit par cette cuvée.
Une robe profonde de Bordeaux jeune.
Un nez sur le cassis et la mûre, je ne perçois pas de poivron.
On imagine que les raisins ont du être vendangé à bonne maturité
La bouche est soyeuse tout en possédant une bonne structure.
Vraiment un vin qui est très agréable à boire dès à présent.
Je me répète mais je trouve que c'est une production idéale pour qui ne souhaite pas attendre 20 ans avant de boire un bon Bordeaux.
L'onctuosité et les arômes du vin me font penser à Pontet-Canet 07 (même si ça fait maintenant plusieurs mois que je ne l'ai plus goûté)

Je me répète mais je trouve que c'est une production idéale pour qui ne souhaite pas attendre 20 ans avant de boire un bon Bordeaux.

Et c'est encore pire depuis 2012 : Patrick n'utilise plus du tout de soufre depuis ce millésime donc la buvabilité de ses vins a encore augmenté
Son 2015 notamment est un véritable pousse au crime !

Médéric

Bonsoir Médéric,
J'en déduis que tu as goûté le 2015 récemment (à la Cave d'Antoine peut être?.. ) .
J'ai trouvé Méduli déjà très accessible, le Cornélie l'est tout autant?
Merci pour ton retour et ta préconisation de préparation.
Agnès

Salut Agnès,

J'ai ouvert un magnum pour le 31/12 et je l'avais effectivement goûté en septembre au cours d'une mini-verticale : 06/11/12/14 et 15.
C'est ce dernier qui a remporté la majorité des suffrages de part son côté souple et charmeur (de mon côté gros coup de cœur pour 2014 : la grande classe !)

Cornélie 15 est donc tout aussi accessible que Méduli 15 : les tanins sont tellement fondants fondus que tu peux y aller sans soucis.
Pas besoin d'une grosse aération, je dirais 1h de carafe si t'es pressée ou bien légèrement épaulé 2/3 heures.
Sers le un peu frais en revanche (15/16°c), ça permet de faire ressortir son côté épicé.

Fais signe quand tu passes sur Bordeaux !

Médéric

Cornelie 2016

J'ai eu la chance de récemment goûter le millésime 2016 sur un salon.

C'est assez dément comme les vins semblent  progresser à chaque millésime. 2015 avait placé la barre haute, j'ai trouvé 2016 vraiment époustouflant.

Une pureté de fruit peu commune, une texture de bouche soyeuse, presque tendre, sucrée qui ne se départit jamais d'une belle nervosité. Grande longueur sur la marmelade de fruits rouges.

Ce vin frappe fort. Nul doute que ça vieillira très bien mais ça va être difficile de ne pas les torpiller jeunes... surtout à ce prix...

Bravo.

Pour info j'ai également goûté quelques millésimes plus anciens... Je suis reparti avec 6 magnums de 2011, millesime qui goûte formidablement bien actuellement.

Dégusté hier soir sans prise de notes, une bouteille du Château Cornelie millésime 2009 en accompagnement de pâtes avec une sauce tomates maison (aromates divers, légumes et olives noires).

La bouteille a été remontée de la cave environs deux heures avant de passer à table.

La robe est rouge vive avec des reflets plus clairs sur les bords

Le nez nous transporte plutôt vers le midi que dans la région du Médoc avec des arômes d'olives noires et de thym. On y retrouve aussi des fruits noirs, un peu de gelée de groseilles et de fraises écrasées. Pas d'arômes tertiaires.

En bouche, le vin délie une trame très douce, caressante, pas du tout rugueuse avec des tanins pratiquement intégrés à la matière. L'olive noire reste très présente et à du coup permit au vin de merveilleusement accompagner le plat. Le vin reste assez longtemps en bouche.

Ce Cornélie est à mon avis un très très bon vin de copain mais qui peut aussi bien s’accommoder de plats en sauce. Bien meilleurs que dans mes souvenirs. Quand on prend en considération la variable du prix du vin, cette bouteille dispose d'un rapport Q/P impressionnant. Dommage, c'était ma dernière - je pense que Cornélie 2009 commence tout juste à atteindre son plateau de maturité et devrait y rester encore pas mal de temps.

Très bien +
Nicolas

De passage lundi dernier à Cissac-Médoc pour récupérer mes Primeurs, je ne peux que confirmer les propos de Fred sur 2016 : c'est de la bombe !!!
Encore une fois très difficile de placer ce vin dans le Médoc, un tel fruit décadent nous entrainerait facilement bien plus au Sud...
Patrick Grisard a encore franchi un cap et ça commence à se savoir comme en témoigne cette conversation proprement incroyable


Allo ?
Oui bonjour, Bernard Arn..lt au téléphone
Bernard qui ?
Bernard Arn..lt, propriétaire de Cheval Blanc, Yquem, Krug...
Arrête tes conneries Beñat je t'ai reconnu ! Ça tombe bien que t'appelles, je voulais te parler du flocage des maillots pour la triplette de ce week-end et je...
Je m'excuse mais il doit y avoir méprise : je suis Bernard Arn...lt, le patron entre autres de Moët-Hennessy. J'appelle pour vous faire une offre concernant Cornélie.
Ah bon, vous voulez m'acheter du vin ?
Non je veux acheter votre propriété et vous avec !
Non mais ça va pas bien ?!? Tu sais où tu peux te le @&#$!

J'en profite pour signaler que la campagne des Primeurs 2018 se termine mi-juillet et qu'il reste encore quelques bouteilles à réserver.
Malgré l'augmentation faramineuse cette année (13€ contre 12€ pour 2017...), ce devrait être encore une bonne affaire !

Médéric

PS : cette conversation téléphonique est bien entendu totalement fictive

"Malgré l'augmentation faramineuse cette année (13€ contre 12€ pour 2017...), ce devrait être encore une bonne affaire !"

Médéric,

Sur le site du château Cornélie les tarifs sont plus élevés:
22€ le 2016
19€ le 2015
18€ 2014 et 2012
...

C'est sensiblement plus élevé que ce que tu indiques, même en HT , ou alors tu mentionnes les prix de Méduli (12.5€ le 2015) ?

Patrick

Patrick

Med parle du prix primeurs

HT donc ?

TTC

Château Cornélie 2011

Robe très légèrement évoluée.
Joli nez sur le cassis, le tabac, une pointe de réglisse.
Attaque assez large, puis le vin s'étire avec un creux en milieu de bouche, les tanins sont fondus. C'est un vin bien agréable mais qui manque un peu de quelque chose, peps ou complexité.
J'ai déjà mieux goûté ce vin avec un nez plus charmeur sur le pot pourri et une bouche plus charmeuse et décadente.
J'ai un peu l'impression qu'on est aux limites du millésime. Mais je peux me tromper et il peut s'agir d'une bouteille avec encore un potentiel d'évolution.

Bien

patrickG écrit: )
(...)
Question passer justement, je trouve presque injuste de voir constamment les portes des chais fermées pendant les vendanges. Bon, cela peut se comprendre pour travailler dans la tranquillité..Il est certain que je ne pourrai recevoir des cars entiers toutes les 20 minutes, mais sachez que si vous voulez voir ce qui se passe dans un chai de la "ceuillette" à l'arrivée en cuve, je me ferai un plaisir de vous l'expliquer, tout en travaillant. Comment mieux comprendre notre métier si on ne vous le montre pas.

Pas la peine de vous munir de gants ou de sécateurs, personne ne vendangera, les doigts sur la table de tris, c'est pas habituel(

Bien sur, vaudra mieux choisir le week-end, jours où je vendange en priorité pour avoir le max de personnes de ma famille "amicale", c'est tellement sympa d'être bien entouré, ce moment doit rester une fête car après 11 mois de dur labeur, faut faire les travaux le plus serieusement, mais faut aussi savoir décompresser.... et ....

Vous pourrez constater aussi, si une cuve a fini sa FA bien sur, que l'exercice de dégustation est des plus varié, mais aussi compliqué. A ce stade, c'est déjà du vin, faut savoir le gouter bien sur, mais c'est super intéressant et formateur. Arrivé à déguster un vin encore en cuve (pendant la macération) donne la possibilité pour les plus affutés de mieux comprendre le potentiel 6 mois plus tard pendant les primeurs.

Affaire à suivre

Depuis hier, on goutte du raisin, certe encore acide, mais ça commence et ne va pas s'arrêter...

à très bientôt

Patrick

Bonsoir mesdames trop rares et messieurs trop... trop quoi!

Je ressors cette archive de 11 ans pour convenir que le châtelain Grisard n'a pas changé d'un iota sa vision de l'accueil.
Nous sommes passées le 16 octobre chercher une commande et monseigneur Grisard nous a consacré 2h d'explications (ben ouais, t'as pas tous les jours des pros!) et de pédagogie.
Nous avons d'abord écouté, le vigneron mais aussi les fermentations, nous avons senti, puis goûté: le merlot de 15 j et le merlot de 10 ne sont pas du tout semblables, le rosé a fait chercher les châtaignes à ma voisine (l'habitude du bourret!!), le cabernet sauvignon promet une ossature robuste mais fine... c'était très instructif.

La vie n'est pas un long fleuve tranquille, le châtelain semble plus pratiquer le canoé en eaux vives avec de sacrés barrages, mais, avec peu de sommeil, des emmerdes à y laisser les bottes coincées, Patrick nous a fait partager ses idées, ses essais (oh le bougre, il me fait furieusement penser à un vigneron fitounais, 100 idées à l'heure, ne pas s'arrêter pour ne pas regarder derrière), ses projets, sa passion tout simplement (mais rien n'est simple).

Il fait parti des rencontres qui vous font aimer leur vin, avant même de le goûter, on a envie de l'aimer!
Bon le 2018 est un petit peu serré pour l'instant, faut bien contrebalancer...mais je suis curieuse de voir goûter le résultat des essais en cours (ou d'une partie ).

Parce que le bonhomme, avant même qu'on soit sorti de la Sablière, il vendangeait sûrement déjà ses blancs... (il va dire qu'il est allé voir les chêvres et le bouc, mais je n'y crois que pour moitié).

Et pour terminer, à lui comme aux autres du même acabit, ne changez pas, les profiteurs ne savent pas le plaisir qu'on a à repartir vous voir ou et combien on peut se sentir redevable après de tels accueils et tant de générosité.

Haut les coeurs
Agnès

PS: j'ai oublié un petit truc... le 2012 est un régal d'équilibre et de gourmandise, le 2005 est épicé comme une syrah (ça vient de moi, donc ça vaut ce que ça vaut, mais nom de Dieu (+) que c'est bon, le 2009 bu en août aurait mérité d'être un peu refroidi. Un point commun à tous ces vins, un équilibre remarquable et aucune sensation vers des arômes tertiaires pour le 2005 par exemple, ce qui laisse présager une capacité de garde non négligeable.
Cette année, Cornélie sera dans la hotte de la Mémè Noel et va aussi remplir la cave adoptive (car j'ai trouvé un refuge aux bouteilles qui frappaient à la porte).

PS2: le château Cornélie (qui n'a de château que cette somptueuse grille et son châtelain au grand coeur) a permis de faire connaissance avec le sieur Gildas et mâdâme mi août lors de notre première rencontre. Je précise que c'est la 1ère fois qu'un vigneron nous dit "venez à partir de 18h30 comme ça on pourra profiter de la terrasse" et qu'on passe commande complémentaire à minuit....

PS3: demain à l'aveugle avec les petits amis pour le repas mensuel, Amabilis Vinea 2006....

Château Cornelie Haut-Médoc 2008

Vin bu en magnum au cours d'un repas familial (couscous belle-mère)

Superbe bordeaux à maturité, plein, riche, tannins encore perceptibles mais nullement dérangeants.
C'est vraiment très beau et très gourmand.

Château Cornelie Haut-Medoc 2012

Bouteille dėbouchėe ce midi.

Pied total ave ce vin ouvert, frais, bourré de fruits, long, prėcis.

C'est l'extase et ce n'est pas si fréquent pour un 2012 de la région.

Scotché, je suis.

Cornelie vin de France 2015

Bouteille débouchée ce midi sur un repas simple.
L'aromatique est nettement en dedans bien que l'on devine bien la framboise. Sortant d'une rhino balèze, je perçois à la puissance 4 l'extrême finesse des tannins.
La gourmandise de ce vin est infernale, un véritable appel à la décadence dont je suis un irréductible adepte.

Bravo Patrick, well done !

Et comme dirait l'autre, j'en ai encore 24 bouteilles

Blog écrit: Château Cornélie 2011

Robe très légèrement évoluée.
Joli nez sur le cassis, le tabac, une pointe de réglisse.
Attaque assez large, puis le vin s'étire avec un creux en milieu de bouche, les tanins sont fondus. C'est un vin bien agréable mais qui manque un peu de quelque chose, peps ou complexité.
J'ai déjà mieux goûté ce vin avec un nez plus charmeur sur le pot pourri et une bouche plus charmeuse et décadente.
J'ai un peu l'impression qu'on est aux limites du millésime. Mais je peux me tromper et il peut s'agir d'une bouteille avec encore un potentiel d'évolution.

Bien

Seconde bouteille bue et diagnostic confirmé : à mon goût ce vin ne s'améliore pas, il part tranquillement vers des arômes tertiaires tout en perdant de l'énergie et je ne suis pas fan. Il m'en reste une bouteille, à suivre.

Château Cornélie 2010
Ce vin était sur 2010 encore en AOC , maintenant en Vin de France sur les derniers millésimes.
Bue voilà quelques jours en fin de confinement et content de goûter à nouveau un Cornélie et de juger de son évolution.
Robe très foncée,presque noire.
Nez puissant,net,fruité composé de cerise,mûre,cassis.
Bouche très agréable,suave,fruitée ,d'un beau volume.On apprécie la fraîcheur,les tannins pourront se fondre encore mais ne me gênent pas ce jour.
Un ensemble très net et très gourmand sans sècheresse et une belle fin de bouche fruitée.On note une longueur très correcte.
Une belle réussite que ce 2010,personnellement un des plus beaux Cornélie et il doit encore gagner à être attendu.
Bernard

Château Cornélie 2009
Joli nez, en puissance sur les fruits noirs.
Bouche parfaitement intégrée, tanins bien fondus, belle longueur.
Excellent rapport qualité/prix.

Château Cornélie 2016

Un magnum et une bouteille.

Nez très plaisant, équilibré, net, sur un fruité pur.

Très belle matière en bouche, soyeuse. Un beau jus, précis, fruité, équilibré, une bonne structure tient le tout. Magnifique !

Dom

voilà un domaine et un ami que j'ai perdus de vue depuis trop longtemps...

Le plus compliqué pour moi c'est d'aller chercher les bouteilles.

Château Cornélie 2014

Fini les plaisanteries, on arête les carbos et on repasse aux choses sérieuses.

Robe foncée, légèrement évoluée sur les bords du disque.
Nez classe sur les fruits noirs, un peu de tabac.
La bouche est douce, caressante, à point sur un bel équilibre entre structure, gourmandise et ouverture. C’est vraiment très bon et à mon goût je pense que ça ne gagnera pas à vieillir plus longtemps surtout en tenant compte des dernières 2011 bues que j’ai trouvé en dessous des premières.
M’en reste une, je vais retourner la cave pour la retrouver.

Château Cornélie haut Medoc 2008
Vin carafé une heure, à la fois pour le remettre à température et l'aérer. Servi plutôt frais au final, ce qui lui a très bien réussi, sur une pintade farcie.
Nez sur les fruits rouges, bouche séduisante, parfaitement intégrée.
Tout est à sa place, et c'est délicieux.
Par son niveau de prix et son évidence gourmande, ça me fait un peu penser à un Domaine des Tours, version bordelaise.
J'aime vraiment beaucoup.