Olif,

L'automne 2003 en août 2004 ?! Y aurait pas comme un petit problème de calendrier, non ?
La soirée lilloise a du provoquer un déréglement spacio-temporel. Faites gaffe les gars, faites gaffe avec vos expériences de laboratoire. Arrêtez de jouer aux apprentis sorciers !! M'étonne plus que l'été est pourri cette année ......

je l'ai payé 18 € TTC en primeurs en 1991, qui dit mieux ?

En 91 ??!! Mais à  cette époque là , j'étais encore en culottes courtes, je jouais aux billes, aux cow-boys et aux indiens et je tirais les cheveux des filles dans la cour de récréation !!! (jjj)
Heureusement, les choses ont bien changé, cette année je n'ai pas laissé passer Latour 03 en primeur, à  seulement 250 euros la bouteille !! J'ai grandi quoi ..... (aaa)

Merci pour le compte rendu et surtout pour la ..... note (t'es malade ?) (aaa)

On retiendra simplement que Troplong-Mondot 90 est à  n'en pas douter vraiment excellent mais qu'il faut débourser aujourd'hui près de 200 euros pour s'en procurer......

Amitiés,
M@nuel.

200 euros pour un seul heureux! Pfff...

Bien deux ans après ma première bouteille, la tentation a dépassé la raison hier soir et je suis remonté de ma cave avec une bouteille de ce vin.

Robe rubis foncée, sans aucune trace d'évolution. Le nez est d'une belle intensité, très propre, sur des nuances de chocolat, de mures et de fougères. En bouche, je suis surpris par son évolution, car contrairement à  ce que j'avais pensé en 2002, c'est un vin qui peut déjà  maintenant être apprécié.

Très belle longueur, une belle suavité et une matière première certainement de très grande qualité ! C'est assez impressionant pour un 1994, car on ne trouve aucune trâce de verdeur dans ce vin. On pourrait peut être lui reprocher un petit côté "travaillé", et encore (jjj)

La finale est longue, encore un peu marquée par des tannins pourtant bien enveloppés dans la masse du produit.

Un excellent 1994 (hhh) qui confirme que ce millésime a quand même produit quelques très très belles bouteilles !!!

Pascal

Dégusté ce midi une bouteille de Troplong-Mondot 1988.

Bouteille ouverte et servie de suite.

A l'oeil: Bonne impiditée, couleur soutenue, nuance proupre profond.
Trace ambrée sur le disque; à  l'agitation, belles larmes sur la
paroi du verre.

1°nez: Pruneau, sous-bois.

Nez agité: Queues de cerise, Kirch, Pruneaux, épices.

En bouche: Une attaque nette, vin structuré élégant, bonne matière sans
être opulente. Cette dernière est équilibrée par une petite
touche d'acidité. Cette ensemble se termine par une finale
fraîche, élégante, et racée.
La persistance aromatique est correcte sans être intense.

En conclusion: Un beau T-M 88 dans sa phase de maturité mais qui
cependant à  cause de son petit manque de matière, se situe
pour moi légèrement en retrait par rapport à 
Canon-La-Gaffelière et Angélus 1988 dégustés récemment.

Amitiés...
Faber

Faber,

Dans la courte liste des bons Saint-Emilion 88, je place aussi Larmande, Clos des Jacobins et Canon, que je garde tous trois en cave avec confiance...

cordialement,
Thierry

Ah oui ce fameux Larmande 1988, que j'ai bu trop vite,c'était une pure merveille déjà  dans sa jeunesse... C'est comme SOUTARD 1989,quel vin fantastique... Je trouve que l'on ne parle pas assez de ce château...!

Qu'en pensez-vous...?

Faber

Pascal,

Je n'avais pas regardé de près ton commentaire de dégustation du millésime 94, j'en ai ouvert une bouteille , il ya 10 mois , le vin était fermé , même bien fermé, à  pratiquement tous les stades de la dégustation; question de conservation et de stockage? Mes bouteilles achetées , il y a un an , venaient directement du château.

Faber,

J'ai dégusté , Soutard 1989, il y a un an , un bon vin ,voire très bon, mais, à  mon avis, je n'irai pas jusqu'à  fantastique.

Daniel,
Vin acheté en primeur et stocké depuis dans ma cave climatisée !

Peut-être tout simplement que ce vin s'est passablement ouvert en 10 mois !!

Pascal

Pascal,

Merci pour l'information. Ma cave est aussi climatisée, je vais donc ouvrir une bouteille d'ici 2 à  3 mois.

Daniel,

j'ai peut-être été un peu trop dithyrambique avec ce vin.
Je suis donc allé revoir mes annotations sur les SE 1989 ( dégustés en février 2004 ). Parmi la dizaine de vins notée au club ce soir là , SOUTARD 89 se classait juste derrière TROPLONG-MONDOT et ANGELUS.
J'avais noté surtout le fantastique rapport qualité prix.

Cordialement,
Faber

Faber,

Merci pour votre réponse, je crois que nous sommes en phase quant à  la qualité de ce vin

(aaa)

ce SOUTARD 89 était en vente dans une FAV de la région de GRENOBLE . Nous avions acheté le stock soit près de 20 caisses de 12 .à  800 frs fr...
ce vin est prévu pour la soirée ST EMILION .de notre club .mais aussi ANGELUS CHEVAL BLANC ...je n"ai pas ouvert une seule bouteille de ce vin ....

Milleret,

Dans vos messages, vous parlez souvent de vins en grande quantité.
Etes- vous caviste ou négociant ?

Daniel, Faber,

Je vous invite à  consulter, avec le moteur de recherche, les notes sur Soutard 89.
Les différents avis me semblent apporter de bons éclairages sur ce vin, que j'ai bu trop jeune.
Je garde jalousement ma dernière bouteille... Pour beaucoup plus tard.
Je pense que cette bouteille demande impérativement quelques années de patience.

amitiés,
Thierry

Thierry,

Il me reste une bouteille de Soutard 1989, que je garde également; attention ,néanmoins aux conditions de conservation, celle que j'ai bue , il y a un an , ne venait pas d'une cave climatisée, et je ne lui voyais pas une grande garde .

Amitiés

Daniel

pour répondre à  " DANIEL S " ....je ne suis qu'un simple amateur qui a préféré acheter de belles bouteilles que faire des placements en bourse et je suis bien content de profiter de mon stock pour assurer les soirées de notre club de CHAMBERY . les grands vins d"ITALIE et ST EMILION pour les prochaines .
Je vais donc ouvrir quelques bouteilles de SOUTARD pour cette dégustation prévue pour le 10 FEVRIER 2005 ...jour de mon anniversaire ...je compte bien offrir CHEVAL BLANC 94 aux membres du club lors de cette même soirée ..
Pour revenir sur mes achats je regrette de ne pas avoir confirmé la totalité de mes commandes primeurs 82. et .2000...mon épouse la responsable ..
sans parler des 86 du " BANDIT "de CVC ...j"espère qu"il est bien au chaud dans sa prison ...

je reste un simple amateur qui se fait un plaisir de partager de belles bouteilles avec ses amis et tout prochainement avec des membres de ce forum pour une belle soirée sur les vins liquoreux dans la région de GENEVE
.....et j"espère rencontrer prochainement les principaux intervenants de ce forum ....

Troplong Mondot 1989
Robe rubis profonde. Très beau nez, complexe et évolutif, principalement sur des impressions tertiaires et des épices - cuir, feuilles mortes, réglisse, girofle, kirsch, cacao.. un régal! Attaque en bouche encore fruitée (cerise mûre) et de belle ampleur, mais soudain perturbée par une impression d'acidité excessive et des tannins poivrés pas mûrs. Finale plus harmonieuse qui retrouve la rondeur initiale. Il convient de patienter encore quelques années en espérant que les tannins, encore excessifs à  ce stade, pourront se fondre.

Alain

Le vin a été carafé 2,5 heures

Robe rubis à  grenat d'une belle intensité, assez profonde.
Le nez , au repos , exhale de doux arômes de cerises et de prunes mûres, à  l'agitation , les fruits font place à  des parfums d'herbes séchées et de truffes, avec des notes de vanille en retrait.
L'entrée en bouche est sphérique , avec un toucher tannique velouté, le vin emplit vite le palais , les fruits bien mûrs ,sans verdeur, tapissent le milieu de bouche , c'est riche , presqu'onctueux. la finale ( 25 à  30s ) est élégante un peu vanillée, avec des épices douces , et une palette arômatique très merlot .
Un très bon à  excellent vin, tout à  fait prêt à  boire ( Merci Pascal d'en avoir ouvert une bouteille ).

Château Troplong Mondot 1989

Le vin a été carafé 1h1/2. Très bon niveau de la bouteille. Bouchon quasiment intact.

Robe : profonde avec des reflets orangés.

Nez : très complexe et élégant, sur des notes d'épice et de chocolat, réglisse, truffe, sous-bois, touche mentholée/anisée.

Bouche : l'attaque se prolonge sur une belle ampleur mais avec malheureusement un creux en milieu de bouche. La finale est rémanente sur des tanins réglissés mais un peu marqués et avec une acidité présente.

Conclusions : le nez laissait augurer un vin plus équilibré même si la complexité est présente. Je ne sais juger définitivement si ce vin est encore dissocié et doit encore se fondre ou si l'excès de tanins et d'acidité est imputable à  un manque de maturité et de corps.

Cordialement,

Olivier

Je viens de déposer dans la rubrique "Cos d'Estournel" une note sur les Cos et Troplong-Mondot 85.

cordialement,
Thierry

Troplong Mondot 1988
Apparence rubis foncé, encore profonde. Nez quelque peu volatile d'arachide, fruit cuit et truffe. Bouche où l'on retrouve ce fruit cuit perçu au nez avec des tannins un peu durs. Bonne acidité et longueur correcte. Un peu décevant car manque de rondeur. 85/100

Alain

Alain,

Dans ce milésime, j'avais délaissé Troplong-Mondot pour acheter Larmande.

Larmande 88 est toujours excellent.

Bien cordialement,
Thierry

ça ne m'étonne pas, Thierry.. tu as toujours eu bon goût!
Dans les années 80, Troplong Mondot souffrait quelque peu d'irrégularité, alternant bouteilles de légende (j'ai un souvenir ému du 82..), puis curieusement des vins relativement médiocres l'année suivante.

Amitiés
Alain

tout à fait d accord avec votre appréciation du troplong-mondot 94:bu ce soir :très bon à boire maintenant mais pouvant encore attendre 5 ans.carafe 1h30 avant injection

Attention, en injection il risque d'être un peu rapeux...

Troplong-Mondot 1998

"A class in a glass !"

Regardez longuement le Kimono rouge envoûtant de cette belle geisha.
Dévorez son regard des yeux et laissez vous envahir par le doux parfum de son corps.
Faites durer les préliminaires deux heures minimum !. C’est le maximum de "torture" que vous pouvez vous infliger avant de vous jeter dans son bain au goût ambré. Embrassez la cerise de ses lèvres avant de croquer son amande odorante en vous laissant emporter tout chaleureusement, tout doucement par le grain de sa peau au toucher et au goût de fleur, de fleur de cerise et de jasmin.

Le seul endroit où je peux tolérer, désormais, la présence de cette bouteille, en dehors de ma cave, ce sera au musée Grévin !. Une bouteille de cire. Car l’originale, je l’aurais bu avant !!!.

Merci à mon ami Claudius qui m’a recommandé cette honorable maison close. (c’est grâce à ses commentaires éclairés et éclairants que j’ai décidé de me porter acquéreur de 6 belles geishas 1998, il y deux ans !)

Les heureux courtisans qui possèdent, encore, cette bouteille, sont CORPS…DIALEMENT invités à en abuser honteusement dès ce soir et sans modération….c’est tellement bon !!!

Nidal (aguiché devant l'éternel!)

- ... elle le trompait, quasi, avec chaque homme qu'elle regardait, tant il y avait dans ses prunelles d'instinctive provocation, de sensualité complice, brûlante comme braise. Et c'était Raboliot qu'elle aguichait ce soir. Lui s'en amusait un brin, troublé tout juste à fleur de poil, car il aimait bien Sandrine; troublé pourtant, comme les autres mâles.
M. GENEVOIX, Raboliot, 1925, p. 33.

- . Elle n'avait pas nettement l'idée d'en agir ainsi, mais elle s'était mise à l'aguicher. Est-ce qu'on peut faire autrement, seule avec un homme quand la nuit tombe? Elle se fichait de ce petit brun, qui se caressait la brosse à dents, comme de son premier jupon, mais il faut bien passer le temps. Et puis, c'est irritant, quelqu'un qui vous résiste.
L. ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, p. 429.

- . Elle se doute bien que je dois l'attendre quelque part sous le taillis et marche doucement, comme une qui n'est pas pressée et qui cherche à se faire désirer un peu, point trop, car les gars et, à plus forte raison, les messieurs aiment bien qu'on les aguiche, mais pas qu'on les agace.
H. BAZIN, Vipère au poing, 1948, p. 251.

- . « ... Il appelle la femme de chambre (...) et comme il la trouve jolie, il le lui dit (...) très clairement, sous le nez de sa femme (...) il a raison, du reste, d'aguicher la petite femme de chambre, car elle est diablement jolie!... » (Scamp, Gil Blas).
FRANCE 1907.

Me voilà donc en train de chercher dans mon tiroir afin de retrouver un petit compte rendu réalisé lors d'une confrontation entre Troplong 86 et Troplong 89 dégusté il y a un an déjà...

Les vins sont servis côte à côte,

Le 1986: belle robe très légèrement évoluée (si peu),nez puissant et persistant de sous bois melès à des arômes de fruits rouges confiturés, viennent ensuite des notes d'épices et de pivoine, bref de quoi donner envie d'attaquer la bouche...
Bouche ample, bel équilibre, c'est tout en finesse, on retrouve le fruit rouge (cerise) et les épices, c'est un bon moment.

Le 1989: robe pas évoluée du tout, plus sombre que le précédent, nez puissant également, mais il y a un ptit qqchose en plus au niveau complexité je dirais, arômes de fruits rouges confiturés, de cuir, de boîte à tabac, et même des notes poivrées, c'est du haut vol. La bouche me conforte dans mon idée, impeccable de précision, rectiligne même, on y retrouve la même trame aromatique qu'au nez, avec un équilibre et une longueur qui sont excellents.

En gros, je dirais que les deux bouteilles ont provoqué chez moi bcp de satisfaction, mais que sans conteste, je donne la palme au 1989 qui est vraiment un vin extraordinaire et complet à tous niveaux.

Amitiés,

JULIENM

St-Emilion Troplong-Mondot 1989 : 12/20 - 11/3/06
Un vin très décevant, époumoné, pour des goûts désormais agressifs car séchants (feuilles mortes, café, figue).

J'ai entendu que le domaine a raté ce millésime ????

Il me semble que la RVF avait fait un article sur Troplong Mondot, style "Domaine à la loupe".

Si c'est le cas, quelqu'un pourrait-il m'indiquer le numéro.

Merci d'avance.

M@nuel.

Laurent (G),
Pour le TROPLONG-MONDOT 1989, ta bouteille devait avoir un "problème" (conservation?), je rejoins l' avis de Julien, le vin dégusté il y a 3 ans, se révélait certes quelque peu évolué, la robe était sombre, le nez puissant, riche, complexe, fruits confiturés, cuir,épices; encore très "concentré" en bouche, sans creux, avec des tanins encore bien présents; belle longueur, noté 16,50...