le 1998 a un 8

l'étiquette du 1996 est réalisée par un Chinois

le prix des deux est à peu près le même, mais la moitié du 2008

tous les deux sont absolument délicieux, mais le 98 n'est pas encore à point

Bonjour,

Bu hier soir chez des amis une bouteille de Mouton Rothschild 1995. Niveau impeccable. Bouteille épaulée une heure à l'avance.

Autant le dire tout de suite, relative déception pour un vin de cette réputation. La couleur du vin est rouge foncée. Le premier nez est sur la canelle et la mine de crayon, puis évolue vers les sous-bois et un boisé harmonieux, l'intensité est forte : prometteur. La bouche est une déception, les tanins ne sont pas encore fondus, on est sur le cassis, mais il manque du volume et de la puissance, sans qu'il y ait de réelle finesse selon moi. La longueur est correcte, mais sans plus. Les autres convives ont été déçus.

Alors fermé ? mal conservé ? ou simplement pas au niveau d'un premier ? J'aurais tendance à exclure la phase de fermeture, car le nez était très bien, mais je me trompe peut-être. En tout cas le vin a toujours été conservé dans de bonnes conditions.

Serge

si tu exclu une phase de fermeture et que la vin a toujours été bien conservé il ne te reste que la troisieme option...

Bonsoir Serge
j'ai le souvenir d'avoir goûté très jeune un Latour 2001, le nez était opulent, un très beau bouquet, d'une grande finesse. En bouche, c'était fermé à double tour. Une trame tannique très serrée, une densité certaine, mais très peu d'arômes. On sentait surtout la matière et la texture. Je ne suis pas sûr que le nez d'un vin puisse nous permettre de décider s'il est (ou n'est oas) dans une phase fermée. Cela dit, cela n'empêche pas que Mouton 95 t'ait semblé décevant, ou un peu "maigre".
Cordialement
Frédéric

Tinome,
voici ce que j'ai écrit dans "Mouton merit-il son rang" :
De tous les millésimes dont j'ai bus (89; 93; 94; 95; 97) entre 2005 et 2010 , soit de 7 bt au total, seulement le 89 bu en 2009 (aveugle) m'impressionné,
le 94 m'a plu, sans +,
les 93 et 97 - bien (+?)
et le 95 était assez décevant ( 2009, aveugle).

[size=small]belyrus:
Voici ce que j'ai écrit dans "Mouton merit-il son rang" :
De tous les millésimes dont j'ai bus (89; 93; 94; 95; 97) entre 2005 et 2010 , soit de 7 bt au total, seulement le 89 bu en 2009 (aveugle) m'impressionné,
le 94 m'a plu, sans +,
les 93 et 97 - bien (+?)
et le 95 était assez décevant ( 2009, aveugle).[/size]

Comme quoi, tout le monde n'a pas de cave miraculeuse

Claude

Je viens de me commander une caisse d'Aile d'argent 09 ; connaissant très mal ce vin je me suis laissé tenter par pure curiosité ...en même temps du sauvignon sur des argiles , en 2009 , j'ai un peu peur .... ()
Quelqu'un à un avis ?

Je crains que ce ne soit pas d'un rapport qualité/prix exceptionnel, mais il valait mieux en 2009 avoir du Sauvignon sur des argiles que sur du sablo-graveleux (ce cépage aime les sols relativement frais).

A t'écouter il ne faut pas investir dans les Pessac blancs 09......-D
Ce qui me paraît sur le papier plutôt judicieux effectivement ......

Mouton-Rothschild 1988

Nez torréfié somptueux, robe soutenue peu marquée par l'évolution, grande puissance en bouche, un peu tannique et ferme mais d'une grande classe avec beaucoup de longueur.
Suplanté par un Pape-Clément 1986 à son apogée.
Mouton 88 peut attendre 5 à 10 ans à mon avis..

Château Mouton Rothschild 1981 : Pauillac bu en juillet 2011

Dans la série né en 1981

Ouverture de la bouteille, ratage sur le bouchon, ça commence bien. Carafage, oula la couleur ..., robe bien sombre, quelques notes d'évolutions certes, mais loin de lui donner 30 ans visuellement. Petit reniflement au dessus de la carafe, oula encore, notes de menthol, de cèdre et de fruit noir. La pour le coup, je suis plutôt confiant.
Petit apéro, on oublie la carafe au frais et on se fait le palais sur Domaine de Chevalier blanc 2002 (bel infanticide au passage ).

Ca y est, on y est. Service, toujours impressionné par la couleur de ce vin. On lui donnerait 10 ans de moins, au minimum. Le nez est fabuleux, des notes de truffes, de menthol, de cèdre, quelques fruits noirs. Puis à l'aération quelques notes fumés et surtout du tabac blond. Incroyable comme cet arome apparait en cours de dégustation et persiste. Quelle classe.
La bouche est à l'unisson, toucher soyeux comme du velours, ampleur démesuré. Ca emplit la bouche et "glisse" tout seul. Encore une belle matière soutenue par une fine acidité. Cette matière donnera la sensation de se renforcer lors des verres suivants. Finale d’une grande longueur avec une rétro sur le tabac et le menthol. Enormément de plaisir avec cet adolescent ou ce jeune adulte, on a vraiment l'impression qu'il recèle en lui encore d'autre chose, que son apogée est peut être encore devant lui. C'est presque dommage d'ailleurs car pour le coup, on a moins d'émotion que sur Trevallon 1981, mais c'est diablement bon.

Mouton Rothschild 1981

bu avec un tartare de cheval roquette et cèpes/échalotes poêlés, frites maison

Le mouton présente une belle finesse au nez avec des notes de tabac, un côté cerise assez flatteur. Sans être d'une ampleur incroyable, le vin se présente plutôt bien. En bouche l'attaque rappelle qu'on est en présence d'un grand... qui s’essouffle quand même. Donc une attaque franche et soyeuse sur des notes chocolatées, fumée et légèrement poivron. La matière se fait ensuite un peu faiblarde, le vin présente une belle acidité qui amène le vin assez loin sans grosse complexité mais avec plaisir.

15/20

Château Mouton Rotschild 1996
La robe est superbe, rubis foncé. Le vin est étonnamment accessible et, en plus, il est splendide. L’élevage est parfaitement intégré. Le nez est animal, viandeux, riche, fruits rouges et élégance, noble et sanguin.
La bouche est noble, longue, les tanins sont soyeux, c’est une grande bouteille.

J'ai bu ce vin en 2004 et effectivement c'est un très grand.
La bouche est un pur velours .

jmw

Château Mouton Rotschild 1993

une vieille connaissance ainsi que de mauvais souvenirs ... tanins amers ... court ...

j'ouvre la bt, en parfait état de conservation (pour l'anecdote une bt qui eût dû être bue par les Clinton mais avec étiquette non censurée ) ,
robe juvénile sans le moindre reflet tuilé ... étonnement ... bouquet expressif, intense et absolument superbe mélangeant les notes tertiaires et le fruit (assez curieux mais excellent)
je tombe des nues ... en le mettant en bouche je crains le pire ...
et m'étonne une nouvelle fois ... bien entendu pas la profondeur d'un grand millésime mais un beau vin équilibré et savoureux avec une belle longueur en bouche, cueilli à son apogée
les tanins pourraient être plus fins pour un 1er GCC ... mais vraiment une excellente surprise
bcp de plaisir

bu en parallèle avec Lagrange 1990, Palmer 1996 et Branaire Ducru 1996 ... le Lagrange était bien évidemment plus puissant en bouche mais le bouquet du Mouton était bien plus raffiné et intéressant ....

Bu vendredi soir un château Mouton Rothschild 1985.
La robe est évoluée.
Le nez est puissant, complexe, lui aussi évolué sur des arômes de cuir, graphique, quelques épices.
En bouche, les tannins sont fondus. L’attaque est douce, le milieu de bouche présente un beau volume. Très bonne longueur.
Un très beau vin, à boire assez rapidement. Excellent

Quentin

Mouton-Rothschild 2003

Testé MR 2003 au "wine by one" (bar à vin high tech à Paris).
Certes, ce n'est certainement pas l'endroit idéal pour apprécier ce vin à sa juste valeur mais j'ai plutôt été déçu et je ne comprend pas le prix des bouteilles...
J'ai bu 3 cl (24 euros).
C'est bon mais c'est tout...j'ai pris largement + mon pied avec Chateauneuf-du-pape Beaucastel 1998 ou dans une moindre mesure Rioja Marques de riscal 2006.
Au moins j'aurais essayé !

2003 est encore bien trop jeune pour le déguster maintenantB)-
Salutations vineuses,

Christophe

[quote="J'ai bu 3 cl (24 euros).
C'est bon mais c'est tout...j'ai pris largement + mon pied avec Chateauneuf-du-pape Beaucastel 1998"]

[/quote]

3 cl ce n'est vraiment pas beaucoup pour se faire une idée ... la bt était peut-être ouverte depuis qqn jours, éventée, que sais-je ...

et comme le dit Christophe "trop jeune" pour être dégusté à maturité
j'y rajoute "trop vieux" pour être bu sur le fruit

Beaucastel 1998 ne m'a pour le moment (j'ai de la réserve à la cave ) que déçu ...
serait-ce en train de changer ?

Claudius écrit: 3 cl ce n'est vraiment pas beaucoup pour se faire une idée ... la bt était peut-être ouverte depuis qqn jours, éventée, que sais-je ...

Ça fait également cher le centilitre. En général, le vin n'entre en contact qu'avec de l'azote pour éviter toute oxydation.

Cordialement,

Thibault.

Avec 24 €, on peut s'offrir 3 doses de vieux marc de chez Roulot au Chevreuil à Meursault...

Je préfère 24 euros les 3cl que la bouteille à 900 euros que je n’achèterai jamais
(Beaucastel 98 : Tu peux l'ouvrir maintenant, regarde le post sur le château, les avis vont dans ce sens).

Je préfère 24 euros les 3cl que la bouteille à 900 euros que je n’achèterai jamais

N'exagérons rien, Mouton 2003 se trouve sans trop de peine à 350 € (mais 350 € quand même, nous sommes d'accord )

Chateau Mouton-Rothschild Pauillac 1992

Robe légerement évoluée mais mois que ce à quoi je m'attendais. Le nez est sur les arômes tertiaires : sous-bois, champignon et du fruit noir mur (encore), plutôt prometteur.

En bouche : Néant, ce vin n'existe plus, c'est plat, court, sans intérêt, indigne. C'est sur que le millésime n'aide pas, mais de temps en temps on a des bonnes surprises, bon la rien de rien, à oublier.

Ah 1992, sur les 4 ou 5 fois que j'ai dégusté ce millésime, je me souviens d'un seul bon souvenir mais c'était en 2004...
Salutations vineuses,

Christophe

Mouton-Rothschild 1984 & 1991

J'étais en visite chez mes grand parents et mon grand père en a profiter pour ouvrir une magnum de mon année de naissance. 1984.
Donc à priori un bien mauvaise année.
Il avait également ouvert une bouteille de 91 le jours précédent.

La magnum a été montée de la cave puis ouverte et dégagée aux épaules et laissé s'aéré durant une petite heure.

La robe seulement légèrement cuivrée ne correspond pas à un vin de bientôt 30ans. Au nez il était moyennement intense mais augurais du bon.
En bouche il était relativement bien équilibré, encore un peu tanique (84 était très mauvaise pour le merlot, le mouton était donc quasi exclusivement composé de Cabernet), il avait également une bonne longueur, mais rien de très complexe.
On a quand même été surpris en bien. Même si ce n'est certainement pas une bonne année pour le mouton. (je n'ai gouté que le 84 et le 91 pour le moment). Il peux très certainement encore se garder de longues années par contre. Je vais certainement en boire encore dans 10ans et il n'auras pas beaucoup bougés.

Une fois la moitié de la magnum bue on l'a laissée de côté pour le jours suivant. On s'est donc servis un verre du 91.

Le vin était très différents. La couleur presque plus clair que le 84 avec des reflets plus cuivrés.
Au nez plus présent et fruité, j'ai décelé une odeur de cassis. En bouche je fus étonné par son onctuosité, parfaitement équilibré, tanins très fondus. J'ai beaucoup aimé. A mon avis il est arrivé à sa maturité, à boire

Certainement des millésimes juste bon pour les habitués de ce vin. Mais avec le référentiel que je possède (le meilleures vin que j'ai en souvenir est certainement un Clerc Million de 1990), j'ai trouvé que ce furent de très bon vin.

Bonjour,
je comptais justement ouvrir un mouton de 1993! Puisque tu en as ouverte une récemment, je souhaitai connaître ton avis sur le potentiel de garde sachant que ce n'est pas une grande année. J'ai un peu "peur" de le conserver plus longtemps. Penses tu qu'il puisse se garder encore un peu ou est ce le bon moment?
Merci d'avance

François

Bonsoir François

la bt que j'ai bue était parfaitement conservée ... et à son apogée

donc à ta place je n'attendrais plus trop longtemps

quand c'est bon pourquoi vouloir attendre ? ;-)

Bonjour,

J'envisage d'ouvrir un Mouton 1992 cette semaine, je sais que le millésime est médiocre et que ce ne sera pas qqch d'extraordinaire mais est ce que quelqu'un a dégusté récemment ce vin ?

De 1992, j'ai bu 5 rive droite et 2 Pessac Léognan et pas de Pauillac.
L'avantage de cette année, c'est qu'on n'en attend pas trop. On a donc le pus souvent une bonne surprise.

Exemple : Sur un gigot cuit neuf heures et fondant comme du miel, un Château Larrivet-Haut-Brion rouge 1992 est une agréable surprise. On n’attendrait jamais un coffre pareil d’une si petite année. Le vin est court bien sûr, et ne déborde pas d’imagination, mais il est plus que buvable et plaisant.