dont on ne sent pas les tannins qui doivent pourtant bien être là. La finale est longue avec un artifice d’arômes en rétro-olfaction avec une sensation de craie (minérale/crayeuse) qui lui donne même de l’élégance à ce stade de la dégustation.

Il n'y a aucun indice dans le CR de dégustation de JMG qui permette de craindre que le vin va sècher. Tout le contraire même! ... vous connaissez bcp de Bx dont "on ne sent pas les tanins" après tout juste 3 1/2 ans?
A l'automne dernier j'ai dégusté qqs 2003 et laissez-moi vous dire que je les ai "bien sentis" certains tanins verdâtres de qqs Margaux en autres.

Claudius

Bien d'accord avec toi ! Je parle d'un temps que les djeunes ne peuvent pas connaitre ;-))) Il y a 15 ou 20 ans, les bordeaux jeunes étaient très tanniques et ça ne choquait personne. Maintenant, il suffit que dans un vin jeune il y ait un soupçon de tanins perceptible pour qu'on crie à la sécheresse. Pourtant, mes bordeaux des années 80 ont bien résorbés leurs tanins ! Il faut simplement que le vin ait assez de matière et de fruit pour attendre que les tanins se fondent ...

Thien

Il n'y a aucun indice dans le CR de dégustation de JMG qui permette de craindre que le vin va sècher.

Claudius,

Ce n'est pas sur base du CR de jmg, mais sur base d'une dégustation personnelle, que je formule cette crainte.

Maintenant, il suffit que dans un vin jeune il y ait un soupçon de tanins perceptible pour qu'on crie à la sécheresse.

Thien,

Je pense que 2003 n'est vraiment pas le millésime appropprié pour parler d'un soupçon de tannins...

Je me souviens des 86 jeunes, c'étaient d'authentiques monstres de concentration tannique !

C'est un avis tout à fait personnel!

et à l'époque, on ne tarissait pas d'éloges sur ces vins (Marquis de Terme avait été particulièrement encensé, aujourd'hui on le qualifierait de vin de castor...)

Je ne me souviens pas de qui que ce soit ayant un jour encensé ce vin.

En parlant de millésimes et de leurs effets sur la typicité et sur la constitution des vins, il ne faut pas oublier un autre paramètre de taille: l'assemblage !

Celui-ci, tributaire du comportement de chaque cépage face aux facteurs météorologiques, conduit les vignerons à doser la composition de leurs cuvées en fonction de la réussite de tel ou tel cépage...

C'est ainsi que l'on a vu château Ausone proposer sa livrée de 2006 avec 73% de Cabernet Franc...alors que dans d'autres années le merlot se taillait une part de lion...

Donc les tanins dans les bordeaux jeunes d'accord, mais dans quel millésime et avec quel assemblage ...???

Attention à ne pas confondre assemblage avec encépagement...(le premier est constamment variable..., le second l'est moins!!!).

Le goût et la trame des tanins d'un vin au bout de 3 années en bouteille avec 73% de cabernet franc dans son assemblage n'a strictement rien avoir avec un autre vin du même âge mais avec 80% de merlot dans son assemblage...

En 2003, il y a eu plus de cabernets et moins de merlot…

qq'un aurait-il un avis sur le Pavie Macquin 1990

Saint-émilion GCC Pavie-Macquin 2004 : 16,5/20 - fin du 1er tiers - GJE - 28/6/07 - 2ème dégustation
Matière joliment fournie, sombre, svelte, bonne acidité, bonne garde prévisible.
Boisé irréprochable.

Rappel : 1ère dégustation : 14/20 - 27/1/07 - mini horizontale 2004 chez BlG

Saint-émilion GCC Pavie-Macquin 2002 : 15/20 - horizontale Bordeaux 2002 chez BlG en janvier 2006
Bouteille n°11 : profond, mûr, cacao, léger fumé, velouté (léger manque de structure trahissant la rive droite ?), bonne acidité.

Laurent,

z'avez pas regouté le 98..? -

Alain

Alain,

Prochaine dégustation prévue en Suisse en fév 2008 (je prends mes après-ski) ...

Bonjour à tous,

Vendredi matin, visite au chateau pavie-macquin !

Au départ de charente maratime, le temps est très dégagé et puis plus je m'approche de la gironde plus le temps se couvre ! J'arrive à dix heures et le soleil se montre enfin !

Quel plaisir de monter ce chemin afin d'arriver à l'un des vignobles qui m'a fait découvrir mon plaisir pour cette passion !!!

Je suis acceuillie chaleureusement par Sarah (que je remercie encore !) qui fait preuve d'un grand professionnalisme dans son approche du processus de production du vin !

Je ne vais pas ici tout relater car sincérement je trouve que c'est un domaine qui vaut vraiment le déplacement et surtout car on trouve la quasi totalité des informations importantes pour une visite sur deux site :

www.pavie-macquin.co...

et

rivedroite.canalblog...

Je suis assez impréssionné par l'état sanitaire des grappes dans le vignoble, même si l'on m'explique que l'on a pris un peu de retard au niveau de certaines taches dans le vignobles. C'est un point très important car lorsque je me suis "baladé" dans le libournais ce vendredi, j'ai vu des vignes où les grappes étaient presque toutes "attaquées" !

Des explications dès plus intérressantes sur la "vision" partagée du produitre du vin !

Egalement des compléments d'informations concernant les plantations entre les rangs de vignes !

Ensuite, je découvre ces fameuses quatres cuves en bois et le chais !

Une dégustation sur fût du millésime 2006 : cuve b (merlot), cuve c (merlot plus jeune), cuve I (carbernet franc).

Et bien je trouve (attention je ne fait que débuter dans le domaine de la dégustation...) que ces échantillons sont très expressifs (plus flatteur pour les jeunes vignes et plus complexe pour les cabernets) et que le 2006 devrait présenter une superbe qualité ici (selection à la vigne, aux tables de tri, au chai..) !!!

puis pour terminer une dégustation en demi-bouteille du millésime 2001 : pour moi très classique et dès plus appréciable (surtout à table). Le vin à déjà bien évolué et à mon goût on peux le boire dès à présent !

Je voulais prendre des notes, des photos pour relater cette visite, mais au final je n'ai fait que profiter de cet agréable moment !

Encore merci à Sarah !

Félicitations à toute l'équipe !

Bien à vous

Vincent LUCIEN

Tiens leurs cuves n'ont plus de prénom (Aglaë,Berthe,Cunégonde, etc)?

Bien à toi

Eric

Bonjour Eric, bonjour à tous,

Effectivement, toujours des prénoms pour éviter la numérotation... mais je n'ai pas pris de notes alors lorsque je dis b, c'est effectivement berthe... et c pour cunégondo...

Bien à toi
Bien vous tous

Vincent LUCIEN

Pavie Macquin 1995 : 15,5/20 - 6/8/07
Bu à 2 au bord de la piscine avec l'ami Philippe. Belles rasades en perspective.
Robe évoluée, mate.
Nez plutôt animal, lascif : liqueur de cassis, corsé (genièvre, poivre, herbes aromatiques), fruits à l'alcool, tabac, cuir, réglisse.
Bouche intéressante, somme toute limitée.
Tannins un peu rustauds pour une finale rêche. Acidité en avant et plaisir relatif.
Longueur et harmonie pas vraiment au rendez-vous.
Pensé à Trévallon (en mode mineur toutefois).

Laurent , ce n'est certainement pas la bonne période pour boire du Bordeaux .

Je trouve ta note " légèrement " généreuse ...je reconnais que je n'ai pas trouvé une grande profondeur lors de la dernière dégustation de ce 95 ( Fin 2006 ) . Mais je conserve mes 98 ...:

SD aux manettes, Jean-Luc ? (pas taper, pas taper)

Volume restreint, finale légèrement amère.

On a sifflé la bouteille à 2, sans pb et sans grande émotion.

Je pense que le 1998 sera plus percutant (la chair est en tout cas au rendez-vous)....

Début juillet, nous avons été "royalement" reçus par Nicolas Thienpont et S. Derenoncourt avec traitement VIP, discussions à bâtons rompus et moultes dégustations d'échantillons de 2006 sur barrique et de deux millésimes récents (2003 et 2005).
Tout ça en admirant le bourg de Saint-Emilion noyé sous le soleil matinal (pour une fois..!). Un grand merci à eux de nous avoir consacré un bon moment malgré leurs agendas de ministres!

Petit rappel des caractéristiques du domaine:
Pavie Macquin est une propriété familiale de 15 hectares. Elle doit son nom à Albert Macquin (1852-1911), grand-père des propriétaires actuels Benoît et Bruno Corre, Marie-Jacques Charpentier et leurs enfants. C’est Albert Macquin qui a sauvé le vignoble ruiné par le phylloxera en introduisant l’usage du plant greffé. Depuis fin 1994, Nicolas Thienpont assure la direction du domaine. Il est conseillé pour la vinification par Stéphane Derenoncourt.

Le vignoble d’un seul tenant orienté nord-est, sud-ouest se situe sur un plateau culminant entre 75 et 100m d’altitude. Il a pour voisins les Châteaux Trottevieille, Troplong Mondot à l'ouest et Château Pavie au sud. Sa géologie est argilo-calcaire sur rocher calcaire à astéries sous une couche d'une quarantaine de cm de terre grasse. Tous ces éléments confèrent au vignoble une alimentation hydrique régulière et un excellent drainage naturel. La gestion du vignoble est inspirée depuis la fin des années 80 par une approche biodynamique "non sectaire". Les vignes sont régulièrement labourées et les traitements au cuivre limités au strict nécessaire.

L'approche parcellaire est réalisée en fonction de la nature du sol, de l’âge des vignes et de l’encépagement. La vendange est acheminée en petites cagettes avant d'être triée sur des tapis à bande. Le raisin est ensuite acheminé sans foulage en grains entiers dans des cuves de ciment ou de bois selon les parcelles. Contrairement à quelques uns de ses voisins, Pavie-Macquin ne pratique pas de macération préfermentaire. Les levures sont indigènes et la fermentation est la plus naturelle possible. Le domaine fait parfois appel à la technique de la micro-oxygénation afin de mieux contrôler les problèmes de réduction. Les extractions se font ensuite doucement, par remontage dans les cuves en ciment et par pigeage dans les cuves en bois. L‘élevage est assuré en barriques neuves, sans soutirage.

Pavie-Macquin 2006 - Saint-Emilion, Bordeaux, France
Grandes lignes de dégustations sur fût
Beaux et fins arômes fruités avec une touche cacaotée.
Gustativement, ces échantillons de Pavie-Macquin 2006 sont parfaitement bien équilibrés, présentant un beau gras en bouche avec un corps serré et bien rond. Le boisé est proportionné, laissant s'exprimer une minéralité très pure. La structure est à la fois large et longue jusqu'à la finale, agréablement persistante. Touche iodée en fin de bouche.
Un très beau Pavie-Macquin 2006 que je situerait qualitativement entre le 2005 et le 2004.

Pavie-Macquin 2005 - Saint-Emilion, Bordeaux, France
Assemblage préparé au château en juillet 2007.
Magnifique couleur, profonde et lumineuse.
Arômes fascinants d'épices douces, de cèdre et de fruits rouges.
L'ampleur en bouche est remarquable, extrêmement dense, avec des tannins puissants et parfaitement calibrés. Malgré l'intensité de la structure, la tension minérale est remarquable. Superbe finale, large et profonde. Les sensations en rétro-olfaction sont d'une diversité et d'une richesse remarquable, donnant au vin une dimension exceptionnelle.
Nul doute que Pavie-Macquin 2005 fera date parmi les grandes réussites du domaine!

Pavie-Macquin 2003 - Saint-Emilion, Bordeaux, France
Dégusté au château lors de ma visite en juillet 2007.
Belle robe rubis profond.
Nez expressif de fruit rouge, un peu réglissé, laissant une impression de douceur.
Entrée de bouche suave, progressive, avec des tannins soyeux accompagnant un fruit "mi-cuit". Intéressante touche de truffe blanche en milieu de bouche. Beau volume, mais l'acidité gustative est légèrement insuffisante à mon goût (effet millésime). Ce Pavie-Macquin 2003 m'a paru mieux équilibré et moins chaleureux que la bouteille goûtée en 2006. C'est certes un vin gourmand et juteux, mais dont le style détonne quand même par rapport à l'ensemble de la production de Pavie-Macquin depuis 1995.

Alain

Alain tu vas peut être me faire craquer pour quelques flacons de 2005, merci de confirmer que cela en vaut la peine car 2004 a toujours été fermé lors de nos rencontres(avec le vin) même si je regrette de ne pas avoir eu le plaisir de te croiser
cordialement à toi

Bue ce midi sur une cote de boeuf.

La bouteille est ouverte vers 10.30. Elle exhale de douces senteurs de crème de cassis et un boisé noble. Je verse un fond de verre histoire de me faire une idée, le vin est un peu dur, ce qui n'est pas surprenant compte tenu de la littérature sur ce vin en ce millésime.

3 heures après nous passons à table et nous attaquons à ce vin. Le nez a conservé son côté crème de cassis et s'est complexifié avec des arômes d'épices, de sous bois et une touche minérale (craie?). En bouche, le vin a une attaque franche et des tanins présents mais enrobés. Le côté dur a disparu pour laisser le pas à une légère amertume en finale qui confère un côté un peu aristocratique.

Le vin montre une belle tonicité en bouche et a de longues années devant lui.

Beau vin ++

Cheers

[size=medium]Pavie Macquin 2002[/size]

Vin mis en carafe une heure puis servi à 18°C

- La robe est assez profonde, cerise et laisse glisser de nombreuses larmes translucides contre la paroi du verre.
- Le nez passera par trois phases assez différentes au cours du repas, il est d’abord discret les cinq premières minutes puis gagnera en intensité progressivement et mettra une quinzaine de minutes pour s’exprimer pleinement et dévoiler des senteurs de fruits rouges armées d’arômes minéraux et d’épices fines offrant au cru un caractère quelque peu enjôleur. Enfin, une bonne demie heure plus tard, les épices prennent le dessus laissant presque le fruit en retrait, laissant percevoir des parfums discrets de bois exotiques de tabac et de fumée donnant plus de lourdeur (le vin remonte ici en température).
- En bouche, le vin ne connaît pas une telle évolution. L’attaque est franche, dirigée par une belle acidité et accompagnée par beaucoup de fraîcheur. Le vin s’exprime pleinement et en finesse de façon longiligne, tendue, où la structure tannique est très policée, soutenant un fruit d’une belle maturité. Les épices présentes au nez complexifient cette bouche goutteuse où le bois apparaît totalement intégré. Le vin est fondu, paisible, « assagi » pour reprendre les mots de mon invité.
Enfin, le vin se termine par une belle finale et conquit sont « auditoire ».

Le cru apparaît comme un vin de gastronomie, au caractère désaltérant trop souvent absent de nos Bordeaux.

Noté 17/20

Cordialement,

Bonjour à tous, bonjour JUlien,

Merci pour cette dégusation Julien car il s'agit d'un domaine que j'apprécie tout particulièrement !!!

Depuis ma dernière dégustation le vin a bien évolué. Le travail sur les tanins est plus perceptible et apporte une finesse qui permet de dompter la "puissance du terroir" !

Superbe fraîcheur et beau vin pour la TABLE !!!

Bien à vous tous

Bien à toi

Vincent LUCIEN

Un petit rappel en hommage à Bertrand ...

bertrand.leguern.clu...

Pavie-Macquin 2002 : 15/20
Bouteille n°11 : profond, mûr, cacao, léger fumé, velouté (léger manque de structure trahissant la rive droite ?), bonne acidité.

En revanche, Palmer 2002 s'est très mal bu Mardi soir (alors que Alain l'a adoré à 2 reprises - pour moi 16,5 en fév 2006 et 14,5/15 sur Albi en janvier 2006).

Pavie Macquin 1998, quelques verres d'une bouteille ouverte hier soir par un ami.

Le nez est sur la mure, onctueux, avec un cote épicé et un boise perceptible. Un joli bouquet, charmeur et parfume.

L'entrée en bouche se fait sur l'onctuosité et le fruit; malheureusement le milieu de palais pêche par une matière en retrait, avec une forte acidité et des tannins encore marques. La finale est encore déséquilibrée et manque de charme, malgré un certain standing.

Phase intermédiaire, mauvaise fin de bouteille ou déclin irrémédiable, aucune idée. Mon ami dit avoir paye cette bouteille 80.- FS (50 Euros). Même ci cela parait un bon prix, sur cette bouteille, je n'achète pas.

Cette bouteille de Pavie Macquin 1996 a accompagné des cailles farcies aux champignons des bois et purée de céleri, hier soir. La bouteille a été ouverte et épaulée deux bonnes heures avant le service, et servie assez fraîche (15-16°c à mon avis).

Ce vin est d'une jeunesse insolente! Au début du repas, le nez est d'abord sur les fruits noirs (genre myrtille ou mûre) et sur des notes terreuses. La bouche est dense, massive, avec des tannins nombreux, très serrés mais pas du tout secs; la finale est longue et (ou mais, devrais-je dire) très très acide. Après quelques heures, le nez présente de légères notes de truffe et de café. La bouche est toujours très riche, très dense, et très très acide. En outre je lui trouve un petit côté métallique.

Bref, il me semble que ce vin a encore besoin d'un certain temps, à mon avis quelques années, avant de donner tout son potentiel - en espérant que l'acidité va un peu s'atténuer.

Pour l'accord avec le plat, c'était bof, j'aurais préféré un vin avec des arômes nettement plus évolués de sous bois et champignons.

Bonne année à tous,

JC

Anthony, je suis assez d'accord avec toi sur le 1998 que j'ai dégusté il y a qqs jours.
Même si le vin m'a semblé plutôt bien fait, c'est qd même une grosse deception vu le standing et les critiques obtenues ci et là
Manque de classe, longueur et complexité moyenne, même si les tannins ne m'ont pas heurté...pas un grand intérêt et rapport Q/P faible

La description d'Anthony me fait penser à une vieille polémique sur ce millésime précis. Il a l'air très proche de celui que nous avions bu il y a deux ans avec Laurent G, Nidal, Charles et JPhD (à rajouter ce dernier dans la liste à Oliv ) : nez marqué par l'élevage. Tannins durs. Acidité assez importante. Tout ce que nous n'avions pas apprécié...

In vino veritas;)

Peut-être des choses qu'on peut dire plus facilement aujourd'hui ?

Luc

On se generait !

Pour moi,Pavie-Macquin 98 est l'un des plus beaux millésimes que j'ai bu.Un vin construit pour durer.Il apportera du plaisir aux plus patients;)