Merci de l'info, Laurent. Cela m'est très utile!
Cordialement
Frédéric

Frédéric,

Tu peux aussi consulter le post quelques "lignes" plus bas : "BORDEAUX 2004 et quelques pirates"; tu y verras qu' à la moyenne des notes de 10 dégustateurs, Canon La Gaffelière est un "poil" mieux noté que PAVIE MACQUIN en 2004...mes moyennes actuelles étant très proches (16,75 pour PM contre 17 à CLG)...2 très belle réussites du millésime!

Je viens de recevoir mes primeurs 2004 (youpi!!!)- content de voir que PM se porte bien, j'ai pris une caisse de 12 - me conseillez-vous d'en goûter une maintenant, ou est-ce préférable de patienter ?

Merci

Guillaume

CHristophe,
je n'avais pas vu tes commentaires, malgré ma recherche...! Merci également.
Frédéric

Dégusté hier soir :

Robe très sombre presque noire.
Nez très épicé, fruits noirs et touche réglissé.
La suite se passe de commentaire, au bout de 2 heures de carafe le bois ayant disparût je prends des notes.
Belle tenue en bouche, le vin à bien évolué depuis l'an passé, il est en phase d'ouverture...
Les tanins sont bien présents et la bouche est dense, le fruit noir est très présent ainsi qu"une finale vraiment belle sur le Zan et retour des épices.

Ma Note : 16,5

Merci Mr Derenoncourt pour cette très belle réussite.

Cordialement,

Jean-Aubert

dégusté ou plutôt bu PM 1997. belle roble grenat, nez puissant d'épices, de fruits rouges. par contre, la bouche est complètement dissociée, atrocement écrasé par un boisé vulgaire qui ne permet pas d'apprécier et de retrouver les prémices du nez. La finale ne s'arrange pas puisqu'une acidité marquée déséquilibre le vin. goûté l'an dernier, j'étais moins critique comme quoi le bois ne se fond pas au vieillissement...

C'est inouï : j'ai exactement but cela le même jour, à l'Envers du Décor, avec Nicolas Thienpont, et j'ai été littéralement estomaqué par la qualité fabuleuse du vin. Certes, il venait de la propriété et donc, en parfait état de conservation. Mais le vin était FABULEUX.

Je doute qu'il y ait des 97 ailleurs à ce niveau, de cette pointure. La bouche était pleine, fine, grasse et soyeuse, avec une classe naturelle magnifique. Une réelle bouteille d'émotion à laquelle je mettrai facilement un 92+. Dire qu'on l'a terminé serait un euphémisme : j'aurai pu parfaitement attaquer une seconde bouteille.

Ou alors votre bouteille a connu des aléas d'une grande tristesse, ou alors on a là un exemple quasi parfait de divergences totales de palais.

A redéguster très vite !

François,

Club toulousain IVV ...

PM 97 but très boisé lors d'un championnat de dégustation (pensé à la Californie, Burtschy adorait cette expression fort exotique et jus de planche pour moi (nous)).

En horizontale 97, le vin s'est très bien goûté 1 an plus tard environ.

Variations entre bouteilles ?

Sur 97, j'ai adoré Grand-Mayne (17/20, facilement). Un de mes meilleurs 97, avec Lafite (bu récemment), La Mondotte et Valandraud !

Grand-Mayne 98 a déplu récemment à l'aveugle à un petit groupe de 10 dégustateurs, boisé, presque sec !

J'ai eu une expérience similaire avec Lafite 2002, bu une fois en place et racé et une autre fois, à table avec des vignerons bordelais, exotique et lourd.
Quant au Lafite 2002 bu chez Bertrand le Guern dans une petite comparaison des 2002, il s'est révélé de niveau seulement moyen.

Complexe, non ?

Oui, étrange mais cependant tellement réel : on a ce genre d'expérience pratiquement chaque fois.

C'est d'ailleurs pour cela que je mets rarement - pour ne pas dire pas du tout - des notes de dégustation sur les sites.

C'est comme des recommendations pour les restaurants : on peut y avoir fait un repas sublime, tout bon tec, et un autre y va, un mauvais jour, humeur grise, et c'est la cata.

Château Pavie Macquin 2003

Après la grosse déception liée au naufrage collectif des vins de la rive droite 2003 dégustés avec le CRD Belgique il y a quelques mois, j'avais à coeur de regoûter cette bouteille pour décider ce que j'allais faire avec celles qu'il me reste...
Agréable surprise au final, avec ce vin servi frais (très frais même au départ), et qui semble donner le meilleur de lui-même aux alentours de 14-16°. Certes, le fruit est très mûr, un peu compoté même, il y a une petite amertume en finale, mais pour le reste j'ai trouvé mon plaisir avec cette bouteille gourmande, bien équilibrée et d'une belle longueur, qui mérite donc de rester dans ma cave afin de suivre son évolution.

Luc

Merci Luc de te sacrifier ainsi pour nous (ou de sacrifier une bouteille)

C’est étonnant, Pavie Macquin 2003 a pourtant connu les éloges non ?
Penses-tu que le vin va réellement gagné à être attendu ou est-il déjà presque à son apogée (sachant que j’apprécie les vins jeunes comme les vins plus évolués, car après tout, il est question de goût) ?

Cordialement,
JU

Personnellement, je ne pense pas que vais courir le risque de faire vieillir trop longtemps mes 2003, d'où qu'ils viennent, à l'exception peut-être de quelques réussites majeures de la rive gauche.

Luc

C'est aussi l’impression que j’ai eu en goûtant différentes bouteilles du millésimes ! Celui-ci a connu les éloges en raison, je pense, de son caractère précoce et donc appréciable tôt, entre autre lors des diverses dégustations pro qui débutent il faut le dire... très tôt !

Cordialement,
JU

J'ai voulu en gouter une car la phrase de Luc ne m'insite pas à jouer la carte du vieillissement. En plus c'est ma première expérience avec Pavie Macquin et les CR du 98, que je possède en petite quantité,m'inquiètent.

Robe un peu évoluée, ça me fait penser à un vin de 10 ans d'âge.
Le nez est impressionnant, me fais penser à un Languedoc, avec cette sensation de vin sucré style Vintage ! au fil de l'aération des notes de cerises,prune (ou pruneau), de minéral.
La bouche est pleine, veloutée, puissante sur le pruneau aussi,et chaleureuse en finale, finale très longue.
C'est bon, limite lourd pour moi mais je rejoins les gens qui se posent des questions sur le vieillissement. A quoi va ressembler ce vin dans 10 ans ?
Je suis curieux de découvrir ce vin dans un millésime plus classique.

Léo

Perso, je suis pas aussi pessimiste que certains sur le potentiel de garde des (bons!) 2003.

La matière est là, abondante au niveau du fruit et des tannins. Ceux qui ont été vendangé juste (càd pas trop tôt) ont même une dose de fraîcheur tout à fait bienvenue. Ce qui choque le plus c'est leur côté sudiste (alcool) et compoté inhabituel en Gironde.

En faisant le parallèle avec quelques 1976 bus depuis 2-3 ans, j'ai été littéralement soufflé par la haute tenue de l'Eglise-Clinet, Pichon Ctsse et surtout.. Latour (une de mes meilleures bouteilles en 2005!). Tout ça à près de 30 ans d'âge!
Ducru Beaucaillou, bien que déclinant, tenait encore la route. Seuls Château Margaux (mais a t'il jamais été bon?) et Palmer étaient clairement décevants.

Les progrès techniques en 2003 par rapport à 1976 me laissent croire que de belles surprises peuvent nous attendre dans 20 ans, pour autant qu'on ait bien sélectionné ses vins (là, je ne pense pas particulièrement à Pavie-Macquin.. ).

Alain

En faisant le parallèle avec quelques 1976

Hum!

même si 76 a été comme 2003 une année très chaude, le parallèle avec 2003 est pour le moins étrange: la vendange 2003 n'a pas été gâchée par la pluie comme celle de 76 (et 74, 64)!

La comparaison la plus adaptée avec 2003 me semble 59 ou 47, pas 76 qui a seulement ... failli être bon, tant à Bordeaux qu'en Bourgogne (de plus 59 et 47 ont été réussis dans la France entière).

Merci de ces précisions, Bertrand.
Je n'ai, hélàs, pas assez de références avec 1959 et 1947 pour faire la comparaison. Mais tu as probablement raison..

Ton argument ne fait d'ailleurs que renforcer ma "théorie". Je m'explique:
si quelques 1976, issus d'une année caniculaire de plus gâchée par la pluie lors des vendanges, ont passé avec grand succès leur 30ème anniversaire, il y a quelque probabilité que les meilleurs 2003 puissent en faire de même..

Alain

il y a quelque probabilité que les meilleurs 2003 puissent en faire de même..

Heureusement, il y a plein d'exemples de mauvais millésimes qui ont réservé de belles surprises.

Néanmoins, 2003 me semble plus comparable à 47 ou 59 par le coté confit, cependant je n'ai aucune idée sur l'acidité constatée à l'époque.

Je ne me fais pas de souci, dans cinquante/cent ans, il y aura toujours des amateurs de vieilleries pour louer les 2003 rescapés!

J'ai eu l'occasion de déguster Pavie Macquin pour la première fois hier. C'était dans le millésime 1999.

Ce fut vraiment un moment agréable ! Un nez explosif de fraise fraîche, quelques touches d'évolution mais très discrètes, légèrement sur l'humus... C'est vraiment la fraîcheur qui m'a surpris pour un Saint-Emilion (en tous cas par rapport aux Saint-Emilion que j'avais eu l'occasion de boire précédemment).

En bouche, la fraîcheur est encore au rendez-vous. La matière est bien présente, très équilibrée.

Le meilleur Saint-Emilion bu à ce jour mais qui aurait pu encore attendre quelques années.

Je me demandais ce que vous pensiez du millésime 1999 au niveau de ce vin. Etait-il déjà au niveau qui l'a fait atteindre le rang de premier grand cru classé récemment ?

Mes expériences avec Pavie Macquin se limitent pour l'instant au millésime 2003 même si j'en ai acheté du 2004 que je n'ai pas encore touché.

J'ai dégusté le 2003 pour la première fois au chateau en septembre 2005. Ma femme et moi avons eu droit à une visite très chalereuse effectuée par le maître de chai (je m'excuse au près de lui je ne me souviens plus de son nom, mais il était très sympa). Il nous a fait gouter en barrique les trois cuvées qui allaient entrer dans l'assemblage du millésime 2004 (une de cabernet franc, une de merlot et une de merlot-cabernet sauvignon si mes souvenirs sont bons). Puis en fin de visite nous avons eu droit à une dégustation du 2003.

Même s'il n'était que 11h du mat et que nous n'étions peut être pas dans les meilleures dispositions pour apprécier du vin j'avoue que ma femme et moi avons été emballés par ce vin. Même si la demi-bouteille n'avait pas été aérée ou carafée avant (le maître de chais a ouvert la demi-bouteille devant nous yeux) nous avons été ébloui par le nez puissant et intense du vin: une explostion de fruits rouges pleine de classe. Le vin scintille dans le verre, sa couleur rubis est magnifique. En bouche le vin est tout aussi bon, très soyeux, gourmand, riche, toujours sur des arômes de fruits bien mûrs. Et la finale est superbe, elle est longue et de grande classe.
C'est un euphémisme de dire que nous avons adoré ce vin.
Nous avons décider d'en acheter douze bouteilles.

Nous avons par la suite redégusté PM03 en octobre (une bouteille) et en décembre 2005 (une autre boueteille) au court de repas entre amis/famille et nous avons été tout autant séduit que lors de notre première rencontre avec ce vin. De l'avis de toutes le personnes à qui nous l'avons fait déguster, nous étions en face d'un grand vin. Seul bémol pour ma part, la deuxième bouteille m'a laissé un souvenir d'un vin un peu lourd, voir indigeste.

Enfin, nous avons rebu une bouteille de PM03 en mars cette année et je pense que même si le vin était toujours très bon je l'ai trouvé moins superbe que lors de nos premières dégustations. Je m'explique: j'ai trouvé le nez moins expressif et moins intense, j'ai trouvé le corps du vin plus creux et surtout j'ai perçu une certaine sécheresse des tanins. Tout cela bien sur il faut le relativiser puisque je le redis nous avons trouvé ce vin très bon. Mais nous n'avons pas été ébloui par cette bouteille comme nous pu l'être par les premières. Sans doute le vin était-il plus fermé que dans sa prime jeunesse ce qui pourrait expliquer ce constat.

J'avoue avoir les mêmes craintes que les personnes de ce site concernant l'évolution des vins de la rive droite dans ce millésime si atypique. J'espère que ces tanins secs ne s'imposerons pas davantage pendant le vieillissement.

Concernant PM04 que j'ai aussi en cave, je n'y ait pas encore touché, et je ne suis pas près de le faire, vu les déceptions que j'ai eu récemment avec deux 2004 que j'ai trouvé très fermés (St pierre bu le mois dernier qui a été une bouteille gachée pour moi, vin complètement fermé, et larcis ducasse, bu en mars qui n'était pas très expressif non plu,).

Grégory

En 2004 Pontet canet était magnifique, pas du tout fermé

Guillaume

Vous me faites un peu peur avec vos notes sur Pavie-Macquin 2003 et son évolution; du coup j'ai ouvert une bouteille ce we. Je pense en effet qu'il s'est un peu fermé mais aucune trace de sécheresse ou de tannin devenant dur sur cette bouteille.

L'évolutuon me semble normale et je pense qu'il a encore une belle vie devant lui (je en sais pas pour plusieurs décennies, mais au moins 10 ans sans aucun souci !)

Cheers

Pavie-Macquin 2003 - St Emilion GCC – Mai 2007 :

La couleur est rubis foncé, très dense, sans trace d’évolution. Au nez domine le kirsch (sirop de cerises) puis arrivent quelques notes de mures, de fleurs et un soupçon de graphite. Bien que franc, le nez n’est pas aussi puissant que la bouteille ouverte fin 2005. L’attaque en bouche est très douce avec une sensation vraiment crémeuse. Je pense que ce vin s’est un peu fermé par rapport fin 2005 car la bouche délivre moins d’arômes que dans mes souvenirs. La texture est crémeuse et très sensuelle. C’est un vin concentré, un peu sucrosé (une sorte de « mélange » entre St Em et Porto…) mais qui évite la lourdeur et dont on ne sent pas les tannins qui doivent pourtant bien être là. La finale est longue avec un artifice d’arômes en rétro-olfaction avec une sensation de craie (minérale/crayeuse) qui lui donne même de l’élégance à ce stade de la dégustation. J’aime beaucoup ce type de vin et mon avis est qu’il sera meilleur d’ici quelques années en gagnant en complexité aromatique. Le lendemain après 12 heures d’aération, il n’avait pas évolué, signe probablement d’une bonne capacité de garde (je pense qu’il est doté pour 10/15 ans). Grande bouteille pour les amateurs de vins gourmands, suaves et fruités !
****(*)

PS: avez-vous vu que certains commentaires de LPViens sont cités sur le site internet de pavie-macquin ?

PM 2003 goûté au domaine en février s' était révélé être effectivement un vin très gourmand et velouté, plein de fruit avec une belle touche minérale.
J' ai beaucoup aimé aussi le 99 et le 95 goûtés le même jour. Le 99 évoluait déjà sur de jolis arômes tertiaires, alors que le 95 semblait encore un peu sur la réserve mais prometteur.

Guillaume

C’est un vin concentré, un peu sucrosé (une sorte de « mélange » entre St Em et Porto…)

C'est précisément pour cette raison que je n'ai personnellement pas été particulièrement conquis par ce vin, même s'il est vrai qu'il y a eu bien pire en rive droite 2003.

Laurent,

Oui je comprends très bien qu'on ne puisse pas apprécier ce style de vin, très tranché. Je les aime bien, comme des vins plus racés et 'distingués' aussi (tant mieux pour moi ).

Néanmoins, je crois que Pavie-Macquin 2003 a évité l'écueil du vin trop 'sudiste' ou trop 'Porto-like'. On peut quand meme toujours le placer à St Em, en vin gourmand.. en vin rouge qu'on peut boire à table ! Il est différent des (rares) vins bodybuildés, hyper-concentrés et boisés que j'ai goûtés et provenant de Californie ou d'Australie. Il est même possible que le caractère gourmand de PM03 diminue avec son vieillissement et avec la minéralité du terroir qui apparaisse de plus en plus... à vérifier au cours des années prochaines (je le ferai avec plaisir pour toi )

Cheers

jmg,

Il me reste une bouteille de ce Pavie-Macquin 2003, et j'avoue que j'hésite, quant au sort à lui réserver.

La sacrifier maintenant avant qu'il ne soit trop tard, ou faire le pari d'une amélioration au vieillissement?

Je crains fort que le vin ne se mette à sécher lorsqu'il aura perdu son côté gourmand...

Je ne peux pas te répondre avec certitude. Mais je ne vois pas objectivement pourquoi plusieurs d'entre vous craignent un asséchement prématuré de ce vin. Parce que c'est un 2003 et que 2003 signifie assèchement ??? C'est vrai que Derenoncourt lui-même m'avait évoqué des doutes sur certains 2003, mais pas sur 'son' Pavir-Macquin.

Comme je le dis plus haut, je n'ai noté aucune amertume et aucun signe d'assèchement ou de déséquilibre tannique, ni en 2005, ni ce we.

J'espère que vous avez tort car il m'en reste plus d'une bouteille ! (Mais je doute qu'elles subiront un très très long vieillissement ) Ca vaut ce que ça vaut mais Bettane, Parker ou Tanzer (bien plus connaisseurs que moi) lui voit un vieillissement harmonieux à moyen terme.

@+

Peut-être le potentiel de garde est-il moindre pour les 2003 que pour les 2001, mais je ne pense pas qu’il y ait de quoi crier urgence... Au lieu de vieillir 15 ans il va vieillir quoi? 8 ans, 10 ans ?

J’en ai aussi (pas beaucoup) et j’attend au moins deux ans, histoire qu’il ne soit pas non plus fermé quand je l’ouvre...

Bien à vous,
Cordialement,
JU

C'est là tout le problème.

J'ai l'impression que, sur ce type de vin, la fenêtre de maturité, entre la phase de fermeture et celle de déclin, risque d'être plus réduite qu'à l'ordinaire...

J'ai l'impression que, sur ce type de vin, la fenêtre de maturité, entre la phase de fermeture et celle de déclin, risque d'être plus réduite qu'à l'ordinaire...

Oui c'est probable et même certain sur beaucoup de vins à basse acidité. Cependant, des vins comme l'illustrissime Cheval Blanc 47 à l'acidité très basse (pH haut - mais probablement dotés d'autres choses lol), tiennent depuis plus de 50 ans ! (cf la discussion sur les plus grands Medocs 2003 ou 2005...)

Seul le temps dira pour Pavie-Macquin ! Mais 10 ans ça m'irait déjà très bien. Comme Ju, je n'ouvrirai pas ma prochaine bouteille avant 2009-2010 maintenant que je suis rassuré par la dégustation de ce we. Je ne pense pas qu'il y ait urgence