Bizarre, mais la lecture de l’article de M. Hulot me rend plutôt optimiste pour l’avenir : sous la poussée de jeunes producteurs, la volonté est manifeste de restructurer le vignoble, de professionnaliser la branche en écartant les « vignerons du dimanche », bref de moderniser cette partie de Tokaj. Cette modernisation devra peut-être passer par un redimensionnement temporaire du vignoble, ceci est sans doute ce qui va être le plus dur.

Il y a à peine dix ans, la partie hongroise de Tokaj était confrontée exactement aux mêmes problèmes que ceux de la partie slovaque. La mue a eu lieu et désormais la partie hongroise est extrêmement dynamique, l’offre peinant parfois à satisfaire la demande (blancs secs).

Ce qui sera déterminant pour la partie slovaque, c’est le cheval sur lequel elle va miser à l’avenir : liquoreux ou secs / demi-secs ? Si la région essaye de se positionner sur des vins blancs secs qui cherchent à refléter les qualités des terroirs du Nord (vins plus équilibrés par rapport à la partie Sud de Tokaj, surtout lorsque les été sont chauds), alors la région ne devrait pas avoir trop de peine à s’ouvrir de nouveaux marchés. Mais peut-être qu’il faudrait qu’une personnalité de premier plan comme I. Szepszy ou encore Z. Demeter dans la partie hongroise puisse émerger dans la partie slovaque et servir de guide aux autres producteurs.

oui tu fais une bonne analyse, à mon avis.
Je pense également qu'il est important que quelque soit le type de vin choisi, la Slovaquie ne soit pas synonyme de vins barrés car peu protégés ou de vins oxydés.
Les terroirs du nord, outre le fait qu'ils sont un peu moins chauds ont aussi des particularité de fruit bien spécifiques.

oliv écrit: Hongrie
Tokaj, la prochaine région tendance !

www.bloomberg.com/ne...

Le furmint est à la mode !

www.theguardian.com/...

oliv écrit: Tokaj
A la découverte de Tokaj.

www.winesofa.eu/arti...
www.winesofa.eu/arti...

L'Eszencia, l'essence de Tokaj.

www.winesofa.eu/arti...

Pureté et plaisir.

www.winesofa.eu/arti...

Hongrie
Entretien avec Ferenc Bujdosó.

www.winesofa.eu/arti...

Tokaj
Quand le furmint se met au sec.

www.winemag.com/2017...

Tokaj et Sauternes aux XVIII-XIXèmes siècles. Une comparaison possible entre deux vignobles ?
Marguerite Figeac-Monthus

www.cairn.info/revue...

Hongrie
Le furmint sec, l'autre vision du tokaj !

www.forbes.com/sites...

nécessités obligent !
d'une part, les vins moelleux ne sont pas les plus faciles à vendre et d'autre part, la production de raisins aszu est moins régulière qu'elle ne l'était, changements climatiques comme explication.
Cependant, quelques domaines importants (d'aileurs ceux installés sur les meilleures parcelles quant à la production de Tokaj liquoreux) maintiennent le cap. Il faut dire quand même que leur renommée le leur permet et que c'est au travers de ces vins qu'ils sont reconnus : imagine -t-on Yquem réputé pour un vin autre que le liquoreux ?
Il faut aussi insister sur le fait que la zone fermente, frétille, de jeunes qui relèvent le défi d'une production individuelle et de ce point de vue, les secs sont quand même plus faciles et moins risqués à produire.

Bonjour a tous!

Je suis nouveau sur ce forum et mon inscription coïncide a la remise des clefs de ma cave que j'attendais depuis bientot 3 ans!
Cave en tuffeau située a quelques metres sous terre, hygrometrie et temperature constante toute l'année, le top!
J'ai donc commencé le déplacement de mes flacons et suis tombé sur une derniere bouteille de Tokaji Aszu 4 puttonyos 2014 Sarga Borhaz. Voila, quel est le potentiel de garde de cette derniere? Merci a tous!

Heressh écrit: J'ai donc commencé le déplacement de mes flacons et suis tombé sur une derniere bouteille de Tokaji Aszu 4 puttonyos 2014 Sarga Borhaz. Voila, quel est le potentiel de garde de cette derniere? Merci a tous!

Sans trop de risque au moins 10 ans.

Hongrie
Les vins hongrois sont à la mode !

www.standard.co.uk/l...

Château Imperial Tokaj, Tokaji Aszù, 3 Puttonyos, 2008

La contre étiquette indique "produit et mis en bouteille par Tokaj-Hétszölö". Le bouchon de liège à peine marqué reprend ces informations avec le millésime et le grade 3 puttonyos.
Première découverte d'un liquoreux hongrois qui me rappelle l'époque où le pinot gris alsacien portait ce nom. Le nez est fruité avec de la chaleur mais sans excès. Orange confite et mandarine. En bouche du sucre avec ces agrumes mais une belle épaisseur de rayon de miel, un vin bien en place avec ce que j'imagine être un soupçon d'évolution. Le vin est bien apprécié avec un bloc de foie gras d'oie, toasts de pain de mie, fourme d'ambert, noix, poires. Pour un second repas dégusté au dessert, le vin s'accorde moins bien avec l'acidité de tartelettes au citron et meringues. Un excellent vin que je n'attendais pas nécessairement à ce niveau au vu du prix (9€ en GD) et qui me rassure sur de récents achats Disznoko pour ce qui est de mon appétence pour le furmint.

Merci pour ce CR. Amusant à quel point c'est différent de mon ressenti sur un 2007 il y a un an (boisé/caramel/vanille écoeurant, vivacité). Je n'ai aucun début d'idée d'explication, vinification différente, effet millésime, sensibilités personnelles ... ?

Hongrie
La Commission européenne a approuvé la demande d’inscription des vins hongrois « Monor, Monori » dans le registre des appellations d’origine protégées (AOP).

journaldesvignobles....

Tokaj
Vente aux enchères de Tokaj : Londres 1 – Paris 0.

www.mybettanedesseau...

Pour information, le millésime 2017 devrait être très intéressant.
Y compris en sec où les vins devraient se positionner à peu près au même niveau que ceux de 2015.

Dégusté ICI



Château Hella- Tokaji Aszu 3 Puttonyos 2002
Joli nez pétrole, finement minéral, abricot sec, botrytis et Orange.
Belle bouche fraîche et salivante, sucre peu présent mais équilibré d’ensemble agréable et tension revigorantes en finale.
Joli

Hongrie
Tokaji Aszú, un grand parmi les grands.

www.elmundo.es/metro...

Hello, j'ai pu lire que certains d entre vous ont été faire un séminaire en tokaji. Je suis en Hongrie pour 2 semaines mais avec 2 bébés de moins de 2 ans. Pensez vous que c'est gérable de faire un saut de 2 jours ( je suis à 300km de la région ) ou il faudrait mieux que je me contente des quelques disznoko 5* 2008 2010, magyer et royale tokaj 2013 voir oremus 3* que je trouve au tesco du coin. Ça fait moins rêver mais je reviendrai sûrement les prochaines annees. Ya aussi un grof degenfeld 2013 6* mais 16k forrint... a moins que je fasse un aller retour dans la journée et me concentre sur oremus et disznoko...
Merci de vos conseils. Ps y'a une sorte de confrérie du tokaj sur fb?

Hongrie
Le jeunesse révolutionne les vins hongrois.

www.forbes.com/sites...

Tokaj : un millésime d'une précocité sans précédent s'annonce

Un passage rapide à Tokaj au domaine Disznoko le 19 juillet m'a permis de voir à quel point les réalités sont très différentes d'un endroit à l'autre, même distant de 500 km. Alors que dans le nord de la Slovénie, après un démarrage très vif la végétation semble prendre son temps, avec des épisodes pluvieux qui obligent à la plus grande vigilance, à Tokaj, jamais la floraison n'aura été aussi précoce. Certains raisins de furmint se goûtent bien.
Le printemps n'a pas été si pluvieux, très ensoleillé.
Une précocité inédite.

Tradition et traditionalistes


L'idée que l'on se fait de la tradition renvoie souvent à un certain romantisme avec une valeur ajoutée très positive sur ce concept dès lors que l'on s'attache au goût des choses. Dans l'idée que notre culture européenne du vin, le lieu et son goût prime sur tout, que l'on soit d'accord ou pas, c'est quand même bien ce qui a conduit au morcellement des zones de production et c'est sur ce concept que repose la plupart des labellisations européennes : nos AOC puis AOP qui ont leur équivalent dans d'autres pays. Ont été établies des hiérarchies dans ce découpage tenant compte de la qualité estimée du résultat final : du vin pour ce qui nous intéresse, mais il en va de même d'autres produits agricoles.

S'il y a une région au monde où cette notion de tradition semble ancrée, c'est bien Tokaj : sans aucun doute l'appellation d'origine contrôlée la plus vielle du monde avec des mentions remontant au moyen âge associant nom, type de vin et élaboration. Seulement voilà, si aujourd'hui on s'étripe presque sur les limites géographiques de Tokaj, sait-on exactement ce que c'est que la tradition à Tokaj et ce qu'est un "Tokaj". A quand remonte l'histoire du vin de Tokaj actuel ?
Le style si souvent opposé entre Tokaj slovaque et hongrois – l'un se voulant oxydatif, l'autre pas ou peu – sait-on exactement à quoi il correspond ?
L'arrivée des investisseurs d'Europe de l'Ouest après la chute du mur a apporté un style plus épuré, plus sur le fruit. L'histoire de Tokaj n'aurait-elle que moins de trente ans ?

On parle des trois principaux cépages même s'il y en a davantage (furmint, harslevelu, muscat) : avant le phylloxera le nombre de cépages plantés dans l'ère de production de Tokaj dépassait la centaine. L'histoire de Tokaj aurait-elle moins de 180 ans ?

À quoi ressemblait ce vin en 1413 ? Quelle était la tradition alors ? Quel était le goût de ce vin qui a fait dire à Louis XIV à son sujet, bien plus tard, qu'il était le roi des vins, le vin des rois ?

Quelle est la base ? Des rasins "aszu" en quantité variable ajoutés à un vin déjà élaboré pour faire un nouveau vin mis à vieillir longtemps dans des caves typiques et dans un contenant en bois spécifique de 136 litres dont le bois provient des forêts de Zemplin.

Mais ce fût si particulier qui d'ailleurs marque les vins bien plus que ne le ferait une barrique "occidentale", il ne doit sa taille qu'à l'étroitesse des caves traditionnelles. Essayez donc de faire entrer une barriques bordelaise ou bourguignonne dans ces labyrinthes ! De ce point de vue, que vaut l'utilisation de ces petits fûts aujourd'hui dans des exploitations qui disposent d'espaces bien plus importants, quand sans doute les "anciens" s'ils avaient pu auraient utilisé des barriques plus grandes ?

J'ai bien l'impression que la tradition soit un vain mot ou à tout le moins un concept largement galvaudé sauf à ce que l'on fixe une année zéro de référence pour fixer cette tradition : mais alors on aura intérêt à la fixer pas trop lointaine pour être certain que l'on s'inscrit dans cette tradition ce qui de fait la relativise très largement ...

Tokaj
Une visite chez Royal Tokaj.

coolhunting.com/food...

Toujours au top ta sélection d'articles, merci

J'étais il n'y a pas très longtemps à Budapest et j'ai vu une bouteille d'eszenzia de Disznoko à 425 euros.
Un flacon de 20 ou 25 cl (je ne sais plus) du millésime 2005.
C'est le tarif habituel?
J'ai passé mon chemin...

en Europe de l'Ouest, les eszncia de Oremus et de Disznoko sont autour de 500 € sur ce millésime.
mais une recherche rapide permet d'en trouver à 325.

Tokaj
Des raisins sains aux grains botrytisés.


www.thedrinksbusines...

C'est sûr qu'au vu des rendements et de la main d'oeuvre, sans oublier la rareté, la facture est salée.
En même temps, si on compare à certains grands crus Bordelais ou Bourguignons, le prix reste raisonnable.
J'ai eu le bonheur d'acquérir un Pajzos Eszencia 1993 (en 50 cl) juste avant qu'ils n'obtienne plusieurs 100/100 (170€ en 1999 ou 2000)
Aujourd'hui, il vaut minimum plus du double. Reste à savoir si je trouverais l'occasion et le courage de l'ouvrir un jour, surtout qu'il a des siècles devant lui. Je me ferais peut-être cryogéniser à mes 60 ans pour l'apprécier en 2193, j'hésite encore

Ce qu'il y a d'unique à Tokaj, c'est que tous ces différents stades se retrouvent sur la même grappe : cela explique que la collecte des raisins aszu s'étalent sur des semaines avec un nombre très important de vendangeurs ; le coût de production serait énorme en France : il faut aussi savoir et bien l'avouer, sans les Roms, le Tokaj ne serait pas possible.