Bu chez JLJ
Weingut Stadlmann, Mandel-Höh, Zierfandler, 2007
Oliv
Robe vieil or.
Nez absolument somptueux et qui concilie la classe d'une expression qu'on rencontre sur les liquoreux, sur les fruits jaunes (pêche rôtie) avec une ampleur minérale de vieux riesling dans un ensemble envoûtant de classe et de complexité !
Bouche puissante, à l'attaque légèrement moelleuse de toucher mais sèche de perception, idéalement étirée et mobilisée par une magnifique acidité et par des amers somptueux qui lui donnent une tenue et une allonge remarquables.
Sa précision aromatique répond à sa puissance de constitution en évitant tout effet de lourdeur ou d'excès, s'envolant dans une finale interminable qui est celle des grands vins.
Et alors que je pense que le voyage va s'arrêter, l'accord avec le beurre d'agrumes devient littéralement fusionnel, de ces moments monumentaux comme on en lit plus souvent qu'on en vit !
Grand vin ! Et exceptionnel accord !
Jean-Luc Javaux
- Le Stadlman, déjà magnifique la veille avait nettement pris le pas sur le "Bel Ouvrage" ; ce qui n'est pas très étonnant quand on voit que le second semblait déjà un peu "fatigué" à table, même si la matière était très intéressante.
Luc Javaux
Le duo de blancs suivant, qui accompagnait les Saint-Jacques, était d'un très très haut niveau et j'ai aujourd'hui beaucoup de mal à dire si j'ai préféré m'être retrouvé dans l'expectative devant l'exotisme de ce
Mandel-Höh Zierfandler 2007 de Stadlmann, ou devant le plus rassurant mais non moins remarquable
Meursault Les Rougeots 2006 du Domaine Coche-Dury. Le premier, que tu as parfaitement décrit, m'a perdu dans un abîme de perplexité quand il s'est agit d'en deviner la provenance, tandis que le second, sur ce point du moins, m'a permis de retomber plus facilement sur mes pattes, avec l'agilité féline que tout le monde me connaît. Cela étant dit, une telle fraîcheur dans un millésime comme 2006, ce n'est pas étonnant, c'est stupéfiant ! Deux grandes bouteilles.