Hyllos,

Pour Tschida, je commande directement au domaine. Le domaine prend les chèques français.

Au lieu de vous écharper pour trois fois rien, il serait bon d'être exhaustif quand vous parlez de Tschida, car des Weingut Tschida, il y en a plusieurs... Alors , lequel est présentement concerné???

Tu as raison, il y en a au moins 2, mais en l'occurrence on parle d' Angerhof Tchida comme cité plus haut.
Du moins, je crois

En tout cas, le site kracher est tip top pour la livraison.

Je viens de recevoir ma commande aujourd'hui en parfait état.

Angerhof Tschida, j’ai mentionné plus haut.

Les autres sont très loin en terme de qualité.

J’ai essayé de commander plusieurs fois au domaine et n’ai jamais reçu de réponse

Essaie chez Sailer à Frauenkirchen, il a quelques références.
Caviste fiable qui livre à l'étranger même si ce n'est pas un site de vente en ligne.

Pierre

hyllos écrit: Angerhof Tschida, j’ai mentionné plus haut.

Les autres sont très loin en terme de qualité.

J’ai essayé de commander plusieurs fois au domaine et n’ai jamais reçu de réponse

Hyllos,

Pour ma part, j'ai toujours eu un retour rapide du domaine Tschida qui prend, comme indiqué, sans problème les chèques français.

peterka écrit: Essaie chez Sailer à Frauenkirchen, il a quelques références.
Caviste fiable qui livre à l'étranger même si ce n'est pas un site de vente en ligne.

Pierre

Je confirme. C'est via Sailer's que j'ai acheté une bonne partie de mes vins autrichiens.
Fiable, emballages costauds, livraison rapide et pas surtaxée, prix corrects

Bu ici .

Kracher, Burgenland Beerenauslese Cuvée 2016
Bouchon liège. 60% Welschriesling et 40% Chardonnay

Nez envoutant et aérien sur la verveine citronnée, le miel, les fruits jaunes, l’ananas.
La bouche est équilibrée ; avec une acidité simplement correcte, insuffisante pour porter le vin très loin. La finale est courte, sur une sensation de liqueur qui peut presque basculer du côté obscur.

jd-krasaki écrit: Bu ici .

Kracher, Burgenland Beerenauslese Cuvée 2016
Bouchon liège. 60% Welschriesling et 40% Chardonnay

Nez envoutant et aérien sur la verveine citronnée, le miel, les fruits jaunes, l’ananas.
La bouche est équilibrée ; avec une acidité simplement correcte, insuffisante pour porter le vin très loin. La finale est courte, sur une sensation de liqueur qui peut presque basculer du côté obscur.

Depuis 2-3 millésime, c'est de cet acabit en effet, alors que c'était quand même vraiment exemplaire la décennie passée. Le climat n'aide pas non plus, faire ces liquoreux devient plus difficile, surtout quand on veut les produire chaque année, alors que la tendance climatique actuelle tend à le rendre possible plutôt une sur deux ou une sur trois.

Kracher - Burgenland - Welschriesling Trockenbeerenauslese -Zwischen den Seen - Nummer 1 - 2005
Bu ici




Sébastien : Robe quasi similaire
Nez à la fois aerien et opulent, sur le rôti, le miel, les fruits exotiques et jaunes confits
Bouche plus riche et tapissante mais intensément fruitée à la finale élancée.
Superbe!

Adnane :
Nez envoutant, attaque doucereuse sur l'ananas intense, très gourmand, à l'équilibre modèle... je savoure ce nectar en écoutant l'Ostuf du 5-3 faire l'apologie des vins de l'Empire austro-hongrois un verre à la main, une enluminure de François-Joseph Ier dans l'autre !!
***(*)

Benjamin : Les derniers CR sur le grand pape des liquoreux m'inquiétaient quelque peu.
Le nez est superbe. Equilibre remarquable. C'est onctueux et suave sans être lourd. Un très grand liquoreux.
Et ce n'est pas François Joseph, qui me contredira!!!!!!

Bernard : Grande finale avec ce très grand vin dont les notes miellées d’abord s’imposent pour moi puis divers fruits.Nez très puissant,bouche d’un grand volume, prégnant,sans lourdeur d’un équilibre et d’une longueur très satisfaisants.

Martin : Nez surpuissant, sur le safran encore et l'orange confite, très complexe.
La bouche est riche, confite, puissante mais compensée par une grosse acidité bienvenue. A attendre mais porteur de plein de promesses.
TB+.

Alois Kracher - Muscat Ottonel Auslese 2017

C'est peu dire que je me régale avec les TBA de Kracher, notamment avec les cuvées à base de muscat ottonel.
J'ai donc un a priori très favorable sur ce domaine.

Pourtant ce vin est très loin des TBA.

Je ne parle pas du niveau de sucrosité, mais de la manière dont l'aromatique du cépage s'exprime.
On a en effet avec ce vin un muscat dans son expression sans doute la plus naturelle mais aussi la plus simple, dans la mesure où la concentration et l'élevage n'ont pas transcendé le cépage.

Il faut donc aimer le muscat pour apprécier ce vin sans complexité ni longueur.

Bu avec les Oenophiles Sybarites

Domaine Kracher, Muskat Ottonel Auslese, 2018



Robe jaune paille claire.
Nez ultra aromatique, trop froufroutant pour moi, sur l'Eau de Cologne, le raisin blanc, le citron et pamplemousse confits, l'abricot.
La bouche est plus apaisée, sur une sucrosité franche mais bien équilibrée par une bonne acidité structurelle.
Je bloque un peu sur l'aromatique très, trop primaire qui m’écœure vite.
Mais la finale possède de la fraîcheur et une vraie tenue.
Bien, très bien pour les autres convives.

Bu lors d'une réunion au sommet

Kracher, Muskat Ottonel Trockenberenauslese, Zwischen den Seen nummer 5, 2008



Bobosse
Quelle puissance. Un premier nez très muscaté, vite complété par des notes aromatiques évoquant le gewürztraminer (vieille rose, litchi, fruits exotiques). J’y perçois également une pointe rôtie et déjà une grande et noble amertume. Grande liqueur en bouche, mais toujours sur la fraîcheur, l’élégance et la digestibilité. Amers qui claquent sur la langue, forte charge de sucres parfaitement équilibrés par une acidité qui, analytiquement, doit être redoutable. Intégration parfaite jusqu’à une finale enveloppée, typée sucre candy. Un Delesvaux autrichien en quelque sorte. Excellent ++

Oliv
Robe vieil or.
Nez puissant et complexe, riche mais pas écœurant, sur des notes incroyables de roses anciennes comme dans le jardin de ma grand-mère, de zestes d'agrumes qu'on pince et un côté minéral (le fameux rôti ?) qu'on retrouve sur les sauternes.
Bouche sirupeuse en attaque, sur une liqueur à l'épaisseur fraîche grâce à l'aide d'une bonne acidité.
Comme plus tôt dans la semaine sur l'Auslese 2018 mais avec beaucoup plus de tempérance, je coince un peu sur les notes d'eau de rose en bouche qui limitent mon envie de me resservir et donc de m'extasier complètement.
Mais pour les becs à sucre et les amateurs d'une certaine exubérance, c'est un très joli vin.

Galinsky
Le vin glisse dans le verre, on voit sa viscosité par le service – L’olfactif est sur les zestes d’oranges amers confites avec un coté roses anciennes du plus bel effet – En bouche, soutenue par une acidité importante, la liqueur est présente mais pas écœurante (loin de là) – je ne suis pas un « bec à sucre » mais je reconnais le plaisir dans ce flacon – superbe longueur emmenée par une amertume salvatrice – TRES BIEN-

Bu pour le réveillon un Transsylvanian Ice Wine 2016 de Lilian et Kracher
Robe : paille clair, brillante, colle au verre
Nez : écorce de pamplemousse jaune confite, fruits blancs, arômes muscatés sans le fumé, sucre candy;
Bouche : attaque douce, liquoreuse, pas beaucoup d'acidité; le goût sucré marque autant que les arômes de fruit, j'aurais aimé un peu plus de relief en bouche.
Conclusion : Très bien-. Vin liquoreux plaisant, consensuel, concentré en sucre, auquel je reprocherais un léger manque de relief/d'acidité en bouche. Mais il fait le job et plait à tous, ce qui est quand-même le but d'un vin de réveillon.
David Chapot.
Données techniques : 11,0%, Cépages : Feteasca Alba, Muscat Ottonel, Traminer

Superbe repas au 14 FEVRIER à SAINT-AMOUR BELLEVUE

Alois Kracher Zweigelt Beerenauslese 2017
Très joli moelleux aux multiples aromes, avec une bouche légèrement perlante de bon aloi qui lui amène fraîcheur et vivacité. Beau compagnon de dessert fruit rouge.
Très bon vin 92 pts

as-tu l'indication du degré d'alcool et de la teneur en sr de ce BA, s'il te plait ?

Bonjour Jérôme

non désolé.

A voir sur le web je pense

11,5 alcool
140 gr SR
6,9 gr acidité tartrique

je en connaissais pas ce cépage rouge.

Aloïs Kracher, Burgenland, Scheurebe TBA, Nummer 11, 2006

Bue en prévision de la quarantaine

JB: Pour loger un riesling là il faut vraiment avoir bu ce genre de vin car entre l'aromatique exubérante qui vous emmènerait les narines fermées vers un gewurztraminer (litchi/rose) et un sucre digne d'un passito on est un peu perdu. Du coup pas surpris d'être surpris à la levée de la chaussette, c'est bien le style TBA de Kracher. Même si ça chauffe un peu je me suis régalé: très gourmand, il te plie en deux n'importe quel fromage, et ça j'adore.

Frisette: La robe est cuivrée/acajou. On a un nez à la lecture concentrée de gewurztraminer, épicé, complété de violette, d’abricot confit, de fumé sur fond de vapeur d’alcool. La bouche est riche, grasse et doucereuse, mais possédant un bel équilibre malgré une grosse concentration. Le sucre est hyper digeste et bien contre balancé par un couple acide/gras de bel aloi. L’aromatique retrouve la rose, le litchi, les épices, fortement évocatrices de gewurztraminer. La finale est assez longiligne. J’étais sur une SGN de Bott Geyl. E- (16,75/20)


Restez chez vous!!!

Jérôme Pérez écrit: 11,5 alcool
140 gr SR
6,9 gr acidité tartrique

je en connaissais pas ce cépage rouge.

De mémoire en effet 140

C'est assez commun ce Zweigelt BA. Nittnaus en fait régulièrement. Feiler-Artinger aussi... toutefois je trouve que le résultat est plus intéressant en Schilfwein (vin de paille). Il y a plein de cuvées dans ce genre soit du côté d'Illmitz soit en face du côté de Rust.

Frisette écrit: Aloïs Kracher, Burgenland, Scheurebe TBA, Nummer 11, 2006

Bue en prévision de la quarantaine

JB: Pour loger un riesling là il faut vraiment avoir bu ce genre de vin car entre l'aromatique exubérante qui vous emmènerait les narines fermées vers un gewurztraminer (litchi/rose) et un sucre digne d'un passito on est un peu perdu. Du coup pas surpris d'être surpris à la levée de la chaussette, c'est bien le style TBA de Kracher. Même si ça chauffe un peu je me suis régalé: très gourmand, il te plie en deux n'importe quel fromage, et ça j'adore.

Frisette: La robe est cuivrée/acajou. On a un nez à la lecture concentrée de gewurztraminer, épicé, complété de violette, d’abricot confit, de fumé sur fond de vapeur d’alcool. La bouche est riche, grasse et doucereuse, mais possédant un bel équilibre malgré une grosse concentration. Le sucre est hyper digeste et bien contre balancé par un couple acide/gras de bel aloi. L’aromatique retrouve la rose, le litchi, les épices, fortement évocatrices de gewurztraminer. La finale est assez longiligne. J’étais sur une SGN de Bott Geyl. E- (16,75/20)
Restez chez vous!!!

Juste pour info, Scheurebe, Sämling 88 aussi, c'est un cépage magique pour les TBA et Schilfwein. C'est très répandu du côté de Illmitz et c'est souvent magique !

Ce TBA Noble Réserve est un peu spécial puisqu'il s'agit (si j'ai bien compris !) d'un blend de différents TBA issus de millésimes et de cépages différents.

J'en avais pris une bouteille (375 ml) lors de ma dernière commande au domaine pour voir la différence avec les TBA millésimés.

Et je n'ai pas été déçu puisque on retrouve dans ce TBA Noble Reserve cette intensité, cette ampleur, cette richesse maîtrisée et cette empreinte aromatique qui caractérisent les vins de ce domaine. Pour ce TBA, on est clairement sur une trame abricotée à laquelle viennent, en arrière-plan, s'ajouter quelques fruits jaunes. Le vin s'étire et s'étire encore ; si bien que la bouteille de 375 ml ne semble pas si petite que cela.

Le vin enrobe rapidement la bouche grâce à sa texture crémeuse et on ne se lasse pas de la longueur des arômes de fruits qui affolent les papilles. Excellent vin.

Cela en fait donc un très bon rapport Q/P pur un TBA de Kracher puisque la bouteille (375 ml) est à 23 € contre, grosso modo, 40 € pour un TBA millésimé.

Comme c'est Noël, on se fait plaisir ! J'ai donc ouvert ce Domaine Kracher, rosenmuskateller (n°8) TBA zwischen den Seen 2009. Comme son nom l'indique, il s'agit du cépage muscat rose travaillé en sélections de baies séchées.

Un vin à la robe acajou qui exhale immédiatement une note florale et puissante sur le thé.

En bouche, le sucre, maîtrisé, enrobe le palais pour donner une texture agréable. Aromatiquement, c'est la figue qui s'impose sans que je puisse discerner d'autres parfums. Cela donne un vin plutôt monolithique en bouche, loin des explosions sensorielles qu'offre habituellement le domaine.

Même s'il s'agit objectivement d'un bon vin (et apprécié ainsi par d'autres), c'est tout de même pour moi une semi-déception en comparaison de la complexité habituellement rencontrée avec les TBA de ce domaine.

Bu ce WE un Welschriesling n°3 TBA 2009 d'Aloïs Kracher
Robe : or, reflets cuivre, brillante
Nez : arômes de fruit de la passion très concentrés, miel, vanille, très jeune.
Bouche : ample, sirupeuse, mais avec une acidité qui équilibre. Explosion de saveurs en bouche, toujours avec le fruit de la passion et le miel qui dominent, zestes de citron vert également, des arômes très frais pour un vin de 11 ans déjà. Finale très longue, riche sans être pesante.
Conclusion : Excellent. Un concentré de liquoreux... Je pense au travail nécessaire pour réaliser une tel nectar. Bravo.
David Chapot

 

Ce week-end a été l'occasion d'une petite douceur avec ce Aloïs Kracher, Grande cuvée (n°6) TBA nouvelle vague 2010. Cette Grande cuvée est un assemblage composé de 60% de chardonnay et de 40% de welschriesling.

Il présente une structure qui tapisse le palais en raison de son taux de sucre quelque peu élevé (200 g/l de SR) sans que l'acidité soit juste pour apporter un contre-point salivant. Comme souvent avec le domaine, je trouve que la garde rapproche aromatiquement les flacons des uns des autres en faisant disparaître les spécificités du cépage. A nouveau, je trouve que la figue, sur un fond de fruits brûlés, s'impose.

Judicieusement, le lendemain, avec l'aération, ce flacon présente une fraîcheur bienvenue qui augmente sa digestibilité.

Un flacon globalement corpulent qui joue les gros bras.

Aloïs Kracher - Scheurebe TBA 2011

Robe vieil or foncé, limpide.

Nez sur la figue, la datte, la pêche, et aussi de l'exotisme. Notes de safran.

Bouche sublime avec une grande liqueur relevée d'une fine acidité. Fruits exotiques. Finale sur des notes de châtaigne et de pomme acidulée.
Superbe découverte de ce cépage, qui sur cette TBA s'exprime très joliment !

TB++

Antoine

LPV Beaune #39 : On a raté le Coche !

 Alois Kracher Welschriesling TBA #4 Zwischen den Seen 2000

VVIGNE
Robe cuivrée et sombre
Très jolie aromatique sur la figue, le balsamique, réglisse, légèrement volatile.
Matière liquoreuse et épaisse.
Finale acidulée.
Excellent et racé liquoreux que voilà, aux faux airs de PX.


KRABB
Robe marron très foncé, reflets noirs.
Beaune nez de PX, balsamique, rancio.
Matière liquoreuse et épaisse.
Finale acidulée.
Très très beau liquoreux.

Alois Kracher - Nouvelle vague (Grande Cuvée) TBA n°4 2020
Si j'ai bien compris la nomenclature du domaine, "Nouvelle vague" signifie un élevage en barrique avec plus d'oxydation que les "Zwischen den Seen" élevés en réduction. Et "Grande Cuvée" est une marque de "coup de coeur" du producteur par rapport à la collection de l'année. D'après la fiche technique, le vin a 10°, 210 g/L de SR, une acidité à 7,6g. 60% de welchriesling, 40% de chardonnay ainsi que 28 mois d'élevage en barrique. Comme "Liquid Earth" et le Leclerc-Briant Chateau d'Avize 2013 commentés dans leurs fils respectifs, ce vin est une avant-première dégustée à l'événement de la Maison Ginestet.

Pour résumer ce vin, cette vidéo fait parfaitement le boulot : la flèche concentrée du sucre par le botrytis vaporisée par le mur de l'acidité.

Il y avait une grande exubérance aromatique de citron et de thé bien concentrée par le botrytis (relativement peu de rôti) qui est ensuite fendu par une acidité de plus en plus tranchante qui rince la bouche avec une énergie énorme. Alois Kracher avant son précoce décès en 2007 était le producteur de vin liquoreux le plus récompensé par l'industrie, entre temps, le marché a perdu son intérêt pour les sucres et Gerhard n'est peut-être pas son père. Toujours est-il que cette bouteille présente très très bien.

Gerhard a l'air d'être un bon vivant en plus, j'essaierai de passer en avril lors de mon trip hongro-autrichien.