Je ne résiste pas à vous proposer un nouveau sujet, propre à la dégustation elle-même, qui illustre toute la sujectivité de notre "sport" favori!
Le CR ci-dessous est tiré du dernier numéro de la revue "Le Rouge et le Blanc", à propos d'un Bandol, dont je ne cite pas le nom, l'essentiel est ailleurs.
"Vin noté 12,5/20 (noté de 9, note isolée, à 15) :
Un vin qui a pas mal divisé notre jury. Pour résumer, une partie d'entre nous s'est laissé séduire par les sirènes modernistes de ce vin, les autres repoussant leur séduction avec une moue dégôutée... Pour les premiers, le nez est prometteur, finement boisé, mûr. La bouche affiche une belle puissance avec une superbe mâche, de la minérlité et de beaux tannins pas asséchants en finale. Ceux qui aiment moins trouvent ce vin "plus séducteur que profond", "un peu crémeux", "facile et commercial", "la bouche est douce, fluide, souple, boisée mode, passe-partout" avec une finale "un peu écoeurante". Tous se rejoignent en tout cas pour dire qu'il peut se boire rapidement."
Un même vin, dégusté par plusieurs personnes le même jour, inspire donc des choses aussi éloignées "qu'une superbe mâche, de la minéralité et de beaux tannins" et "une bouche douce, fluide, souple, boisée mode, passe-partout" !...
S'agit-il de "compétence" des uns et des autres?... De traduction d'impressions mal définies?... D'excès de langage?...
Vous arrive-t-il d'avoir le sentiment fugace que vous vous faites berner par un vin "trop bien fait"?... Cela a-t-il déclenché autour de vous des discussions passionnées?...
Pour ma part, j'ai tendance à penser que "tous les goûts sont dans la nature"!... Et que j'esaie de rester fidèle à mes impressions. Surtout les bonnes!
Pour résumer, avez-vous la volonté d'avoir la "dégustation juste"?
Bien cordialement,
PhR