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Pourquoi acheter de petits ou mauvais millésimes ?

  • FlavFirst
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Une question que je me pose assez régulièrement : pourquoi certains amateurs ici ou ailleurs daignent se fournir en millésimes de piètre qualité comme par exemple 2013 à Bordeaux ?

Je connais bien l'adage qui dit qu'il faut acheter de plus petits terroirs lors de grands millésimes et de grands terroirs sur des millésimes réputés faibles, mais quand on a pléthore de choix pourquoi diable ne pas prendre que le meilleur ?

Mis à part une fidélité sans faille à un domaine ou la peur de perdre une allocation, j'avoue ne pas comprendre, car la vie est trop courte pour boire de mauvais ou mêmes de banals breuvages...
17 Mai 2021 21:55 #1

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Réponse de Vaudésir sur le sujet Pourquoi acheter de petits ou mauvais millésimes ?

Plutôt que des 2013 ou 2012, je chercherais des 2007 (millésime décrié surtout question prix), à Bordeaux qui sont vraiment bons actuellement et pas banals.
Par exemple, le Clos du Marquis à garder ou le Château Rouget à boire.
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: FloLevBen
17 Mai 2021 22:09 #2

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Réponse de Kalimotxo sur le sujet Pourquoi acheter de petits ou mauvais millésimes ?

L'avantage du petit ou du mauvais millésime, c'est que nous en retrouvons pendant longtemps sur les étales car ils sont toujours sortis trop chers par rapport aux millésimes réputés meilleurs. Et tout compte fait et ils ne sont pas beaucoup plus chers 10 ans après, ils sont prêts à boire et n'ont pas encombré la cave pendant 7 / 8 ans.

David
17 Mai 2021 22:27 #3

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Réponse de PtitPhilou sur le sujet Pourquoi acheter de petits ou mauvais millésimes ?

Le "mauvais" millésime, celui qu'on fuit comme la peste sur toutes les références ou presque du type 1972, 1974 ou 1984 (vous en avez déjà bus des bons dans ces millésimes par exemple ?
... Bon, sur 1984, un Latour fut correct il y a dix ans, mais pas de quoi se relever la nuit).

Par exemple à Bordeaux, cela ne me semble plus vraiment exister (* ).
Désormais, il n'y a plus que des grands millésimes, ou des "immenses", ou des "millésimes du siècle" ou des "un peu moins grands, mais prêts plus rapidement"...

Plus sérieusement, les "petits" ont l'élégance de faire patienter, d'offrir un plaisir plus rapidement et plus direct que les dits "grands".
Faut avoir les deux en cave, non ? Mais uniquement de bons domaines évidemment.
Et si on peut, notamment à Bordeaux, souvent et encore aujourd'hui, ça ne coûte pas plus cher d'acheter un 1982, 1986 ou 1990 bien né, plutôt qu'un 2013 ou 2007, sauf sur certaines références stars.
Donc pour nous amateurs, autant aller directement sur des très bons vins, sur de beaux millésimes à maturité si on a envie.
Mais un joli 2007 ou 2013, c'est bien aussi selon l'occasion.

Bref, il n'y a pas de petit millésime, mais que de petites bouteilles !

(* ) Sauf dans les "mauvais" domaines évidemment.
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Jean-Paul B., tht, Benoit Hardy
17 Mai 2021 22:55 #4

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Réponse de didierv sur le sujet Pourquoi acheter de petits ou mauvais millésimes ?

Aujourd’hui je me fous un peu de la notion de millésime.

Pour moi un gars qui fait du bon vin en fait tous les ans et s'adapte aux conditions de l'année.
Chaque année même dans les plus mauvaises (début des années 1990 par exemple), il y a de bons vins, partout.
Il suffit de chercher, se renseigner, goûter .

Les petits millésimes se boivent plus tôt que les supposés grands. Une Montagne ou une Longeroies 2017 de Martin BART donnent aujourd'hui beaucoup de plaisir et pour quelques années encore. Dans 5 ans on boira les 2014, les 2015 et les suivants.

Il faut acheter un peu de tout, tous les ans et savoir être un peu patient.
Quand un vigneron fait plusieurs cuvées, ne prendre que les 2 ou 3 meilleures.

Ne pas non plus avoir un jugement définitif sur certains millésimes.
Ça me fait bien marrer d'entendre que les 2015 de Benoit DROIN sont lourds et manquent d'acidité.

 

Didier
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Psylo, Oyaji-sama, Delphinette, Jeanveux
17 Mai 2021 23:00 #5

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Réponse de Benoit Hardy sur le sujet Pourquoi acheter de petits ou mauvais millésimes ?

Le hasard veut que ce soir j’ai bu un  Brunello dans un « millésime difficile »

Bref, je conseille pas. 
17 Mai 2021 23:07 #6

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Réponse de PtitPhilou sur le sujet Pourquoi acheter de petits ou mauvais millésimes ?

Je ne vais pas tarder à ouvrir un Barolo d'Elio Sandri du même millésime difficile... J'espère pour me rassurer ?
17 Mai 2021 23:12 #7

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Réponse de Benoit Hardy sur le sujet Pourquoi acheter de petits ou mauvais millésimes ?

Les Piémontais s'en sortent mieux sur 2014 de ce que je lis (Galloni en parle positivement notamment). 
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: PtitPhilou
17 Mai 2021 23:16 #8

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Réponse de Apache sur le sujet Pourquoi acheter de petits ou mauvais millésimes ?

Je rebondis sur les propos de Didier, lorsque l'on aime un vin en particulier alors on s'intéresse à toutes les interprétations que lui donnent les millesimes, les petits ou les grands. Un bon vigneron arrivera toujours à en faire surgir quelque chose d'unique. 
Lorsque l'on va chaque année chez le même producteur goûter sa nouvelle cuvée, on se dit que quelque soit la qualité du millesime, on va voyager. A Bordeaux j'aime 2013. C'est très souvent fin, digeste, aérien. Pour le coup certains 2009 se sont révélés lourds et écœurants  ...
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18 Mai 2021 00:12 #9

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Réponse de LADIDE78 sur le sujet Pourquoi acheter de petits ou mauvais millésimes ?

Ils sont grands pour ceux qui le disent , chaque années est différentes,  c est ce qui fait la magie de notre passion , de nos échanges et partages ,  attendre des décente pour apprécier un vin ,  des fois cela fait chier surtout quand on arrive en face de la vie éternelle , alors profitons des moments présents , apprécions ce que la nature et le vigneron à su nous procurer 
didier

Mal-voyant depuis 31 ans et passionné de vins comme vous tous
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Apache
18 Mai 2021 07:45 #10

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Pour ma part lorsque je suis en phase de recherche de nouveaux vignerons je souhaite toujours goûter les millésimes « faibles » sur les petites cuvées
Je me dis que si il a réussi à faire bon sur ce genre de millésime alors lorsque les grandes années se présenteront ça ne sera que mieux.

Et puis les millésimes plus faible sont aussi fait pour attendre les grands millésimes 
Et chaque millésime est intéressant grand ou petit et nous permettent d’apprendre et d’affiner notre palais
Un mauvais vin avec de nombreux défauts aussi est intéressant de ce point de vue  

Samuel
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18 Mai 2021 08:03 #11

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Réponse de Marc C sur le sujet Pourquoi acheter de petits ou mauvais millésimes ?

Le "mauvais" millésime, celui qu'on fuit comme la peste sur toutes les références ou presque du type 1972, 1974 ou 1984 (vous en avez déjà bus des bons dans ces millésimes par exemple ?

Oui mon général Trotanoy 1974 !

Les millésimes faibles sont intéressants si les prix sont en conséquence dans les régions " tape-dur ". De mon expérience, il manque toujours une dimension notamment l'ampleur et la persistance par rapport aux millésimes " bénis des dieux ".
Sans viser personne bien entendu, mais payer 2013 et 2014 notablement plus chers que 2010, il y a comme un problème...

Autre différence, s'il me semble possible d'être aventureux dans le couple appellation/domaine dans les millésimes complets, cela me paraît quand même beaucoup, beaucoup plus risqué en cas de millésime délicat.

Marc


 
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18 Mai 2021 09:13 #12

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Réponse de Marc C sur le sujet Pourquoi acheter de petits ou mauvais millésimes ?

Les Piémontais s'en sortent mieux sur 2014 de ce que je lis (Galloni en parle positivement notamment). 
 

De mémoire et d'après la même source, il faut privilégier Barbaresco à Barolo sur 2014, le secteur ayant eu une météo nettement plus favorable.

Marc
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18 Mai 2021 09:16 #13

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Réponse de François78 sur le sujet Pourquoi acheter de petits ou mauvais millésimes ?

Bonjour,

Si je puis me permettre de donner mon avis, celui d'un amateur sans prétention, la dichotomie entre bons et mauvais millésimes est simpliste, de même que celle, un peu différente, entre grands et petits millésimes. C'est plus, à mon sens, une distinctions destinée à figurer sur les "côtes" des millésimes qu'on trouve un peu partout qu'à éclairer l'amateur.

En effet, les critères de la "bonté" ou de la grandeur d'un millésime ont une histoire (ils ne sont pas gravés dans l'ordre immuable des choses) et correspondent à des usages/fonctions qui peuvent varier et, surtout, ne pas toujours parfaitement se rejoindre, notamment la garde, l'homogénéité et la qualité.

i) Le potentiel de garde

Classiquement, du moins en Bordeaux, un "grand" millésime associe la longue garde à certaines qualités physiologiques et gustatives du raison/vin. Certes, cette garde admet différentes interprétations, comme le montre le fait qu'aujourd'hui (disons depuis 1982), le degré d'acidité est moins valorisé et la maturité phénologique davantage - pardonnez ces raccourcis : je ne suis ni œnologue ni historien du vin. Mais il demeure que, dans la plupart des esprits, la grandeur est associée au potentiel de garde. Or, à bien considérer les choses, cette logique se défend, les grands vins profitant de la maturité apportée par le long vieillissement, mais elle n'est pas nécessairement implacable. Outre que nous connaissons des "grands" millésimes qui ne se sont pas toujours bien ouverts (1975 par exemple), il existe des millésimes d'évolution plus rapide pouvant donner des bouteilles intéressantes (Montrose 1997, goûté au début des années 2000) voire étonnantes par leur potentiel insoupçonné (Lafite 1973, et oui!, goûté en 2013, Las Cases 1973 goûté en 2021, Branaire 97 goûté en 2019).

ii) L'homogénéité

Mais intervient alors un autre critère : l'homogénéité (dans une même appellation s'entend). Il est certain que beaucoup de Bordeaux 1997 furent décevants voire faibles, et que 1973 n'est pas une année à privilégier dans ses achats de vieux flacons... Nous connaissons tous l'adage selon lequel une petite année est une année de vignerons. Mais faut-ils, dès lors, nécessairement appeler ces années difficiles de "petits" millésimes ? Ce qui peut révéler le talent, parfois même la grandeur, est-il nécessairement petit ?

On touche ici à un problème de fond : l'idée de "grand" ou "petit" millésime est une généralité qui, au mieux, correspond à une moyenne. Si l'année est relativement homogène, la moyenne tendra à correspondre assez bien à la réalité des vins, si au contraire elle est hétérogène, elle perd de son sens. Surtout, elle est de peu d'usage pour l'amateur, qui achète certains vins, et pas une moyenne (sauf s'il a les moyens d'acheter un peu de tout!).
Le risque (surtout en bordeaux je dirais, car l'amateur de Bourgogne est par nécessité plus sensible à la diversité des climats et des vins) est alors de considérer que tous les vins (d'une appellation voire d'une région) ont les qualités positives ou négatives de l'année, par exemple, que tous les 1973 étaient à boire jeunes, que tous les 2005 sont à garder au moins 15 ans.

iii) La qualité

C'est sans doute le plus simple des critères, mais aussi le plus complexe! Car la qualité d'un "grand millésime" est souvent une estimation qui correspond à un pari sur l'avenir. Je goûte certains bourgognes sur fût, jamais les bordeaux, et n'ai aucune expérience dans l'art consistant à estimer le potentiel d'un vin nouvellement né. Comme tous les amateurs, j'ai quelques repères, mais je crois que beaucoup d'éléments peuvent intervenir et que le vieillissement d'un cru relève d'une histoire assez ouverte. Les propriétaires sont d'ailleurs souvent moins sûr d'eux, en la matière, que les dégustateurs professionnels... Cela soulève une vraie question : peut-être estimer avec précision, d'une manière générale, la qualité d'un millésime pour des vins destinés à vieillir 10, 20 ou 30 ans? Je ne dis pas que c'est impossible, mais que c'est certainement plus délicat que de mettre une note sur 20 à un année.

Bref, pour moi, les dichotomies (division en deux groupes opposés, du genre grand/petit), et les notes chiffrées ne sont guère pertinentes et utiles. En revanche, la description de l'année, sur un plan climatique et viticole, l'étude des problèmes et des solutions apportés par le vignerons, l'analyse des réussites et des échecs, sont autant d'élément précieux pour l'amateur.
 
Permettez-moi un exemple pour illustrer cela, notamment les contradiction entre les différents aspects, contradiction qu'on oublie quand on résume par un qualificatif rapide ou une note. Je consulte parfois le tableau des millésimes d'I Deal Wine. Mais je ne m'arrête jamais aux notes !
En effet, outre qu'elles ne correspondent pas toujours à ce qui est dit ensuite, elles ne sont pas cohérentes entre elle. Par exemple, il est dit que 1979 est considéré, à tort, comme inférieure à 1978 en bordeaux rouge, mais la note de 1978 est bien supérieure à celle de 1979 !  D'autres cas montrent que ce qu'on estime grand ou bon peut correspondre, soit à un style classique, soit au contraire à une maturité particulière. Selon moi, c'est le signe que, même en faisant attention, le système de notation des millésimes pose plus de problèmes qu'il n'en résout.

Je précise que j'ai eu, par mon métier, souvent l'occasion de réfléchir à ce que c'est que "noter", et que, d'un point de vue docimologique (la docimologie étant, avec quelque emphase, la "science de l’évaluation!), noter une classe (un millésime étant une classe regroupant de vins différents) avec des critères multiples et parfois opposés est particulièrement délicat. (Je pense que la notation des vins eux-mêmes manque elle aussi de pertinence, sauf cas particulier, mais c'est une toute autre histoire) !

Bref, j'achète pour ma part un peu de tout, selon le vin, l'occasion, le budget, la place en cave, mes goûts et parfois mes lubies !

Cordialement,
François

 
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18 Mai 2021 14:50 #14

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En vieillissant, j'apprécie de plus en plus les petits et mauvais millésimes !
Les grands millésimes, solaires, demandent en général un long vieillissement. Ce sera pour mes enfants et petits-enfants. Pour ma part, je suis heureuse avec les petits millésimes (en plus des vins que j'ai encavé il ya longtemps). D'autant plus qu'on peut avoir de divines surprises : Petrus 1974 et tous les Reynaud 2002.
A l'époque quand j'avais dit que les Reynaud 2002 étaient supers, on m'a regardé avec condescendance ...

Thien

Thien
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18 Mai 2021 16:42 #15

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Réponse de PtitPhilou sur le sujet Pourquoi acheter de petits ou mauvais millésimes ?

A l'époque quand j'avais dit que les Reynaud 2002 étaient supers, on m'a regardé avec condescendance ...

Thien

 

En tout cas, pas moi, Thien, je me souviens encore de mon premier Pialade, c'était un 2002 que tu avais apporté lors d'une soirée. Je m'en souviens encore !
On voit tout le talent d'un vigneron, d'un domaine et la force d'un terroir dans un millésime "difficile".
NB : faible, mauvais... c'est un jugement, alors qu'un millésime "difficile" (comme 1974 ), c'est le constat que le millésime a nécessité beaucoup de travail et de réflexion, donc du talent, pour aboutir à un bon résultat.
Les 2002, 2008 d'Emmanuel Reynaud sont (ou furent) magnifiques (pour ceux que j'ai bus, Fonsalette, Pialade en particulier), tout comme ceux de Laurent Charvin (comme récemment un joli 2011). Finalement, ces millésimes sont les plus belles réussites de ces vignerons pour moi car ce sont ceux qui prouvent tout leur talent.
 
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: tht, DUROCHER
18 Mai 2021 23:22 #16

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck