Profitant de ce week-end de Toussaint nous nous retrouvons pour une soirée dégustation autour du Pinot et du Chardonnay.
Nous attaquons sérieusement la série de rouge avec deux beaux pinots
- Aleth Girardin - Pommard 1er cru Les Charmots 2011
- Jacques Cacheux - Echézeaux Grand cru 1999

Nous nous faisons face avec Joël, un Lehmann n° 2 dans la main, Julien se tient sur le côté lui aussi armé de son verre, il arbitrera la confrontation. Dés le départ, le Pommard a ma préférence, il a un fruit éclatant et je n’apprécie pas le côté évolué ni l'élevage de l'Echézeaux. Joël de son côté n'en démord pas, l'Echézeau est au dessus, plus complexe. Les Lehmann jouent parfaitement leur rôle et développent bien le bouquet des vins. Il sont d'une finesse et d'une légèreté extraordinaire. Le touché de bouche est génial. Mes Spiegelau semblent grossier à côté.

Nous déroulons notre argumentaire tels des vendeurs de cuisine un jour de foire, mais échouons à faire évoluer nos positions. Joël propose alors de sortir les Zalto Bourgogne comme juges de paix. J'approuve, c'est la seule issue.

Avec les Zalto, on monte en gamme d'un cran, ils sont énormes et pourtant encore plus fins, je n'aurais pas cru que ce soit possible.
C'est le verre absolu pour le pinot, la base est gigantesque, et pourtant l'équilibre en main est parfait.
Le pommard monte d'un étage, de très bon, il passe à excellent, je jubile.
En revanche, L'Echézeaux n'est pas à la fête, il descend d'un ou deux étages. C'est comme si il se perdait un peu dans ce grand verre (pourtant le Lehmann est loin d'être petit), le nez perd en définition, il est définitivement plus à l'aise dans Le Lehmann.

Résultat :
Zalto 1 - Lehmann 0 sur les pinots jeunes
Zalto 0 - Lehmann 1 sur les pinots plus évolués

Boire un beau Pinot dans de tels verres, ça change tout. Seul bémol : la vaisselle. Je ne sais pas comment les sécher correctement. Si quelqu'un a une technique ...