Nous avons 1968 invités et 19 inscrits en ligne
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
car je goute toujours sur fût (ou en échantillons tiré du fut pour mise en température) en bojo par exemple,
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
mode mauvaise foi : "on" Yep, parce que non seulement on déguste sur fût (ce que je trouve être un parfait foutage de gueule
en général) mais en plus on goûte parcellairement, ce qui n'a évidement aucune espèce de rapport avec le vin final. Mode mauvaise foi : "off".
Bon, sans être à ce point caricatural, les dégustations sur fût qui sont si courantes dans certaines régions sont quand même une pratique pour le moins étrange. Je la comprends, j'en vois l'intérêt marketing... mais j'en vois tout autant les limites et l'absence d'intérêt autre qu'anecdotique.
Evidemment que son processus de vente est réfléchi. Il filtre et choisit les clients particuliers qui font honneur à son vin à partir des échanges qu'il a avec eux. Les anciens clients qui avaient parfois 24bt/an se retrouvent désormais avec 3 car il a ouvert la porte à des amateurs (et se complique donc la vie, tout en contrôlant mieux ses circuits). On n'est donc pas dans un processus de vente classique puisque la demande est très supérieure à l'offre (regarde le prix de Rayas aux enchères). Bien sûr qu'il a besoin de vendre,hyllos écrit: Je pense que vous vous êtes un peu mépris sur le sens que je donnais aux mots que j’ai employé. (NB : marketing, ce n’est pas un gros mot… d'ailleurs, je rappelle que ça concerne tout le processus de vente et pour moi, autant je vois bien des domaines où le terme n'a pas beaucoup de sens (car ça n'est pas un processus réfléchi), autant à Rayas, je ne crois pas 5 secondes que tout le processus/cérémonial de vente ne soit pas mûrement réfléchi. Et je le redis, ça n'a rien de péjoratif).
Pour tenir de tels propos, il faut être très marqué par l'expérience bordelaise des primeurs. C'est epsilonesque pour le monde des amateurs sur LPV, la preuve c'est qu'on trouve davantage de dégustation primeurs d'autres régions qu'à Bordeaux. Tirer des conséquences de l'expérience de gros domaines bordelais, avec en dessous la semaine des primeurs, c'est très partiel.C’est vrai que je trouve que la dégustation sur fût relève de la manipulation, du truc, de même que la parcellaire. Si c’était réalisé ponctuellement, dans un contexte pédagogique, pourquoi pas. Je ne dise pas que ce n’est jamais le cas, mais ce type de dégustation s’inscrit dans un contexte de marketing expérientiel, avec la volonté sous-jacente de flatter le client ou l’amateur en lui ouvrant les portes d’une dégustation de « pro ».
En vallée du Rhône Nord, en tout cas dans les domaines que je fréquente, c'est la norme depuis 20 ans que je pratique, sauf chez Jamet pour moi. Je ne remets pas en cause que cet aspect marketing se soit renforcé dans certains domaines de Bordeaux, que la machine primeurs ait pris de l'importance depuis 2000???, mais dans ce cas, précise que tu parles essentiellement de Bordeaux quand tu écris qu'elle se répend dans d'autres régions, dis que c'est peut-être le cas dans des domaines qui en font une composante marketing, mais qu'elle est la norme depuis longtemps dans d'autres (qui sont établis, qui n'ont pas forcément de vin à vendre mais qui ouvrent les portes et orientent leurs ventes vers des passionnés).Sauf que. Ce type de dégustation est devenu la norme dans certaines régions, à savoir Bordeaux et Bourgogne, puis se répand dans d’autres. Elle me semble être devenu la norme au moment de l’explosion tarifaire (et elle me semble aussi associé à l’accession à un certain statut d’« élite » du domaine). Elle comporte plein d’avantages : dissuader les passant de venir se rincer le gosier avec des vins chers, en effet, seul un amateur peut s’intéresser à ce type de dégustation. D’autre part, cela permet aussi de goûter des vins qui goûtent mieux et dont on sait qu’ils ne sont pas représentatifs. Qui plus est, sans perdre de bouteille qui devrait être consommée dans un laps de temps limité. De ce point de vue, c’est positif à tous les points de vue.
Comme qui dirait : dégustation non contractuelle . Autre avantage non négligeable et bien compris par les Bordelais, cela flatte l’amateur en lui donnant accès à un format de dégustation réservé aux professionnels : les oenologues et les acheteurs. En ce sens, la dégustation sur fût est un choix éminemment marketing (entendu au sens large : art de vendre et promouvoir), qui s’inscrit parfaitement dans l’air du temps de l’expérience. Et d’ailleurs vos nombreux commentaires prouvent bien que ça marche.
Tous les domaines de la vallée du Rhône Nord que j'ai cités aussi, Charvin aussi, mais pas Rayas effectivement. Tu passes complètement outre les moments de convivialité, de relations humaines qu'il peut y avoir chez les vignerons que j'ai cités.Mais en tout cas, il ne faut pas être naïf, le choix de faire de la dégustation sur fût a été réfléchi par le vigneron. Il en connaît le tenants et le aboutissants, le avantages et inconvénients. D’ailleurs, je suis loin d’avoir évoqué tous les aspects (comme le fait que ça ne demande pas de préparation ou d’espace de vente).
Je répète, je ne parle qu’en général, ponctuellement, la dégustation sur fût peut être un acte spontané et non calculé. C’est tout de même rarement le cas, un vigneron pense à pourquoi il fait de la sorte. S’il vend en primeur ou à l’extrême rigueur sur réservation, ça prend évidemment sens car ça permet de se faire une idée avant achat, c’est certain. Naturellement dans des domaines qui ont du stock et/ou le dernier millésime disponible, ça devient très nettement un choix de commercialisation. Je pense par exemple à Bordeaux. Mais naturellement Rayas est dans ce cas de figure. Cela devient d’autant plus évident si on ne goûte même pas un vin en bouteille à la suite de ça. Je note d’ailleurs que souvent en Bourgogne, le vigneron ouvre une bouteille plus ancienne.
Tu reçois nos impressions positives mais tu nous prends quand-même légèrement de haut. En nous regardant comme des bêtes curieuses, en généralisant outrageusement sous couvert de ne pas le faire, en ayant une expérience dans laquelle le Bordelais est très présent mais en oubliant de citer une région où la dégustation sur fût des amateurs est quand-même ancrée depuis plusieurs années.Il n’empêche. Je reçois pleinement vos impressions positives et je comprends tout à fait que ce soit intéressant (bien que j’utiliserais plutôt le terme anecdotique ou pittoresque), mais je vous le demande, est-ce qu’il est plus intéressant de goûter un jus qui n’a rien à voir avec ce qui sera en bouteille ou goûter ce que vous allez ou pas, acheter ? La réponse est quand même évidente.
Merci, une fois de plus, de ne pas inclure tout le monde dans le "NOUS". Toi tu bois manifestement du vin comme un produit conditionné, sans passion pour son origine (il suffit de voir le mépris avec lequel tu écris "ça fait terroir" plus loin), sa genèse, les sols dont il vient, les choix dans l'assemblage, et sans mentionner l'importance d'éventuelles relations humaines avec le vignerons. C'est ton choix d'être consommateur de vins, mais n'associe pas les amateurs passionnés dans ce "nous". D'ailleurs, je te signale que le site s'appelle LPV, P pour PASSION, avec tout ce qu'il y a autour, pas LCV (CONSOMMATION).J’irai même plus loin, quand vous lisez les notes de dégustation sur fût de n’importe quel journaliste un peu consciencieux, ce sont des ordres d’idées, voire même une note de réserve sur laquelle le critique ne s’engage pas. Ce qui signifie que même quelqu’un d’habitué ne se permet pas de donner une opinion finale sur un vin en gestation. A supposer que vous goûtiez tous les ans chez un vignerons, mettons, juste avant la mise, vous commencerez peut-être à vous faire une idée au bout de quelques années. Mettons, avec une sérieuse expérience de dégustation à différents stages. Mais en soi, cette dégustation n’a pas de sens pour nous, consommateur de vin.
"VOUS" -> avoue que tu es quand-même donneur de leçons; tu veux nous apprendre la vie, mais sache qu'on ne t'a pas attendu pour déguster.Ce qu’on vous propose, c’est un fût, qui sera soutiré, assemblé, collé, filtré. Vous ne retrouverez rien de ce vin dans la bouteille que vous allez acheter. Un ordre d’idée, oui, de l’équilibre, oui. Mais du vin final… Alors naturellement, c’est intéressant pour comprendre le travail du vigneron, en un sens pédagogique.
La raison de mon intervention, c’est que je trouve quand même qu’au final, c’est une mauvaise habitude.
Pour ma part, et pourtant, j’ai suffisamment déguster pour ne pas être complètement paumé, je n’aime pas ces dégustations sur fût.
Si ça ce n'est pas faire des généralités et donner des leçons. Tu as une approche du vin qui est respectable en soi, mais dont j'ai montré avec beaucoup d'arguments qu'elle ignorait des pans entiers de l'approche de certains amateurs.La raison de mon intervention, c’est que je trouve quand même qu’au final, c’est une mauvaise habitude.
Toi tu fais ce que tu veux, tu recherches ce que tu veux dans le vin, mais ne fais pas de ton cas une généralité : accepte que d'autres personnes trouvent d'autres plaisirs et ne leur fais pas la leçon - dans la mesure où ils ne sont pas prétentieux.Une fois de temps en temps, oui. Pour le reste, je ne suis pas un consultant qui va ensuite faire ses récomandations. Ce que je veux goûter c’est le vin, ce que je vais avoir sur la table et pas l’ébauche ou le brouillon de ce que ça sera.
>Pour conclure, je veux dire c’est qu’il ne faut quand même pas être dupe. Les vignerons ont très bien compris que la >dégustation sur fût, ça faisait plus authentique, plus terroir, plus « happy few ».
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.