(des notes toutes prêtes depuis Novembre qui attendaient un coup de pouce des copains ou quelques photos)



Comme devenu une tradition (2016 Bourgogne, 2017 Beaujolais), notre session d’hiver du JuraTour est délocalisée. Cette année c’est en Alsace et l’un de nos repas dégustation est donc consacré à cette région. La cuisine et les vins sont issus de la bonne volonté et des caves des membres du groupe. Merci à tous les contributeurs avec une mention spéciale à Joseph le patriarche ordonnanceur.



On attaque avec un délicieux feuilleté au munster de Dame Papatte


Alsace pinot blanc Zellenberg 2014 Marc Tempé
Nez fruité, bouche tendue peu aromatique, je pense à un sylvaner ; belle trame tendue, léger fruit quand même à l’aération, un peu court
B

Vin d’Alsace Cuvée 8 dom. Pfister 2010 (assemblage riesling,pinot gris, gewurztraminer, muscat)
Léger citron mûr au nez, bouche acidulée, vive et assez puissante, un peu plus aromatique mais pas tant que ça, alcool légèrement perceptible


Alsace Grand cru Zinnkoepflé gewurztraminer 2015 dom. L.Boesch
Équilibre supérieur, acidité et matière combinées, riche et tendu, gras, rond mais pas sucré


La pensée du jour qui semble hors contexte mais je ne raconte pas tout …. « C’est les Meyer qui partent en premier » (Tophe , novembre 2018)



On enchaine sur le non moins savoureux Carpaccio de Saint Jacques au Citron confit de Matt


Alsace Grand Cru Kessler, Riesling Heisse Wanne 2008 dom. Dirler Cadé
Nez sur le pétard, le pétrole plus des notes exotiques et herbacées. Grande richesse en bouche plus acidité, notes de pamplemousse (début notes oxydation miel pomme)
TB+

Alsace Grand Cru Kessler, Riesling Heisse Wanne 2007 dom. Dirler Cadé
Le suivant a une bouche plus fine, plus citronnée ; une bouche très «mince» mais d’une persistance infinie
TB++ très bel accord sur le citron du carpaccio … un vin longtemps austère et très acide qui se révèle finalement à la hauteur des promesses et de la note RVF



On enchaine avec un saumon poché sur lit de choucroute (caramélisée ) et sauce genièvre à s’en taper le cul par terre comme dirait son géniteur Tophe


Alsace Riesling Clos Windsbuhl 2008 dom. Zind-Humbrecht
Nez d’hydrocarbure léger avec un fruité sur les agrumes. Bouche douce, on retrouve les agrumes, sur une acidité superbe et des notes de citron mûr
TB++/EXC

Alsace Clos Sainte Hune 2004 dom. Trimbach
Pas d’hydrocarbure sur celui-là, du fruit, des notes de bonbon «berlingot» , de citron confit , de cédrat ? , d’orange amère. La bouche est encore plus douce, notes d’agrumes et de berlingot, acidité très mesurée. C’est très beau aussi ; certains habitués de la cuvée relèvent un déplorable rapport qualité prix mais moi quand on me l’offre ça me va
TB++


Sur the ultimate « de la recette de la maman de Tophe » Baeckaoffa

Alsace Pinot Gris Herrenweg 2010 domaine Zind Humbrecht
Très beau nez, un peu de pétrole fondu, de l’orange. Bouche très douce, petit gaz, un vin intense, puissant, avec un petit reste de sucre

Tokay pinot gris Rangen 1986 dom. Zind-Humbrecht
Nez de vieux vin miellé (je pense à un vieux chenin), liqueur d’orange qui se développe. La bouche reste sur la vieille liqueur miellée, avec une amertume de pomelo, d’orange amère

--- interlude ---- quand je relis mes notes, je ne comprend pas ce que ce vin fait là, peut-être parcequ’il avait été suggéré que des vieux rouges aux tannins fondus pourraient être testés sur le plat ?
Bandol Pibarnon 1989
Le nez trahit un vin assez âgé, avec du poivron rouge, du tabac ; la bouche a conservé de la fraicheur, c’est intense, mentholé ; légères notes de cassis, retour sur le poivron et le tabac, tannins fondus à peine perceptible en finale …. C’est un Bordol ça


Sur un duo de munster qui s’est transformé en quadruplé voir quintuplé

Deux vins sur lesquels je n’ai pas de notes significatives, Gewurztraminer VT 1983 du domaine Dirler, un « vieux gewurz » et un SGN 1976 qui présente des notes d’orange mais fait un peu vieux quand même


Sur le dessert, tarte aux quetsches à l’alsacienne avec force poudre d’amande pour absorber le jus des quetsches décongelées

Un gewurztraminer SGN Spiegel 1998 du domaine Dirler Cadé : botrytis max (safran) , belle liqueur sur trame acide, TTB

Et un gewurztraminer Schlumberger 1976 cuvée Anne (terroir de grand cru)
Nez peu expressif, un peu vieux . La bouche présente des arômes de tabac, les sucres sont bouffés, pas très aromatique, trame acide plus perceptible

A tout' pour l'éclectique