bouchage capsule type " kronenbourg" très surprenant

c'est, il semble, la spécialité du domaine

Il me semble d'ailleurs que ce mode de "bouchage" capsule inox a débuté avec la récolte 2002.

Jul'.

Domaine Pierre Frick - Alsace Pinot Blanc vinifié sans soufre 2005

Robe trouble, jaune orangé, presque ambrée.

Le nez est lui aussi surprenant, qui évoque celui d'un liquoreux : fruits confits, abricot, tarte tatin, pomme au four, notes épicées.

La prise en bouche surprend par un perlant particulièrement prononcé, ça pétille presque. N'étant pas du tout amateur, je secoue vigoureusement et attend un petit quart d'heure. C'est alors beaucoup plus à mon goût... La sucrosité est assez peu marquée, mais on reste sur un registre de fruits très mûrs, presque confiturés. La finale délivre un caractère plus frais et épicé, l'acidité donne au tout un bel équilibre, la longueur est très correcte.

Original, un peu déroutant, mais finalement pas mal de plaisir avec cette bouteille, qui s'avère très conforme à mon souvenir de la dernière dégustation des vins du domaine, où j'avais bien aimé ce vin - le coup de cœur de la dégustation étant pour le superbe Riesling GC Vorbourg Vendanges Tardives 2001, un modèle de classe et d'équilibre (CR dès que j'en ouvre une...).

De mémoire, il me semble également que le domaine est passé au capsules inox à partir du millésime 2002 compris, pour en avoir un peu discuté avec le géniteur de ces vins à cette occasion.

Mathieu

Pinot 06 - Blanc de noir

Aromatique, beau gras et de la vivacité, pas trop de sucre résiduel, de la longueur, j'adore.

Quand j'apprends que ce vin est à 8,50 euros, j'en veux absolument... mais il n'est pas en vente sur le salon

Bonjour,

omaine PIERRE FRICK - Riesling 2006 Bihl acheté 12,20 chez monop. Voilà pour les présentations.

Une surprise en essayant de l'ouvrir : présence d'une capsule. Il est vrai que c'est écrit sur la contre-étiquette, mais je ne l'ai pas relue juste avant l'ouverture. Il est aussi écrit que la capsule assure une longue garde; soit, mais cela premet-il au vin d'évoluer, dans la mesure où il n'y a pas d'échange avec l'air ?

En tout cas la capsule ne présage pas d'une petite cuvée, car j'ai trouvé le vin très bon :

1er nez vif, miellé, très floral, donc tout à fait de saison en ce début de printemps. A l'aération viennent des notes de citron.
La bouche est vive, sur le citron et le pamplemousse. Vin très sec; on détecte une note saline. L'acidité maintient le vin en longueur. On sent poindre le terroir, avec une jolie minéralité, une touche fumée.
En replongeant le nez dans le verre vide, présence de notes iodées très nettes; Il n'y a plus qu'à se coller un gros coquillage sur l'oreille, et nous voilà transporté en bord de mer.

Comportement parfais sur le saumon fumé et ses toasts.

Olivier

BoiPaKeDeLo écrit: Une surprise en essayant de l'ouvrir : présence d'une capsule. Il est vrai que c'est écrit sur la contre-étiquette, mais je ne l'ai pas relue juste avant l'ouverture. Il est aussi écrit que la capsule assure une longue garde; soit, mais cela premet-il au vin d'évoluer, dans la mesure où il n'y a pas d'échange avec l'air ?

Pour en avoir discuté rapidement avec JP Frick au cours d'une dégustation, il affirmait que ce n'était pas un problème car le vin évolue grâce à l'air contenu dans la bouteille, citant Emile Peynaud. Pour tout t'avouer, je n'ai pas la compétence technique pour savoir précisément quoi en penser. Pour plus d'informations, il y a pas mal d'explications ici , sur le site (fort bien fait) du domaine.

Mathieu

Merci Mathieu pour ce lien très intéressant. A la lecture de ce dossier on se demande pourquoi le bouchon en liège est toujours majoritairement utilisé en France. La force de la tradition sans doute. Le bouchon synthétique est de plus en plus utilisé pour les entrées de gamme, mais cela reste un "bouchon", et sauvegarde ainsi la "tradition".

Olivier

Passer du bouchon à la capsule couronne n'est pas si simple. Il faut changer les mentalités, les bouteilles et les embouteilleuses, les capsuleuses mais cela reste amha préférable au bouchon synthétique qui a tendance à écraser le vin et le rendre muet assez rapidement.

Stéphane,

que veux tu dire par "ecraser le vin" ?

des essais que j'en ai fait sur les vins de Blanck, bouchon synthetique, bouchon liège sur 2004, il me semblait justement que le synthétique non poreux (hermétique) laissait des notes bcp plus fruitées sur les vins.

Les quelques vins que j'ai gardé en bouchon nomacor sont tous mort, sans vie et sans fraicheur. Nous avons aussi comparé à l'aveugle deux bouteilles de la même cuvée bouché en plastoc et en liège avec le producteur. Ce n'était pas du tout le même en vin en final. Un frais et un poussiéreux aux senteurs de serpillère.
Amha ce bouchon est à réserver au vin à boire dans l’année.

Je ne connaissais pas le domaine mais j'ai eu l'occasion de déguster plusieurs de ses cuvées (riesling et pinot gris) lors du salon des vignerons à Olne le week-end dernier. Déception sur toute la ligne : nez oxydatifs et manquant de netteté, bouches quelconques. Impossible de faire la différence entre un riesling et un pinot gris ce qui est un comble ! Je suis probablement trop sévère ou bien je n'ai pas compris la démarche du vigneron. Je demeure néanmoins très sceptique sur l'avenir de ces bouteilles.

Cordialement,

Stanislas

Chasselas 2006 cuvée sans soufre

C'est peut être bio ( ho c'est bien ! ) , mais c'est pas pour moi. Couleur ambrée, nez étrange, en bouche on se demande si c'est du vin ou du jus de pomme alcoolisé. Il faudrait voir ce que donne la cuvée soufrée ( ho c'est mal ! )

Stanislas Gravenoir écrivait:

---

> Je ne connaissais pas le domaine mais j'ai eu
> l'occasion de déguster plusieurs de ses cuvées
> (riesling et pinot gris) lors du salon des
> vignerons à Olne le week-end dernier. Déception
> sur toute la ligne : nez oxydatifs et manquant de
> netteté, bouches quelconques. Impossible de faire
> la différence entre un riesling et un pinot gris
> ce qui est un comble ! Je suis probablement trop
> sévère ou bien je n'ai pas compris la démarche du
> vigneron. Je demeure néanmoins très sceptique sur
> l'avenir de ces bouteilles.
>
> Cordialement,
>
> Stanislas

Tu parles uniquement de leurs cuvées sous soufre je suppose?

Stanislas, tu es un peu dure avec le domaine Frick mais je ne peux malheureusement pas te contredire car j'ai un peu le même avis que toi sauf sur les pinots noirs qui sont souvent au dessus du niveau de la région.
Pour les cuvées sans soufre, c'est écrit dessus donc pas de piège pour le consommateur. Par contre deçu par un sylvaner sans soufre, un ami m'a donné une bouteille de ce chasselas sans soufre. La bouteille a tenue 2/3 jours à l'air sans note excessif d'oxydation et une belle bouche expressive. On peut donc en déduire que sur ce type de vinification, chaque bouteille est différente.

Effectivement, je n'ai guère eu le temps pour déguster toute la gamme et je le déplore. Ce n'est que partie remise.

Cordialement,

Stanislas

J'ai dégusté toute la gamme ce W-E et connais bien les vins de JP Frick.
Le Chasselas 2006 sans soufre était pour moi un superbe vin de copains, très gourmand, sec et fruité, après un verre on en redemande, ça se boit tout seul! Dans la même veine le Riesling 2004 sans soufre s'exprime très bien dans cette catégorie.
Après on aime ou pas ce type de vins mais il est évident qu'on se retrouve vite face à des point de vue opposés de par l'interprêtation face à des types des vins (et donc des sensations) que l'on connaît bien ou mal: ces vins ne sont en effet en aucun cas oxydés (la bouche est d'ailleurs souvent fraîche et friande), par contre bien typés "sans soufre" (robe plus soutenue, tirant parfois vers l'orange, nez avec des arômes non conventionnels et bouche présentant parfois du CO2).
A noter que la gamme est très large, qu'une petite partie seulement se décline en "sans soufre affirmé" (très reconnaissable), une autre petite partie en "sans soufre abordable" (moins typés sans soufre) et enfin une bonne partie avec un peu de soufre à la mise, en aucun cas typés sans soufre (et très bons aussi à mon sens). A chacun d'aller piocher dans ce qui lui plaît le plus!
Pour moi, dans le top 5 des domaines alsaciens qui m'intéressent, c'est dire...

La bouteille de chasselas 2006 sans soufre est encore dans mon frigo ( j'avoue aimer les vins blancs frais voire très frais, je suis donc pour les méthodes barbares). Assez d'accord pour dire que ce n'est pas oxydé, le nez bien que difficilement qualifiable ne ressemble pas du tout à celui d'un vin du jura sous voile par exemple. La description donnée dans le précédent message est identique à celle que je ferais ( robe plus soutenue, tirant parfois vers l'orange, nez avec des arômes non conventionnels ). Là ou je suis moins d'accord c'est que pour moi, c'est loin de gouter sec, encore un critère subjectif tant qu'on a pas un instrument de mesure sous la main.
Bref, je trouve ce vin déroutant.

On est donc presque d'accord (et je comprends très bien que ça peut être déroutant). Pour moi le chasselas se goûte sur un équilibre sec même s'il contient quelques sucres résiduels, celà dit chacun possède son référentiel en terme d'équilibre.

Voici son analyse:
alcool: 12%; acidité: 5.7 g/l; sucre résiduel: 5.8g/l

Il y en a donc... un peu. Pour info et comparaison le sylvaner 2005 sans soufre en contient 12 g/l et là ça se goûte assez sucré (demi-sec léger).

NB: pour info je n'aime pas le sucre en général sur les vins alsaciens, j'y suis donc assez sensible...

Bon hé bien à défaut de me plaire, ce vin me fait parler. Je viens d'extraire la bouteille du frigo pour accompagner le fromage. Voila que ce soir, je trouve qu'il goûte sec voire très sec, ha l'humeur et la perception ! Avec 5.8 g/l on ne peut pas dire qu'on fait dans la douceur.

Encore 2-3 bts avec des copains et tu vas finir par l'apprécier!

Domaine Pierre Frick - Sylvaner cuvée Précieuse 2000

J'ai ouvert cette bouteille ce week-end avec une certaine appréhension à la lecture des commentaires de ce topic.

Je suis tout de suite rassuré par un nez sur les fleurs blanches qui rappelle celui exhalé par un chenin de quelques années, !

La robe est d'un bel or brillant.

En bouche, le vin est surprenant, tout en finesse. Il n'y a pas de structure imposante mais une jolie palette aromatique que l'on attribuerait à un liquoreux ligérien.

Bien à très bien.

Bonsoir,

Deux choses :

1/ A mes yeux le sujet n'est pas d'aimer ou pas le bio ou d'y adhérer etc... le sujet est simplement que je trouve plus que dommage qu'une bouteille soit morte cinq minutes après ouverture : c'est un peu comme si j'achetais une voiture avec un turbo et qu'une fois à bord celui-ci ne fonctionne pas : c'est creux, poussif, limite dangereux, pourtant y'a tout ce qu'il faut pour faire un véhicule agréable voire même superbe.

2/ J'aimerai bien qu'on m'explique 'les arômes non conventionnels" svp, en commençant par les conventionnels ? Je n'apprécie pas trop cette façon détournée de dire que certains ici seraient emprisonnés par des conventions. Merci de bien vouloir être plus précis svp. J'espère m'être trompé ?

Eric

Heu Eric tu fais référence à quoi là, quel vin? Attaque gratuite ou...?

Perso j'ai déjà ouvert quelques dizaines de bts de chez Frick et aucune n'était morte après 5 minutes: beaucoup ont été bues à deux et même si parfois je suis assoiffé ça prend un peu plus de temps pour vider la bt!

Et en effet bio ou pas peu importe, je descends en Alsace au minimum 2 fois par an depuis une dizaine d'année, j'ai découvert de nombreux domaines sans compter les vins d'autres domaines dégustés et bus en maintes occasions. Et force est de constater que c'est un de mes 3 domaines alsaciens préféré. A noter que le domaine fait vraiment beaucoup de cuvées donc bien sûr certaines sont plus à mon goût que d'autres, normal.

Sur les arômes "non conventionnels" que l'on trouve uniquement sur certains sans soufre (pas tous!), personnellement je les interprête comme contenant des notes de pomme chaude, fruits blancs très mûrs, mais bien sûr ce n'en est qu'une composante. Ceux qui n'y sont pas habitués pensent parfois le vin oxydé (dans le sens passé) alors que la bouche dément ce constat, ainsi que la tenue à l'air justement et l'évolution des arômes.

Et qu'il n'y ai pas d'ambiguité, je suis capable de faire la différence avec un vin oxydé-mort, c'est arrivé récemment avec un Hermitage blanc 99...

Une visite (à l'occasion d'une thématique bio) au domaine sur videos.tf1.fr/jt-13h...

Riesling Bihl 2008

Mon ressenti est très mitigé, je n'ai pas été emballé par ce vin mais je précise qu'il a été servi n'importe comment (pas d'aération).

le nez était inexistant et en bouche, il était marqué par une acidité dérangeante avec, en cherchant bien, une pointe fleurie très en retrait. au bout d'une heure, les fleurs blanches étaient un peu plus présentent mais encore très timide à la différence de cette acidité qui domine la bouche de bout en bout.

Je suis persuadé qu'une grosse aération lui ferait le plus grand bien et qu'un séjour en cave aussi.

Quelqu'un a-t-il gouté ce vin dans des circonstances un peu plus adéquate que moi?

Armand

Goûter un alsace 2008 de terroir maintenant si près de sa mise est très délicat.... Une grande partie des nez sont effectivement actuellement fermés, et en bouche, l'acidité, énorme (en moyenne de 0.3 de pH plus bas !!!) est très souvent encore dissociée. Il n'empêche que les matières sont là...

Goûter un tel vin lors d'une verticale ou en visite chez le vigneron, je comprends bien, mais comme cela pour la dégustation "plaisir", c'est beaucoup, beaucoup trop tôt. Je pense, Armand, que tout le problème est là. Pour l'aération, je suis moins sûr que cela change quoi que ce soit à ce stade !

S'il faut goûter "jeune", autant partir sur les 2007, étonnament buvables pour le moment.

Patrick,

merci pour cette réponse. je pressentai un certain potentiel pour ce vin mais il était tellement fermé (par rapport à mon expérience) que s'en était intriguant.

pour la matière, je confirme sa présence de même que celle d'une grande tension!

Armand

Si il ya de la matière et de la tension, que demande le peuple d'autre ? Sinon, de la patience.

Réessaye dans un an.... peut-être... sachant que certaines bouteilles de 2008 vont largement au-dessus de mon espérance de vie !

Je crois meme que je vais attendre 4-5 ans, je ne suis pas pressé!
en fait ne conaissant pas les vins de ce domaine, je pensais qu'un "simple riesling" serait accessible jeune...
merci encore,

Armand

C'est exactement ce que je pense 2012-2014, cela dit, le Bihl est un vin de terroir de type calcaire à 13-14°C, pas un simple riesling...