C'est curieux, Jérôme, car je me pose les mêmes questions sur Marcillac.
Je serais curieux de voir un vigneron essayer d'autres cépages un peu à la manière de certains producteurs californiens qui n'hésitent pas à planter tout ce qui leur passe par la tête.
En Slovénie, on est beaucoup plus libre !
tiens, tu devrais essayer du Modra Frankinja (bleu de Franconie) ! c'est tendance ! comme du beaujolais mais avec du nerf.
Selon ce que j'en comprends, c'est que les tailles longues (à baguette) sont plus productives que les tailles courtes (à poussier ou courson : cordon ou gobelet) parce que les premiers bourgeons sont moins fructifères que ceux qui suivent. Autrement dit les cépages trop productifs (gamay) ou qui peinent à murir (chenin) gagnent à être taillés de manière courte, tandis que des cépages moins productifs ou avec les premiers yeux très peu fructifères (cabernet franc) se plaisent mieux en taille longue.
C'est effectivement ce que j'avais compris.
Mais sur un même cépage, on voit différentes tailles et palissages. Le Sangiovese est en cordon de Royat principalement mais on en trouve en gobelets et quelques-uns en Guyot. Même remarque pour la Syrah, sur échalas (taille courte) sur les pentes principalement, en cordon de Royat et Guyot. En Bourgogne, j'ai aussi vu les trois.
Je vais voir si mon ancien professeur de viticulture pour le WSET Diploma, Stephen Skelton, peut m'éclairer.
Jérôme Pérez écrit: Il me manque le vigneron du Clos Rougeot : Les crispations qui deviennent des crises passion ... Ou l'inverse d'ailleurs.
Moi aussi.
Je sais ça fait plusieurs jours mais j'ai l'esprit d'escalier.
Pourquoi il est plus là? Il ne nous aime plus? Il ne boit plus que de l'eau?
Comment on va faire pour le Muscadet?
Robe d'une belle couleur grenadine à paillettes argentées, très légèrement trouble
Nez simple et frais sur la grenadine, la cerise, une touche de pamplemousse.
La bouche est ronde, avec une fine astringence. Acidité modérée. L'équilibre reste sur la fraicheur.
Finale plutôt courte.
Le vin démontrera qu'il est plutôt gourmand et facile (à picher).
Il s'agit de mon Coteaux du RER B, cuvée unique 2020 *
* Pour les curieux: c'est un rosé de macération très longue, assemblage de 90% pinot noir, 5% xinomavro et 5% chasselas, alcool entre 12° et 13°, égrappé amoureusement, élevé dans la cuisine et embouteillé à l'arrache. Bouchage synthétique cette année, bien meilleur que le vieux stock de bouchons liège poussiéreux achetés 1€ les 100 à la brocante il y a 5 ans.
Domaine Valdenaire, AGC Jardin des Vosges, 2020 13 cépages
Robe jaune paille à peine teintée.
Nez agréable, sur le citron vert, les fruits blancs, un côté pointu.
Attaque agréable toute en vivacité, sur des goûts d'agrumes en phase avec le nez.
A compter du milieu de bouche, la vivacité domine l'équilibre du vin qui manque alors de matière pour la compenser.
Finale vire alors au strict, sur un citrique strident.
Encore une fois, un vin totalement loyal. Il est trop fort, notre Denaire !
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