Sancerre 32 ans en arrière ça vous dit ?
Eh oui encore de la nostalgie , pour les amateurs de la région , certainement des souvenirs , j ai regardé les noms des domaines de l époque , beaucoup de noms on malheureusement disparus , mais certaines familles continuent à traverser le temps
bonne lecture à tous
cache.larvf.com/data...
didier

Les commentaires, j'adoooore !!! Et au moins ceux là ils sentent pas le Buis !
De la lecture pour maitre Vougeot

Les commentaires sont excellents. J'aime beaucoup plus que maintenant...

A part ça, c'est étonnant comme le temps passe mais les choses ne change pas tant que ça Lucien Crochet très bon mais pas donné. L'accueil impeccable chez Bourgeois (c'est toujours le cas), les rouges de Vacheron jugés les meilleurs et c'est quand même globalement toujours vrai...

Vraiment intéressant.

Et en effet beaucoup de domaine dont je n'ai pas connaissance.

Lucien Crochet très bon mais pas donné.

Ahh !
Tu ne confond pas avec François Crochet ? qui lui n'est pas donné !
Le Chêne Marchand de Lucien ne dépasse pas 16€ la bouteille (j'ai payé les miennes 13) et son Beaujeu est a moins de 30€ de mémoire.

Noter que si on utilise les calculateurs d'inflation, ça reviendrait à proposer les vins à 8-12€ maintenant. C'est pas très éloignée de la moyenne actuelle (même si les vins les plus connus flirtent plus avec les 20€). Je remarque aussi qu'il y a eu une sacrée diversification (là, on parle souvent de 3 cuvées blanc rouge et rosé). Alors que maintenant on en a beaucoup plus, avec la mise ne place de gammes de prix.

Par contre, vous remarquerez que le fromage etait à 6,5F, ce qui donnerait 2€ environ maintenant. Je ne me souviens pas exactement mais je crois qu'à la fromagerie de Chavignol, le crottin sort à moins que ça. Genre 1,5€... mouvement inverse pour le fromage !

Suis pas un expert en production de fromages, mais il faut peut être prendre en compte le niveau de production.
La production de lait, et donc de fromage n'a t'elle pas augmenté depuis 30 ans ?
(c'est une vraie question, à laquelle je n'ai pas de réponse)

Stephane M écrit: Suis pas un expert en production de fromages, mais il faut peut être prendre en compte le niveau de production.
La production de lait, et donc de fromage n'a t'elle pas augmenté depuis 30 ans ?
(c'est une vraie question, à laquelle je n'ai pas de réponse)

Dans le fromage, non hélas, le problème c'est la baisse de consommation et donc de demande des fromages non pasteurisés artisanaux. Moins de demande, baisse de prix. Et concurrence des produits de masse par les gros acteurs du secteur. Je rappelle au passage que le fromage au lait cru, qui de toute façon est le seul selon moi à mériter le nom de fromage, ne présente en France... même pas 5% du marché !!

Si si... vous lisez bien 95% du fromage consommé en France est produit à partir de lait pasteurisé (Président, Caprice, Vieux Pané et autres affreuseutés de ce genre)... ça donne envie de pleurer... surtout que la tendance est clairement à la disparition des fromageries fermières.

Partout ou je vais, les fromages au lait cru se vendent de mieux en mieux. Je pense que au contraire la demande est forte !
Ceux au lait pasteurisé, c'est l'export qui maintient le marché, sinon ....
Avis au spécialistes

ols écrit: Partout ou je vais, les fromages au lait cru se vendent de mieux en mieux. Je pense que au contraire la demande est forte !
Ceux au lait pasteurisé, c'est l'export qui maintient le marché, sinon ....
Avis au spécialistes

Tant mieux si tu crois ça mais je peux te dire que les dernières tendances que j'avais lue étaient l'opposée de ce que tu décris. Je vais chercher des données à jour. Mais par exemple, beaucoup de fromages au lait cru (camembert) sont passés en thermisé autour de 2010 pour des raisons d'accès au marché (GMS). Je ne pense pas que la tendance ce soit inversé et la fermeture de plus en plus de fromager, la difficulté à s'approvisionner et l'augmentation des prix / baisse qualité me font penser le contraire de ce que tu avances...

Dès que j'en vois j'achète des crottins de Dubois-Boulay qui coûtent dans les 2,50 € (affinage bleuté) : super bons !

Il doit y avoir à peu près 8 degrés d'affinages différents des crottins vendus au magasin dans le centre de Chavignol. C'est assez curieux de voir les frometons alignés avec leur évolution en taille et en couleur.
Autre point qui m'interpelle, c'est la disproportion entre l'usine ou plutôt l'atelier de fabrication vaste et relativement récent situé en bas de Chavignol au pied de la côte d'Amigny et le magasin style petite échoppe traditionnelle à côté de la fontaine.

hyllos écrit:

ols écrit:

Tant mieux si tu crois ça mais je peux te dire que les dernières tendances que j'avais lue étaient l'opposée de ce que tu décris. Je vais chercher des données à jour. Mais par exemple, beaucoup de fromages au lait cru (camembert) sont passés en thermisé autour de 2010 pour des raisons d'accès au marché (GMS). Je ne pense pas que la tendance ce soit inversé et la fermeture de plus en plus de fromager, la difficulté à s'approvisionner et l'augmentation des prix / baisse qualité me font penser le contraire de ce que tu avances...

Le cas du Camembert est effectivement un peu a part. d'abord c'est une appellation non protégée ce qui permet d'en produire ailleurs que sa région d'origine. Camembert de Normandie elle est protégée et avec un cahier des charges précis.
Ailleurs des signes distinctifs permettent de faire la différence plus ou moins facilement.
Le St Nectaire par exemple, en production c 'est 50% fermiers (lait cru) et 50 industriel.
Même si tout n'est pas rose, je m'en doute bien, le lait cru ou légèrement thermisé (selon un producteur en Auvergne la différence entre entre les deux est infime) se vend de mieux en mieux, même a l'export !

La différence entre thermisé (légèrement ça veut rien dire, c’est un processus défini) et cru est notable. Dire le contraire c’est de la mauvaise foi et ça s’en comprend puisqu’ils sont obligés de le faire pour proposer les produits dans certains circuits.

J’attends une vraie étude sur le développement du lait cru... si c’est vrai qu’on arrive maintenant à en trouver même en Finlande, tout ce que je lis dit l’inverse.

Pour revenir au vin je suis frappé par la différence de sophistication avec aujourd'hui :
- dans les gammes, on parle peu des crus dans l'article
- dans les commentaires de dégustation

Par ailleurs pas de mention des noms Cotat ou Vatan. Normal à l'époque ou pas ?

Y a un poids standard pour le crottin de Chavignol ?

Moi je dis que si aujourd'hui tu ne connais rien au vin et que tu vas à Sancerre ou Chavignol, tu ne vas pas prendre ta claque comme à l'époque où ça envoyait du cassis à tout va !
On se foutait de savoir si c'était long en bouche ou quoi ou qu'est-ce, mais on s'en prenait plein des gencives et on aimait ça.
Si avec ça tu chopais un crottin dans le creux de la main et mordait dedans à pleines dents, tu commençais à avoir une vague idée des raisons qui te poussaient à t'accrocher à la vie, surtout quand elle ne semblait pas avoir une envie effrénée de te voir passer à travers les gouttes.

Bon dimanche, les amis

hannibal écrit: Moi je dis que si aujourd'hui tu ne connais rien au vin et que tu vas à Sancerre ou Chavignol, tu ne vas pas prendre ta claque comme à l'époque où ça envoyait du cassis à tout va !
On se foutait de savoir si c'était long en bouche ou quoi ou qu'est-ce, mais on s'en prenait plein des gencives et on aimait ça.
Si avec ça tu chopais un crottin dans le creux de la main et mordait dedans à pleines dents, tu commençais à avoir une vague idée des raisons qui te poussaient à t'accrocher à la vie, surtout quand elle ne semblait pas avoir une envie effrénée de te voir passer à travers les gouttes.

Bon dimanche, les amis

Oui, enfin là on parle de 1985 !

didierv écrit: Il doit y avoir à peu près 8 degrés d'affinages différents des crottins vendus au magasin dans le centre de Chavignol. C'est assez curieux de voir les frometons alignés avec leur évolution en taille et en couleur.
Autre point qui m'interpelle, c'est la disproportion entre l'usine ou plutôt l'atelier de fabrication vaste et relativement récent situé en bas de Chavignol au pied de la côte d'Amigny et le magasin style petite échoppe traditionnelle à côté de la fontaine.

La fromagerie moderne a l’entrée de Chavignol et l’échoppe à côté de la fontaine sont une seule et même maison, en l’occurence le groupe Rians qui a racheté l’emblématique fromagerie Dubois-Boulay, il y a déjà quelques années. La production est donc maintenant industrielle ( ce qui n’enleve pas toute qualité ).
Pour retrouver le top niveau du crottin de Chavignol, il faut aller à la fromagerie Dubois, à St Thibault en bas de Sancerre près du canal, ce Dubois étant, je crois, le fils du Dubois racheté. Le rachat se serait, paraît-il, mal passé, comme c’est souvent le cas avec ces messieurs de la finance, qui ne savent même pas à quoi peut bien ressembler une chèvre.

Gérard