jean-luc javaux écrit: alors que l'avenir semble avoir montré que non

C'est beau ça...

jlj

Je te l'accorde, concordance des temps légèrement oxymorique, m'enfin on se comprend (j'espère !)

Gaija écrit:

jean-luc javaux écrit: alors que l'avenir semble avoir montré que non

C'est beau ça...

jlj

Je te l'accorde, concordance des temps légèrement oxymorique, m'enfin on se comprend (j'espère !)

Souviens toi du futur !

Un petit message pour confirmer que, pour un néophyte comme moi, un tableau des millésimesfait par les membres de LPV me serait une grande aide. Rien qu'en regardant 4 ou 5 tableaux (RVF, Figaro, LePoint, etc). on voit vite qu'ils ne sont pas d'accord entre eux, et sans avoir plus de détails sur leur raisonnement on ne peut pas les départager.
Alors que si on sait que tel personne apprécie les rouges extrêmement concentrés par exemple, ou les blancs très frais et acides, cela peut permettre de mettre en perspective les notations des années.

Ce qui serait vraiment top ce serait effectivement des notes, mais accompagnées de commentaires des gens qui connaissent vraiment la région en question. Certains millésimes pourraient être considérés moyens/mauvais parce qu'ils ne sont pas de grande garde par exemple, mais parfois ça peut être un avantage quand on veut acheter un vin à boire rapidement! Dans mon cas, il me semble que 2014 n'est pas considéré comme un grand millésime, d'une manière générale, mais j'ai goûté quelques Bordeaux, Bourgogne et Rhône Nord 2014 et j'ai presque tout le temps été très convaincu. Soit le style 2014 convient bien à mes goûts, soitc'est un millésime accessible jeune et qui apporte donc du plaisir tout de suite alors qu'un 2015 de ces régions ne devrait pas être ouvert tout de suite, peut-être.

Gaija écrit: Sans oublier le désormais classique 2013-bashing où là c'est le lâcher de chiens le plus complet, depuis qu'on se confirme progressivement que c'est le moins bon millésime des 20 derniers pour Bordeaux rouge on ne se gêne pas pour extrapoler ça à absolument toutes les régions, comme ici en Bourgogne rouge où on voudrait nous faire croire qu'il a été terriblement faible (ici aussi soit-disant comme aucun autre en vingt ans) alors que l'avenir semble avoir montré que non, même si pas le plus grand non plus.

Le problème est que Bordeaux est la plus grosse caisse de résonnance du vignoble français. Donc oui, certains ont tendance à extrapoler alors que parfois les différences sont flagrantes avec d'autres régions ( 2007-2008 par ex). Pour 2013, c'est une année désastreuse pour les cabernets, car cépages tardifs. Donc, ce n'est guère mieux en Loire rouge. Mais le pinot qui est plus précoce n'a pas forcément eu les mêmes problèmes.

ganji écrit: alors que l'avenir semble avoir montré que non

C'est beau ça...

jlj

Si à ce sujet si tu as l’horoscope 2021 pour les taureaux je suis preneur

Dans mon cas, il me semble que 2014 n'est pas considéré comme un grand millésime, d'une manière générale, mais j'ai goûté quelques Bordeaux, Bourgogne et Rhône Nord 2014 et j'ai presque tout le temps été très convaincu. Soit le style 2014 convient bien à mes goûts, soitc'est un millésime accessible jeune et qui apporte donc du plaisir tout de suite alors qu'un 2015 de ces régions ne devrait pas être ouvert tout de suite, peut-être.

Pour 2014, il faut distinguer blanc et rouge.
En rouge de ce que j’ai goûté, c’est un millésime plutôt discret, mal aimé, un peu froid mais j’ai eu plutôt des bonnes surprises en bourgogne et rhone nord.
Superbe année en blanc pour bourgogne, alsace, champagne et loire.

2014, en Bordeaux rouge, est un plutôt bon millésime, voire un très bon à Pauillac et St-Estephe.
Moins brillant que 2015 et moins complet que 2016, mais un millésime classique qui devrait bien se tenir dans le temps.
En rive droite, j'ai moins de repères.

Il faut toujours séparer blancs et rouges, les périodes de vendange étant très différentes (en tout cas, sur Bordeaux). 1992 est par ex magnifique en blanc et nul en rouge (et en liquoreux).

francois999 écrit:
Pour 2014, il faut distinguer blanc et rouge.
En rouge de ce que j’ai goûté, c’est un millésime plutôt discret, mal aimé, un peu froid mais j’ai eu plutôt des bonnes surprises en bourgogne et rhone nord.
Superbe année en blanc pour bourgogne, alsace, champagne et loire.

Pas mal de rouge plutôt végétal en bourgogne 14, tannins pas top , maturité limite,acidité plutôt élevée ,il peut y avoir de bonnes surprises certes.

Eric B écrit: Il faut toujours séparer blancs et rouges, les périodes de vendange étant très différentes (en tout cas, sur Bordeaux). 1992 est par ex magnifique en blanc et nul en rouge (et en liquoreux).

Idem en Bourgogne

francois999 écrit:

Pour 2014, il faut distinguer blanc et rouge.
En rouge de ce que j’ai goûté, c’est un millésime plutôt discret, mal aimé, un peu froid mais j’ai eu plutôt des bonnes surprises en bourgogne et rhone nord.
Superbe année en blanc pour bourgogne, alsace, champagne et loire.

Attention, 2014 n'est pas un superbe millésime en Champagne. C'est un assez bon millésime, point.

Désolé je ne pensais pas lancer un débat sur le millésime 2014 . Pour préciser cependant, je parlais des rouges de Bordeaux, Bourgogne et Rhône Nord (ce qui représente quand même très très peu de dégustations dans mon cas ! )

Cyril_HK écrit: Un petit message pour confirmer que, pour un néophyte comme moi, un tableau des millésimesfait par les membres de LPV me serait une grande aide. Rien qu'en regardant 4 ou 5 tableaux (RVF, Figaro, LePoint, etc). on voit vite qu'ils ne sont pas d'accord entre eux,

Crois-tu que les LPViens le seront?

Derrière tout ca il y a une question de goûts, de critères de qualité (aptitude à la garde ou facile à boire jeune par exemple). Sans parler de millésimes qui se révèlent surprenants (en bien) à la garde, là où d'autre se montrent décevants malgré certaines promesses.
Je pense qu'on ne ferait pas beaucoup mieux que les autres. Mais il faut quand même leur reconnaitre une tendance globale commune, qui permet à tout un chacun d'avoir une idée consensuelle des millésimes (à l 'exception du dernier né qu'il faut vendre).

Bibi (qui aime beaucoup le millésime 2014 en Rhône nord, supposé faible, et moins le 2015 confituré porté aux nues par la presse)

bibi64 écrit:
Crois-tu que les LPViens le seront?

Derrière tout ca il y a une question de goûts, de critères de qualité (aptitude à la garde ou facile à boire jeune par exemple). Sans parler de millésimes qui se révèlent surprenants (en bien) à la garde, là où d'autre se montrent décevants malgré certaines promesses.
Je pense qu'on ne ferait pas beaucoup mieux que les autres. Mais il faut quand même leur reconnaitre une tendance globale commune, qui permet à tout un chacun d'avoir une idée consensuelle des millésimes (à l 'exception du dernier né qu'il faut vendre).

Bibi (qui aime beaucoup le millésime 2014 en Rhône nord, supposé faible, et moins le 2015 confituré porté aux nues par la presse)

Ah ah non bien sûr ils ne le seront pas! Mais j'ai dû mal m'exprimer, je voulais dire qu'avec le tableau de la RVF ou des autres, je n'ai aucune information sur les goûts des dégustateurs, le poids des différents critères (aptitude à la garde, etc.) et d'une manière générale tout ce qui a pu conduire à la note. Sur LPV, j'imagineais un tableau avec certes, sans doute, des notes, mais aussi et surtout des commentaires, de préférences de membres experts sur certaines régions, expliquant leur raisonnement et permettant au lecteur de se situer par rapport à cella (est-ce que j'ai les mêmes goûts que celui qui note, est-ce que je veux garder le vin aussi longtemps, etc). Comme tu le fais par exemple très rapidement sur le 2014 du Rhône Nord*


*à ce sujet: je n'aurais su mieux dire!

bibi64 écrit: Je pense qu'on ne ferait pas beaucoup mieux que les autres.

Le problème sur LPV vient des vins dégustés qui ne sont pas représentatifs de la majorité des consommateurs.
Les pinots noirs 2013 provenant des domaines nuitons régulièrement chroniqués sur LPV sont souvent excellents.
Sur la Côte de Beaune, ce n'est déjà plus pareil et ça devient franchement moins intéressant sur des pinots tout venant ou provenant de négociants moins scrupuleux. Mais c'est ceux là que le consommateur lambda va croiser.

Je trouve qu'un Clos de la Roche de Rousseau ou un Clos St Jacques de Sylvie Esmonin sont des grands vins sur 2013 mais j'ai croisé des Monthelie, Pernand, Aloxe, Chassagne ou Savigny qui étaient moins bons que des pinots mosellans de 2015 tarifés moitié prix.

Alors comment noter 2013 ?
Il est bien compliqué de réduire un millésime à une note.

C'est là qu'intervient ce formidable outil qu'est LPV avec son moteur de recherche.
On tape le chiffre du millésime dans le titre avec le nom d'un village, on clique sur CR et recherche à plus d'un an et ça nous fait un peu de lecture pour avoir un aperçu de l'information qu'on recherche.

Tout à fait d'accord avec ce dernier paragraphe de Sylvain. Une recherche sur LPV de quasiment n'importe quel millésime sur n'importe quelle région montre rapidement qu'il est vain de vouloir résumer, au-delà d'une très grosse approximation, tel ou tel millésime à une note.
Le moment de la dégustation, la qualité intrinsèque du Domaine concerné ou encore, surtout, les goûts personnels du dégustateur, jouent un rôle primordial.
Rien de tel qu'une consultation sur LPV pour se faire une idée beaucoup plus fine d'un millésime ; par contre cela prend un poil plus que les 30 secondes nécessaires à consulter un tableau, mais c'est aussi ce qui fait la richesse de ce forum !

Ceci étant dit, je pense qu'un tableau "sauce LPV", avec des commentaires pertinents, pourrait être d'une grande utilité. Mais j'imagine que c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire.

Il y aune remarque assez juste, c'est celle de l'écart énorme qui peut exister, dans certaines zones et certains mill. entre les tous meilleurs et la plèbe.

Dans le cas d'un mill. dilué par une flotte abondante, il est possible de faire du bon à excellent dans le tout haut de la pyramide. Par concentration et / ou par sélection vers les 2eme / 3eme vins.

Pour les mill. à gel, le fait est que les terroirs fortement historiques peuvent être passé au travers des mailles du filet, et l'année reflète alors la météo hors gel.

Une maturité très tardive sous une belle arrière saison engendrera le meilleur ( en buvabilité et équilibre pour le palais tranchant d'un LPVien averti ) mais manquera du caractère accessible et immédiatement expressif pour un béotien.

Un mill. chaud et ensoleillé, sans stress hydrique fort, plaira au grand nombre mais fatiguera le palais du LPVien.

Entre autres exemples.....