kalmah écrit: Il y a des vignerons qui n'ont aucune communication sur les réseaux sociaux, ou des sites internet... qui pourraient être améliorés (comme domaine de Monteillet). Certes ils vendent bien, mais les Italiens encore mieux.
Rassures toi pour le domaine du Monteillet, la vente n'est pas un problème, et pas sûr qu'il vende moins que les italiens (encore faut il savoir de quels italiens). Que Stéphane Montez ne communique pas sur les réseaux sociaux, à la limite, quelle importance pour le domaine?
Pour répondre également à la question, je suis pour une dégustation "semi-payante", c'est à dire qu'une participation est demandée (5-10 euros) et retranchée en cas d'achat, comme l'évoquait Eric.
Pour ma part, quand les vins ne sont pas à mon goût, je repars les mains vides . Je ne me sens jamais obligé d'acheter, même quand le vigneron m'a fait faire le tour de ses vignes. Je préfère expliquer pourquoi les vins ne m'ont pas plu. Ce me semble plus honnête.
Au demeurant, je pense qu'il faut une licence III pour faire payer les dégustations, s'agissant dès lors d'une vente de vins sur place.
"Au sujet des dégustations, s’il s’agit de dégustation gratuite, à la propriété, de vins issus de la propriété, le propriétaire doit obtenir une dispense de licence. Toutefois, si une propriété propose une dégustation payante, de façon occasionnelle c’est-à-dire à partir de 3 ou 4 reprises, une demande de licence suffira. Si cette activité tend à se généraliser la licence III (petite licence ou licence restreinte) devient alors obligatoire. En cas de dégustation payante de spiritueux, la licence IV (grande licence) sera nécessaire." www.viticulture-oeno...
oliv écrit: "Au sujet des dégustations, s’il s’agit de dégustation gratuite, à la propriété, de vins issus de la propriété, le propriétaire doit obtenir une dispense de licence. Toutefois, si une propriété propose une dégustation payante, de façon occasionnelle c’est-à-dire à partir de 3 ou 4 reprises, une demande de licence suffira. Si cette activité tend à se généraliser la licence III (petite licence ou licence restreinte) devient alors obligatoire. En cas de dégustation payante de spiritueux, la licence IV (grande licence) sera nécessaire." www.viticulture-oeno...
Ah oui, en effet, il y a eu un changement de législation. Note que pour le cas de la gratuité, il n'y a rien à faire en dehors des obligations légales permettant de vendre le vin au domaine. C'est la même règle que pour les cavistes... sauf que... il faut avoir des horaires d'ouverture, en théorie !
Et pour la dégustation payante, il faut en effet une licence de débit de boisson.
Il est difficile de généraliser quand aux dégustations tant elles sont variées.
Il est vrai que j' en fais de moins en moins, que je pars maintenant sans hésiter sans rien acheter si cela ne me plait pas ( en expliquant avec tact pourquoi si besoin) et que je ne suis pas prêt à payer pour cela.
Lorsque ces dégustations sont trop organisées, le"guide" présent est souvent très juste techniquement et offrira un service suffisant à des néophytes du vin.
De plus ce qui compte pour moi, c'est la rencontre avec le vigneron plus que la dégustation : j'ai envie de connaitre l'artiste à l'origine du vin, de le comprendre et parfois de l'apprécier.
Alors les relations tarifées...
Je suis dans l'huile d'olive, je fais déguster nos huiles gratuitement, et je trouve cela normal.
Quand je vais gouter des vins chez un vigneron, j'achète au moins une bouteille, même si je ne suis emballé par le vin. Pour compenser le temps passé.
( sauf s'il est vraiment mauvais)
Le système d'Eric B est le système Australien: Tu payes 10 EUR la dégustation pour tout la gamme à vendre et dès la première bouteille, ils te sont remboursés.
Je préfère évidemment la gratuité et discuter 1h30 avec le vigneron mais je ne suis pas le seul client. et je préfère payer un peu à une porte close.