La venue d'Alain et de sa femme hier soir à la maison fut l'occasion d'un repas confortablement arrosé, en présence d'amis toulousains.

Au programme :

Mönchhof-Eymaël Ürziger Würztgarten Riesling Fass 33 Feinherb 2003 : beau demi-sec, très Outre-Rhin, apéritif

Champagne Krug GC : raffiné, fin et long

Champagne Montcuit 1986 : corpulent (moins de classe)

Champagne Dom Ruinart 1982 : suprême

Riesling Trimbach Clos Ste-Hune 1981 : grandiose (rebelote à 19,5/20)

Saumur-Champigny Poyeux 1995 : décevant (maigre, sévère, presque sec)

Vouvray Clos Naudin Foreau moelleux 1999 : décevant (liqueur chiche)

Liban Château Musar 1989 : magnifique, grande finesse (entre grenache - Rayas et pinot fin)

Pauillac Lafite-Rothschild 1988 : grande race médocaine sereine confirmée

St-Emilion La Gomerie 1996 : intéressant, avec un petit côté acidulé (comme dans le cas du 2004)

St-Emilion Château Petit-Gravet 1970 : encore parfaitement en place

Grand Roussillon Puig-Parahy Cuvée Georges Puig 1953 : douceur fruitée, vin apaisé, complexité seulement moyenne

Porto Quinta do Noval Colheita 1976 (mise 2003) : encore une fois (et même si j'vais préféré un tawny à un vintage, un vin anormalement brûlant (des stocks d'alcool à écouler dans cette belle région ?)

Cognac Grande Champagne Ragnaud-Sabourin Florilège

Très beau programme...

Liban Château Musar 1989 : magnifique, grande finesse (entre grenache - Rayas et pinot fin)

Content de lire pareil commentaire sur Musar, j'adhère tout à fait.

Luc

Luc,

Je sais ...

Le 86 était superbe aussi, proche d'un Rayas !

Mönchhof-Eymaël Ürziger Würztgarten Riesling Fass 33 Feinherb 2003 : 15,5/20 -2/7/07
Beau demi-sec (halbtrocken se dit aussi feinherb), cordial, très Outre-Rhin, fin, minéral, apéritif. Goûts déterminés, fruités et épicés (le terroir), avec du miel de châtaignier et du bâton de réglisse. Fléchissement toutefois en finale (le millésime).

Champagne Krug GC : 18/20 – 2/7/07
Notes grillées, fruitées, épicées, minérales. Session raffinée, accueillante, au charme opérant. Belle tension et grande longueur. Valeur sûre …

Champagne Montcuit 1986 : 16/20 – 2/7/07
Livraison ici plus corpulente que chez Krug. La matière est fruitée (pêche rôtie), copieuse. Ce vin plutôt baroque procure une certaine sensation mais n’a ni la sophistication décontractée, ni le fond ni la longueur de Krug GC. Pointe d’amertume dévalorisante en finale.

Champagne Dom Ruinart 1982 : 19/20 – 2/7/07
Suprême réalisation, pleine de vigueur. Puissance généreuse, fond minéral, gourmandise. Un très grand champagne, semblant inaltérable, qui a formidablement évolué (notes légèrement oxydatives racées, curry - pensé à Comtes de Champagne).

Riesling Trimbach Clos Ste-Hune 1981 : 19,5/20 – 2/7/07
Un vin magique, incroyablement typé et profond (pomelo radieux, minéralité impériale, bouquet d’épices subtiles). Approche optimale, avec une puissance inertielle incomparable. Gorgées magnétiques, sacramentales, comme à Rochevilaine

Saumur-Champigny Clos Rougeard Poyeux 1995 : 13,5/20 – 2/7/07
On décode assez vite un cabernet de Loire (cassis, minéral, poivron). Bouche décevante, maigre, sévère, trop marquée par l’alcool et presque desséchante (trop de bois au départ ?).

Vouvray Clos Naudin Foreau moelleux 1999 : 14/20 – 2/7/07
Notes ligériennes de qualité (citron vert, safran, miel) mais la liqueur, pauvre et assez acide, est étonnamment avare. On a tout de même pensé à un Vouvray de 1988.
Petit rappel :
Vouvray Foreau moelleux 1994 : 13/20 - 28/3/07
Robe ambrée (acajou ?), patinée. Nez typé : coing, , citron vert, abricot sec, cire. Bouche presque sans sucre, avec une acidité un peu hérissante. On a l'impression d'un vin de Foreau demi-sec d'une trentaine d'années. Un vin brusque, vraiment peu gourmand.

Liban Château Musar 1989 : 17,5/20 – 2/7/07
Magnifique interprétation orientale du cabernet-sauvignon (couplé à du Cinsault), corsée, particulièrement distinguée. Senteurs nettes et alléchantes de fraise des bois, de figue, de havane. Grande finesse (entre grenache - Rayas et pinot fin racé de la Côte de Nuits). Les petits défauts (volatile, acidité) sont parfaitement au service du vin (comme en Espagne sur l’Unico ou au Portugal sur Barca Velha). Bayadère étincelante qui prépare bien le passage du vin suivant.

Pauillac Lafite-Rothschild 1988 : 18,5/20 – 2/7/07
Race médocaine aristocratique (cassis encore très frais, viande rouge au four, graphite, cèdre – un hommage rétroactif au vin libanais précédent ?). Peut-être un peu moins séducteur que lors de la dernière dégustation mais le potentiel est là, pour ce premier cru indéboulonnable, tout en sérénité.

St-Emilion La Gomerie 1996 : 16/20 – 2/7/7
Le vin évoque un Bordeaux rive droite avec pas mal de cabernet-franc. Le fruit possède de l’éclat (cassis dominateur). Beau comportement en bouche pour ce cru de garage, dans un registre acidulé (comme dans le cas du 2004 bu la semaine dernière).

St-Emilion Château Petit-Gravet 1970 : 16/20 – 2/7/07
Gamme tertiaire de caractère, avec de l’autorité, de la sapidité. Encore bien en place, ce vin mûr et tannique sans réel pedigree se révèle plus que satisfaisant en raison de goûts et d’une structure bien préservés. On imagine que ce vin « à l’ancienne » a pu être d’aspect tannique repoussant pendant de longues années.

Grand Roussillon Puig-Parahy Cuvée Georges Puig 1953 : 16,5/20 – 2/7/07
Archétype de VDN du Roussillon. Réjouissante douceur fruitée et épicée pour ce vin apaisé, de complexité et de longueur appréciables mais sans la queue de paon qui fait frissonner.

Porto Quinta do Noval Colheita 1976 (2003) : (12/20) – 2/7/07
Choisi un tawny plutôt qu’un VDN pour tenter d’éviter la potentielle brûlure de la lippe. Malheureusement, le vin est déséquilibré par un taux d’alcool désespérant (exaspérant convient aussi - des stocks d'alcool à écouler dans cette belle région lusitanienne ?). J’ai du mal à humer le vin, encore plus à le boire. Je ne comprends pas bien son usage, y compris en digestif. Dommage, car j’avais beaucoup apprécié le Colheita 1974, un modèle de douceur par rapport à ce 1976.

Cognac Grande Champagne Ragnaud-Sabourin Florilège : 17/20 - 2/7/07
Cuvée prestige de cette maison. J’apprécie sa tenue juvénile, son feu intégré.

Petit rappel :
Vouvray Foreau moelleux 1994 : 13/20 - 28/3/07

Tu pourrais aussi rappeler des Foreau moelleux plus glorieux comme une Goutte d'Or 1989 bu chez moi il y a moins de six mois ...

C'est bien, j'ai encore appris un nouveau mot aujourd'hui : bayadère.
Musar semble remporter haut la main la palme du meilleur rapport qualité-prix...

Luc

Bertrand,

Je n'ai pas le souvenir d'avoir bu Goutte d'Or 89 chez toi.
Trouvé grand Goutte d'Or 1990 (18/20)

Foreau sec 1989 à 16/20
Foreau 1ère trie 1989 à 17,5/20

Pas un seul Bourgogne !! Ce n'est pas très sympa pour notre charmante Evelyne .

Heureusement , j'ai prévu un petit Clos de La Roche 96 de Rousseau pour le repas chez DanielS .

Alain ...petit contrôle médical à ton retour en Suisse ...et un régime strict

Pas de Goutte d'Or 89, à ma connaissance, mais une très belle réserve 89.

Je n'ai pas le souvenir d'avoir bu Goutte d'Or 89 chez toi.

Effectivement c'était une Réserve 89 ... plus représentative qu'un 94!

Jean-Luc,

Attention, j'ai goûté un Chambertin 96 de Rousseau l'année dernière et à mon avis, c'est un vin à attendre impérativement.

Tu remarqueras que, ayant été tuyauté par Alain, je suis resté assez cabernet.

Et Evelyne a correctement monté l'escalier qui la menait salutairement à sa chambre.

"""Attention, j'ai goûté un Chambertin 96 de Rousseau l'année dernière et à mon avis, c'est un vin à attendre impérativement.""

Laurent , je pense que le Clos de La Roche se laisse approcher plus rapidement : mais je reconnais en effet , suite à mes diverses dégustations du millésime 96 que ces derniers sont encore à attendre pour les " supers " premiers et grands crus . Mais mon ami le pédago m'a signalé qu'il s'est régalé avec ce même Clos de La Roche 96 de Rousseau lors d'un bon repas chez Troisgros !!
Mais en tête à tête avec sa chérie : Puis-je lui faire confiance dans ces conditions !!!

Ou alors, pars sur un Clos de Bèze (je crois que Charles approuverait ce choix, lui qui est un connaisseur pointu de ces mosaïques).

Laurent ..le flacon est déjà sur place !!!

Saumur-Champigny Clos Rougeard Poyeux 1995

Le vin est mieux en place le lendemain : limité en classe, complexité et dénivelé mais fruit profond, minéralité (14,5/15)

Jean-Luc,

Et ce Clos de la Roche 96 de Rousseau, il est passé aux oubliettes ?

Armand Rousseau : Clos de La Roche 1996 commentaire de Daniel Serriot :

""""La robe , de couleur rubis, peu profonde, évolue vers des teintes briques au bord du verre,le nez fin et subtil évoque la rose, la pivoine , la framboise, la cerise, et quelques notes ferrugineuses, la bouche est suave ( tannins soyeux ), très élégante,les sensations sont progressives, les fruits sont purs et frais, assez pulpeux, la finale est persistante, longiligne, d’une grande finesse, avec un petit bémol néanmoins ,une acidité un peu trop présente, qui n’est pas vraiment intégrée à la matière. Noté 16,5

Je n'ai pas été perturbé par cette acidité , mais par un léger manque de complexité pour cette bouteille . Mais c'est surtout la grande déception du Meursault 92 qui m'a vraiment déstabilisé pour la suite de la dégustation : je n'ai pas reconnu "mon" Haut Brion 89 ...et je n'ai pas honte à le dire
Ce n'est pas demain que je vais me présenter au concours de la RVF !!!

Heureusement ..j'ai reconnu" mon "Hermitage 90 .

Jean-Luc, tant que tu reconnais une mondeuse de chez Trosset ou un blanc de chez Berlioz, c'est là l'essentiel !

Philippe

Meursault de chez Roux ou de chez JFCD ?

"""Meursault de chez Roux ou de chez JFCD ?

Laurent...un petit tour sur le blog de Daniel !!

Tout de meme, rater HB 89 avec ce caractère fin et empyreumatique ... tssss

""Tout de meme, rater HB 89 avec ce caractère fin et empyreumatique ... tssss

C'est la faute des dégustations " marathon " de la journée ...je ne suis qu'un pauvre petit amateur : ce n'est pas demain que Mr Mauss va m'inviter au GJE !

Il est vrai également que j'ai un peu de mal à déguster des Bordeaux pendant la période estivale !!

La bouteille de Haut Brion 89 dégustée à l'auberge des Morainières en février ...miammmmmm!!

Laurent , c'est promis ...je vais faire un petit effort pour la prochaine bouteille de Haut Brion 89 !!! Mais c'est certain ...je vais éviter de l'ouvrir suite à des dégustations multiples dans le vignoble !!
Alain a très certainement mieux apprécié ce vin ..il a profité d'une petite sieste en fin d'après midi :

HB 89 est un vin de méditation.

D'ailleurs, ses effluves de havane sont envoûtants !

Je manque à la plus élémentaire des politesses en ne saisissant pas ici, l'occasion de témoigner de cette superbe soirée chez LaurentG, en la compagnie joyeuse des "cadors" toulousains de "In Vino Veritas" (qui allaient d'ailleurs si brillamment s'illustrer lors du concours de la RVF la semaine suivante - bravo à eux!).

Quelle soirée! Grand éclectisme parmi les vins dégustés, allant d'un délicieux Riesling allemand (si peu typé que je l'ai pris pour du Sauvignon.. heureusement que Miguel était là pour corriger le tir!) à un délicieux Château Musar Libanais (que, pour une fois, aucun crack n'a réussi à identifier.. ha..ha!! ), avant de clore (ou presque) la soirée par un Porto Colheita 1976 au sang chaud . Bravo les gars pour votre curiosité et votre volonté de ne pas vous cloisonner aux vins de l'hexagone.

Mais surtout, ce fut une soirée parfaite, placée à la fois sous le signe de la bonne humeur avec un LaurentG aux fourneaux pour un délicieux repas et de l'accueil chaleureux reçu au sein du prestigieux "IVV". Je suis encore soufflé par les connaissances de dégustation proprement impressionnantes de ce dynamique petit groupe de copains! Autant dire que le courant a tout de suite passé entre nous..

Merci les "IVV" de nous avoir permis, à Evelyne et à moi, de partager votre passion communicative!

Et j'ai quand même sauvé l'honneur de "l'équipe visiteuse" en étant le premier ce soir-là à reconnaitre un époustouflant Clos Ste Hune de Trimbach.
bon.. me suis loupé sur le millésime, mais c'était quand même pas trop mal.. et de ne pas être tombé trop loin pour Lafite - je penchais pour un grand pauillac.. mais pas sur la bonne année (1996 au lieu de 1988).

Je reviendrai ultérieurement avec quelques notes glanées sur les vins de la soirée.
Mais de ce délicieux moment passé ensemble je retiens principalement trois vins exceptionnels:

- Champagne Dom Ruinart 1982.. faisant partie de mon TOP 5 en matière de Champ.
- Riesling Trimbach Clos Ste-Hune 1981.. d'une jeunesse insolente
- Lafite 1988 - d'un expression médocaine remarquablement classique.

A + tard pour quelques CR..

Alain

Il semble, Alain, que tu aies été bien occupé depuis ...

Petits fourneaux, hein, et mes talents sont limités, très limités, mais un filet de boeuf de Bavière mémorable.

C'est vrai que cette petite troupe fut enjouée.

A bientôt:)

Ah oui, Pierre : en tout cas, ce n'est pas Lafite ...

Ben voilà mes petits CR suite à cette excellente soirée où nous avons été régalés de vins remarquables, tant par leur diversité que par leur qualité.
Encore merci aux généreux contributeurs d'IVV et à notre hôte..!

J'avais pas tout noté, mais je crois que l'essentiel y est..

Non- Bordeaux

Dom Ruinart - Blanc de Blancs 1982
Robe relativement claire.
Nez brioché avec une présence fruitée très fraîche.
Champagne très savoureux, montrant à la fois de la vigueur et du raffinement. Excellente vivacité en milieu de bouche. La finale est iodée, d'un superbe équilibre.
On imagine un accord magique avec une douzaine d'huîtres de Marennes..
Quel merveilleux champagne..!

Clos Naudin 1999 - Foreau
Nez relativement restreint de citron confit et d'abricot, avec une petite sensation de sous-bois (botrytis?)
L'attaque au palais est agréable, comme safranée, mais dès le milieu de bouche, l'acidité se fait trop marquée avec une finale excessivement crayeuse qui gâche le relief du vin. Finale plus équilibrée, mais qui semble rester "en dedans".

Clos de Ste Hune 1981 - Trimbach
Aspect jaune lumineux avec quelques reflets dorés.
Nez très droit avec un léger arôme terpénique, des notes de miel et de pain cuit.
Dès l'ouverture, la tension est phénoménale.. ce Clos de Ste Hune "tire en bouche" avec un dynamisme et une allonge remarquable. Le palais est envahi par une sensation de richesse parfaitement équilibrée par une acidité calibrée. Ce nectar termine harmonieusement sur une étonnante amertume légèrement anisée.
Quel Riesling!

Clos Rougeard - Poyeux 1995
Les arômes rappellent de la résine de sapin, du piment et le bourgeon de cassis.
L'attaque semble légèrement étriquée, manquant de suavité. La bouche reste un peu asséchante (trop de fût neuf?), bien qu'une intéressante note minérale vienne accompagner la finale, assez typée Cabernet-Franc.
Un peu décevant malgré tout..

Musar 1989 (Cinsault - Cabernet Franc).
Bords légèrement tuilés.
Nez fin et expressif de tabac blond et figue, assez corsé et exotique avec la complexité des premiers arômes tertiaires.
La bouche est mûre et encore bien fruitée, développant un excellent volume sphérique. Beaux tannins fins, presque intégrés avant l'apparition d'un petit fumé en finale.
Excellent Musar qui atteint son plateau de maturité..

Bordeaux

Lafite 1988 - Pauillac, Bordeaux, France
Visuellement, cette bouteille de Lafite 1988 est intense et profonde.
Riche palette aromatique allant de la mine de crayon aux groseilles mûres. Mais on y décèle également quelques traces végétales d'eucalyptus et de poivre noir. Le second nez de Lafite 1988 évoque même une amusante trace de noix de coco.
L'évolution sur le palais est racée, expressive avec un excellent développement. Les tannins sont de qualité, fins et serrés.
Un très beau Lafite qui ne fait qu'approcher son plateau de maturité.

Petit Gravet 1970 - Saint Emilion, Bordeaux, France
L'aspect de Petit Gravet 1970, un Grand Cru Saint-Emilion, est un peu tuilé mais très lumineux.
Nez intéressant de havane et de cèdre avec un rappel de sous-bois.
Bien qu'un peu sanguine et tannique, la bouche de Petit-Gravet est encore fruitée, présentant une belle mâche avec la touche d'exotisme des Bordeaux "à l'ancienne".
Une jolie surprise.

La Gomerie 1996 - Saint-Emilion, Bordeaux, France
Belle robe profonde.
Arômes initiaux marqués par des notes de jambon fumé, un peu animal (écurie) mais sans être rédhibitoire car le fruit noir reprend rapidement le dessus.
Bouche finement fruitée, réglissée avec des tannins un peu poivronnants. Malgré tout, la structure de La Gomerie 1996 reste expressive, laissant une belle sensation de fraîcheur jusqu'à la finale, étonnamment longue pour un Saint-Emilion de ce millésime assez délicat sur la Rive Droite.

A nos prochaines retrouvailles en si bonne compagnie!

Alain

Alain,

Belles descriptions et beau souvenir

il manque Moncuit 86, Krug GC et les vins de dessert

je crois que Francois Audouze a goute un tres vieux Petit Gravet

Momtcuit souffre face a cette valeur incroyablement sure qu'est Krug GC et surtout face a ce monumental Dom Ruinart 82, imperial et imperieux

le porto reste simple (confiture de fraise) et brulant

Le VdN est beau qq jours apres, fin, non ardent, avec des gouts de cafe marques