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Colgin Cellars

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Colgin Cellars a été créé par oliv

Colgin Cellars

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Saint Helena, California 94574
Telephone: 707.963.0999
info(at)colgincellars.com



www.colgincellars.com/

Les vins :

IX ESTATE RED WINE
IX ESTATE SYRAH
CARIAD RED WINE
TYCHSON HILL VINEYARD CABERNET SAUVIGNON
26 Déc 2015 13:25 #1

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Villa d'Este Wine Symposium 2015


Une verticale des vins du domaine Colgin Cellars





Colgin, Herb Lamb Vineyard, 2005
100% cabernet sauvignon.
Fermentation en levures indigènes, macération de 52 jours, mise en bouteille en juin 2007.
1320 bouteilles.




Robe profonde, violacée bleutée sans être totalement impénétrable.
Beau nez riche et parfumé, sur le chocolat noir, la pâte de fruits noirs (mûre), des notes chaudes qui tirent sur le balsamique, le repos dans le verre ramenant un léger végétal. Ensemble construit et dense.
L'attaque en bouche est puissante, d'une légère sucrosité et d'une chair à l'épaisseur certaine sans tomber dans la lourdeur grâce à une importante acidité.
L'équilibre produit est assez étonnant, entre une forme de largeur veloutée quasi crémeuse avec pourtant une charge tannique très forte qui crée un important point de fermeté salivant.
La finale manque de définition, chahutée par une forte astringence qui a l'intérêt de faire saliver et relance ainsi cet ensemble assez massif.
Il semble urgent d'attendre.


Colgin, Tychson Hill, 2005
100% cabernet sauvignon. 2652 bouteilles.
Vendangé mi octobre après 2 vendanges en vert, 41 jours de macérations, malo et élevage de 20 mois en fûts neufs (bois français).
Mis en bouteille en juin 2007




Robe profonde, violacée bleutée sans être totalement impénétrable.
Nez mat, plus ferme et serré que l'Herb Lamb, moins riche d'expression mais peut-être plus en cohérence classique, sur les fruits noirs frais et un ensemble de notes épicées bien intégrées qui apportent une jolie complexité.
La bouche suit un chemin de fraîcheur assez semblable, sur une attaque tendue et droite construite autour d'une belle acidité motrice qui propulse une matière à la générosité bien maitrisée. L'ensemble reste corpulent, dense mais d'une belle présence sans excès de rondeurs.
L'aromatique délicate, sur les fruits noirs épicés et un léger végétal participe de cette lecture classique d'un cabernet bien né et bien élevé.
La finale reste encore très jeune d'expression, avec une charge tannique assez présente mais qui semble plus enrobée que sur le vin précédent.
Joli vin. Mais à attendre encore pour qu'il gagne en fondu.


Colgin, IX Estate, 2005
65% Cabernet Sauvignon, 19% Merlot, 10% Cabernet Franc, 6% Petit Verdot.
18000 bouteilles.




Robe profonde, violacée bleutée sans être totalement impénétrable.
Nez riche mais un peu lourd, sur le cacao, l'ovomaltine mais au fruit totalement absent, renfrogné, même après agitation dans le verre.
Attaque en bouche charnue et veloutée, à la matière crémeuse.
Une certaine sucrosité et une charge alcoolique signent une grande maturité, un peu trop d'ailleurs à mon goût de fillette. L'aromatique reste en phase avec les senteurs du nez, assez fermée sinon son élevage.
Encore une fois, cette générosité sans réelle lourdeur se voit rafraîchie par une belle acidité et des tannins qui font saliver, lançant une finale moins ferme que les vins précédents mais avec moins de présence et de persistance.
Un vin un peu trop riche pour moi.


Colgin, Cariad, 2005
55% Cabernet, 25% Merlot, 11% Cabernet Franc de Madrona Ranch et 9% Petite Verdot de Thorevilos vineyard
8400 bouteilles.




Robe profonde, violacée bleutée sans être totalement impénétrable.
< [size=x-small](Oui, je sais, je radote mais c'est pas croyable comme toutes les robes se ressemblaient, même sur les plus anciens millésimes ! Je sais pas lire ça, moi ! Pour un buveur de pinot, ça a l'air de sortir du fût, des machins pareils ! )[/size] >
Nez sur de légères notes de fumée, des senteurs noires depuis les fruits jusqu'à l'olive enrobées d'un boisé élégant, sur le cèdre, l'humidor.
Bouche puissante, sur une matière ample et concentrée, bien équilibrée entre un corps dense à la jolie maturité et une acidité saillante mais à l'aromatique assez fermée.
L'ensemble produit est confortable, sur une petite sucrosité douce et fraîche et une tenue de bouche étirée encore une fois par de beaux tanins gras sur la finale.
Un vin sérieux à qui il ne manquait qu'un peu plus de fruit pour être très agréable.
A suivre car peut-être un peu fermé.


Colgin, Tychson Hill, 2007
100% cabernet sauvignon. 2652 bouteilles.



Robe profonde, sur un violet bleuté... identique aux 2005.
Nez peu amène, sur une petite réduction charcutière et quasi sans fruit.
Vin qui s'exprime en deux temps, tout d'abord un peu riche et sucré en attaque, il se relance à compter du milieu de bouche autour d'une belle acidité motrice et des goûts de pâte de fruits noirs (mûre) et de notes chocolatées assez agréables.
Les tanins semblent plus riches et doux que sur les vins précédents mais une charge alcoolique assez forte a tendance à déséquilibrer la finale, tout du moins à mon goût de petite chose fragile.
Curieux vin, assez complexe à lire en l'état.


Colgin, Tychson Hill, 2001
100% cabernet sauvignon. 2282 bouteilles. Mise novembre 2004.
Élevé 19 mois en barriques neuves de chez Taransaud




Robe un peu plus claire sur le disque mais toujours aussi violacée en son cœur que ses prédécesseurs.
Nez assez discret, sur des notes chaudes de chocolat, de cannelle, l'aération libérant un ensemble fruits noirs délicatement fumés très agréable.
Très belle attaque immédiatement parlante, veloutée par un toucher soyeux et suave et nerveuse à la fois, sur une générosité de texture parfaitement mobilisée par une acidité parfaitement intégrée.
Les goûts sont francs, très bien définis, parfait compromis d'un fruit mûr (prune, mûre) et d'un élevage réussi (épices douces, cèdre) et apportent le plaisir détendu qui manquait aux vins précédents.
La finale est d'une grande persistance, sur des tanins enrobés très agréables avec une toute petite réserve sur une chaleur solaire qui m'est perceptible.
Un très beau vin que j'aurais vraiment voulu revoir à table ! (tu)


Colgin, Herb Lamb Vineyard, 1997
4800 bouteilles. Mise mai 1999



Robe identique au 2001.
Nez complexe au bouquet noble de notes de légère évolution, sur les épices douces, le tabac blond, des senteurs plus froides et maritimes, entre l'iode, le goudron, des senteurs presque résineuses.
Très belle bouche fraîche, déliée, au déroulé droit, tonique et équilibré, sur une acidité saillante qui lui donne beaucoup de rythme.
L'aromatique épicée n'épuise jamais le fruit et s'exprime dans un ensemble complexe, sur un début de notes tertiaires au fondu certain.
La finale est structurée et froide, assez ferme, sur des tanins un peu stricts mais qui lui donnent de l'allonge et une certaine droiture classique d'une belle persistance.
Beau vin.


Colgin, Herb Lamb Vineyard, 1995
5400 bouteilles.Mise novembre 1998



Robe très Colgin, donc violet machin tout ça.
Nez lourd, sans fruit mais marqué d'un léger lacté, de notes de toffee et d'une espèce de boisé épicé un peu écœurant.
Bouche instable, sur une matière qui semble moins pleine et naturellement dotée que les vins précédents, sur une dureté immédiate que j'attribue à un élevage trop généreux et qui a séché le vin, sur une aromatique fumée peu complexe et une acidité un peu dissociée.
La finale semble plus fraîche que sur les vins précédents mais moins dotée, elle s'essouffle d'ailleurs nettement plus vite.
Peu de plaisir sur ce vin que j'ai trouvé un peu sévère.



Présentation du domaine et commentaires par Antonio Galloni





Bon, bon, bon...

Je vous avoue en toute transparence que je me suis rarement trouvé aussi incompétent à émettre un avis que sur cette dégustation qui m'a laissé perplexe.
Ces vins, qui m'étaient totalement étrangers et qui forment pourtant le haut du panier de la production américaine, tarifés musclés et d'une rareté qui les rend cultes aux yeux de nombre d'amateurs, n'ont pas déclenché en moi d'émotion particulière et donc le plaisir attendu.
Effet pdf ? Mon inexpérience en cépages bordelais a dû également jouer à plein dans ma difficulté à lire ces vins.

Mais je tiens à témoigner également d'un point : l'impact parasite très fort du fait que cette dégustation se soit déroulée sous "ambiance américaine".

Je m'explique !
Alors que François Mauss a pour habitude de piloter ces moments sous un protocole strict, non négociable et qui constitue selon moi comme un acmé du moment de dégustation comme on souhaiterait toujours les vivre, quand les verres sont de qualité, les températures de service soigneusement garanties bien sûr mais surtout, et c'est là où je veux en venir, quand le moment d'évaluation du vin est laissé à votre entière liberté par un silence total et absolu imposé à l'assistance.
Qui n'a jamais vécu ce moment pénible où le plus gradé des dégustateurs autour de la table vous écrabouille toute analyse personnelle alors que vous n'avez même pas encore porté le verre à vos lèvres d'un simple borborygme dubitatif ou d'un laconique "ça c'est grand ! ", vous laissant le nez dans le verre et le cul dans l'eau à vous demander pendant une heure pourquoi la sommité reconnue de tous trouve ça grand ou nul alors que vous, en votre for modeste intérieur, vous trouvez ça nul ou grand, n'osant rien exprimer du haut de votre si fragile et complexée nullité ?

La direction de la dégustation ayant intégralement été laissée aux bons soins d'Antonio Galloni, il ne nous a malheureusement pas été possible de profiter de la parenthèse silencieuse habituelle garantie par le Président Mauss pour goûter les vins "en son âme et conscience" puisque se croisaient les explications techniques des propriétaires, la lecture des vins par l'organisateur puis les interrogations du public, pas toujours passionnantes quand elles tournaient autour du prix des vins par exemple.

Cet environnement un peu compliqué, bruyant, parfois creux, en tout cas peu propice à la concentration, n'a sûrement pas aidé à une saine lecture et compréhension de ces vins.

Oliv
26 Déc 2015 13:26 #2

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La lecture de Kevin Shin de ce moment.

www.cellartracker.co...
28 Déc 2015 10:14 #3

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L'avis d'Antonio Galloni sur cette verticale.

vinous.com/articles/...
07 Avr 2016 08:36 #4

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Réponse de oliv sur le sujet Colgin Cellars

USA
Un point sur Colgin Syrah IX Estate.

www.vinous.com/artic...
18 Avr 2017 20:40 #5

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Réponse de oliv sur le sujet LVMH acquiert Colgin Cellars !

USA
LVMH acquiert Colgin cellars, vin iconique de la Napa valley

www.lesechos.fr/indu...
21 Nov 2017 14:45 #6

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CR: Cabernet Sauvignon Napa Valley Colgin “Tychson Hill Vineyard” 2004 

Nez très intense qui développe toute la richesse aromatique de Napa, lavande, fruit confituré, épices, et cacao.  

En bouche, on est bien dans les collines de Napa, c’est extrêmement riche et intense sur cette parcelle de 2ha qui culmine à 100m d’altitude. On est sur un vin démonstratif et structuré, où le quatuor confiture/lavande/épices/cacao s’articule bien autour d’un équilibre parfait, sans lourdeur aucune. Et pourtant, les 15,6% d’alcool pourraient vite fatiguer le palais… Finale chaleureuse, tout en richesse sur la vanille et le cacao sur une belle longueur.  

C’est excellent, mais pas forcément le style que je préfère en Californie. 
  
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Olivier Mottard, Papé, Blog, leteckel, Chaccz
12 Déc 2022 23:11 #7
Pièces jointes :

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezVougeotjean-luc javauxCédric42120starbuck