Gaja Barbaresco 1997 :

Fermé et acide à l'ouverture vers midi, cette bouteille a nécessité l'après-midi d'aération lente et 4 heures de carafe pour s'ouvrir.

Le vin s'est ensuite montré très avenant, avec une grande concentration.
Il faut toutefois l'attendre encore une dizaine d'années à mon avis pour qu'il s'exprime pleinement.

Cordialement, Philippe.

Barbaresco 1971 Angelo Gaja :

dés les premières goutes versées dans nos verres, des arômes de grande noblesse nous montent au nez comme les cerises noires bien mûres, des notes boisées, des épices, de la truffe et j'en passe. En bouche, le vin est rond, ample, complexe et d'un très grand équilibre associé à de beaux tannins. Sa finale nous invite à se resservir et ne jamais changer de vin :)o

Salutations vineuses,

Christophe

Gaja sito Moresco 2010

Epaulé 3 heures
Puissant et plein de jeunesse avec des notes fumées de bacon mariné dans un vin cuit.
La bouche aux tannins polis s'offre sur des frutis cuits & herbes aromatiques concentrées, le tout squizé dans un jus un peu statique.
Finale un peu courte dans un vin qui semble vouloir faire le grand écart entre puissance et le fait de convenir aux palais les plus nombreux, sans faire de vagues.
Ca manque de fantaisie voir de personnalité, un poil trop lisse a mon gout meme s'il y a de la matière; ce vin me fait penser à un bordeaux très travaillé, avec l'austérité en moins. Bien dans son évidence.

Gaja DOC Langhe Sito Moresco 2011 :
(nebbiolo + cabernet sauvignon et merlot)

Couleur grenat clair, beau nez expressif et fruité, dominé par le nebbiolo, sur la cerise surtout, avec un peu de mûre, de prune, de fruits rouges et d'épices. Bouche assez puissante, à l'attaque vive, avec des tannins encore bien présents mais de qualité, un peu moins gourmande que le nez en l'état, sur la cerise, les fruits cuits, un peu de tabac et d'épices dans le fond. Très bonne acidité qui porte le vin et lui donne de la fraîcheur. Finale assez longue. Un beau vin pour cette entrée de gamme du domaine, à attendre encore un peu.

Piémont
Le millésime 1985 chez Gaja.

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Piémont
L'avenir chez Gaja, le raffinement.

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Gaja Barbaresco 2009

Vin bu au restaurant, pour lui-même après le repas.

Nous avions envie d'une belle bouteille pour fêter un évènement, et nous avons choisi donc ce Barbaresco 2009 de chez Gaja. Carafé une petite demi-heure, mais donc bu en fin de repas. L'aromatique a pris un peu de temps à se définir, poru aller vers un très beau fruit mûr mais pas cuit, une belle palette de fruits d'ailleurs. S'en suivent des odeurs comme de fleurs sechées, j'ai beaucoup aimé. En bouche, le vin est encore indubitablement trop jeune, avec un tanin un peu serré sans être vert, mais une très très belle longueur. La structure en bouche, une fois le palais habitué, devient de plus en plus fine, ce qui laisse présager de choses magnifiques pour l'avenir.

Un infanticide d'un futur grand vin.

Gaja Gaia & Rey Langhe 2010

Bu à l'aveugle

Nez un peu pierreux, sur la truffe, un chardonnay un peu chablis. Un peu fermé.
Le vin aura besoin de s'ouvrir.
En bouche il y a du volume mais ça manque un poil de tonus et ca alourdit un peu une finale assez longue sur un côté pierreux. Bien fait mais il manque un je ne sais quoi pour avoir de l'éclat. C'est bien un chardonnay étranger. Italien, un GAJA!

Un peu en dessous par rapport à ce que j'attendrais d'une telle étiquette.
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Angelo Gaja Langhe Sperss 2001

Un nez envoûtant, lard fumée, cassis, réglisse, terre humide, épices, menthe et poivre forment un bouquet remarquable d'élégance.
La bouche est lactée, douce, dense, encore très jeune, les tannins, même abondants, sont soyeux, c'est glycériné, éthéré, le fruit,
la chair est magnifique, l'élevage est luxueux, c'est profond et d'une longueur interminable. Un vin au potentiel énorme. Excellent

Absolument d'accord avec tes impressions sur cette cuvée et millésime que j'affectionne particulièrement.
C'est tellement bon maintenant que j'ai du mal à l'imaginer dans quelques années...

Salutations vineuses,

Christophe

Angelo Gaja Barolo Dagromis 2008

J'ai été attiré par le nom d'Angelo Gaja et ai donc acheté trois bouteilles de ce vin sur un site Internet.
Il s'agit en fait d'un vin de négoce puisque l'étiquette indique "embouteillé par A. Gaja". J'espère que l'élevage est également réalisé par le domaine !

La robe est sombre et présente des reflets nettement cuivrés.
Le nez est bien ouvert, engageant et complexe, sur des fruits compotés rouges et noirs, avec des notes florales, de vanille et de cuir noble.
La bouche est ronde, plus sur la finesse que la puissance, avec un toucher assez soyeux, une finale plus musclée mais non dénuée de fraîcheur. On ne ressent d'ailleurs à aucun moment les 14,5 ° (visiblement il a fait meilleur temps dans le Piémont qu'en France à l'été 2008 !). Les tanins sont bien présents et asséchants lorsque le vin est bu seul, mais bien entendu plus fondus à table.
Le vin a su tenir tête à des côtes de porc aux poivrons et lait de coco.

Un vin aimable doté d'une pointe d'insolence. Bien ++ mais ne vaut pas le prix payé : cela m'apprendra à acheter des étiquettes sans être sûr du contenu de la bouteille...

Jean-Loup

Angelo Gaja Langhe Sperss 2001

Bu ce midi, le nez est de grande expression sur des notes de fruits noirs bien mûrs, de café, d'olives noires, de sous-bois, de vanille, de truffes noires,...
La bouche est ronde, riche, complexe avec des tannins de grande noblesse superbement intégrés, que dire de la finale, longue et tendue, j'adore !!!
Un grand vin dans sa petite jeunesse...

Salutations vineuses,

Christophe

Piémont
Gaja revient aux Barbaresco classiques.

www.winespectator.co...

Angelo Gaja Barbaresco 1976

Se pare d’une robe rouge/orangé et fortement tuilée sur le disque, tandis qu’au nez , les arômes de rose fanée, bourgeon de cassis et compote de fruits sauvages me mettent sur la piste d’un bourgogne de la cote de nuits sur un millésime ancien. Un vin mur encore bien en place malgré un millésime difficile et caniculaire, qui a su garder de la fraîcheur sans aucune trace de volatile, courante dans les vins de Nebbiolo.

Gaja, Barbaresco, 1989



Enzo
Nez mûr de cerise confite, floral, sur l’œillet mais aussi avec toujours un peu d’élevage sensible.
La bouche est droite, encore tannique avec une acidité haute qui donne au vin une certaine fermeté que son élevage pas complétement fondu accentue. Le vin manque de confort même s’il reste encore bien vivant pour son âge. Ne gagnera pas à être gardé.
Bien ++.

Oliv
Robe profonde sur des reflets briques.
Très beau nez baroque au bouquet complexe, sur les fruits rouges, la menthe poivrée, le cuir et beaucoup d'épices douces.
Bouche très puissante et manquant de confort à mon goût, quand une acidité saillante alliée à des tannins mordants brutalise le palais (de fillette) et lance une finale à la raideur sèche et un peu chaleureuse à la fois.
Un vin avec du charme aromatique mais au toucher de toile émeri trop viril pour moi.
Pas fan.

Bu lors du VDEWS 2017

Gaja, Langhe, Gaïa & Rey, 2006



Robe sur un doré léger.
Beau nez franc et ouvert, sur le praliné, la fleur d'oranger, des belles notes de fruits jaunes bien mûrs.
La bouche est moins à mon goût, sur une largeur glycérinée un peu mollassonne et qui tapisse le palais à l'excès en l'engluant dans une matière solaire.
Confirmation du côté résolument sudiste du vin dont la finale est marquée de chaleurs excessives pour mon palais de fillette.
L'effet de séquence avec l'équilibre tout en droiture du Clos Ste Hune lui a sans doute fait du tort.
A revoir.

Gaja - Sito Moresco 2014 - Langhe

Vin d'un beau rouge intense avec des reflets violacés.
Le nez est réduit et fermé;ne sort qu'un élevage important qui s'exprime par la vanille, la fumée,le bois.
La bouche est dense et structurée; ce vin combine acidité et structure tannique ce qui devrait lui permettre une longue garde.Une sensation de caoutchouc brûlé est perceptible.

Un vin à la belle matière et à l'élevage marqué ouvert évidemment beaucoup trop jeune.

Gilles

Angelo Gaja - Barolo - Dagromis - 2008



La robe assez sombre est bien évoluée par ses reflets fauves.
Le beau nez, ouvert et épanoui, présente une aromatique principalement tertiaire avec du cuir, des fruits compotés, plutôt noirs allant jusqu'au pruneau, et du sous-bois.
Plutôt ronde, la bouche est de demi-corps et d'une buvabilité gourmande. Une certaine finesse en attaque fait place à une finale un peu asséchante qui s'estompe bien entendu à table.

Bien ++ / Très Bien

Jean-Loup

Gaja - Langhe Sori San Lorenzo 1999
Nez intense et net, évolué sur les fruits noirs, cynorhodon, goudron, épices, groseille séchée. Côté acidulé et à la fois solaire. Au tout début je trouvais le nez superbe mais en y retournant dessus je m’aperçois qu'il est tout simplement énorme. C'est curieux mais la profondeur de l'aromatique me fait penser à ma jeunesse à regarder l'immensité d'une nuit étoilé dans le fin fond de la France où la pollution lumineuse est faible. Toutes les étoiles brillent nettement et on en découvre de nouvelles à chaque fois. La Voie Lactée, comme les arômes de fruits noirs et les épices dans ce vin, apparaît pleine de nuances.
Bouche puissante mais d'un superbe équilibre entre la matière, l'alcool, l'acidité. C'est soyeux et aérien tout en ayant de l'épaisseur. Les tanins sont superbes de finesse et apporte une fine fermeté à l'ensemble sans perdre l'élégance. Aromatique intense aussi superbe que le nez. Longueur magnifique, fraîche et nette avec un côté salivant. La persistance est vraiment impressionnante.
Une grand bouteille.

Je trouve les vins de Gaja souvent trop boisé. Là, je n'y ai pas pensé du tout !
En outre, hormis un Barolo 1955 qui avait surpassé un Monfortino 1955, je n'ai jamais été un fan des vins de ce domaine mais cette bouteille somptueuse confirme qu'il ne faut jamais avoir d'idée préconçue.

Bertrand

Gaja - Langhe A​lteni di Brassica Blanc 2010

Magnifique robe jaune or.
Nez à la fois fruité, floral, avec une pointe de grillé, faisant irrémédiablement penser à un (très beau) chardonnay bourguignon, parfaitement à point. C'est très complexe, et à aucun moment, je pense que ça peut être du sauvignon…
La bouche est riche, dense, tout en restant très fraiche. Grosse longueur.
Il me semble que c'est ma première rencontre avec ce vigneron, presqu'une claque sur cette superbe bouteille, et impossible à situer à l'aveugle évidemment.

Gaja - Langhe A​lteni di Brassica Blanc 2013

Bu le même vin que supra, mais sur le millésime 2013.
Je ne connais pas les caractéristiques des millésimes en Italie, mais force est de constater que le vin gagne probablement à vieillir.
Ici le sauvignon ne fait pas le moindre doute, avec ce côté variétal appuyé. S'il est moins bluffant que le 2010, la longueur, elle, est surprenante.
Très bien et sans doute encore mieux à la garde.

Gaja - Ca' Marcanda - Magari, Toscana IGT, 2012


Nez monolithique sur la griotte.
Bouche tendue, longueur moyenne, rétro sur la griotte et un poil de réglisse, mais pas grand chose de plus.
Vin monolithique, bon mais sans plus au regard pedigree du vigneron.

Bien

Dégustation du lendemain...

Domaine Gaja - Promis Ca'Marcanda 2014

Nez assez plaisant sur le fruit rouge et noir un petit côté végétal presque florale (mûre et ronce quoi).
C’est un peu juste en terme de puissance (moi ça me va!) mais assez classe.
La bouche est bien faite avec de belles rondeurs de fruit, un toucher fin et soyeux.
Le vin s'étire sur son acidité, un peu moins perceptible que la veille où elle dominait.
Les tannins enrobent bien la deuxième moitié de la bouche.
La finale assez salivante et sur le retour de la ronce.
L’ensemble manque peut-être un peu de maturité, un peu de corps.
Ce n’est pas drôle, ce n’est pas poétique. C’est classe.

Gaja Langhe Sori Tildin 2001

Tiré de cette très belle dégustation


La robe fait encore assez jeune.
Nez de boîte à tabac, de pruneau, une note d'alcool, puis de pivoine.
C'est plus compoté que le voisin qui suit.
En bouche c'est plus évolué, plus avancé; cependant une belle fraîcheur mentholée, un côté végétal, anime le tout, avec des tanins très fins et un fruité épicé.
Cependant, les tanins se resserrent pas mal sur la fin de bouche et de plus en plus.
Pierre lui trouve les pieds bien sur terre.

jlj

J'attends encore de lire quelqu'un qui s'éclate vraiment avec les grands vins de Gaja .
J'en ai bu trop peu pour trancher mais je n'ai jamais été enthousiasmé et c'est à se demander si celui qui est considéré comme le grand modernisateur de la viticulture piémontaise n'est pas surtout le grand précurseur de l'inflation dans la région .
Pour ça il a donné un sacré coup de fouet dans les années 90 déjà !

Gaja Barbaresco 1999

Bu à l'occasion du Rédempteur 2019 à température de service acceptable (19°) vu les conditions.
Nez profond de fruits confits et cacao, bouche imposante et classieuse qui parvient avec l'aération à une certaine rondeur, longue finale.
On peut envisager avec confiance une longue garde pour ce vin afin que la complexité et l'harmonie d'ensemble soient plus prononcées.

Gaja Barolo Sperss 1990

(bouchon parfait, imbibé au tiers, alors que les autres italiens sur 1990 m'ont donné beaucoup plus de sueur)

Le nez est explosif sur le poivre, on en éternuerait presque. Avec l'aération, viendra le graphite, le cacao et la cannelle. Mais l'épice dominera toujours.

En bouche, c'est dense. La matière est énorme sur ce vin, on a une concentration rare, avec une épice prend toujours le dessus mais de manière plus fine qu'au nez. Le vin envahit le palais tel un rouleau compresseur mais sans lourdeur aucune: l'acidité tout en filigrane et des tannins fondus servent le vin, ils le tendent et domptent ce jus énorme en l'élançant en bouche comme la flèche d'un arc. Ca trace mais ça ne fatigue pas les papilles, c'est net et dense à la fois. La finale est sur le cacao avec une très belle longueur.

Excellent et loin d'être essoufflé, il faut néanmoins lui choisir un accord judicieux, il a été un excellent compagnon d'un plateau de charcuterie italienne et des fromages crus.

Je suis donc totalement passé au travers de ce vin, dans des conditions de dégustations pas forcément idéales...

Gaja, Barolo Sperss, 1990
Magnum



Pas de notes précises car ce vin m'a déplu par son déséquilibre entre une matière trop extraite, un côté chaleureux cisaillant sur la volatile et des tanins vraiment trop fermes pour mon palais de fillette.
Même les goûts sont assez ternes, totalement sur les épices mais sans fruit sous-jacent pour les rafraîchir.
Aucun plaisir pour moi.

Oliv;

Je suis encore un novice sur les belles italiennes, mais je note énormément de disparités entre les vins sur ce millésime.

Sassicaia 1990 a été transparent. Barbaresco 1990 de Giacosa avait un coté romantique et floral mais sur le déclin. Solaia 1990 manquait de finesse même si dans son registre il a fait fort. Ce Barolo de Gaja m'a donné l'impression d'être une synthèse et le domaine semble plus régulier.

Par contre, 4 italiennes de 1990 provenant de 4 origines différentes et ce fut le seul avec un bouchon qui tenait encore la route, alors que j'ai acheté cette bouteille sur ebay, comme quoi... Je sais que c'est un peu juste pour en tirer des conclusions définitives, mais je m'oriente plus sur des achats un peu plus récents concernant les italiens (1996 ou 2001 m'ont l'air très beaux par exemple)

Pour avoir assisté à l’ouverture des bouteilles italiennes par leur apporteur, je confirme que j’ai rarement vu des bouchons dans un état aussi catastrophique. J’ignore leur provenance mais souvenir d’un sommelier italien qui expliquait que la conservation était le mal de la restauration transalpine.
Pas sûr que ce soit mieux chez nous mais d’évidence, si les vins ont traîné, ça peut expliquer de grosses variations.