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Colle Massari (Montecucco Rosso) Cuvée prestige Alinghi 2000 : (13/20) - 30/4/07
On est accueilli ici par une atmosphère peu valorisante de scierie. Le fruit est masqué, l’expression éthérée avec des inflexions de bourbon. La bouche se révèle difficile à déchiffrer : elle exprime assez peu, l’acidité est prononcée, l’alcool conséquent, la finale amère et un peu piquante. Tous paramètres peu amènes. Une fois connue l’origine de ce vin (une nouvelle appellation du sud toscan impliquant du sangiovese), on détectera des notes éventuelles de fleurs et d’amande fraîche. Comment vieillira ce vin ?

Bu lors du WWS 2012



ColleMassari, Montecucco Vermentino DOC, Irisse, 2010
85% vermentino - 15% grechetto
La robe est peu teintée, sur un jaune paille léger.
Le nez est superbe, très ouvert et élégant, sur de fines notes d'ananas et une belle pointe florale.
La bouche est pure, d'un équilibre impeccable entre un léger gras et une jolie acidité bien intégrée.
Les aromes sont nets, parfumés sans excès, offrant un ensemble d'un très joli fruit et d'une grande élégance.
La finale est longue et fraiche et appelle à gouglouter avec une certaine forme d'avidité.
Très joli vin !

Bu lors du VDEWS 2013

ColleMassari, Montecucco Vermentino DOC, Melacce, 2012



Robe assez claire.
Nez très mûr qui m'évoque le viognier, sur le bonbon anglais, la pêche, presque la violette.
Bouche douce à la suavité un peu molle à mon palais.
Le fruit est pur mais son opulence de constitution un peu statique ne me convainc pas vraiment.
Pour amateur de vins sudistes.

ColleMassari, Montecucco Sangiovese Riserva DOC, Lombrone, 2008



Robe sombre aux reflets violets.
Nez dense, mat, sur les fruits noirs (mûre, cassis) et une pointe épicée.
Bouche encore jeune, assez large mais à la belle acidité.
Tanins mûrs et bien présents qui étirent la finale.
Un peu massif mais bon vin !

[size=x-small] Bu lors du VDEWS 2013 [/size]

ColleMassari, Montecucco Vermentino DOC, Irisse, 2011



Robe jaune paille.
Nez pur, sur les fruits jaunes et des notes de fenouil.
Le vin semble un peu déséquilibré dans un premier temps mais le réchauffement lui permet de trouver un point d'équilibre plus avenant.
L'attaque est assez grasse, sur un corps glycériné qui virerait au replet si n'était une belle acidité pour étirer cet ensemble assez sudiste.
Les goûts sont francs, sur l'amande et la poire et toujours cette pointe anisée.
Finale agréable, un peu grasse à mon palais toutefois.

Bu lors du VDEWS2014


ColleMassari, Montecucco Vermentino, Melacce, 2013



Robe sur un jaune léger.
Nez un peu entêtant, sur les fruits jaunes très mûrs, la guimauve, de fortes notes de fleurs blanches.
La bouche est large, sur une matière grasse et glycérinée qui tapisse littéralement le palais.
L'aromatique puissante, un peu rococo et une certaine mollesse engluent un peu la finale qui manque de fraicheur.
Un vin très sudiste, trop à mon goût et donc à ne pas laisser se réchauffer trop rapidement.





Podere Grattamacco, Bolgheri Vermentino, 2012


Robe sur un doré léger.
Très joli nez aux accents minéraux par son côté terpénique, très discrètement pétrolé et de forts jolies notes d'agrumes bien mûrs et de fleurs blanches.
Si la bouche possède elle aussi une ampleur toute sudiste, la présence d'une belle amertume lui donne une assise et un rythme en bouche assez intéressants.
Le vin se place, sur des goûts un peu opulents de pêche blanche et s'étire vers une finale assez longue bien que toutefois marquée d'une pointe de chaleur.
Une jolie bouteille.


ColleMassari, Toscano Rosato, 2013



Robe plus que rosé, sur un rubis rougeoyant.
Nez fortement amylique, sur des notes caricaturales et techniques de fraise Tagada et de bonbon anglais et marqué d'une pointe réduite.
Bouche large et creuse à la fois, sur un volume excessivement gras et qui manque de fraicheur et d'allant, sur des goûts de sirop de fraise dilué à l'eau.
Finale sévère, sur une perception tannique et amère ainsi qu'une chaleur certaine.
Je n'ai pas aimé du tout.





ColleMassari, Montecucco Rosso Riserva, 2011



Robe très sombre.
Joli nez puissant quoiqu'un peu trop concentré en l'état, sur les fruits noirs, le coulis de cassis et une pointe poivrée.
Bouche à l'attaque solaire, sur une sucrosité assez forte et de jolis goûts de gelée de fruits noirs.
L'ensemble reste toutefois encore un peu tapageur, notamment par la présence d'une charge tannique qui chahute fortement la finale.
Un vin qui pourra faire une jolie bouteille dans quelques années.

ColleMassari, Montecucco Sangiovese Riserva DOC, Lombrone, 2004

Un cru que je découvre aujourd'hui et qui m'a fait très forte impression.
Je me suis laissé guider lors d'un achat caviste à Rome et je dois reconnaître que j'ai bien fait...
Superbe couleur, grenat, avec des traces d'évolution. Le nez est complexe sur la prune, la cerise, la menthe fraîche. C'est entêtant et raffiné. J'aime beaucoup.
En bouche, le temps a dompté les tanins qui se montrent souples même si on sent qu'il y a une belle matière dense et que le vin a dû un jour montrer un visage moins aimable. Bel équilibre, grosse longueur et impression sanguine en finale. Franchement une belle bouteille et rapport qualité prix remarquable .
Excellent.

Denis

Bu lors du VDEWS 2016

ColleMassari, Montecucco Vermentino, Irisse, 2014



Robe sur un doré très net.
Nez riche et généreux, sur un léger lacté, des notes de fruits blancs (pêche) et un côté solaire assez présent.
Bouche puissante, sur une matière large d'un grande maturité et à laquelle l'aération dans le verre fait le plus grand bien en ramenant du fruit (abricot, fleur d'oranger).
La finale est un peu massive à mon goût, marquée par une amertume assez forte et par une certaine charge alcoolique.
Le vin répond en revanche très bien aux deux plats.
Bien.

Bu lors du VDEWS 2016

ColleMassari, Montecucco Sangiovese, Poggio Lombrone Riserva, 2012



Robe sombre, violacée presque noire.
Nez puissant, sur le coulis de fruits de noirs, presque la pâte de fruits, enrobé d'un léger lacté et de senteurs mentholées qui apportent de la fraicheur.
Bouche très jeune, encore un peu exubérante mais sur un beau déroulé franc entre une matière riche et ample et une acidité haute et bien intégrée.
Si le vin est sur une expression de jeunesse un peu brute en l'état, la matière première est belle et la finale dense mais sans sécheresse laisse envisager des lendemains qui chantent.
A attendre.

Melacce Vermentino 2013 , Montecucco DOC.

Oliv, j'ai l'honneur (?) de goûter à une bouteille du vin qui vous a été servi à la Villa d'Este.
Couleur jaune or pale. 13 % .
Au nez feu clair, fruits jaunes, de l’amylique, du floral, coco en RO, bref, je suis d’accord avec Oliv, une aromatique Rococo. Il me semble approcher d’un fromage à raclette fondant devant un feu de bois.
L’acidité me paraît suffisante, l’équilibre est donc satisfaisant, mais la matière me paraît mince. Et le gras me semble être dû au bâtonnage, plutôt qu’à une richesse du moût. Une certaine âpreté qui me semble venir du bois.

Le jour 0, il m’a paru vraiment mince, parce que je l’ai goûté après une Petite Arvine 2013 de Maurice Zufferey, puissant. Au jour 1, il parait de moyenne puissance, je trouve les notes de coco, et je me demande quel accord mets-vin pourrait fonctionner. Je l’imagine pour l’apéro, avec des cacahouètes, mais ça ne fonctionne pas, mieux avec des noisettes torréfiées. Des Pringles au maïs? Je l’imagine aussi avec une brochette de St-Jacques, qu’on exposerait à un feu clair pour dorer la croûte. Quelque poisson entier à la peau bien grillée au feu de bois.

C’est pas mal, mais on dirait un Vermentino paré d’habits coupés pour quelqu’un d’autre et très mal assortis, pour le faire ressembler à un Bourgogne blanc… parce que c’est cela qui a du succès, qui se vend cher…..C'est subjectif, pardonnez svpl.
On est loin des vins de Vermentino sympa qu'on peut boire sur des terrasses de restaurant sur la Riviera ligure, avec une cuisine simple de cette région.

Un vin un peu fardé en effet.

Après 2 jours sous Vacuvin, bt. au 2/3 pleine, ce blanc ne me paraît plus partir dans tous les sens, c'est mieux en place; à l'olfaction, je sens du floral intense, pas exactement chèvrefeuille, mais dans cette direction, (puisqu'il y bois et coco). D'accord pour le fardé ! C'est un vin qu'on trouve à 9 € en Suisse.

Bu lors du VDEWS 2017

ColleMassari, Montecucco Vermentino, Irisse, 2016



Robe nettement dorée.
Nez puissant, sur des notes de fruits jaunes, de poire, de fleurs blanches et de cire, avec des vapeurs d'alcool assez présentes.
Bouche massive, sur une matière lourde et tapissante d'une légère sucrosité et qui englue un peu le palais.
Une amertume assez forte ainsi qu'une chaleur certaine ajoutent à cet équilibre excessivement sudiste à mon goût.
Finale roborative à l'amertume marquée.
Pas fan.

Bu lors du VDEWS 2017

ColleMassari, Montecucco Sangiovese, Poggio Lombrone Riserva, 2013



Robe violette tirant sur le noir, presque impénétrable.
Nez massif et peu amène, sur un lacté prégnant, des senteurs de fruits noirs épicés et une pointe d'encre de Chine.
Bouche linéaire et dure, d'une grande densité anguleuse qui manque de confort et de déliés pour apporter un vrai plaisir.
Le vin impose excessivement sa puissance carrée, chahutée par une volatile assez forte.
Finale brutale qui ne me convient pas du tout.

Bu lors du VDEWS 2018

ColleMassari, Montecucco Vermentino, Irisse, 2017



Robe sur un doré net et d'une certaine épaisseur dont les larmes tapissent le verre.
Nez généreux et presque opulent, très floral, entre l'aubépine et le jasmin, des notes d'amande.
Bouche riche, un peu trop large pour moi, sur une attaque glycérinée d'une certaine viscosité et qui tapisse le palais presque à l'excès. Les goûts sont francs et agréables mais une certaine chaleur empâte la finale qui manque de nerf et de fraîcheur.
A servir frais à l'apéritif.

Bu lors du VDEWS 2018

ColleMassari, Montecucco Rosso Riserva, 2015



Robe quasi noire, totalement impénétrable et qui tache presque le verre.
Nez mat, sur les fruits noirs, un léger viandé et des notes réglissées alliées à une pointe chaleureuse ou volatile.
Bouche brute et ferme, sur une concentration pas du tout détendue et une amertume forte qui rend la lisibilité compliquée, avec l'impression de tourner autour d'un cube sans trouver la porte d'entrée.
Les goûts peu ouverts, tout en noirceurs, entre le cassis et l'encre n'aident pas au plaisir.
Finale sévère par son volume et ses chaleurs et ses tanins présents qui pèsent sur le palais.
J'avoue, je souffre...

Bu lors du VDEWS 2018

ColleMassari, Orto del Prete Vermentino Passito, 2015



Robe dorée marquée d'étonnants reflets verts fluo.
Nez puissant et complexe, sur la confiture d'abricot, la poire tapée, des notes de praliné mais aussi une certaine charge alcoolique.
Bouche à l'avenant, c'est à dire riche en attaque, sur une liqueur d'une certaine ampleur mais sans sucrosité collante, portée par une bonne acidité.
L'ensemble manque toutefois un peu d'intensité et de tension pour se relancer à compter du milieu de bouche malgré de beaux goûts de fruits blancs confits, sur l'abricot.
Finale un peu lourde car marquée par une ampleur alcooleuse qui limite sa buvabilité.
Bien.

Castello ColleMassari, Montecucco rosso Rigoleto 2017
70% Sangiovese, 15% Ciliegiolo, 15% Montepulciano

Nez appétant et ouvert sur la tige de tomate, la myrtille, le romarin, le cuir, la fraise séchée. 
La bouche offre un grain de tanin fin et friable, une belle acidité rafraichissante, et un fruité estival et tonique. La matière est en demi corps, l'ensemble est immédiat et sans prise de tête.
Finale fruitée, un peu poudrée, herbes de la garrigue, salivante (puisqu'il faut donc utiliser ce terme).
Ce vin  a quelque chose d'assez évident, c'est un joli canon pour le pasticcio ou les lasagnes. Du plaisir sans nuages !