Soyons clairs : le vin étranger est une source d'évasion de devises. Je le tiens donc dans un mépris relatif, tout en lorgnant dans mon fond de cave cette bouteille achetée au hasard d'une commande sur le net.

Acolon 2005, vin du rhin, domain Mohr et Sohn. Si j'ai bien compris.

Je croyais ouvrir un pinot noir...mais non ! Mon inculture me mène vers ce vin à la robe très dense, au nez profond, un poil lacté et vanillé. C'est poivré (un remake du pineau d'aunis quelque part). C'est fondu, profond et d'une belle longueur, sur une fraicheur encore bien présente. Le vin est peut être à son apogée mais saura rester intact un moment je gage.

Pour autant, c'est comme conduire une clio faite en turquie : une petit amertume en fin de bouche.

Bon, hé, à prendre comme d'habitude, avec les pinces crocodiles qui tirent les zygomatiques. J'ai rien contre les vins allemands, je les hais autant que les italiens, c'est pour dire (ajouterait desproges).