Oliver est un excellent viticulteur du Rheinhessen qui mérite toute sa place dans nos colonnes.
Un site internet : battenfeld-spanier.de

Battenfield Spanier (Rheinhessen) - Riesling CO Trocken 2007
Légèrement évolué avec touche de pétrole, fruit bien mûr sur pêche jaune, fruits tropicaux, pain grillé, fenouil.
Puissant, riche avec grosse concentration. Du gras avec un fruit très mûr. Balance plutôt basse. Superbe longueur salivante.
Très bien dans un style riche.

Battenfield Spanier- Riesling Hohen-Sülzen 2010

Bouteille bue au restaurant.

Très belle surprise que ce Riesling d'un domaine qui m'était inconnu.
Le nez est sur les fruits jaunes bien mûrs (mirabelle, pêche) et fruits exotiques.
La bouche est d'un superbe équilibre : belle amplitude en bouche avec beaucoup de gourmandise, belle expression du fruit.
L'acidité perçue rend l'ensemble très digeste en apportant de la fraîcheur.
Vraiment une belle bouteille et je rejoins complètement Bertrand sur sa notion de style riche. Un style qui me plaît beaucoup.

A accompagné à merveille tout le repas : sashimi de thon, saumon fumé et filet de Saint-Pierre.

Manu

La même équipe que Kühling Gillot il me semble.

Deux beaux domaines avec des vins de grande qualité.

Tout à fait Mauss.th,
Oliver Spanier du domaine Battenfield-Spanier et Caroline Gillot de Kühling-Gillot sont époux.
D'ailleurs la qualité du domaine Kühling-Gillot s'est amélioré avec le meilleur Pettenthal produit par le domaine en 2011 depuis que je le goûte chaque année depuis 2007. Un vin magnifique.

Battenfield Spanier- Riesling Hohen-Sülzen 2011

Le nez est ouvert sur les fruits jaunes (coing, pêche, abricot), l'orange et je pense y déceler une pointe de thé vert.
La bouche fait preuve d'une belle richesse où fruits jaunes bien mûrs et "caillou" jouent à voix égales jusqu'en fin de bouche, marquée par une amertume prononcée.
Finale grasse et persistante.
C'est bon.

Les millésimes 2010 et 2011 semblent différents, malgré la sensation commune de richesse et de la caractéristique "fruits jaunes bien mûrs".
Le 2010 présentait plus de gras, le 2011 est plus vif avec une sensation d'acidité plus marquée.

Manu

Battenfield Spanier (Rheinhessen) - Riesling Trocken 2012

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Goute au debotte chez un caviste.

Nez: Un nez mielle, sur l'acacias, pa si trocken que ca. Un aspect vegetal predominant plus generalement sur les fleurs blanches, ca reste frais.

Bouche: Une bouche grasse mais toutefois un peu fluette, en retrait, une finale de la longeur correcte sur la lavande. Pas mon truc.

BattenfeldSpanier (Rheinhessen) - Riesling Hohen-Sülzen 2008 Trocken 13°

A l'ouverture c'est un Riesling "Pétrole Pétrole " d'école .Mais sur plusieurs jours ces arômes disparaissent progressivement pour laisser place à d'autres beaucoup plus sympathiques .

La bouche n'est pas en reste , toute en fruits blancs et jaunes mûrs à dominante pêche abricot .
Un vrai délice avec ce mélange de volume en bouche et de texture hyper soyeuse des blancs allemands , d'une grande longueur .

Un grand vin blanc , sec mais tellement fruité qu'on aurait presque des doutes . 13° tout de même mais qui passent inaperçus .

Il n'y a pas que la Moselle en Allemagne .

bue Ici

2013 Weingut BattenfledSpanier Nachenheim Riesling trocken

Nez citronné, simple, peu expressif hormis quelques notes d'écorces.
En bouche, c'est perlant, très jeune, un équilibre précaire révèle un acidité asséchante sur le biscuit sec, avec une finale un peu déchaussante.
A revoir, assez quelconque en l'état, Moyen -

bue Ici

2011 Weingut BattenfledSpanier, Kirchenstück Riesling Grosses Gewächs

Un nez assez complet et frais, sur les fruits jaunes murs, le coing, une touche de miel qui soutient une rondeur un poil pesante, derrière des notes fumées.
En bouche, un petit perlant ne saurait cacher une certaine lourdeur et un manque de précision. Finale fruité de jolie longueur, dans un tout qui a besoin de s'integrer sous peine de rester dans le vague. Mais quid du manque de profondeur, et du manque d'acidité pour la garde? Décu au vu du pedigree, Bien -

bue Ici

2013 Weingut BattenfledSpanier, Hohen-Sülzen Grüner Sylvaner trocken

Nez floral, sur la camomille, le jasmin, le thé, assez léger. Des notes de physallis.
En bouche, c'est équilibré, enfin! une tension en milieu débouche sur une finale plus ronde, un peu tapissante, avec des notes florales, d'herbes séchées, de thé noir.
Une bouche bien supérieure au nez, Bien

bue Ici

2012 Weingut BattenfledSpanier, Kirchenstück Riesling Grosses Gewächs

Nez très peu expressif, léger boisé, notes de cendres. Il faut aller chercher le fruit assez loin...
Attaque silencieuse, milieux soyeux et finale plus parlante, avec un retour sur le grain de café, longueur correcte.
Une bouche un peu diluée, un équilibre acceptable mais un tout un peu flou au dela du manque de complexité et de matière. Moyen --

bue Ici

2013 Weingut BattenfledSpanier Frauenberg Auslese

Un nez jeune et frais mais rond sur le tilleul, le fruit jaune mur, globalement assez simple. Note amandée discrète, pointe cartonnée.
En bouche, l'attaque est fruitée et la présence sucreuse est volumineuse mais maitrisée et assez aérienne.
C'est frais, velouté et généreux mais le tout manque encore de complexité, certainement trop jeune.
Jolie finale de belle longueur sur la mangue, l'ananas et les fruits exotiques, mais manque de réelle expressivité et de profondeur. Bien - en l'état, à revoir.

Weingut Battenfeld-Spanier, Hohen-Sülzen Riesling Trocken 2013

Beaucoup de légèreté dans ce vin qui perle tout d'abord beaucoup. Après agitation, on découvre un nez qui pétrole délicatement, sans masquer le fruité citron. Pointe florale.
De la vivacité non dénuée d'une certaine rondeur savoureuse, c'est certes assez simple mais mûr et fruité (citron citron citron), avec de la fraîcheur, un côté en apesanteur (pourtant la matière n'est pas maigre) et une deuxième moitié de bouche saline, parfaitement à point pour étirer une finale qui claque après s'être prolongée un bon moment. On n'hésite pas longtemps avant de se resservir...
Très bon.

Merci pour ce cr Kiravi.
Le fil pour ce domaine est celui-ci : Battenfeld-Spanier
Il y a une faute de frappe dans le nom du domaine que tu as écris

bertou écrit: Merci pour ce cr Kiravi.
Le fil pour ce domaine est celui-ci : Battefenfeld-Spanier
Il y a une faute de frappe dans le nom du domaine que tu as écris

Merci, j'ai corrigé.
Toutefois, il me semble, étiquette photographiée sous les yeux et alphabétisation disons dans la moyenne acceptable (mais incapacité informatique prouvée par la faculté de médecine française pour l'heure non reconnue par notre état pingre qui refuse de m'octroyer la moindre pension) il me semble donc, si toutefois nous parlons du même domaine (je suis un béotien absolu en vins allemands même si je n'irai pas jusqu'à la béatitude mais ne me poussez pas du coude que vous avez au moins aussi musclé que le mien) (pardon pour toutes ces parenthèses qui sont à la littérature la politesse de l'illettré, promis j'essaierai dorénavant de ne plus en abuser) il me semble donc - écrivais-je- que le 19 septembre 2013, un certain Gueva, probablement un guévariste comme on n'en croise peu aujourd'hui et franchement c'est heureux, commit la faute originelle en glissant un "i" dans le feld avant d'être moutonnement suivi par d'autres intervenants qui, plus tard, enlevant ce "i" impropre, le remplacèrent un jour par un "l" tout aussi malvenu.
Bien sûr le moteur de recherche y perdit son Scotland Yard (Un équivalent allemand?)
Bref, l'administration du forum a du taf pour réorganiser tout ça mais après tout elle peut le faire puisque nous sommes si nombreux à la rémunérer grassement (n'oublions pas que tous ces gens ont des comptes en Suisse, cela a déjà été écrit fort à propos) (merdum encore une parenthèse, je m'étais pourtant promis de ne plus)
Où en suis-je? Ah oui, merci donc mais à part mon acte de repentance et ma modeste contrition, que puis-je faire pour remettre de l'ordre dans cette chienlit quasi gaullienne?

Marc, c'est les vacances qui te rendent la plume vagabonde?

En lisant le titre, Hohen-Sulzen me rappelle un souvenir, celui du village ou habitait mon correspondant allemand chez qui j'avais passé une quinzaine de jours il y a bien longtemps. Je ne savais pas qu'il y avait de la vigne mais a l'époque je n'avais pas l'intérêt d'aujourd'hui pour le vin, même si j'étais déjà initié par mes parents.
Patrick

écrit:

Weingut Battenfeld-Spanier, Hohen-Sülzen Riesling Trocken 2013

Beaucoup de légèreté dans ce vin qui perle tout d'abord beaucoup. Après agitation, on découvre un nez qui pétrole délicatement, sans masquer le fruité citron. Pointe florale.
De la vivacité non dénuée d'une certaine rondeur savoureuse, c'est certes assez simple mais mûr et fruité (citron citron citron), avec de la fraîcheur, un côté en apesanteur (pourtant la matière n'est pas maigre) et une deuxième moitié de bouche saline, parfaitement à point pour étirer une finale qui claque après s'être prolongée un bon moment. On n'hésite pas longtemps avant de se resservir...
Très bon.
 

Quelques mois plus tard, je retrouve ce vin que j'avais aimé mais qui se goûte différemment et encore mieux cette fois.

Aucune trace de Co2 à l'ouverture. Le vin est parfaitement tranquille, sans perlant et se présente dans une superbe robe or soutenu.
Très beau nez avec du pétrole sans excès qui laisse s'exprimer de belles notes de fruits jaunes ainsi qu'une pointe de cire/encaustique qui signe peut-être un début d'évolution.
La bouche est vive, intense, parfaitement sèche. C'est une chevauchée! On est comme hameçonné par ce vin sapide, dense et vibrant, à l'équilibre splendide, qui nous tire sans baisse de rythme jusqu'à une finale qui se prolonge longtemps. Mariage fougueux d'acidité et de gourmandise qui fait penser à certains équilibres qu'on peut par exemple croiser du côté de Jurançon.
Vin magnifique. J'ai adoré !

Weingut Battenfeld-Spanier - Rheinhessen - Allemagne - Riesling C.O Liquid Earth 2018
Le sommet de la gamme régulière (notez bien que ce n'est pas une GG mais un nom de fantaisie) du domaine. D'après Lobenbergs, les raisins proviennent d'un monopole situé au sommet de la Zellertal (région viticole officiellement partie du Palatinat à la frontière avec la Rheinhessen) entre les GL Schwarzer Herrgott et Frauenberg et profite d'un an de repos sur lie suivi de plusieurs années de vieillissement en bouteille dans les caves du domaine. Viticulture biodynamique. Pour l'anecdote, la cuvée aurait été conçu pour le mariage de H.O Battenfeld et Carolin Kühling-Gilot en 2005 dont l'union a scellé l'association de ces deux domaines devenus très appréciée par la critique allemande et anglophone.

Le vin a été dégusté dans le cadre d'un événement de la Maison Ginestet, négociant de la place de Bordeaux qui exposait ses grands crus du monde ainsi quelques champagnes de prestige vendredi 1er septembre. Si le vignoble bordelais est globalement en crise, les réseaux commerciaux bordelais n'ont jamais été aussi développés et il y a une tendance de fond pour les grands crus étrangers - mais aussi français : champagnes, vallée du Rhône et bourgognes   - à recourir à la place de Bordeaux pour la commercialisation de leur production. Cette cuvée de riesling allemand est notamment le premier vin du pays à passer par la place de Bordeaux.

Le vin est d'un style riche avec une texture extrêmement crémeuse et douce en bouche, par la grâce d'un long repos sur lies en gros fûts de 1200L. C'est plus en longueur qu'en largeur (comme tout bon riesling dirait-on) avec une acidité suffisante pour apporter une trame à cette matière un peu alanguie. Palette aromatique de citron confit et de bonbons arlequin très différente du Moritz Kissinger bu précédemment. La minéralité est en filigrane et non à l'avant-plan. Grande longeur.

Je peux comprendre l'analogie avec le CSH de Trimbach faite par James Suckling avec cette texture et cette richesse. Toutefois, comme le CSH ça ne m'enthousiasme pas particulièrement, trouvant le vin trop sage et la palette aromatique manquant un peu d'attractivité. Dans une certaine mesure, on pourrait presque qualifier ce vin de riesling fait pour plaire aux amateurs de blancs de Bourgogne mais je préfère les riesling plus transparents au terroir et beaucoup plus nerveux.

Il va sans dire qu'il n'y a pas de RQP avec cette bouteille (250€ environ), que c'est de la "fuck you money" même si j'ai eu une agréable conversation avec les propriétaires. Pour moins du 1/4 du prix, le Doosberg GG de Peter Jakob Kühn donne parfaitement le change avec en plus une impression de zénitude enfin détachée des contingences matérielles.

Je comprends bien ton CR de ce vin que je n'ai jamais goûté. Par contre l'analogie avec Clos Ste Hune je ne comprends pas. J'ai toujours goûté CSH très tendu, très minéral, avec peu d'enrobage autour.

Bonjour Tomy,

L'analogie avec le CSH n'est pas de mon fait mais de James Suckling (certes, c'est le vendeur du souk de la critique mondiale) pour le 2017 que tu retrouveras sur cette archive de Lobenbergs.

La voici in extenso : "This feels like a German version of Trimbach's Clos Ste. Hune, but because the climate is cooler in Rheinhessen than in Alsace, this has very moderate alcoholic content and crisper acidity. Just a whiff of toast wafts over the lemon-curd, candied-lemon and wild-thyme aromas. Tremendous structure is married to almond-like creaminess and herbal freshness, the whole greater than the sum of the parts. Now just entering the ideal drinking window. Very long, toasty and chalky finish with plenty of energy. From organically grown grapes."

 J'ai toujours goûté CSH très tendu, très minéral, avec peu d'enrobage autour.

La chance de l'avoir goûté plusieurs fois ! Le 1999 goûté lors d'une masterclass de riesling en février dernier ne corrobore pas ton expérience : je l'ai trouvé très riche, certes très complexe mais la magie n'était aucunement là. Et la bouteille est arrivée 4ème parmi 10 derrière le Clos St-Landelin du domaine Muré et le Brundlmayer Zobinger Heiligenstein Alte Reben pour les 12 personnes présentes (et encore, je soupçonne qu'inconsciemment le groupe a mis le Geisberg et le Frédéric-Emile de Trimbach derrière alors que le FE était à mon goût nettement plus plaisant et meilleur)

Mes 3 expériences avec le Frédéric-Emile (2002, 2007, 2012) correspondent mieux à ce portrait-robot. Ce sera toujours un plaisir de goûter à nouveau le CSH mais mes essais respectifs de ces cuvées de prestige ne m'incitent pas à proactivement chercher des deals pour enrichir ma cave personnelle.