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CR: Zufferey et Mercier au CAVE : Le Cornalin qui fait aimer le Cornalin

  • chrisdu74
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Avec Cornalin (Hervé) le bien nommé, nous avons participé à cette dégustation au CAVE SA à Gland. Dégustation croisée d’une verticale de vins de cornalin de 2 domaines de Sierre, emblématiques du Valais et de ce cépage : Le Domaine Maurice Zufferey et le Domaine Anne-Catherine et Denis Mercier .

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Quelques mots sur les 2 domaines
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Domaine Maurice Zufferey

Domaine de 8.5 hectares créé par Charles Caloz en 1963 lorsqu’il a quitté la coopérative, Charles étant l’oncle de Maurice qui reprend le domaine en 1982. Charles Caloz était bien connu dans le Valais pour avoir relancé le rouge du pays ou cornalin en désuétude depuis les années 30. La cave est à Muraz-sur-Sierre et les vignes essentiellement sur Sierre, de sols principalement calcaires.
Le cornalin reste anecdotique au domaine jusqu’en 1983, grande année qui lui vaut le succès et une replantation importante. Il y a environ 1 ha de Cornalin maintenant.
Voir aussi : www.mauricezufferey....

Domaine Mercier

Issu d’une famille Vaudoise, Denis Mercier fait des études agricoles, travaille pendant quelques temps dans le secteur puis reprend les vignes du château familial à Sierre. Il y avait à l’époque 3.5/4 ha de fendant et pinot noir.
Denis Mercier choisit rapidement un style qui le démarque de ses voisins en limitant les rendements et vendangeant plus mûr que ses collègues.
Il plante ses premières vignes de cornalin en 86/87 après sa rencontre avec Maurice Zufferey (comme pour la syrah qui tient à sa rencontre avec Axel Maye). Aujourd’hui le domaine fait 7ha dont 1ha de Cornalin
Voir aussi : www.mdvs.ch/fr/produ...

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[size=large]Le cépage CORNALIN :[/size]
[size=x-small](image CAVE SA)[/size]

Grâce à la présence à la soirée de José VOUILLAMOZ chercheur qui a étudié par leur ADN l’origine des cépages valaisans, nous avons droit à un petit cours d’ampélographie sur les origines du Cornalin :

Le Cornalin du Valais ne s’appelle cornalin que depuis 1972. Avant il s’appelait « Rouge du Pays » ; il est issu du Val d’Aoste du croisement de Petit Rouge et de Mayolet. Mais ce « cornalin » n’est plus cultivé en Aoste. En Aoste, ce même croisement a donné naissance à d’autre cépages dont le ..… Cornalin ! Oui mais ce n’est pas le même… celui-ci est connu en Valais sous le nom d’Humagne rouge !

En résumé, le cornalin valaisan qui n’a donc rien à voir avec le cornalin valdotain, s’est longtemps appelé « rouge du pays » et a été rebaptisé cornalin en 1972.

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[size=large]Les Cuvées de Cornalin en dégustation[/size]

2 cuvées chez Maurice Zufferey :

- Cuvée « Cornalin de Sierre » ou maintenant « Rouge du Pays » depuis 2009 : vinifié et élevé en cuve inox
- Cuvée « Viouc » : élevé 12 à 14 mois en barrique de 0 à 3 ou 4 ans
1 seule cuvée chez Denis Mercier :

Premier millésime en 1993, élevé en barrique depuis le millésime 1998 (après un premier essai en 1995). Elevé en barriques de 3-4 ans.

Le rendement était de 600-800 gr/m2 en 1998, il est maintenant aux alentours de 400-500 gr/m2. C’est atteint par des vendanges en vert, dont une technique découverte en observant la végétation des années à petit rendement naturel : On coupe les pointes des grappes. Technique assez délicate à réaliser, il va sans dire et il est plus simple et rapide de faire tomber des grappes entières

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[size=large]CR: LA DEGUSTATION :[/size]

commentée par Maurice Zufferey et Denis Mercier :
[size=x-small](photo CAVE SA Février 2013)[/size]

Notre CR : (en bleu, les notes d'Hervé/Cornalin)

Cornalin de Sierre, Maurice Zufferey 1998

La robe est évoluée, le nez aussi mais complexe, avec des fruits, du tabas et une pointe végétale. L’ensembe paraît toutefois un peu « passé »
L’attaque en bouche est équilibrée, vive mais pas trop ; c’est assez fin, fruité (plus qu’au nez) et l’alcool perce légèrement en finale.BIEN

Grenat un peu évolué, nez typé, fruits rouges, cerises noires, et une pointe d’alcool. En bouche, c’est ample, gras, fruité, un peu sur l’alcool malgré une belle vivacité, un brin rustique, avec une petite amertume finale. Un premier vin un peu simple, rustique, assez nature, mais qui a manifestement dépassé son apogée. MOYEN.

Cornalin de Sierre, Denis Mercier 1998 1er millésime sous bois, 30% de bois neuf

Le nez est plus jeune, on perçoit une légère volatile et le fruité est plus sur les notes primaires, un petit peu d’alcool perceptible et un bouquet qui fait penser à des notes d’élevage bien fondues. En bouche, l’attaque est plus dense avec une astringence assez ferme et un peu de fruit qui revient derrière en finale (cerise noire, prune). BIEN

Grenat foncé, peu évolué. Au nez, c’est réservé, boisé, sur le café, puis évolue sur des notes fruitées, framboise et viandées. En bouche, attaque grasse, ample, riche, concentrée ; le vin est long, sapide, avec une très belle énergie. Il pourrait encore évoluer. Complexe, dense, goûtu et plus sophistiqué. TRES BIEN.

Cornalin « Viouc » Maurice Zufferey 2001

La robe est légèrement tuilée mais plus jeune que les vins précédents, au nez des notes de réduction passagères (animal, viande) pas désagréables et surtout un joli fruit avec des notes prononcées d’orange sanguine. La bouche est souple, acide mais tendre avec un joli fruité (orange), vive et juteuse. TRES BIEN.

Rubis, éclatant et transparent. Au nez, impression de bois mouillé, un rien végétal, puis viennent des notes fruités. A l’aération, le nez finit par bien se livrer. En bouche, gras, ample, ,fruité, de longueur moyenne, avec une belle fraicheur. Un vin épanoui, un peu simple, à boire. BIEN.

Cornalin, Denis Mercier 2001

Au nez le contraste avec le précédent est encore plus net que sur le 1998 ; c’est l’idée de sophistication qui vient à l’esprit, un joli nez assez complexe mais d’une certaine façon un peu « international », trop parfait. La bouche est plus compacte et massive (relativement au précédent) et confirme le nez, c’est encore très jeune avec une petite dureté sur la finale fraîche et salivante. TRES BIEN (avec encore un soupçon de potentiel d’amélioration)

Grenat foncé. Nez boisé, fumé, puis dévoilant des notes intenses de myrtilles, sureau. La bouche est grasse, ample, soyeuse, gourmande, presque glycérinée, avec une fine acidité et de beaux amers en finale. Un beau vin, certes un peu plus international, complexe, dense, à boire ou à attendre encore. TRES BIEN +.

Cornalin de Sierre, Maurice Zufferey 2004

Robe rouge légère, type Bordeaux non évoluée. Le nez est raccord, du fruit tout en légéreté et finesse, une pointe de volatile qui donne de la fraicheur. Joli volume en bouche, sans dureté, fruité (cerise) et acide comme il faut. Petite astringence en finale qui passe et termine par une intense fraicheur. Semble encore un peu jeune et gagnerait à attendre. BIEN++

Grenat , un peu mat. Nez minéral, fruité et acidulé, griotte, gelée de coings. La bouche est souple, la concentration moyenne, les tanins sont un rien rustiques, il y néanmoins de la fraîcheur, un bel éclat, une belle buvabilité et une longueur appréciable. BIEN ++

Cornalin, Denis Mercier 2004

Même robe en plus dense, nez superbe, comme le 2001 en plus complexe et plus opulent, concentré ; une pointe de réduction qui se développe à l’agitation. Joli volume en bouche, plus dense que le Zufferey, d’abord souple puis stoppé par une légére astringence. On retrouve de la cerise intense et de la fraicheur en finale due à des notes végétales. TRES BIEN

Robe violacée ; nez opulent, boisé, livèche, prune, cerise noire, avec un coté toasté évoquant la noix de coco, belle complexité. Attaque grasse, de l’ampleur, du velouté, avec toutefois une certaine astringence en finale. Un grand vin concentré, complexe, gourmand, à boire, mais qui pourra vieillir encore longtemps. TRES BIEN ++

Cornalin « Viouc » . Maurice Zufferey 2006

Le nez est d’abord sur la réserve, un peu comme un vieux vin. Heureusement ça passe à l’aération, des fruits et du tabac apparaissent même si ça reste un peu réservé. En bouche, on trouve toujours ces notes acidulées et fruitées (cerise) mais ça paraît moins frais et digeste que les précédents vins, quelques notes d’alcool perceptibles. Une impression de puissance masquée, peut-être trop jeune.

Grenat foncé, violacé, mat. Au nez, d’abord réduit, cerise, amande, un peu vanillé, globalement réservé, voire chiffonné. La bouche est ample, grasse, les tanins sont un peu marqués, le vin manque un peu d’éclat. Un vin pas au mieux de sa forme, austère, à réévaluer dans quelques années. MOYEN.

Cornalin Denis Mercier 2006 (début des techniques de macération à froid et du pigeage)

Nez fruité avec des notes d’alcool, poivré, paraît plus frais que les précédents, effet millésime ou changement de style ? En bouche, c’est une jolie bouteille, fraîche et fruitée, un peu moins « travaillée » que les 2 précédentes, l’acidité est plus vive , on perçoit du fruit (mûre) et l’alcool. La puissance est masquée mais bien là, la finale est intense, un peu d’alcool mais ça reste frais et long. A voir à table. BIEN++

Violacé, presque noir, brillant. Au nez café, impression de bois toasté, épicé, poivre ? le nez paraît plutôt frais. la bouche est grasse, soyeuse, compacte, longue, mais limite doucereuse, massive et manque un peu de pep. Un vin costaud, solaire, manquant un peu de cohérence entre le nez et la bouche. A boire ou à attendre. A revoir ultérieurement. BIEN.

Cornalin « Viouc », Maurice Zufferey 2007

Belle robe, légèrement tuilée, + translucide . Superbe nez viandé (un peu comme une syrah) , qui vire sur les fruits à l’aération. Avec de la cerise et de l’orange amère. Gros volume en bouche, c’est massif et souple à la fois, rafraichi par une légére acidité , fruité, poivré et un peu d’alcool. La finale est fraiche et fruitée, bel équilibre matière / fraicheur. Un beau vin pour la table. TRES BIEN-

Rubis intense, brillant et limpide. Nez frais et percutant, un poil herbacé, poivron, caramel, toasté. La bouche est grasse, avec une belle fraîcheur, souple, belle buvabilité, mais un peu simple. Un vin sympa pour le plaisir immédiat, mais qui ne paraît pas tailler pour une longue garde. BIEN.

Cornalin Denis Mercier 2007

Nez fruité, assez complexe, presque floral, élevage légèrement marqué, eucalyptus, une pointe végétale type ronce voire poivron. Superbe attaque en bouche, fraiche et fruitée, moins massif que le Zufferey, superbe fruit en finale, de la cerise, une pointe de réglisse et le retour des notes végétales rafraichissantes. EXCELLENT-

Robe grenat. Nez sur le cassis, réglissé, une nuance poivronnée, voire poivrée, note de pivoine.. La bouche est ample, grasse, très structurée, limite lourde, les tanins sont marqués, grande longueur. Un beau vin, à boire ou à attendre un peu. BIEN ++

Cornalin de Sierre, Maurice Zufferey 2008

Superbe nez de fruits, d’orange sanguine, bonbon, fleurs, … La bouche est fluide, c’est la cerise et la fraicheur qui dominent. C’est fluide jusqu’en fin de bouche mais très durable sur les fruits rouges (moins massif, - alcoolisé). TRES BIEN

Robe rubis éclatant. Nez frais, fruité, fruits rouges, orange sanguine. La bouche est ample, mais fraîche et sapide, un peu simple, soyeuse et digeste, bel équilibre, de l’éclat de la longueur. Un vin fruité et typé, à boire ou attendre un peu. BIEN ++

Cornalin Denis Mercier 2008

La robe est plus foncée, très foncée. Au nez, on perçoit l’élevage , c’est massif et opulent, sur le cuir mais avec aussi beaucoup de fruit (orange, mûre, cerise noire). Superbe attaque en bouche, fraîche, trame serrée, gros volume , équilibre parfait avec la fraicheur, pas trop de sucrosité, le fruit (orange) éclatant jusqu’en finale. LE vin de la soirée pour moi ! EXCELLENT

Robe grenat brillante. Nez de cassis, frais, fin, retenu, élégant, un rien sanguin. La bouche est costaude, grasse, ample, il y a de la fraîcheur, des tanins encore un rien bruts, couillu, c’est long. Un très beau vin frais et concentré, à attendre. EXCELLENT. Probablement le vin de la soirée.

Cornalin « Rouge du Pays », Maurice Zufferey 2009 Nouveau nom de la cuvée « cuve » qui a toutefois vu un peu de barrique

Robe dense, la première chez Zufferey ce soir, le nez est très fruité (sur l’orange) avec une légère volatile perceptible, assez complexe, joli et frais. En bouche, c’est d’abord un joli jus dense et fruité, acide d’où une belle fraicheur. Une petite astringence et une légère amertume qui casse un peu la finale où la puissance alcoolique se fait sentir. Probablement trop jeune. BIEN++

Grenat violacé. Nez fruité, réglissé, sureau, éclatant. La bouche est solidement campée, du gras, de l’ampleur, des tanins solides, un tantinet marqués, le tout reste agréable et harmonieux. Un beau vin frais, concentré et typé. TRES BIEN.

Cornalin Denis Mercier 2009

Robe dense, nez très semblable au Zufferey, un peu plus fin et moins acide, léger boisé vanillé. Même attaque que le 2008 en un peu moins équilibré, moins frais mais vif quand même. Jolie finale fraîche, fruitée et intense. TRES BIEN

Violacé. Nuance de barrique, toasté, réservé, épice, cassis. La bouche est grasse et très ample, un poil chaud, les tanins sont denses et frais. En l’état, ce vin manque un peu de digestibilité. Un vin puissant et costaud, à attendre. BIEN.

Cornalin « Viouc », Maurice Zufferey 2010 (carafé à l’avance)

Joli nez équilibré, complexe et fondu. La bouche est intense, alcoolisée, puissante et massive mais fraîche ; il y a du fruit (cerise noire), une très légére amertume en fin de bouche. Superbe équilibre, c’est juste que ça cogne un peu quand même. Attendre 10 ans ?. TRES BIEN

Violacé, presque noir : Nez de barrique toasté, frais, épicé, réservé et fin. Bouche présentant un bel équilibre, du gras, de l’ampleur, c’est juteux et séveux, malgré une trame tannique encore un poil austère. Un grand vin solidement campé, typé, à attendre. TRES BIEN ++.

Cornalin Denis Mercier 2010 (carafé à l’avance)

Robe violacée, noire, avec une pointe végétale (ronce). En bouche, encore une fois, c’est proche du Zufferey en moins massif, avec un meilleur équilibre. Ça attaque massif mais finit plus frais. Rappelle le 2008 en beaucoup plus intense, belle qualité de tanins, une fraicheur et une puissance hors du commun. TRES BIEN et prometteur.

Violacé, presque noir : nez sur les fruits noirs, réservé, fin, complexe. La bouche est dense, solidement structurée, mais soyeuse. Un grand vin onctueux, mais sans mollesse, à attendre. TRES BIEN +.

CONCLUSION :

J’ai trouvé que sur les premiers millésimes, on avait une opposition de style sans pouvoir départager les deux domaines en terme de qualité ou de plaisir. Sur les millésimes récents, les vins de Zufferey se rapprochent des Mercier en termes de structure et de puissance mais j’ai souvent préféré les vins de Denis Mercier pour leur surcroit de précision et peut-être de finesse.

En tout cas, que de belles bouteilles ! Je suis converti à ce cépage qui fait de jolis vins !
Merci à Messieurs Zufferey et Mercier pour leur travail et leur participation à cette séance.

Hervé : La comparaison des deux styles n’est pas complètement aisée, du fait que si nous avons dégusté qu’une seule cuvée de Mercier, chez Zufferey nous avons dégusté deux cuvées distinctes, Viouc ayant systématiquement connu le bois. Néanmoins, le style des deux producteurs très distincts, il y a 15-12 ans (Zufferey plus sur le fruit, la buvabilité et un côté nature, Mercier plus concentré et sophistiqué) tend à s’estomper dans les derniers millésimes.
Si globalement, j’ai préféré les vins de Mercier, les deux derniers millésimes de Zufferey ont, me semble-t-il, gagné en précision et en concentration. Le 2010 de Zufferey, d’ailleurs seul vin encore disponible à la vente, est grand. Un grande dégustation qui a réjouit l’amateur de vin que je suis, qui n’a pas totalement choisi au hasard son pseudo sur LPV. Je lis avec plaisir que mon camarade gaulois de l’autre côté de la gouille lémanique figure désormais parmi les convertis.

Vive le Valais et ses cépages emblématiques, même si plusieurs d’entre-eux sont d’origine transalpine.
15 Mai 2013 00:25 #1

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"Vive le Valais et ses cépages emblématiques, même si plusieurs d’entre-eux sont d’origine transalpine."

On dira intra-alpine ;) Veinards , le privilège d'une telle dégustation valait bien le pensum d'un magnifique CR de la soirée.

J'ai pris l'habitude de dire : Le cornalin, c'est pas du 'Cornalin', c'est du 'Rouge du Pays' (:P) et l'humagne rouge, ce n'est pas de l' 'Humagne rouge' , c'est du 'Cornalin' 8-).

Maintenant que je sais cette phrase par coeur, elle m'est utile comme moyen mnémotechnique.
15 Mai 2013 14:41 #2

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J’ai bu le Cornalin de 2007 de Mercier il y a quelques mois, et je me retrouve un petit peu dans le commentaire d’Hervé. Le fruit un peu moins en avant mais avec un côté herbacé et vert qui m’avait pas emballé. Vous me donner envie d’ouvrir un 2008. Ce qui sera fait ce weekend !!

Dom

Dom
15 Mai 2013 21:15 #3

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