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La Clémence 2005, Gamaret, AOC Cave de Genève à Satigny

Servie deux fois en deux jours dans deux restaurants genevois différents avec, hélàs, la même impression négative à chaque fois.. (invité, c'est pas moi qui choisissait le vin!).

Robe relativement soutenue. Nez léthargique vaguement fruité et de peu de relief..
Pointu en attaque, léger perlant en milieu de bouche et finale où l'on sent davantage l'acidité que le fruit. Quelle tristesse.. surtout pour du 2005!

Pour 45 Francs à la carte, ce n'est même plus indigne.. c'est carrément la honte!

Très largement diffusé dans le canton, les pinardiers genevois ont encore frappé!

Alain

Alors là, pas d'accord du tout avec toi :
1- le gamaret est un cépage ingrat dans sa jeunesse, mais savais-tu au moins que la Clémence était issue du cépage gamaret
2- j'ai goûté ce vin à 4 reprises : à chaque fois carafage de 2heures et pour un vin vendu à 15 frs dans certaines grandes surfaces genevoises, il est tout à fait honorable !
3- j'ai la même impression que toi sur certains "grands bordeaux" bus très jeunes (exemple La Dominique 2004 bu en 2006), sans carafage ces vins m'ont paru franchement pas terribles
4- il est humiliant de traiter les vignerons genevois de "pinardiers" : avant de critiquer as-tu déja goûté les vins de Nicolas Bonnet, Stéphane Gros ou Jean-Pierre Pellegrin ?
Les progrès réalisés ces dernières années sont impressionnants et récompensés au niveau international. Tu restes sur des apprioris qui étaient corrects il y a 10 ou 15 ans mais qui ne le sont plus.
Quand tu veux de passage dans la région je t'ouvrirai un Cabernet Sauvignon 2004 de Nicolas Bonnet, à l'aveugle je pense te surprendre.....
Donc NON je ne partage pas ton avis, trop simpliste

je ne connais pas le vin dont il est question, mais je ne pense pas que le gamaret soit un cépage ingrat dans sa jeunesse.

Yves Zermatten

Je parlais en particulier du gamaret dans le millésime 2005 : j'ai eu l'occasion de goûter en 2005 le gamaret de Jean-Pierre Pellegrin, celui de Marc Ramu, celui du domaine des Hutins, celui de Nicolas Bonnet, celui du domaine des Charmes et enfin la fameuse Clémence de la Cave de Genève. Les fruits sont vraiment en retrait à l'heure actuelle et il faut plusieurs heures de carafage pour les faire ressortir quelque peu. Mes amis genevois boivent actuellement le gamaret du millésime 2002 ou 2003, années ayant données des vins bien moins fermés dans leur jeunesse que 2005... alors oui il faut attendre ce cépage et ne pas juger trop vite !

Hello Jean,

Intéressante réaction qui appelle cependant à quelques précisions de ma part:

"..mais savais-tu au moins que la Clémence était issue du cépage gamaret.."
Le cépage gamaret, si mes lunettes ne me trahissent encore pas, est mentionné dans le "header" du CR.

"j'ai goûté ce vin à 4 reprises : à chaque fois carafage de 2heures et pour un vin vendu à 15 frs dans certaines grandes surfaces genevoises, il est tout à fait honorable !"
Ma foi.. si ça se vend..
Ceci dit, le prix de vente Restaurant est entre 45 et 50, marge inamovible de la multiplication par 3 si chère aux restaurateurs oblige. A ce prix, je peux comprendre les buveurs de Sanpé.. D'autre part, si ce vin nécessite 2 heures de carafage, c'est un non-sens de le proposer actuellement à la carte pour accompagner vite fait un plat du jour en terrasse à midi lors d'un lunch de 45mn.

"j'ai la même impression que toi sur certains "grands bordeaux" bus très jeunes (exemple La Dominique 2004 bu en 2006), sans carafage ces vins m'ont paru franchement pas terribles"
Je ne dis pas le contraire. Mais, est-ce ici le propos?

"il est humiliant de traiter les vignerons genevois de "pinardiers"
Dans mon esprit, un pinardier c'est le commercial d'une grande cave semi-industrielle fonctionnant généralement en mode coopératif. Le job de ce commercial consiste à prospecter activement des clients potentiels et existants (restauration et particuliers) et d'écouler la production de son employeur contre commission. Ca n'a absolument rien à voir avec le métier de vigneron, genevois (Ramu, Gros, Bonnet et autres Burgdorfer ou Novelle) que d'ailleurs, j'assimile volontiers au statut d'artisans-créateurs de vins et non pas à celui d'éleveurs de raisins au kilo.

"Donc NON je ne partage pas ton avis, trop simpliste"
Je n'ai, dans mon commentaire, émis aucun avis sur la situation du vignoble genevois. Mais uniquement sur un vin dont la double dégustation à un intervalle rapproché (avec, malheureusement, le même degré de déception aigüe), ce qui m'autorise à le signaler ici.

Et bien sur, toujours partant pour faire ta connaissance de visu autour de Genève, bien sûr autour de quelques flacons!

Alain

Je n'achète plus de pur Gamaret.
Ce cépage donne de la couleur, a un joli nez, mais m'a toujours déçu en bouche, avec une finale courte et sans relief. C'est d'ailleurs un cépage prévu à la base pour les assemblages.

Ceci n'engage que moi bien entendu...

ou la la...
cepage prevu a la base pour les assemblages ?

la j'ai un fort doute.....

Selectionné peut etre.... mais prevu .....

Bien qu'a geneve on prevoit que le Servette bientot de retour dans l'elite du football suisse. rireeeeeeeeeeeeeeee

je suis assez d'accord avec tipof.

le gamaret peut donner de bons vin, occasionnellement de très bons et jamais de grands vins.

c'est surtout un cépage facile cf. academievin.com/down... (lire entre les lignes svp)

Yves Zermatten

merci pour l'adresse de l'academie .
site tres interessant.
en plus la bibiographie est gratuite...

Henri Cruchon - Morges (Vaud) - Gamaret “Les Fériades” 2000 ETAIT un beau vin en mai 2002 (15,5/20)

Le plus beau vin de la série des vins suisses rouges (cornalin, humagne, dôle, gamay, pinot noir, syrah, cépages bordelais,) proposée de jour-là.

La Clemence 2004 - Gamaret de Genève - Cave de Genève, Satigny

Très joli nez, sur les agrumes, le thym, la griotte et la fraise
En bouche, c'est suave avec une certaine ampleur, les tanins sont fondus,
Finale équilibrée et de bonne longueur

C'était la première fois que je goutait un vin Suisse et c'est une très bonne surprise venant d'un vin dont je n'attendais pas grand chose, c'est un bon vin à parfaite maturité et très agréable à déguster actuellement...

Aurélien.

Je bois régulièrement la Clémence en lunch, plus ou moins rapide, et c'est à chaque fois un plaisir simple. Le vin est très régulier, jamais de mauvaises surprises.
Il faut le prendre pour ce qu'il est, un vin simple qui donne tout, de suite (je ne suis pas d'accord avec les commentaires incitant à la garde, aucun intérêt pour moi. En tout cas sur La Clémence).

en prix de base à CHF 17.00, quand on a une idée du prix des vins suisses (chers !), le rapport Q/P remis dans son contexte me semble plus que correct.

Quant à ça :
Ceci dit, le prix de vente Restaurant est entre 45 et 50, marge inamovible de la multiplication par 3 si chère aux restaurateurs oblige. A ce prix, je peux comprendre les buveurs de Sanpé..

On est plus à x3.5 voir 4 qu'à x3.
Et à x2.5 / x3 sachez-le, on ne gagne quasiment pas d'argent ! Retours, casse, défectueux, vols, et immobilisation de l'argent (stockage) ont vite fait de grignoter la marge.
Sans compter les taches qui ruinent nos nappes :-)

Sur la production de la Cave, j'aime beaucoup Le Mélomane, assemblage de riesling-sylvaner et pinot blanc. Je le trouve très aromatique et "musclé" pour un blanc. Je le préfère en apéritif qu'à table.

Cordialement,

[size=x-small] Bu lors du VDEWS 2015 [/size]

Cave de Genève, Les Vins de Philippe Chevrier, Chardonnay, 2013



Robe jaune paille très claire.
Nez peu en place, brouillon, où le boisé de jeunesse prend le pas sur des notes florales assez puissantes, un peu trop à mon goût.
L'attaque en bouche est elle aussi marquée d'un élevage généreux qui, s'il obère un peu toute expression aromatique, n'en sabote pour autant pas l'équilibre du vin.
L'équilibre est en effet plutôt réussi entre une matière enrobée mais sans perception de gras superflu et une acidité parfaitement intégrée qui lui donne de l'assise et du rythme.
L'ensemble reste malheureusement assez terne aromatiquement et la finale se ferme assez vite.
Pas emballé.

Cave de Genève, Gamaret, la Clémence, AOC Genève, 2003

Aspect, grenat moyen, un peu évolué, gras. Nez plaisant, fruité, un peu compoté, épanoui, encore assez carré d'épaule, malgré l'évolution, fruits noirs, cuir, petit note végétale, une note de barrique. Bouche, attaque ample, du gras, un joli grains de tanins, de la substance, la finale est de longueur moyenne, ce n'est pas alcooleux, malgré le millésime, un sage 13° annoncé, mais ça manque un peu de tension et de dynamique. BIEN. Un vin simple, substantiel, typé du cépage, bien évidemment à boire. Si le gamaret ne donne jamais de grands vins, comme le relevait un intervenant dans ce fil de discussion, il est rarement décevant et témoigne non rarement d'une réelle capacité de vieillissement.

RV

Cave de Genève, Satigny, l'Infini, Genève AOC, 2002

Aspect, rouge grenat intense, un peu évolué, gras. Nez, fruits rouges et noirs, poivré, vanillé, une certaine évolution, viandé, cuir. Bouche, attaque grasse, une certaine ampleur, des tanins assez denses, bien intégrés, une certaine fraîcheur, longueur, un rien sur l'amertume. Une bouteille de style international encore en forme pour cet assemblage de cabernet sauvignon, gamaret et garanoir. BIEN ++. Le bouchon était à peine imbibé.

Cave de Genève, Satigny, trésor sauvignon blanc 2016

Dégusté avec une invitation au boulot.

Nez ouvert sur les agrumes. La bouche est belle équilibré, fruité (pomelo par exemple). La finale est très agréable, bien persistante sur une belle fraîcheur et une longueur très honorable. Beaucoup de plaisir. 16/20

Vendu 18.5 CHF (sur la boutique), c'est pas cher pour un vin Suisse de cette qualité.

Cave de Genève - AOC Genève - Cœur de Clémence - Gamaret - 2018

 

Bue au Restaurant du château à Genthod, près de Genève.
Quand on est à Genève, on boit du Genève ! Et pour accompagner un perdreau, pas né de la dernière pluie, j'ai demandé au serveur ce qui irait le mieux : bon choix !

La robe bien sombre est encore ourlée de violet.
Expressif, le nez s'ouvre sur de la prune, qui évolue vers le pruneau au réchauffement, avec des arômes vanillés et toastés d'élevage.
La bouche soyeuse et charmeuse enveloppe le palais en montrant une certaine densité. L'acidité est là mais paraît dissociée, sans arriver à s'intégrer dans l'épaisseur du vin, sauf dans la finale plus enlevée.
Bien + si on ne craint pas les élevages appuyés et bien moins   dans le cas contraire.

C'est alors qu'arrive ce superbe plat :
Le mariage est magnifique (4 / 5). le vin est suffisamment puissant pour converser avec le gibier, le vin fond toutes ses qualités et fait ressortir des épices.

Jean-Loup