Il ne faut pas confondre 2001 et 2002!

Le Renaissance doux n'est pas aussi réussi qu'à l'acoutumée, surtout une année où les succès sont nombreux en Gaillac doux, par contre 2002 est exceptionnel tous millésimes confondus, et ça, une année où les réussites sont beaucoup plus rares! Et l'acidité ne manque pas au 2002, ce qui fait son originalité dans l'appellation.

J'ai fini la bt une semaine après.
J'ai peut être été un peu sévère avec ce vin tout de même assez aromatique .
Je confirme cependant qu'il lui manque un peu d'acidité qui lui donnerait de la fraicheur et de la vivacité .

Je confirme cependant qu'il lui manque un peu d'acidité qui lui donnerait de la fraicheur et de la vivacité .

C'est le drame récurrent de l'appellation, cependant 2001 est pour la majorité des producteurs de Gaillac Doux, une année de bonne acidité, celle que Rotier 2002 étant tout à fait exceptionnelle.

J'ai dégusté une seule fois ce Renaissance doux 2001, mais je ne me souviens pas d'avoir été marqué par un manque d'acidité ou de vivacité. J'ai plutôt gardé en mémoire la remarquable palette aromatique de ce vin.

Domaine Rotier Gaillac Renaissance rouge 2002
J'ai ouvert ce vin ce W-E. Il s'est montré très réservé à l'ouverture. Après 2-3 heures de carafe, il était plus expressif, sur de beaux fruits rouges et noirs, avec des tanins marqués mais pas agressifs. Un vin puissant, qui a très bien accompagné un magret de canard au poivre vert. Je pense toutefois qu'il est encore un peu jeune, et qu'il gagnerait à patienter encore 2-3 ans...

ce qui caractérise ce vin rouge, c'est l'attachement d'Alain Rotier au duras, cépage local et très particulier qui est souvent à l'origine de notes poivrées et épicées. Personnellement, ce n'est pas ce que je préfère, mais en tout cas c'est hyper typé

Pour ma part, Rotier est un de mes domaines favoris sur le gaillacois mais contrairement à toi, ceci concerne les rouges.

Bonjour,

j'ai eu la grande chance de trouver au hasard d'une balade dans toulouse du renaissance 2002. Vu le nombre de bouteilles restant (4), autant vous dire qu'il ne lui en reste plus. Je suis cependant persuadé que nombre de cave du sud-ouest distribuant Rotier en ont encore. Peut-être en demandant à Rotier la liste des distributeurs de ses vins (je pense notamment à Tchae qui cherchait en region parisienne)

Pour avoir aussi du 2003, je peux affirmer que ce dernier n'a pas toute la classe et la richesse du 2002, mais permet de passer un moment fort agréable avec un vin fin, avec ses touches d'agrumes, mais une finale en retrait par rapport à son ainé. Mais c'est quand même une jolie gourmandise.

Encore une fois, un vrai bonheur que ce vin. Il a tout. Alain Rotier a-t-il fait là le vin de sa vie? Je ne le lui souhaite pas, mais quelle réussite!

Renaissance 2002 en vin doux est une tres grande bouteille qui peut sans aucuns problemes jouer dans la cour des grands liquoreux de ce monde, la puissance la finesse la richesse et surtout l'acidité qui va porter le vin a travers les années.

PHILO

Je suis d'accord, il a supplanté un pourtant trés agréable Rabaud-Promis 97. L'explosion de ses aromes et son equilibre sont difficilement egalable à mon niveau, je ne connais cela qu'en Alsace pour le moment (ma culture du vin est encore limitée, je le sais, et ma cave renferme certainement quelques beau liquoreux, mais non encore dégustés..)

Domaine Rotier Gaillac Renaissance Doux 2000
Voila, j'ai fini ma petite collection de Renaissance Doux 2000, cette derniere bouteille ayant ete bue a moitie sur une salee ormonanche (certains vaudois comprenderont la raison de ma faiblesse pour ce dessert maison, enfin je l'espere) et a moitie sur un desset au chocolat. Je ne regrette pas d'avoir bu cette derniere bouteille car, si ce vin se tient merveilleusement bien, il ne semble pas (plus) s'ameliorer avec le temps.

J'ai beaucoup aime ces aromes de fleurs, de miel, de cire, de nougat et de patisserie. La bouche reste fraiche malgre un sucre avenant et la finale de belle longueur. Voila une decouverte que je regrette pas d'avoir faite voila 3 ans de cela. Merci a Jerome !

Anthony a écrit:

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> (certains vaudois comprenderont la raison de ma
> faiblesse pour ce dessert maison, enfin je
> l'espere)

Oh que oui...

Bu lors du week-end LPV

Renaissance 2002, Gaillac doux, Rotier

Robe jaune or, très dense.
Nez intense, sur la cire, le miel, les abricots secs. Ce qui marque, c’est cette intensité aromatique qui équivaut à un 9 sur l’échelle de Rotier. Ce vin a de tout au niveau aromatique, amplitude et fraîcheur.

La bouche est fortement liquoreuse, fraiche, au superbe équilibre et à la longueur inimitable. L’acidité crée une tension que peu de vins peuvent se vanter d’avoir.

Un grand, grand liquoreux !

Bonjour

Quelqu'un a t-il dégusté le Renaissance doux 2004?
Merci

Quelqu'un a t-il dégusté le Renaissance doux 2004?

C'est un bon Gaillac doux, sans atteindre aux sommets du 2002.

Bonjour à toutes et à tous.
Domaine Rotier Renaissance doux 2002
Lorsque j’ai recherché ce vin et choisi de l’acheter, c’est au vu des écrits laudatifs constatés dans les pages de LPV, les observations de Jérôme Pérez n’y étant évidemment pas pour rien. J’ai accordé un crédit certain à ses arguments et comme j’avais en son temps foulé ses traces à Tirecul, je me suis senti alors conforté dans mes démarches auprès de ce doux Gaillac. « C’est quelqu’un qui connaît ».

Impossible de mettre la main sur ce cru partout où je dégustais dans les restaurants du Sud-Ouest, si ce n’est sur le rouge, de belle facture ma foi. Au désespoir, j’ai quand même pu débusquer quelques flacons de cet insaisissable vin, et me suis fait un plaisir d’y tâter enfin.
Croyez que j’aurais préféré être comblé par ce nectar et que je me serais fait un plaisir d’en louer ses mérites. Bien évidemment, mon avis réservé d’aujourd’hui ne saurait constituer une sentence sans appel. Je confirme toutefois ma première expérience.

Ce vin m’est apparu avec de belles qualités de franchise, de rondeur et de subtils parfums de fleurs et d’infusions. De gras si je puis ajouter ( ! ), vanillé dans une juste mesure et disposant d’une honnête longueur. Où le bât blesse en ce qui me concerne, c’est la sucrosité du vin à mon avis trop largement présente – sucrosité hélas non équilibrée par une acidité compensatrice présente certes, mais insuffisamment à mon goût. Sans doute mon goût personnel tend-il vers une acidité supportant la liqueur du vin durant toute la phase d’ingestion de celle-ci, et non plus partiellement. J’espère m’être ici montré clair.

Moralité, j’ai regretté la forte liqueur de Rotier 2002 et donc le manque de vivacité du vin ce jour là. Il est pourtant bien rare que les sucres sous toutes leurs formes me fassent reculer. Il me faut admettre évidemment, qu’à côté de ce défaut « temporaire, exceptionnel, incompris, etc… », ce cru présentait de jolies vertus. N’ayant pas terminé en une seule fois ce premier flacon, sa dégustation ultérieure en fin de journée a permis d’apprécier une liqueur beaucoup moins extravagante et une nervosité de bon aloi. Comprenne qui pourra… Et c’était ainsi beaucoup mieux.

Bien entendu, mon avis ne se veut pas un jugement du travail d’un éminent artiste du vin, et peut être pris en défaut par d’autres dégustations mieux conduites. C’est tout ce que j’espère.

Loup.

Loup,

Ce que vous decrivez est très proche de ce que j'avais ressenti mais pour le millésime 2001.

Je n'ai malheureusement pas gouté le 2002 .

Excuse-moi de te poser la question. Mais est-ce que le vin a été servi à la même température midi et soir? Cela joue énormément sur la perception de l'acidité...

Eric

je recopie ici le message que javais posté dans un débat sans intérêt et auquel Loup n'a pas répondu se concentrant sur les personnes et pas sur le vin:

étonnant ce jugement sur Rotier 2002 : c'est le premier avis négatif que je lis à son sujet.
Loup, comment se présentait la structure acide de ce vin. C'est à chaque fois que j'en bois la dominante dans ce nectar et aucunement le côté confituré. J'ai bu quelques bouteilles de palvié 2001 qui avaient mal évolué et dont l'acidité était en berne, alors que certaines bouteilles sont lumineuses. J'espère que c'est un pb de bouteille et les suivantes seront dignes des commentaires élogieux auxquels ce vin est habitué.

le reste a-t-il de l'importance?

laq question est "quelle était la robe de ce vin?".
Mes bouteilles de PLavié touchées présentaient une robe plus foncée que la cuvée montre habituellement.
Avez vous risqué une autre bouteille?

Bonjour RaymondM.
Votre avis me conforte dans mon appréciation, même si nous n’évoquons pas tout à fait les mêmes vins. J’ai craint un instant de m’isoler et m’attirer quelques foudres par un comportement iconoclaste. Euh, faut pas le dire alors je retire vite. Réitérez votre humour d’ailleurs svp.
Bien à vous.

Bonjour Eric.
Tu n’as pas à t’excuser. Sans doute les restes au soir du Rotier se présentaient-ils plus frais que la bouteille du déjeuner. Cela a pu donner au vin davantage de vivacité et de franchise lui permettant ainsi de mieux s’exprimer. Bon séjour dans le 24 où je vais très souvent et où tu devrais prendre le temps de chercher les meilleurs champignons du monde. Fais de belles conserves, et ne manque pas de les partager.
J’insiste même si je ne devrais pas ici. Encore chapeau pour ton blog. Comment trouves tu le temps ?
Bien à toi.

Bonjour Jérôme.
Mais si j’ai répondu à votre observation, et même chronologiquement. Peut-être pas de la façon que vous souhaitiez, mais je m’autorise à le faire comme je l’entends.
Pour en revenir à Rotier 2002 et à son acidité, j’ai souvenir que celle-ci, pour la bouteille dégustée, était largement inférieure à ce qu’exigeait la liqueur du vin. C’est mon avis, partagé. J’accorde évidemment une seconde chance à ce cru et sans doute davantage, en fait autant que de bouteilles encore en cave. Je ne désespère pas de m’en régaler avec 0,n LPViens. Je le dirai…
S’agissant de la couleur du vin j’ai très envie de répondre par rouge carmin profond avec des reflets bleutés.
En tous cas, la robe n’était pas évoluée.
Bien à vous.

Le rotier 2002, rouge carmin?

Il y a effectivemnent un problème de bouteille

Eric

Loup a écrit au sujet de Rotier doux 2002:
S’agissant de la couleur du vin j’ai très envie de répondre par rouge carmin profond avec des reflets bleutés.
En tous cas, la robe n’était pas évoluée.

no comment.

C'est pas très sympa de se moquer, il est peut-être daltonien...

Luc

... ou bien etait-ce plutot de la derision de la part de Loup ?

Dominique

C'est pas très sympa de se moquer, il est peut-être daltonien..

Déjà que Loup c'est Audouze ... si en plus il est daltonien!

Tst Tst Tst Bertrand, ça ne marche plus de faire croire à l'ambiguité, mais c'est bien essayé.
Même vous en rigolez. Tout le monde en sourit, et c'est bien. Je suis côtent. Et François Audouze de même, qui ne demande certainement ici que des relations amicales. Et plein d'autres LPViens pour ces mêmes raisons.

Ceci dit, j'espère bien retrouver un peu de cet humour le plus souvent possible.

Ceci dit, j'espère que Jérôme a bien pris ma réflexion. J'ai bien aimé son "no comment".

Ceci dit j'espère que nous partagerons un belle Rotier Renaissance 2002 avec les LPViens cités ci-dessus et d'autres. J'espère que vous n'y retrouverez pas une odeur de rhum comme lors d'une dégustation d'Yquem avec Jacques Luxey. Et pourquoi d'ailleurs...

J'espère beaucoup notamment d'une petite fête que vous pourriez organiser.

Bien à vous Bertrand, avec le sourire.

Patrick.

Quelqu'un a-t-il goûté?

Comme il n'y a plus de 2002 disponible à la vente, j'ai gouté le 2003 mais mon plaisir n'était pas à son comble..avant d'acheter du 2004, j'aimerai connaître votre avis...

Merci..

Jean Pierre,

+ que 2003
- que 2002;)

2003 est un peu trop sirupeux (voir lourd à mon gout) et manque d'acidité , on retrouve des sensations + proches des habitudes du renaissance doux sur 2004 qui sans atteindre les sommets de 2002 est un vin que j'ai trouvé fort agréble à boire.
oenologiquement

didier