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Château Jolys, Jurançon Cuvée Epiphanie 2000, raisins (Gros Manseng) récolté la première semaine de janvier…
Le vin arbore une très belle robe topaze aux reflets ambrés. Le nez est délicat et complexe, assez minéral, sur l’abricot, l’orange, la poire, les fruits confits et les agrumes, qui apportent une belle fraîcheur. Ce nez peut rappeler celui d’un Porto mais avec de la fraîcheur en plus (en effet, j’ouvre un tawny pour étayer mes impressions et c’est exactement cela ! Assez déroutant.) La bouche est assez dense, de belle structure et bénéficie d’une belle matière mais elle manque quelque peu de puissance. Mais le vin est extrêmement bien équilibré, ni trop lourd, ni trop sucré et l’alcool est très bien proportionné. La finale est très longue. Ce fut donc un très beau vin, assez inhabituel et étonnamment minéral.

C'est une grande cuvée, assez onéreuse (environ 45 euros caviste pour le 1999).

Château Jolys, Jurançon, cuvée Jean, 2004

7 mois plus tard, je procède à une "sélection de grains nobles" parmi les jolis commentaires de Matthieu ci-dessus : la cuvée que j'ai eu le plaisir de boire il y a 2 jours n'est pas la même, le millésime non plus, mais les impressions sont très proches : un vin aux arômes complexes d'orange mêlés à d'autres fruits plus discrets (abricot), et surtout cette sensation identique d'un "vin extrêmement bien équilibré, ni trop lourd, ni trop sucré". Je retirerais seulement à titre personnel la minéralité - ce que je n'ai pas ressenti comme un défaut !

Cette Cuvée Jean est a priori moins coûteuse puisque je l'ai payée 13 CHF (= 8€) la demi-bouteille.

Château Jolys, Jurançon, L'Orangeraie, 2004
(50% petit manseng, 50% gros manseng)

La robe est très claire, reflets vert
Le nez est d'abord très fruité, sur les fruits exotiques qui évolue vers des fruits secs, abricot sec, intense et expressif avec du gras
L'attaque est sur le gras et le sucré mais accompagné de fruits exotiques, fruit de la passion, abricot sec ensuite de l'acidité apporte de la fraicheur ce qui rend le vin pas trop sucré très bien pour l'apéro. Finale assez longue avec un peut d'amer.

Cette cuvée achetée en GD pour environ 7 euros représente un bon rapport Q/P. Par contre je n'ai trouvé aucune référence de cette cuvée sur le net, peut être est-ce une cuvée spéciale GD.

Quentin

Après un petit rangement de ma cave, j'ai retrouvé deux bouteilles de Jolys Cuvée Jean 2001.
Je m'inquiètes un peu car la couleur est déjà d'un bel orange prononcé.
Quelqu'un en a-t-il ouvert récemment ?

Château Jolys, Jurançon, cuvée Jean, 2001

La couleur orangée de la robe m'inquiétait un peu alors j'en ai ouvert une bouteille pour voir s'il y avait lieu de la garder plus avant.
Au nez se dégagent des arômes de fruits jaunes, de fruits exotiques, d'abricot et surtout d'oranges. Des notes de thé évoquent la légèreté.
La bouche est précise, ample, grasse, fruitée, fruits exotiques, ananas, de jolis amers rappelant le zeste d'orange en finale.
Le sucre est bien intégré et la fraîcheur est là.
Je ne sais pas si cette bouteille gagnera beaucoup à vieillir mais je vais laisser ma dernière bouteille reposer encore quelques années pour voir ce que cela donne.

24 heures après, conservée au frigo et sous vide d'air, le vin reste très bon. L'acidité est moins tranchante et les arômes de fruits semblent en retrait tandis que les notes de thé sont plus présentes et rendent le vin plus élégant.

Pour Noel, ma dernière bouteille de Château Jolys, Jurançon, cuvée Jean, 2001 a été ouverte.
La robe est orange cuivrée.
Le nez est sans fruit, plus sur la cire, et des arômes de l'ordre du thé.
La bouche est fraîche, grasse, sur les agrumes et la finale porte une amertume un peu trop prononcée.
Bref, cette bouteille m'a déçue par rapport à celle bue il y a un an.
Est-elle passée ?

Château Jolys, Jurançon sec, 2012

Ayant eu le coup de coeur pour le Château de Jurque, Jurançon sec 2011, de Claire et Camille Bessou-Latrille (ici), je ne traine guère pour apprécier le Château Jolys 2012 Jurançon sec, plus sage en prix. Il résulte d’un assemblage de 40% de Petit Maseng et 60% de Gros Maseng.
La robe est jaune or clair, parfaitement limpide et éclatante.
Le premier nez est marqué, pour peu qu’on ne serve pas le vin trop frais. Le second nez est plus invitant, fruits jaunes et une agréable note de pomme Granny Smith, une pointe de pamplemousse. Rien de surprenant au regard de l’assemblage, le fruit est respecté. Ce vin ne passe pas en barrique.
En bouche, le vin est vif, assez sec, droit, avec une finale correcte, fraiche et minérale (je sais, ce terme est ambigu).
Un vin harmonieux, à ne pas servir trop frais (travers courant) pour éviter une finale légèrement asséchante.
Vin primé par Decanter.
EXCELLENT RAPPORT PLAISIR – PRIX (6,90 euros prix au départ de la propriété).
Ces propriétés sont décidément à suivre. Il me faudra essayer la cuvée Pauline.

Château de Jurque, Emotion, Jurançon sec, 2011

19 janvier 2014

Ce vin, cépage 100% petit Maseng, dévoile une robe jaune paille, brillante, limpide.
Si la bouteille est au frigo, il faut l’ouvrir un peu avant et laisser le vin se réchauffer ; ses arômes excitent alors nos sens. Le premier nez est déjà expressif, le second renchérit. C’est intense. Quel beau Jurançon sec cela semble être. Des fleurs blanches et des fruits blancs, jaunes aussi (discrets effluves de mangue et d’abricot) peut-être avec une touche de coing, et une pointe de vanille. Il y a beaucoup de choses et, pour l’amateur, qualifier les arômes devient, au-delà du jeu, une opération délicate. Le nez est en effet riche, voire complexe.
L’entrée en bouche est relativement vivace mais n’agresse absolument pas. Le toucher est en effet flatteur, caressant et immédiatement séducteur. C’est plein, de l’entrée en bouche jusqu’à la longue finale, sans creux. Un léger gras rend l’ensemble gourmand, par des notes beurrées, mais d’une grande digestibilité. Superbe mariage de cette gourmandise et de l’élégance. C’est très bon. L’élevage apporte délicatement à ce cru une distinction, laquelle s’est d’ailleurs matérialisée par une médaille décernée par Decanter et un trophée régional du même magazine (élection du meilleur vin de sa catégorie). Ce n’est d’ailleurs pas la seule récompense obtenue par cette propriété et le Château Jolys (la photo ci-dessous n’est qu’un échantillon), tous les deux dirigés par les mêmes propriétaires. Il devient inéluctable de gouter les autres crus produits par Claire et Camille Bessou-Latrille.
jurque et jolys decanter
J’adore ce vin. Ce Château de Jurque procure l’émotion de son titre et enlève, haut la main, le coup de cœur en rapport plaisir-prix. Vite, de la place dans la cave pour cet immanquable.
coeur
EXCELLENT RAPPORT PLAISIR-PRIX (19,50 euros). La fiche technique est ici : Chateau Jurque 2011 emotion FT.

Château Jolys, Jurançon, cuvée Pauline, 2013

100% petit manseng

J'etais impatient de deguste cette bouteille 100% petit manseng en sec et j'ai ete un peu decu.
A mon avis il manque du volume et de l'acidite.
Le tout est trop fadasse.

Château Jolys, Jurançon 2012

Pas d'aération préalable, température de service autour de 8°C.

Malgré un équilibre plutôt bon et un volume de moyenne ampleur, le vin se montre assez peu intéressant car l'aromatique est fermée et le vin très peu gourmand. Finale presque asséchante.
Plutôt décevant.

AB- (12,5/20)

Mathias

Château Jolys, Jurançon sec 2013

Pas d'aération préalable. Température de service autour de 8°C.

Acidité bien trop marquée, aucune rondeur pour l'enrober.
Clairement déséquilibré à mon goût.

Mathias

Château Jolys, Jurançon séduction 2005

La robe commence à foncer.
Le nez est ouvert sur le miel et l'abricot.
L'équilibre est très bon, c'est dense et riche tout en gardant une très belle fraîcheur avec un petit côté mentholé. Le sucre n'est pas du tout en avant et ça donne une vraie petite gourmandise facile à boire.
ça m'a rappelé rotier en plus frais c'est dire.

Château Jolys, Jurançon vendanges tardives 2001
Ces vendanges tardives ont été réalisées en trois tries mi- décembre 2001. (dit la contre étiquette).
Niveau et bouchon sans problème,
Robe ambrée, assez foncée, limpidité parfaite.
Joli nez safranné, rôti, praline, agrumes confits, un peu de torréfié fugace etc.
La bouche confirme le nez avec son équilibre superlatif, une longueur et persistance remarquables le vin offre une grande buvabilité !
pureté et fraîcheur sont aussi au rendez vous.
Une belle bouteille qui peut attendre encore 10 ans voire plus ...
Cordialement.

Château Jolys, Jurançon, Terrae Escencia, 2003

Robe légèrement ambrée, nez discret ; en bouche vin léger et plutôt court sur les agrumes et la fleur de sureau, sympa mais pas très ample ni complexe.

Peut-être que c'est trop jeune ou trop vieux ?

Jurançon sec, Château Jolys Ovation 2020
100% gros manseng. Elevage cuve inox.
Nez classique de gros manseng, un peu thiolé, puis citron et pomelo.
Bouche légère, souple, fraiche, avec une fine amertume, dominée par le duo citron/pomelo. Assez court en bouche. C’est simple, bon. 3/5.

Jurançon sec, Château Jolys Célébration 2018
100 % Petit Manseng. Elevage 18 mois en barriques.
Le nez est assez discret.
La bouche est fraiche, acidulée, tendue. La retro révèle de la vanille, de la noisette, du citron, de l’amande et un peu de coing.
C’est très bon. 4/5. On sent bien l’élevage en barrique mais c’est bien dosé.

Bibi

Bu   ici.

Jurançon sec, Château Jolys Ovation 2022
100% gros manseng. Elevage cuve inox.
Nez classique de gros manseng, thiolé.
Bouche assez riche, ronde, acidulée. Retro sur des notes de citron et pomelo, avec des thiols et du menthol. Ca fait presque sauvignon varietal.
Bon, sans plus. 3-/5.

Jurançon sec, Château Jolys Premier Vin 2021
100 % Petit Manseng. Elevage en barriques.
Nez avec un léger boisé, des fruits de la passion et du citron confit.
La bouche est ample et fraiche. La retro révèle de la vanille, du citron confit, et des fruits de la passion. C’est très long en bouche et très expressif
C’est très bon. 4/5. Très joli vin expressif.

Bibi