Longtemps j'ai associé ce breuvage à des souvenirs d'étudiant au cours desquels nous arrosions, un peu plus que de raisonnable, nos soirées avec ce qui ose porter le nom de whisky mélangé à du coca !

J'en ai été dégouté pendant presque vingt ans .

Et puis, cet été, nous avons décidé de partir visiter l'écosse. Le voyage fut un choc. Nous avons adoré ce pays : la nature sauvage, dure, indomptée, l'omniprésence de l'eau, le vent et ... les écossais .

Partout, nous avons été très bien accueillis. La "auld alliance", n'est pas oubliée au pays des highlands. En discutant avec nos hôtes dans divers B&B, magasins ou au restaurant, j'ai souvent demandé quel était leur whisky préféré. 9 fois sur 10, the macallan, qui semble bien être le chouchou des écossais. Egalement cités laphroaig ou lagavullin.

Et j'ai gouté mon premier single malt ...un macallan 12 ans offert par mon hôte Matthew dont les effluves me restent encore dans les pensées.
Ce fut une révélation . J'ai été conquis. Ce que j'aime dans le single malt, c'est sa capacité de me transporter à travers ses parfums.

En rédigeant ce post, je finis un verre de Talisker 10 ans et ses arômes de tourbe et d'embruns me téléportent directement sur l'ile de Skye, au milieu de nul part, dans la brume et le crachin, conduisant sur une single track road en essayant d'éviter les moutons à tête noire pour finalement arriver au bord de l'océan dans le petit village de Carbost et découvrir la distillerie les pieds dans l'eau.

Je n'aimais pas le whisky, maintenant j'aime le single malt.

cordialement,
Jean-Philippe

Bienvenu au club.

C'est également de cette manière de j'ai découvert le monde des single malt, la passion dure depuis 20 ans...

Amusant, ce fut moi aussi le Macallan 12 ans mon premier test de dégustation de whisky !

16ans a peine, ce fut bien plus efficace qu'une gifle....
Je crois que le monde du whisky est encore plus dur à comprendre que celui du vin au point de vue analyse sensorielle

Je ne peux que rebondir en conseillant à tous, aimant ou n'aimant pas le whisly, de visiter l'écosse, l'île de skye, et la distillerie Talisker! C'est également là que j'ai découvert le "vrai" whisky.

A+

JC

J'ai eu la chance d'avoir un grand frère qui m'a fait mon éducation : à 18 ans, j'étais déjà fan de Lagavullin, de Glenfarclas 108, de Laphroaig ou de Isle of Jura

Ce que j'apprécie dans le whisky, c'est la variété hallucinante d'arômes selon, l'eau utilisée, l'usage ou non de tourbe, l'air marin ou non, le type de fût (sherry, port, voire Sauternes ou Monbazillac...). Et l'on en a beaucoup plus pour son argent en terme de complexité qu'avec un cognac, où il faut payer très cher pour avoir du bon.

J'ai eu aussi, lorsque j'étais étudiant, une cuite mémorable au whisky. C'était du Haig ou du Ballantine's si je me rappelle bien. Quelle horreur! Le lendemain fut assez difficile et j'ai été dégouté du whisky pendant un certain temps (pas pendant vingt ans comme Jean-Philippe, heureusement!) Puis j'ai goûté un malt (du Glenfiddich, le whisky de bon nombre de débutants); c'était différent des blends et le goût du whisky m'est venu comme cela, bien que je sois avant tout un passionné de vins. Mais les amateurs de bonnes choses ne se limitent généralement pas à un seul produit...

Bonjour,
Fin des année 60, j'ai découvert le whisky en dégustant un Johnny walker Carte Noire, puis un Chivas (cela aurait plus mal commencer), puis est arrivé en France le 1er Single Malt, le Glenfiddich, depuis je n'ai plus dégusté que des Single Malt. Je pense les avoir tous dégustés, des plus naturels aux plus tourbés. Ce qui a compliqué les choses, business aidant, est que les maisons ont commencé à passer leur produit dans des futs de différentes origines (Porto, Sauterne, Bourgogne, etc...) Je tiens à rester fidèle au produit de base. Une mode se développe actuellement: ce sont les "Brut de fut" sans assemblage et sans réduction du degrés d'alcool. Cordialement ! Bernard