Jansher,
on m'a, moi aussi, laissé entendre que je pouvais emporter des Déments 2001 à 20 euro (ce que je n'ai quand même pas fait) plutôt que les 30 euro annoncés au tarif. C'est peut-être un indice confirmant ce que toi et moi évoquons, à savoir que ce vin est en phase déclinante, même si je lui ai laissé le bénéfice du doute, faute de carafage adéquat. Nadal est peut-être un peu coincé entre le fruit de Fayard et la complexité de Persia. Et comme la différence avec Persia n'est que de 3 euro (et 4 de plus de Fayard), on peut s'interroger sur son positionnement dans la gamme. Mais je l'ai personnellement trouvé bon...même si c'est le seul -à part les Déments- que je n'ai pas emporté.
Eric

J'ai également goûté Nadal 2004 cet été, et je n'ai pas été tout-à-fait convaincu. Je n'ai malheureusement pas encore eu l'occasion de goûter le reste de la gamme.

Concernant cette cuvée "Déments", j'ai connu la même aventure au Château Val Joanis (AOC Côtes du Lubéron) avec une cuvée 90% Grenache et 10% Syrah "Vigne du Chanoine Trouillet" qui était la plus chère et la moins convaincante de la gamme. C'est un peu la fable du crapaud et du boeuf, et je ne comprends pas bien cette démarche consistant à vendre à un mauvais prix une pâle imitation d'un Chateauneuf...

Copie / colle de novembre 2006:

Fayard 2004, Fondrèche, Côtes du Ventoux

Nez marin. Fruits rouges et acidulés, tannins qualitativement marqués, jeune et direct, avec une belle acidité directrice. Joli vin.

Quelqu'un a-t-il gouté Nadal 2005?

Il est acutellement en vente sur caveprivé...

Côtes du VEntoux Domaine de Fondrèche "L'éclat" 2006
8,10 euros
Fondrèche confirme sur son entrée de gamme en blanc que peu de blancs peuvent rivaliser sur cette gammme de prix dans cette région du Rhône.
c'est frais, très ouvert, embaume les fleurs blanches, la pêche et l'abricot, très équilibré en bouche avec une acidité soutenue par un peu de gaz carbo.
un plaisir immédiat très apprécie à l'apéro!

""l'appellation serait plutôt en train de largement le rattraper au lieu de se laisser tirer"

Mon caviste m'a offert une bouteille de l'appellation Côtes du Ventoux domaine FONT SARADE : je pense la déguster ce prochain lundi ( lors de notre soirée du club ) car je recherche quelques jolis produits pour le responsable d'une bonne table du Bourget du Lac .

Si vous connaissez ce vin , votre avis m'intéresse .

Amicalement : Jean Luc .

Domaine de Fondrèche

Deux bouteilles bues ensemble, ce soir:

-Cuvée Nadal 2006:
45% de vieux Grenache, 45% Syrah et le reste en Mourvèdre, d'après Jean-Louis.

Un nez d'abord sur la cerise noire avec des notes de menthe poivrée, c'est le Grenache qui me semble dominer au repos. L'agitation met en évidence des notes de cassis frais, de garrigue, d'épices et des touches de fourrure.
Une bouche savoureuse et équilibrée au premier contact. Le vin est long, marqué par le fruit et un peu par la chaleur de l'alcool en finale. La matière est faite de beaux tannins fins et soyeux, elle rencontre l'alcool et l'épouse pour donner une sensation d'ampleur chaleureuse mais sans lourdeur: l'acidité et une petite sensation d'amertume avant et dans la finale l'évitent....

-Cuvée Persia 2006:
90% de Syrah et le reste en Mourvèdre d'après la même source.

Un nez élégant sur le cassis et la myrtille avec des notes épicées/boisées. L'agitation fond ces éléments dans un ensemble dans lequel on distingue quelques notes de zan.
Une bouche qui me semble concentrée et ample. Elle est savoureuse, riche en tannins fins qui répondent à l'alcool et créent avec lui un vin qui semble à la fois dense, volumineux et délicieux. Une impression de boisé brûlé vient se manifester en fin de bouche et se confirmer dans la longue finale...
L'ensemble a quelque chose de sensuel qui me plaît...

Cordialement,
Thierry

Thierry,

je me réjouis de boire la bouteille de persia que l'on m'a offerte récemment. En attendant, pourrais-tu m'expliquer ce que sont les "notes de zan"? j'ai déjà lu cela plusieurs fois, j'ai cherché au dictionnaire, mais en vain...

merci

JC

Le zan est une sorte d'extrait de réglisse noir trés fort et un peu amer.
Cela se vent au rayon bon bons et parfois aromatisé menthe ou anis.
Alors après pour dire si cela vient du raisin ou de l'élevage, je ne suis pas assez compétent
J'ai souvent remarqué ce gout avec la syrah

le simple cote du rhône 06 (entrée de gamme à 4,50€) de la janasse embaumait le zan de façon étonnante, masquant totalement ou presque le fruit.

Eric, Laurent,

Merci d'avoir répondu avant moi...
Je ne sais pas non plus d'où ça vient...

Cordialement,
Thierry

Côtes du Ventoux : Domaine de Fondrèche Cuvée Persia 1998
(Syrah 90/Mourvèdre 10)
DS13,5 – LG14 – MS15 - 13/2/08
• Robe noire
• Fumet exprimant des notes multiples : champignons, tapenade olives noires aux anchois, épices, cerise confite, genièvre, camphre, cigare.
• Bouche figuée mais fraîche, dense, assez fine. Reste un hiatus curieux entre maturité du fruit et acidité quelque peu artificielle.

Côtes du Ventoux blanc : Domaine de Fondrèche "Persia" 2007 - 13,5°
DS13,5 - PC12 - LG12,5 - PR13 - 6/5/08 (cr par Philippe Ricard)
(Roussanne majoritaire)
• Robe paille aux reflets vert.
• Offre olfactive sans pudeur : pamplemousse, pêche blanche, abricot, muscat, perturbée toutefois par de vagues impressions artificielles.
• Bouche qui ne cherche pas le raffinement, mais l’impact aromatique, conjuguant aussi gras, volume, maturité, une certaine gourmandise, avec toujours cette déplaisante sensation chimique.
Rappel :
Côtes du Ventoux blanc - Domaine de Fondrèche "Persia" 2007 : 29/4/2008 à l’ouverture (par Philippe Ricard)
DS14 - PR14 . Note moyenne : 14
• Robe claire, jaune pâle.
• Fragrances séduisantes de pêche jaune, fruits blancs, nougat, amande.
• Caractère plaisant par son offre aromatique fruitée, mais limité par sa matière capiteuse (malgré la présence aérienne de CO²), un rien molle, qui pourrait lasser en l’absence de modération...
Côtes du Ventoux blanc - Domaine de Fondrèche "Persia" 2007 : 29/4/2008 après 5h d’aération (par Miguel Sennoun)
DS14 - LG14 - MS14. Note moyenne SOIR : 14
• Nez intense, muscaté avec de l'abricot, de la guimauve.
• Bouche grasse, aux accents aromatiques solaires. Un peu d'alcool mis en avant mais un coté dynamique équilibrant. Un vin bien expressif, ouvert.


A Toulouse, on parle aussi de cachou (la célèbre boîte métallique jaune Lajaunie).

je n'ai pas encore bu le 2007, mais persia blanc 06 (100% roussane) est un grand vin du rhône sud, d'une friandise remarquable, équilibré, d'une grande buvabilité, qui accompagne les repas superbement.
A lire le commentaire de 2007, j'ai l'impression que la roussanne sudiste n'est pas votre tasse de thé Laurent!
pour info, je rappelle que ce domaine est en biodynamie.

A lire le commentaire de 2007, j'ai l'impression que la roussanne sudiste n'est pas votre tasse de thé Laurent!

A voir (c'est en partie vrai dans la cuvée VV de Beaucastel).
C'est pourtant un cépage qui a plus d'acidité que la marsanne.

Côtes du Ventoux : Domaine de Fondrèche Cuvée Persia 1998
(Syrah 90/Mourvèdre 10)
DS13,5 – LG14 – MS15 - 13/2/08
• Robe noire
• Fumet exprimant des notes multiples : champignons, tapenade olives noires aux anchois, épices, cerise confite, genièvre, camphre, cigare.
• Bouche figuée mais fraîche, dense, assez fine. Reste un hiatus curieux entre maturité du fruit et acidité quelque peu artificielle.

voilà bien quelque chose que tu auras du mal à prouver.
Il est bien gênant que les oenophiles se piquent d'œnologie. Il faut avoir de sacrées bases derrières pour avancer une chose pareille.

Je connais bien ce vin dans ce millésime : il est encore debout alors que beaucoup pariaient sur avenir incertain et criaient à la surextraction et au boisé démesuré.
Il est effectivement mûr et frais : est-ce incompatible pour un vin sudiste ?
le post de Yves laissé en début de ce sujet en 2002 sur ce vin est très juste et ce vin évolue très lentement.

Jérôme,

Je n'assène rien. Ne cherche pas à prouver.

J'évoque juste une acidité un peu décalée, en oenophile (non oenologue) prudent.

Mûr et frais n'est pas incompatible, je te renvoie à pas mal de mes posts (Montcalmès, Karolina - une belle découverte).
Mûr, extrait, lourd : je le trouve souvent aussi (encore plus si je compare aux plus grands vins rouges produits en France, dans des régions dotées).

Dans un autre genre, l'approche de Gauby (ou de Pédréno, que je pourrai lui questionner plus en détail) m'interpelle.

Tu pourrais me reprocher une formulation du genre : "ce vin maladroitement acidifié est dégueulasse ...".
En tant qu'oenophile (et dans la même incapacité que moi à entrer dans les arcanes du chai) sois du moins lecteur attentif.

www.fondreche.com/fr...

On y trouve plus particulièrement le résultat d'une verticale du groupe belge IVV : 1998, Persia (Fondrèche), très truffe comme la plupart des Persia un peu vieilles, cacao, garrigue, frais.

Acidité artificielle, ça veut tout de même dire ce que ça veut dire...
En ce sens, je ne peux qu'approuver la remarque de Jérôme.

Luc

(Beau nez complexe, évolué sans excès) ... Bouche figuée mais fraîche, dense, assez fine.

Reste un hiatus curieux entre maturité du fruit et acidité quelque peu artificielle.

Je me fonde sur une sensation oenophilique, en cohérence avec l'appréciation des gens qui dégustent ce flacon avec moi.
Cette acidité un peu "en marge", pas totalement intégrée au vin, d'où une harmonie pas totalement satisfaisante.

Merci Laurent, mais je sais lire...
Si tu avais mis acidité excessive, cela aurait été une sensation oenophile.
Avec acidité artificielle, tu rentres dans le champ de l'oenologie, c'est très différent et à mon avis un rien présomptueux.
Mais comme je sais que tu vas encore nous en faire 15 messages supplémentaires, j'en resterai là.

Luc

Luc,

Le Chinon blanc 2002 de Lenoir bu récemment avait une acidité excessive.

Je parle bien là d'une acidité d'un autre type, dont la perception relève bien de mon (nos) goût(s).
Elle n'implique pas forcément une acidification au chai (qui au demeurant ne serait pas intégralement coupable).

Tu noteras que j'en parle sans rien connaitre des pratiques viti/vinicoles du domaine, sur sa géographie, sur une cuvée dégustée une fois.
Sans vous avoir lu sur une éventuelle dernière (et récente) dégustation non plus.

Je vois que tu ne sembles pas avoir été gêné par l'expression "déplaisante sensation chimique" concernant le blanc 2007 ...

Quant aux notes de la presse relayées par le domaine, elles ne concernent évidemment que les avis positifs ...

goûte donc les vins de Vincent Paris à Cornas : très grande fraîcheur sur les deux cuvées 30 et 60.

Goûté le Cornas 1999 de Vincent Paris dans une large horizontale Cornas 1999.

C'est dans les archives.

J'ai parlé hier d'un Beaucastel 2001 de grande classe, mûr Et frais.

Persia blanc 2005

Robe pale, jeune. Nez intense très frais (poire, zestes d'agrumes, miel, fruits exotiques) avec des notes florales. Très frais en bouche. Complexe, intense. Le boisé est maintenant intégré et ne se sent presque plus.

J'ai beaucoup aimé. Un vin qui a de la matière mais aussi beaucoup de finesse. Assez équilibré, avec beaucoup de fraicheur. Je pense aussi qu'il y a un certain potentiel d'évolution favorable sur 1 voire 2 ans.

A mon très humble avis, un domaine qui propose un gamme très homogène, de la cuvée Fayard à la cuvée Persia en passant par les blancs très intéressants qui combinent la richesse et le gras avec très belle minéralité, sans parler des prix qui sont plus que raisonnables.
Me suis régalé avec un Nadal 2004, superbe équilibre, beaucoup de fruits de fraicheur, une belle finale réglissée.

Le 2005 a très bien digéré le bois (élevage fut neuf),gras et fraicheur sont toujours présent.
Sur 2006, pour Persia blanc, et 2007, on a toujours une grosse fraicheur et minéralité. Les vins sont plus sur la finesse avec toujours des notes florales, de pêches...
Une très bonne gamme de blanc dans ce domaine(VDP l' Alpha, l' Eclat).

Domaine de Fondrèche, Persia 2005 rouge

J'ai reçu cette bouteille en cadeau d'un ami il y a quelques mois; malgré ses conseils de la laisser un peu vieillir, je n'ai pu résister que quelques mois à l'envie de goûter ce vin!

La robe est rouge tirant sur le noir, avec des reflets violacés très francs. Elle est brillante mais pas limpide (petites particules en suspension). Le nez est enivrant de puissance et de complexité: il évoque la garrigue, les épices, un côté sauvage et animal, mais aussi la vanille, des notes fumées/grillées (barbecue), la réglisse et la liqueur de fruits rouges. La bouche est ample, puissante, structurée et longue. L'élevage me semble un peu trop prononcé à mon goût, et les tanins manquent de finesse; cependant, ce vin dispose d'une telle matière, que je pense qu'il pourra digérer tout ça.

Ce vin m'a plu pour son exubérance, sa puissance, et ses intenses parfums de garrigue.

A laisser vieillir impérativement quelques années, selon moi.

Cordialement,

JC

Update: 2 jours plus tard, le vin a gagné en harmonie: les choses se sont mises en place, l'élevage s'est fait un peu plus discret, les différents éléments aromatiques se sont fondus en un ensemble assez complexe. Je cours en acheter quelques flacons!

Avez-vous goûté la cuvée Persia 2006, dont la l'excellente critique dans la presse internationale est unanime ??
merci

Persia 2006

Jean,

Je l'ai commenté page deux de cette rubrique, 21 posts avant le tien, le 18 mai dernier...

J'admets que mon avis doit être sans le moindre intérêt.
Je n'ose, en effet, penser que tu as posé cette question dans cette rubrique sans avoir lu les messages précédents...

Toutes mes excuses,
Thierry