à quel degré les as-tu servis?

Dans les 18° dans un premier temps après j'ai rafraichi un peu à 16°C mais pas d'amélioration nette (un peu moins d'alcool tout de même)

curieux en effet, 16 degrés ça me semble correct sans devoir faire ressortir l'acidité!?

Bonneau VT "Rouliers" Lot 11.07-0403 (ce serait donc un mélange de 2003 et 2004, mis en bouteille en Novembre 2007)

Deuxième rencontre avec des Rouliers (l'autre bouteille était plus vieille et issue sans doute du millésime 1998) et nouveau coup de foudre

Le nez es magnifique, très Rhône Sud, avec son fruité à l'ancienne, fondu, sur le pruneau et la cerise. En bouche, on retrouve les mêmes parfums, avec une texture fine, veloutée et une belle fraîcheur. La finale douce rappelle la cerise cacaotée. TRES BON.

Ralf

Beau commentaire qui donne bien envie !
Quand tu parles de finale sur la cerise cacaotée, c'est vraiment ce que j'aime en Rhône sud.

J'avais hésité à m'en offrir la dernière fois, j'aurais du !

Châteauneuf du Pape - Marie Beurrier - 1992

Dès l'ouverture, le vin entêtant. Il associe les notes de kirsh, de cerise burlat compotée et cuir frais. La bouche annonce la couleur avec une matière stricte et une belle acidité. Les fruits rouges arrondissent le tout accompagnés par des petits champignons de Paris. La finale est puissante et enthousiasmante.

Beau vin. Je vais constater sur évolution sur 2 jours.

le célestin 92 est un des plus beau chateauneuf que j'ai bu.

Pour ma part je n'ai jamais bu céléstins 92,mais Rayas 92 et il c'est avéré monstrueux d'équilibre;)
Comme quoi le millésime................est important mais pas essentiel
Salutations vineuses,
Patrice,

Patrice,

oui mais si l'on considère qu'il n'y a que du 92 dedans... pegaü avait fait un très joli 92 également.
marie beurrier 91 était également superbe, mais là j'avais encore de plus gros doutes sur son contenu.

Laurent,

Tu veux dire qu'il y aurait un assemblage d'autres millésimes ,du genre 89,90 pour assemblé du 91 ou 92???:(Mon rêve,que même sur de petits millésimes,que certains grands propriétaires seraient capable de tirer la quintessence de leur récolte,serait brisé........)
J'attend ta réponse avec impatience.
Salutations vineuses,
Patrice,

Patrice, je n'affirme rien, je ne suis pas dans le secret des dieux, mais c'est un secret de polichinelle que sur certains millésimes très difficiles dans des domaines comme Bonneau, on peut améliorer un peu celui qui suit un grand millésime. ça n'est pas remettre en cause les qualités des vignerons pour autant, car même les meilleurs ne peuvent donner plus que ce que le millésime apporte.

Bonjour,

Sur ce domaine, c'est arrivé... Henri Bonneau n'en faisait pas trop mystère.

Ok,merci pour vos réponses,même si ça me froisse un tout petit peu,j'arrive tout à fait à comprendre les vignerons qui souhaite apporter un vin structuré à leurs futurs clients.
Salutations vineuses,
Patrice,

Châteauneuf du Pape - Marie Beurrier - 1992

Je vois ce vin évoluer sur deux soirées. La première ayant fait l'objet d'un premier compte - rendu, je vais vous relater la rencontre lors de la seconde. Cela peut paraître bizarre mais le nez a évolué sur des notes plus "fraîches". Je m'explique, le côte tertiaire que j'avais trouvé hier soir s'est effacé au profit de petits fruits noirs. la bouche est plus volumineuse avec une matière exprimant un côté plus séducteur. Je retrouve des arômes de fraise. L'acidité est toujours présente avec une belle fraîcheur. J'ai désormais une finale avec une pointe mentholée. C'est très bon.

Je file sur un CARIGNATOR III qui vient de sortir chez mon caviste.

Bu au restaurant Marie Beurrier 1999 sur pigeon (pour mon épouse) et agneau (pour moi).
C'est riche, complexe, assez ouvert après un carafage de 30 minutes. Très profond avec une sensation de fraîcheur suffisante que pour enjoliver nos plats. Très, très bon, accord idéal. Le dernier verre bu après avoir terminer l'assiette faisait ressortir de jolis tannins et un côté un peu sauvage mais diablement séduisant qui avait été gommé par les plats.
Très content de mon choix ce soir là.

Didier

Henri Bonneau "Marie Beurrier" 2000

Après avoir plusieurs fois apprécié les "Rouliers" voici ma première rencontre avec un Châteauneuf d'Henri Bonneau

Après 3 heures de carafe, le nez est superbe: très complexe, floral, avec une peu d'acidité. On pourrait le situer en Bourgogne. Mais quelques notes de cerise (nullement kirsché) et de chocolat, et des épices (cannelle) ramènent vers le Rhône. Mais surtout c'est très fondu comme dans un vieux Banyuls (mais pas de note oxydatif particulière). On distingue déjà les bénéfices du long élévage. C'est très fin et dans un style clairement "à l'ancienne". Il y a une sensation de densité même au nez.

En bouche on retrouve la même complexité avec une acidité assez élevée (surtout pour la région) qui porte le tout. Le vin n'est qu'au début de sa vie. Le vin est dense mais sans aucune lourdeur (malgré les 14% et le millésime assez solaire). Très grande longueur sur la vivacité. L'accord avec les rognons de veau au vinaigre de framboise est excellent.

Ce vin partage avec Rayas la fraîcheur mais me rappelle plutôt par ses parfums fondus et complèxes et sa vivacité certains Vega Sicilia, sans doute en raison de l'élevage similaire.

Excellent

Ralf

Bonjour à tous

qq a-t-il regoûté le MB 1998 dernièrement ? Je comptais en ouvrir une bt ce we et me demandais si le vin était à maturité.

Pierre

Bonjour,

1998 est un superbe millésime qui n'est pas encore arrivé à maturité pour pas mal de grandes cuvées et donc je ne suis pas certain que MB soit une exception ?
Salutations vineuses,

Christophe

Salut ,

J'ai bu MB ce week end (à l'aveugle). J'ai trouvé ça monumental. Je n'avais jamais bu Bonneau (hors Rouliers). Je pensais que ces vins étaient "compoté", massifs, etc...je me suis retrouvé en face d'un vin d'une grande classe et d'une magnifique finesse. Un gros fruit en bouche, une grosse fraicheur et une longue finale.
Ca rèste un des plus beau Chateauneuf que j'ai eu l'occasion de gouter.
Je me rapelle avoir clairement dit que si j'avais des bouteilles de ce vin sur ce millesime en cave, je n'hesiterai absolument pas à les boire manitenant tellement c'est magnifique.

Manu

Attention, Bonneau n'est pas forcément le meilleur dans les grands millésimes chauds. Je n'ai pas bu MB 98 mais Célestin de ce millésime. C'est bon, mais pas au niveau ou on serait en droit de l'attendre.

Merci pour vos commentaires. Je n'ai goûté que MB jusqu'à présent et uniquement ds le millésime 97 que j'ai trouvé magique. J'ai souvent goûté le CNDP générique de Bonneau et je n'ai jamais été déçu quelque soit le millésime (94-96-00-01).
Jamais goûté de réserve des célestins mais j'ai deux bts : un 99 et un 04. Elles attendront encore un peu...

Pierre

Première rencontre avec ce vin, bu sur trois jours, Les rouliers VDT 11.08 / 03-04

Couleur rouge à frange très légèrement orangée, claire.
1er nez animal puis discret, à partir du deuxière jour un bouquet simple, fruité, un poil plus soutenu.
En bouche la sensation est originale (pour moi), une impression de "looping" avec une acidité (assez présente) qui part du fond de la langue pour finir sur la pointe. Je relève une légère astringence.
Le goût du vin: griotte, pruneau, un fond de cacao.
Bonne petite longueur finale avec une pointe amère pas desagréable.

En le buvant seul je ne me suis pas éclaté... mais en mangeant il résiste à tout (c'est là d'ailleurs que je me suis rendu compte de sa puissance)
et a été un agréable compagnon.

Après pour 18 euros je ne sais pas si je renouvellerais l'expérience...
J'ai la possibilité d'en acheter trois, est-ce que ça vaut la peine de l'attendre un ou deux ans, pour des sensations autres?

Cordialement

Ce week-end, j'avais prévu un dîner avec des amis pour goûter un pape clément 1998 et un Bonneau MB 1998. J'ai commencé par ouvrir les bts deux heures avant le repas. J'ai très vite refermé le pape clément tellement il avait l'air parfait à l'ouverture. Par contre, le MB sentait la poudre de maquillage...et rien d'autre. J'ai fini par le carafer une heure avant de passer à table. Pareil aucun changement.

Nous avons donc commencé le repas par un chablis Dauvissat la forest 2006. Parfait avec les asperges. Puis le Pape Clément 1998... superbe. Un Pape comme je les aime, avec des odeurs typiques de havane, de cuir. Un très beau vin, un de mes préférés en règle générale. Enfin, le Bonneau MB 1998... la déception intégrale : le nez très laiteux, presque aigre. En bouche, un vin brûlé, désagréable....absolument atypique d'un Bonneau. C'est ma première déception avec Bonneau mais elle a mal très passé car dans un millésime pareil, tomber sur une bouteille probablement défectueuse, c'est dur...

Je suis reparti illico dans ma cave et étant fâché avec Bonneau ce soir-là, je suis remonté avec un Rayas 2001... et là, c'était parfait. La puissance alliée à la finesse. Du fruit, rien que du fruit. Une très belle bouteille.
Nous avons fini la soirée avec un Vin de Constance 2001. Je n'avais jamais goûté jusqu'à ce soir-là et j'ai trouvé délicieux de boire un tel nectar d'abricot. Un peu lourd en alcool par contre.

Bref, très belle soirée en dehors de la déception Bonneau.

Pierre

Un Rayas ouvert à l'arraché : Ça, c'est osé quand même :)o

j'étais plutôt surpris aussi qu'il s'ouvre aussi facilement () mais ce ne pouvait de toute façon pas être pire que le Bonneau que j'avais ouvert dans de très bonnes conditions...

Pierre

fallait pas l'enerver Pierrot, un vrai fou!;)

Pierre,
N'y a-t-il pu avoir un problème de conservation?
Tu avais cette bouteille depuis l'année de mise en vente? (2004, de mémoire)
Je pense en ouvrir une cette année...
Cordialement

Un Rayas après une Marie Beurrier !
Pierrot (Ferdinand), c'est bien connu, il ouvre tout en double : comme ça, quand il a fini la 1ère bouteille, il sait qu'il lui en reste encore la moitié...

Je ne sais pas si c'est un problème de conservation mais cela m'étonnerait car j'ai les bouteilles depuis la mise en vente. Je penche plutôt pour une bouteille défectueuse mais je n'en aurai la confirmation que lorsque j'ouvrirai la prochaine... et il ne m'en reste qu'une.

Pierre

Si tu les as achetées au Ballon Rouge, tu pourrais peut-être leur en parler.
Je sais qu'ils sont très attentifs (ainsi qu'Henri Bonneau) aux problèmes qui peuvent être rencontrés sur les bouteilles vendues.