gouté vignes de l hospice 2004 et bien déçus trop boisé un elevage de 30 mois en futs neuf !!il y a bien du poivre mais les fruits sont masqués deçus

André,

Les Vignes de l'Hospice 2004 vous déçoivent alors qu'elles me séduisent.
La dégustation est un exercice très subjectif.

Cordialement,
Thierry Debaisieux

bonjour

je viens de passer commande de Saint Joseph 'VIGNES DE L'HOSICE' année 2006

45.90 €

de nombreux commentaires sur ce vin, mais rien sur 2006 ? (Parker 92/94)

Quelqu'un a t-il déjà bu (je sais bien que c'est très/trop jeune) ?

merci

Bonsoir Hilde,

Ca tombe bien, bu justement la semaine dernière un Saint-Joseph - Vignes de l'Hospice 2006 de Guigal.
Nez marqué les fruits noirs, la framboise.
Une bouche intense, à la fois puissante et suave. Cassis, mûre, avec des touches épicées et une très fine note de réglisse.
Un vin long, très bien construit, à la fois gourmand et profond. Pour moi déjà grand, mais qui en a sous la pédale.
Un vrai plaisir.
17,5/20
Cordialement

Raoul

Bonjour,

En reparcourant ce fil, je m'aperçois que je n'avais pas laissé de commentaire suite à la dégustation du 2007, fin août 2010. J'avais partagé une caisse de 6 avec mon père, moins patient que moi, qui a d'ores et déja ouvert les trois siennes, ce qui m'a permis de goûter ce vin par deux fois

Saint-Joseph "Vignes de l'Hospice" 2007, E. Guigal

Je n'avais pas pris de notes mais je me souviens d'un vin à la robe sombre, présentant un nez de fruits noirs et des notes d'élevage (boisé, vanille). La bouche m'avait énormément séduit par son toucher merveilleusement soyeux, sa concentration et sa longueur. Dégusté la première fois seul et la seconde en accompagnement d'une côte de boeuf, ce vin m'avait beaucoup plu !

Je résiste encore (pour l'instant) à la tentation d'ouvrir les miennes...

bonjour

merci Raoul pour ce commentaire ; sur mon site/vendeur, il est indiqué : peut être ouvert dans 5 ans (passage en carafe), garde de 20 ans !

mais je ne sais à quelle date (2008?) a été écrit ce commentaire

De toute façon, je ne vais sans doute pas ouvrir avant quelques années

Quand j'ai bu une bouteille du millésime 2004 l'an dernier, j'avais vraiment été conquis : puissance impressionnante, immense finesse, texture crémeuse, archi-classe, finale très longue, fraîche, vraiment délicieuse sur les petits fruits rouges... C'est une des meilleures bouteilles que j'ai bues l'an dernier, je l'ai même légèrement préférée à une Côte-rôtie Jamet du même millésime, et, dans mon souvenir (mais je n'ai pas goûté les deux côte à côte) elle dépasse nettement la Brune et Blonde 2004 de Guigal, que j'ai déjà trouvée bonne voire très bonne, par trois fois. Je serais curieux de goûter le Château d'Ampuis en 2004 (sans parler des La La La bien sûr....) pour voir s'il me fait autant d'effet que ce "modeste" Saint-Joseph.
Bref, je voulais goûter cette cuvée sur un autre millésime, et le 2003, encore mieux noté par nos critiques que le 2004, a croisé mon chemin...

Guigal - Vignes de l'Hospice 2003
Au nez, il me semble que c'est le millésime 2003 qui est au premier plan, avec des arômes prononcés de pruneau et de fruits cuits, ça me fait penser à du porto. Le deuxième nez est plus complexe, avec des fruits noirs un peu confiturés et un boisé élégant, parfaitement fondu. L'ensemble reste bien net, mais dans le style je préférais largement le 2004 (en fait le côté "fruits cuits" me rebute pas mal, et pour des raisons un peu similaires, à Châteauneuf, je préfère souvent les 2006 aux 2007).
En bouche par contre, on ne peut que s'incliner, c'est très exubérant, ample et puissant, tout est à sa place, il n'y a aucune mollesse ni lourdeur, et la finale est très longue, pleine de vivacité. Ce qui m'épate vraiment, ce sont les tanins, très fins, onctueux, feutrés, et le contraire de "secs". En fait, c'est une sensation que j'ai déjà rencontrée dans certains vins et qui est difficile à décrire : logiquement, le contraire de tanins secs, ce serait des tanins pas secs du tout ; mais là, c'est encore moins sec que pas sec du tout (plus blanc que blanc ! ) , ils sont enrobés de fraîcheur, juteux, fondants ! Après avoir dégluti, puis souri un peu bêtement(), on se lèche les babines, pendant une dizaine de secondes, en attendant qu'il n'y ait plus rien à attraper. Quel jus !
Les fruits noirs très mûrs reviennent en rétro, mêlés à des épices.

Au final, j'ai vraiment adoré ce vin, mais par goût j'ai préféré encore le 2004, moins exubérant certainement, moins puissant peut-être, mais plus fin je pense, plus étiré, plus élégant, et surtout sans ce côté "fruits cuits" au nez et en fin de bouche.

Bonjour,

J'ai lu les CR sur les 2000 rouge. En 2011 est ce que quelqu'un en a bu récemment. Et que pensez vous de la garde encore possible? J'ai la possibilité d'en avoir plusieurs sur ce millesime 2000 mais avant de décider de m'en procurer j'aimerais savoir si il est possible de les garder quelques années (une par an jusqu'en 2015).

Cordialement,

J'ai bu, en fin d'hiver, Vignes de l'Hospice 2000 et, samedi soir, Château d'Ampuis 2000.
Deux belles bouteilles équilibrées et que je trouve séduisantes, plus sur l'élégance que la puissance, mais qui ont encore un beau potentiel de garde si elles ont été conservées dans une bonne cave.

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux

Un message qui fait plaisir.

Serge

Merci pour ce commentaire positif.
Cordialement

Bonjour, j'ai un St joseph les vignes de l'hospice du millésime 2008. C'est ma première expérience avec cette appellation.

Je souhaitais savoir dans combien devrais je le déguster ?

Merci a tous .

Dégusté hier,

Qualités : belle intensité arômatique. Beau volume, bonne longueur mais au final : bof !
Un vin qui semble aller vers un léger un déséquilibre sur l'alcool sans que cela soit rédhibitoire en l'état. Manque d'harmonie entre l'attaque et la finale. Des arômes qui manquent de finesse aussi. Un vin qui semble partir pour sécher.
Bref, ce n'est pas mauvais aujourd'hui mais j'ai eu du mal à l'apprécier et je ne parierai pas sur l'avenir.

Jmm

Les anciens de LPV le savent, j'adore subjectivement Vignes de l'Hospice
Un de mes grands souvenirs, c'est cette vision de ce magnifique vignoble contemplé avec JLCC depuis la Chapelle de la colline de l'Hermitage.

- J'ai ouvert la semaine dernière:
Vignes de l'Hospice 2000 face au Lieu-Dit 2001
Le premier était austère et élégant, mais le second était plus plein, plus volumineux, plus long et plus savoureux.
J'ai préféré le Lieu-Dit 2001.

- Hier, j'ai servi, à nouveau, ces deux vins à mon gendre et nous avons fait le même constat.
Le Lieu-Dit 2001 nous semblait dominer.
Aucune acidité excessive, fréquente dans ce millésime.
Nous avons souligné l'excellent rapport qualité/prix de cette bouteille.

Une dégustation qui montre l'importance du millésime en Rhône

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux

St Joseph Vignes de l'Hospices 2005 : j'ai eu du mal avec ce vin très extrait, boisé, presque violent. Espérons que le temps le rendra plus aimable et lui donnera une complexité et une buvabilité qui lui manque aujourd'hui.
Mais autant je sais que les la la la digèrent leur bois et parfois une violence native (c'était le cas en 2005), mais là j'ai un doute et j'ai peur que ce terroir finalement pas si exceptionnel ne puisse pas prendre le dessus.
Il faudrait peut être adapter la recette...

St Joseph Vignes de l'Hospices 2005 : j'ai eu du mal avec ce vin très extrait, boisé, presque violent. Espérons que le temps le rendra plus aimable et lui donnera une complexité et une buvabilité qui lui manque aujourd'hui.

Quid de l'aération de ce vin? J'ai eu une expérience un peu "particulière" récemment avec un 2006 : certes boisé (mais ce n'était pas gênant), le vin paraissait maigrelet et acide à l'ouverture ainsi que 2h après celle-ci. J'ai carrément ouvert une autre bouteille!! Un peu plus de 24h après, le vin était beaucoup plus harmonieux, fin et digeste, un vin très agréable.

De plus, quand on a dégusté des millésimes comme 2004, venir affirmer qu' Il faudrait peut être adapter la recette... me semble un peu péremptoire, surtout après la dégustation d'une seule bouteille.

D'après ce que j'ai entendu de différents cavistes, les vignes de l'Hospice ne se révèlent vraiment qu'après une garde d'une dizaine d'années dans les grands millésimes. 2005, c'est un vin qui a 6 ans... il faut lui laisser le temps de se faire peut-être ou l'aérer pendant 24 à 48h.

Pierre

j'ai peur que ce terroir finalement pas si exceptionnel ne puisse pas prendre le dessus.

J'ai du mal à comprendre comment on peut affirmer en même temps que les Bessards sont le plus grand terroir de la colline de l'Hermitage (voir le post Chave) mais que leur prolongement (sous-sol parfaitement identique) sur l'autre rive du Rhône n'est qu'un terroir quelconque...

J'ai bu cette même bouteille et le terroir était complètement masqué par le bois.
Par contre je ne vois pas en quoi le terroir en serait responsable (ou mériterait d'être qualifié de quelconque), c'est visiblement un choix malheureux de vinification.

Stéphane

A moins que ce soit visiblement une bouteille ouverte bien trop tôt...

Luc

A moins que ce soit visiblement une bouteille ouverte bien trop tôt...

C'est possible mais l'impression qui domine, c'est que le vinificateur ne se met pas au service de son terroir mais qu'il le fait "plier" pour qu'il corresponde à sa vision du vin.
On est pas à Saint Joseph en dégustant un tel vin, et je ne comprends pas que l'étiquette mette ce même terroir en avant si c'est pour qu'il ne soit pas identifiable au sortir de la bouteille.

Stéphane

Ha, la notion de terroir! Un beau sujet!

Cordialement,

On est pas à Saint Joseph en dégustant un tel vin, et je ne comprends pas que l'étiquette mette ce même terroir en avant si c'est pour qu'il ne soit pas identifiable au sortir de la bouteille.

Personnellement, je n'ai pas bu beaucoup de St-Joseph où, au sortir de la bouteille, je me suis dit qu'on était assurément à St-Joseph.
Je serais même particulièrement curieux que tu me donnes une description d'un St-Joseph "typique"...

Luc

A moins que ce soit visiblement une bouteille ouverte bien trop tôt...

Luc, comment se fait-ilque des grands vins soient bons à tous les âges en vallée du Rhône nord?
Quand il s'agit de Bordeaux, on connait l'adage, on nous l'a seriné à toutes les sauces marketing depuis longtemps, mais là en vallée du rhone nord, sur un cépage hyper expressif, avoir de la décoction de bois à 6 ans d'âge, ça me gêne que l'excuse de l'attente insuffisante refasse encore surface.
Ne prendre aucun plaisir avec une syrah de cette âge pour des raisons liées à l'impression de gouter du bois au lieu du raisin, ça me pose quand même un soucis, d'autant que des aussi grands terroirs autour permettent de se régaler dès cet âge, quand bien même le millésime nécessite de l'attente pour exprimer tout son potentiel.
Le coup de la bouteille ouverte un peu trop tôt, pour un vin visiblement difficilement buvable à 6 ans d'âge, ça me pose vraiment problème.

Guigal n'est pas un peu critiqué en ce moment sur le boisé un peu trop marqué.

Cordialement

Saint-Joseph Guigal - Vignes de l'Hospice 2005
J'ai aussi bu cette bouteille il y a deux semaines environ et j'ai aussi été déçu.
Contrairement à un commentaire plus haut, je n'ai pas du tout trouvé ce vin trop extrait, j'ai même été limite déçu par la puissance, que j'aurais imaginé plus grande sur un millésime comme 2005.

Par contre, c'est vrai qu'il était envahi par un boisé/vanillé qui masquait tout le reste.
Même si la longueur, la texture et l'équilibre général étaient remarquables, j'ai pris assez peu de plaisir à le boire, et je me demande combien de temps il faudra pour que tout ça se fonde et s'épanouisse.

A contrario, un 2003 bu il y a 6 mois, excellent, et un 2004 bu il y a 2 ans, carrément exceptionnel, n'étaient pas du tout dénaturés par le bois.
Peut-être en effet qu'en 2005 ils ont eu la main un peu lourde ?! En tout cas je ne compte pas retoucher aux 3 bouteilles qui me restent avant au moins 3 ans.

Antoine

"Personnellement, je n'ai pas bu beaucoup de St-Joseph où, au sortir de la bouteille, je me suis dit qu'on était assurément à St-Joseph. "

Tu bois trop de Guigal

Je serais même particulièrement curieux que tu me donnes une description d'un St-Joseph "typique"...

Luc, Les Saint Jo "classiques" (pour moi, cela signifie tels qu'ils se conçoivent à Mauves) ont des arômes marqués d'olive noire par exemple et là, rien de cela.
L'impression laissée par ce vin était non pas que le bois était en train de masquer un jus qui se révélerait plus tard, mais que les arômes apportés par le bois avaient comme "étouffé" la matière première.
Un peu comme dans un verre d'eau auquel on a ajouté un sirop, tu peux attendre mais tu risques de patienter longtemps avant que l'eau ne reprenne le dessus.

Stéphane

Stéphane, à l'aveugle, si tu fais la différence entre un St Joseph et un Crozes (par exemple) à coup sur tu es un sacré dégustateur.. Cela me parait clairement impossible..

Arnaud

Stéphane, à l'aveugle, si tu fais la différence entre un St Joseph et un Crozes (par exemple) à coup sur tu es un sacré dégustateur.. Cela me parait clairement impossible..

Tout à fait d'accord avec toi, je pense aussi que c'est impossible.
Mais j'arrive assez aisément à identifier un Rhône septentrional et là, je n'aurais jamais trouvé.

Stéphane

Stéphane
pour rebondir sur la réflexion de Luc, il me semble exister une belle disparité en Saint Joseph. Sur combien de kilomètres l'appellation s'étend-elle le long du Rhône? On doit pouvoir trouver non pas un St Joseph mais des Saint Joseph non? Que le boisé "excessif" te gêne et puisse gêner Laurent, aucun souci. J'aurais tendance comme Luc à proposer (peut-être à tort) une attente supplémentaire de quelques années. Cette cuvée est ambitieuse et aussi coûteuse. On est effectivement en droit "d'en avoir pour ses sous!".