Pas mieux ...

Didier Sanchez
Pierre Citerne
Pascal Perez
Laurent Gibet (votre serviteur)

et plein d'autres

Message edité (22-03-2005 14:39)

Enchanté (bbb)

J'ai bu, samedi soir, entre autres belles bouteilles:

les Ruchets 1997 de J.L. Colombo.

Une bien belle bouteille!

Le nez est séduisant, sur la cerise noire et son noyau, le cassis, en confiture et en bourgeon, le bois et le fumé.
La bouche est savoureuse et élégante. Aromatique et longue, elle se construit sur une rencontre harmonieuse entre des tannins denses et fins et une acidité adéquate... Tout est fondu, un vrai plaisir!!!

cordialement,
Thierry

J'ai bu, il y a plus d'une semaine,

les Terres Brûlées 2000 de J.L. Colombo.

Une bien belle bouteille!

Le nez est complexe, d'abord sur le cassis, puis sur les olives noires, les épices et les herbes sèchées à l'agitation.
La bouche offre des tannins mûrs, soyeux. Le vin est ample, équilibré, suave et long.

cordialement,
Thierry

Quelle déception ce monsieur Colombo, en effet, rencontré à Paris lors de la manifestation organisée par la RVF au Carroussel du Louvre en 2003 pour la première fois, Monsieur préferait compter ses dollars parisiens que de venir expliquer ses vins, il y a tout de même sur ses étiquettes son nom n'est - ce pas ?
Il était dédaigneux et il avait embauché pour l'occasion des personnes charmantes et compétentes mais qui ne parlaient pas français, difficile lorsque l'on se trouve à Paris.
Nos oreilles d'ailleurs ne nous font jamais défaut lors des manifestations auxquelles je participe pour découvrir le vin et son producteur (j'habite la région valentinoise : salon de cornas, de tain l'hermitage, de chavanay et d'ampuis), Mr Cornas au pardon, devrais - je dire Mr colombo "il est où l'inspecteur, il se cache", nous ne le voyons jamais, il préfère fuir les dégustateurs de sa région D ADOPTION et s'exporter sur des terrains fructifiants financièrement : Paris.

Alors une question posée au Michel Rolland de Cornas à quand Mondovino II avec en prime star : Mister Colombo. Je suis aigri car j'ai pu gouté ses vins plusieurs fois jamais un seul d'entre eux ne m'a emballé, il est vrai ceci est subjectif mais je m'accorde le droit de vous rapporter le sentiment partagé par de nombreux producteurs de la région de la Vallée du Rhône septentrionnale : mais pourqui il se prend le bonhomme ?
Je rajouterai pour terminer qu'il est trés peu distribué sur la région, pour quelles raisons à votre avis.
Acide comme ses vins.

Cher Gérard,

Je peux comprendre ta déception, mais si ses vins étaient si "acide" que ça, on les retrouveraient au rayon vinaigre de notre hypermarché, allez mets donc un peu "d'eau" dans ton vin. Je te signale que ma maison Guigal aussi désertait les salons et foires régionales jusqu'a 2 ans à la foire d'ampuis.
Habitant Lyon je te propose de déguster une petite bouteille de J.L Colombo lors de ton prochain passage.
Je t'en veux d'avoir acheté le dernier carton de coufis 96 chez Chapoutier (je plaisante). Je saurais ou il en restera quand j'aurais fini les miennes!!

Cordialement Denis

Un peu déçu par les Colines de Laure 01.

Que dire je n'y ai pas trouvé vraiment d'intérêt, une petite Syrah monocépage assez lisse, voire maigre.

C'est moi qui n'était pas en forme, vous avez goûté le 01 ?

Je viens d'ouvrir ma dernière Belle de Mai 2000 de J.L. Colombo.

Ce Saint-Peray a évolué depuis notre dernière rencontre.

Le nez est maintenant sur l'orange trop mûre, les fleurs et les fruits exotiques.
La bouche est ronde, pleine, grasse mais sait rester fraîche grâce à son acidité suffisante. Elle est savoureuse, sur l'orange amère, que l'on retrouve jusque dans la belle finale.

J'ai l'impression d'un petit début d'oxydation...
Mais c'est toujours très bon.

Cordialement,
Thierry

Et si la bouteille du mois était tout simplement pour 24 jours encore

Saint Péray Belle de Mai 2004

Particularité forte : c'est un pur roussane, avec de vieilles vignes, sur une appellation Saint Péray. Cela donne un vin jaune très clair, translucide, mais au parfum affirmé et plein en bouche. L'attaque est fruitée et nette, la minéralité contenue vient après, c'est rond et très plaisant, long. C'est une belle bouteille qui rappèle les Oliviers de Gonon, ou le gras de certains Hermitage blancs. J'ai adoré, et encore une fois c'est loin du Saint Péray dilué et fade que je goûtais parfois !

Jean-Louis,

Par rapport au superbe Harmonie 2004 de Voge, tu situes comment cette bouteille?

Amitiés,
Thierry

Thierry,

J'attendais la question, j'avais failli anticiper mais bon... Belle de Mai semble un peu moins sec, bien qu'il le soit (sec), et la roussanne donne des parfums plus nuancés et plus riches de mon point de vue. Ils ont autant de différences que de ressemblances, cépages différents dans une même appellation, c'est pas en Bourgogne qu'on verrait ce désordre mon bon Monsieur !

Ils ont en commun une franchise de goût, une constitution riche et une belle palette aromatique avec une finale très persistante, pour moi ce sont deux exemples de ce qu'on devrait trouver plus souvent pour se faire plaisir à bon compte...

Jean-Louis,

J'adore la roussanne et je partage ton analyse sur ce qu'apporte ce cépage...
Voilà une bouteille qui devrait se trouver dans ma cave le mois prochain

Amitiés,
Thierry

Cornas La Louvée 2003

Le test à l'ouverture de la bouteille m'amène à ne pas carafer, on y va comme ça en direct...

A l'oeil c'est un beau grenat sombre et profond, qui laisse imaginer une matière généreuse, et le nez très marqué cassis et épices le confirme. Le premier contact se fait avec la texture du vin, c'est velouté et bien que les les tanins soient présents il n'y a aucune rugosité. L'effet millésime montre un vin chaud et épicé, vanille et cannelle, avec toujours cette légère sucrosité qui est la marque des syrah de cette année là. Derrière, il y a les parfums typiques du Cornas, fumé et presque pierre à fusil, ce qui fait la touche de caractère de ce vin. L'ensemble fait un vin très expressif, aux multiples facettes, plus ouvert que Vieilles Fontaines 2003 à ce jour.

C'est déjà très agréable à boire mais on rate toute l'évolution à venir du vin qui n'en est encore qu'à ses débuts...

Jean-Louis, j' ai plus été impressionné par les vieilles Fontaines 2003 (noté 17,50!) que par LA LOUVEE 2003, certes excellent (noté 16,50), mais qui me parait presque trop "facile", très flatteur et peutêtre moins de complexité et de potentiel que les VF de Voge?... il procure néanmoins beaucoup de plaisir et c'est déjà beaucoup, aucune agressivité effectivement dans ce vin...

Christophe,

J'ai déjà les Vieilles Fontaines 2003 et Jean-Louis m'annonce l'arrivée des Louvée 2003...
Dès que l'occasion s'en présente, je vais pouvoir vous départager

Amitiés,
Thierry

Les Abeilles 2003 :

J' ai ouvert ce vin aujourd' hui, j' avoue que je suis déçu. Il me semble avoir lu plus haut que le 2001 semblait un peu chimique. C' est exactement l' impression que m' a donné en nez le 2003. En bouche, j' ai même trouvé des notes de savon...

Guillaume

guiom a écrit:

---

> Les Abeilles 2003 :
>
> . En
> bouche, j' ai même trouvé des notes de savon...
>
> j'ai également retrouvé ces notes de savon sur deux vins de ma dégustation
primeurs Bordeaux 2005 ....je me demande si ce n'est pas du glutamate que l'on retrouve parfois dans le pain et la pâtisserie ...je suis très sensible à ce produit ( j'ai souvenir d"avoir retrouvé cette note de glutamate sur des cerises apportées par une collègue de travail ...elles se retrouvaient dans une petite cagette qui avait contenu de la pâtisserie ( mais je ne le savais pas au départ ..) ...bon tout le monde sait que les Pharmacos ont un bon " palais " , tout jeune stagiaire , je m'entrainais à déguster l"élixir de de Garus ( miam miam ) ...c'est loin tout celà !

bonjour,

completement daccord, j'ai beau incister et gouter les Abeilles régulièrement, je n'accroche jamais (ou alors 1 verre et c'est tout). toujours un côté chimique qui le rend indigeste... 2003 comme 2004.
Taux de buvabilité trés faible.
Le Cairanne ne m'a pas plus emballé.

Bonjour,

Bu ce WE le CDP les Bartavelles 98 de Colombo.

Le vin révèle des arômes de fruits noirs, d'épices et de poivre. Il est corsé et marqué par l'alcool.

Pour mon goût, ce vin chaleureux mérite peut-être un peu plus de temps.
Mais l'ensemble des convives, l'a trouvé trés bon maintenant.
Je suis tout de même un peu déçu par ce vin qui manque de corps.

cdlt

François

Saint-Péray Belle de Mai 2004 J.L. Colombo

J'aime la roussanne, j'attends donc beaucoup de cette bouteille.

Le nez est plaisant et me semble typique du cépage: un mélange de coing, de fleurs blanches, de miel, avec quelques touches de poire verte, sur fond minéral.
La bouche donne d'abord une impression de gras et d'ampleur, les saveurs de fruits se manifestent ensuite et s'accompagnent d'une petite note d'amertume agréable qui persiste dans la belle finale. La fraîcheur ne tarde pas à être perçue et contribue à la sensation d'équilibre qui se dégage de ce vin...

Je vais tenter de l'associer à un bar grillé...

Cordialement,
Thierry

La Belle de Mai 2004 de J.L. Colombo face à Harmonie 2004 de Voge

Je reviens d'abord à l'association avec le bar, il y avait mieux...
J'ai donc essayé hier soir avec un rouget, c'était beaucoup mieux

Maintenant, le face à face des deux vins:
on doit d'abord signaler la différence de prix, 15 euros pour la Belle de Mai, 10 pour Harmonie...

Les robes sont de couleur identique.
Au repos, le nez de la Belle de Mai me semble plus puissant, plus riche en fruits, celui d'Harmonie est plus floral. L'agitation apporte la minéralité à la Belle de Mai et le fruit à Harmonie...
La bouche de la Belle de Mai est ample, grasse et savoureuse dès l'attaque, celle d'Harmonie, plus vive plus fraîche. Le milieu de bouche de la Belle de Mai est marqué par l'équilibre entre le gras et la fraîcheur avec une touche d'amertume, celui d'Harmonie par les saveurs et une acidité plaisante. La finale de la Belle de Mai est superbe (saveurs, longueur), celle d'Harmonie bien longue, avec une touche d'amertume et l'apparition d'une belle minéralité qui persiste quand les autres impressions gustatives ont disparu...

Deux styles, des cépages différents, mais deux vins qui me plaisent

Cordialement,
Thierry

Thierry, juste pour info, le seul millésime où j' ai pu comparer les 2 vins le même jour: 2001 (en mars 2003):
BELLE DE MAI 2001 noté 14,50 (désolé, je n'ai conservé que mes notes...les commentaires doivent être "enfouis" dans mes "classeurs"!!!...).
Cuvée Harmonie de VOGE 2001 notée 13,50 (le 2004 est bien supérieur: 15,25 de moyenne à ce jour...).
Cuvée Boisée de VOGE 2001: notée 14...et pour l' anecdote FLEUR DE CRUSSOL 2001 (toujours le même jour!) noté 15,50, donc nettement au-dessus du lot...serait-ce aussi le cas pour les 2004 ???
pour mémoire, les autres ST PERAY 2001 dégustés le même jour (horizontale comparative ...à Saint-Péray!): Jean-Louis THIERS, Jacques LEMENICIER, Les Vins de Vienne, Les Figuiers de B. GRIPA, tous notés 14...Les Sauvagères de JABOULET noté 13,50...On devrait se faire la même chose avec les 2005 en mars ...2007!

Merci, Christophe, d'avoir lu mon commentaire et pour ce complément, fort riche, d'informations

Amitiés,
Thierry

Belle de Mai - Saint-Péray - 2004 J.L. Colombo

Un retour vers ce Saint-Péray et sa roussanne...

Le nez reste élégant: fleurs blanches, coing, poire et une touche minérale...
La bouche est grasse et marquée par une touche d'amertume au premier contact. Elle est longue. Ample, elle se montre rapidement savoureuse et fraîche. On éprouve une sensation d'équilibre dans ce vin de plaisir (au moins pour moi )

J'ai ouvert cette bouteille en pensant à un message lu il y a peu et dans lequel on évoquait la recherche vaine d'un bon Saint-Péray

Cordialement,
Thierry

Thierry,

Je ne sais plus si j'ai eu l'occasion de le relater, mais j'ai dégusté BELLE DE MAI 2004 en décembre dernier, et je l'ai trouvée remarquable , avec un nez complexe, un beau gras en bouche, une ampleur et une longueur superbes, noté 16...le meilleur millésime de cette cuvée dégusté à ce jour, meilleur à mon avis que FLEUR DE CRUSSOL 2004, ce qui n'était pas le cas dans les millésimes précédents!

Je vais essayer de "descendre " jusqu' à ST Peray dimanche pour les déguster côte à côte... A bientôt!

Merci, Christophe, pour cette confirmation

J'attends le compte-rendu de la confrontation...

Amitiés,
Thierry

Cornas Colombo Terres Brûlées 2002 : 12,5/20 – 20/3/07
Nez fortement épicé (poivre, cardamome), complémenté par des notes de cassis et d’olive. Pas trop caractérisé pour autant (on trouvera que le vin pinote). Bouche boisée, plutôt atone, manquant singulièrement d’âme et pour couronner le tout fugace. Impersonnelle, elle possède une acidité et une concentration correctes, dans un millésime ingrat. Le vin suivant va remettre les pendules à l’heure (succulent Cornas 2004 de Clape).

Cornas La Louvée 1999 - J.L. Colombo

Ca commence plutôt mal..
Je remonte une bouteille de Ruchets 2000 et...
Goût de bouchon!

Je vais chercher une Louvée 1999
Et c'est magnifique!

Je commente le vin après une heure de carafe:
Nez de cassis et de mûre sur fond de boisé élégant et de violette avec des touches d'épices.
Bouche qui donne une impression de caresse avec ses tannins soyeux... Des saveurs de fruits noirs, une concentration imposante et une longueur remarquable... Un vin concentré et harmonieux, au beau volume et à la finale savoureuse et qui laisse une impression de profondeur.

J'adore

Cordialement,
Thierry

J'ai également adoré LA LOUVEE 1999 (notée 17 fin 2005), mais j'ai encore trouvé plus de profondeur à LA LOUVEE 2001, notée 17,50 l'an dernier...fin décembre 2006.

Mais il est rare que je n'apprécie pas les vins que...Thierry adore !!!

Bien amicalement,

Bonsoir, Christophe.

En 2001, je n'ai pas La Louvée, je n'en ai pas trouvé, mais j'ai Les Ruchets

Amitiés,
Thierry